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Retrouvez le replay du tour préliminaire des Championnats d'Europe de judo dans les catégories -78kg et +78kg chez les dames et des -100kg et +100kg chez les messieurs du 05/11/2023.

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Sport
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00:00:00 (Musique)
00:00:16 (Musique)
00:00:36 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour cette troisième et dernière journée des championnats d'Europe, ici dans cette Sud de France Arena.
00:00:44 Et on va rentrer dans le vif du sujet parce que dans quelques instants, sur le tapis numéro 1, Axel Clerget va se présenter pour aller chercher un titre européen.
00:00:54 On l'espère et s'assurer sa place au jeu de Paris. Bertrand Moussou est avec moi. Bonjour Bertrand.
00:01:00 Bonjour.
00:01:01 Bonjour à tous.
00:01:02 Ravie d'être avec toi à nouveau aujourd'hui.
00:01:04 Oui, pour cette troisième et dernière journée. Hier, on a eu une belle journée avec Marie-Eve qui a remporté une belle médaille d'or.
00:01:11 Et Alpha, une magnifique première médaille officielle européenne pour ce moins de 81 qui se place vraiment bien en direction des Jeux Olympiques.
00:01:22 Oui, première médaille dans un grand championnat international. C'est vrai qu'il avait déjà été médaillé sur des gros tournois, des grands slams, le Masters.
00:01:29 Mais évidemment, ça n'a pas la même saveur qu'un grand championnat qui se faisait à la maison.
00:01:35 Et c'est ça. Donc il a déclenché le compteur et au meilleur moment, j'ai envie de dire, à quelques mois des JO.
00:01:41 En plus, après une opération suivie à l'épaule. Donc voilà, c'est de bonnes nougats.
00:01:47 Alors, tapis numéro 1. Vous voyez, il y a un cop chez Orgien qui est bien présent.
00:01:52 Vous le voyez à l'image, c'est Luka Maïsoradze qui rentre dans sa compétition et qui serait potentiellement l'adversaire d'Axel Klerge si il venait à se qualifier.
00:02:02 Maïsoradze qui est un client clairement numéro 1 mondial. Ce Georgien, champion du monde en titre, 3 fois médaillé mondial et champion d'Europe en titre.
00:02:13 En effet, rouge sur le toit. Ça, ça veut dire champion du monde en titre.
00:02:16 C'est l'honneur réservé au champion du monde en titre. Il est opposé à un combattant turc qui n'est pas le premier venu.
00:02:22 Ce gank est très connu du circuit international. Très, très solide. Ça, c'est un premier tour difficile.
00:02:31 Alors, bien sûr, je crois que ce gank ne devait pas être tête de série pour se retrouver au premier tour face à Maïsoradze.
00:02:37 Mais croyez-moi, ce n'est pas n'importe qui.
00:02:40 17e mondial et là, c'est vrai, on retrouve des configurations plus proches de ce qu'on a connu le premier jour avec des catégories qui sont un peu plus resserrées.
00:02:49 Il y a moins de monde et donc tout de suite, on rentre dans le vif du sujet.
00:02:52 Voilà, voilà. Donc, il n'y a pas de tour facile et surtout pas le premier tour lorsqu'on essaie de se mettre en jambe, de voir dans quel état on se situe.
00:02:59 On ne le sait jamais. Il y a l'échauffement, bien sûr. Quand on fait l'échauffement, on fait toujours une forme de premier combat.
00:03:04 De fait que le premier combat soit le deuxième combat, mais il n'y a rien ne remplace la compétition et le tapis au milieu de tous les spectateurs.
00:03:13 Ouais, ce gank, champion d'Europe 2019, 4 fois médaille en grand slam.
00:03:19 Ce n'est pas n'importe qui, en effet, pour un premier tour.
00:03:22 Ce garçon qui a participé au dernier jeu de Tokyo où il se classe 5e.
00:03:27 Perd le combat pour la médaille de bronze.
00:03:33 Il n'y a pas beaucoup de travail de faire lâcher. Chacun installe son Kumikata et à partir de là, on commence à travailler.
00:03:40 On voit moins cette forme de venir s'installer pour travailler chez les catégories légères qu'on a connues entre hier et avant-hier.
00:03:50 C'est la Géorgie du côté du tapis 1. On voit des dizaines de supporters avec un t-shirt.
00:03:57 Il y a marqué les fans géorgiens. Ils sont venus en ombre avec les drapeaux.
00:04:06 Et forcément, la Géorgie, c'est une des grandes nations de judo au niveau européen.
00:04:11 Une nation qui, pour l'instant, je ne vais pas dire n'a manqué ces championnats, mais un peu à l'image de Galachville.
00:04:18 On pensait qu'il allait dominer son sujet en finale face au Turc et qui se fait surprendre à 14 secondes de la fin d'un magnifique Ushimata.
00:04:27 Et voilà, pour moi, c'était l'obstacle de la journée sur cette finale. Grigala Jvili qui finit quand même 2e des Choupeurs d'Europe.
00:04:34 Et c'est la seule médaille pour la Géorgie. Rendez-vous compte avec tous les talents que cette nation a pu aligner depuis le début de la compétition.
00:04:45 Alors, ça devrait quand même réussir sourire aujourd'hui parce qu'on sait que les lourds, traditionnellement, sont des catégories fortes.
00:04:52 Chez les géorgiens, il y a Tushish Jvili en plus de 100. Chez les moins de 90, il y a Maisur Adze, il y a Bekaori, il me semble également.
00:05:03 Non, mais ils ont une équipe très, très forte. Chavdatou Hvili qui n'est pas sur le podium, en effet.
00:05:07 Voilà, qui passe à côté. Non, non, c'est pas un beau championnat pour eux. J'imagine qu'ils vont essayer de se ressaisir sur cette dernière journée.
00:05:18 Les Turcs, eux, ont une médaille d'or déjà avec la victoire des moins de 81.
00:05:26 Alors que la France est évidemment leader au tableau des médailles avec 8 médailles et 4 en or. Oui, de très, très loin.
00:05:34 Puisque, eh bien, sur 8 titres, non, pardon, 9 titres décernés, la France en a obtenu 4.
00:05:44 Ce qui est assez exceptionnel quand même, il faut bien le dire.
00:05:47 Alors, on restait sur 6 médailles d'or en 2014 lors de la dernière édition des championnats d'or en France.
00:05:55 Mais bien sûr, il y avait encore un garçon comme Teddy Riner. Il est toujours là.
00:05:59 Il est là, mais dans le public. Il est dans le public. On l'a vu, évidemment, dans les travails. Il est venu encourager les copains.
00:06:05 Mais c'est vrai qu'il a choisi de faire l'impasse sur ce championnat.
00:06:10 Combat assez équilibré pour l'instant entre Sgank et Maezu Radze.
00:06:18 Une pénalité de chaque côté.
00:06:22 J'allais dire, c'est Skank qui a la faveur du Kumikata avec son bras droit au-dessus.
00:06:36 Et donc forcément, c'est lui qui a attaqué le premier.
00:06:40 Il est plus grand, le combattant turc.
00:06:44 Droitier.
00:06:46 Attention, les Georgiens sont très forts lorsque tu mets ta main derrière le dos comme ça.
00:06:50 Ça vous casse complètement votre posture.
00:06:52 Et derrière, même pour attaquer, même pour contrer, ça devient compliqué.
00:06:56 Il a sorti le danger tout de suite.
00:06:58 Il s'est jeté à plat ventre.
00:07:02 Fin du temps réglementaire, on va attaquer le Golden Score.
00:07:10 Tentative de mouvement d'épaule là pour Skank.
00:07:28 Contrôlé par Maezu Radze, mais malgré tout, ça fait une attaque forte.
00:07:34 Ça c'est pour rentrer dans la tête de l'arbitre.
00:07:37 Montrer qu'on est actif.
00:07:39 Il est bien là, Skank, c'est lui qui a le Kumikata.
00:07:43 Maezu Radze qui attaque de loin.
00:07:44 Oh magnifique le Kochi.
00:07:46 Kochi Garia vient faucher avec la jambe à l'intérieur de la jambe du partenaire pour le pousser vers l'arrière.
00:07:52 Mais Maezu Radze a réussi à se rattraper, à se mettre à plat ventre.
00:07:56 On sait en judo, c'est que lorsqu'on tombe sur le dos ou sur le côté qu'on marque, pas à plat ventre.
00:08:03 Une épaule au sol, Waza Hari, les deux épaules, Ippon.
00:08:08 Et bien sûr le travail au sol, une phase au sol là.
00:08:12 L'idée c'est venir renverser pour faire une immobilisation ou alors un étranglement ou une clé sur l'articulation du coude.
00:08:21 Le géorgien qui met tout en oeuvre pour essayer de ne pas se faire renverser.
00:08:26 Il est bien placé là, Zang, c'est pas mal.
00:08:28 Il devrait partir de l'autre côté Skank, il y a une ouverture.
00:08:33 Ah voilà, mais il a vu trop tard.
00:08:35 Et l'immobilisation.
00:08:36 Et voilà, magnifique.
00:08:37 Le Skank est là, il est bien placé, il contrôle les hanches.
00:08:40 Et regardez l'expression de l'entraîneur géorgien qui comprend que la situation est compromise.
00:08:46 Et sale temps pour les numéros un mondiaux.
00:08:50 Et bien vu que Matias Kass hier chez les 80 a passé une mauvaise journée, battu par Alpha Diallo en finale pour le bronze.
00:08:58 Et bien là, Maïsour Hadze malgré le soutien de son public, sort dès son entrée en lice champion du monde en titre, champion d'Europe en titre et numéro un mondial.
00:09:08 Les deux, les deux Bertrand.
00:09:10 Il gagne les mondes également.
00:09:12 Oui, oui, les mondes, les Europes et numéro un mondial.
00:09:16 Et il perd contre Skank.
00:09:18 Il vient de sortir.
00:09:20 C'était très bien fait.
00:09:22 Il est parti sur la droite.
00:09:24 Maïsour Hadze a tout fait pour ne pas partir à droite.
00:09:26 Et la gauche était ouverte.
00:09:27 Il en a profité pour partir de l'autre côté.
00:09:29 Allez, on va donner de la voix pour Axel Klerge qui fait son retour avec le judo guide l'équipe de France dans un grand championnat.
00:09:38 Lui, le champion olympique par équipe mixte à Tokyo.
00:09:41 Deux fois médaillé au championnat du monde, vice champion d'Europe en 2017.
00:09:45 Il a 36 ans et il revient d'une longue blessure après une fracture au pied.
00:09:50 C'est magnifique de le voir encore à ce niveau-là, Axel.
00:09:54 D'ailleurs, son papa aussi s'est venu nous dire bonjour tout à l'heure.
00:09:57 Il est opposé au tchèque David Klamert.
00:10:01 Axel, c'est de grosses conditions physiques.
00:10:06 Superbe judo, gros mental.
00:10:08 J'espère qu'il est en jambes et qu'il pourra faire une journée comme il nous aiment les offrir.
00:10:13 Magnifique, très fort également.
00:10:15 C'est allié sur le sol, Axel.
00:10:17 Il travaille le sol notamment.
00:10:19 Il apprécie le névoisa.
00:10:21 Rien n'est encore écrit dans cette catégorie des moins de 90 kilos où aucun leader naturel ne s'est imposé.
00:10:28 Il y a Alexis Mathieu, il y a Loris Tassier.
00:10:32 Il y a beaucoup de jeunes talents, mais le vétéran est encore là.
00:10:36 Il est blessé, Axel Klerge.
00:10:38 C'est un coup de tête qu'il a pris.
00:10:40 Je ne suis pas sûr.
00:10:42 Et on va tout de suite soigner Axel Klerge.
00:10:47 Je crois que c'est lui tout seul en fait.
00:10:54 Il s'est tapé la tête au sol.
00:10:56 Le temps de soigner Axel.
00:11:03 Il n'y a pas d'insénance.
00:11:06 On va lui mettre un pansement.
00:11:08 Justement du strap pour maintenir le pansement.
00:11:12 Et on pourra repartir.
00:11:14 Moment important pour Axel Klerge.
00:11:16 S'il veut s'imposer pour la sélection olympique à Paris, rien n'est écrit.
00:11:22 Et il est vrai qu'Axel Klerge avait un petit peu de retard.
00:11:26 Il fait partie de cette génération d'anciens, entre guillemets, avec Guillaume Chen, avec Alexandre Edir.
00:11:31 Cette génération de Tokyo dont on n'avait plus voulu, clairement, dans les grands championnats.
00:11:37 Il a obtenu sa sélection aujourd'hui du fait de la blessure de Maxime Gael N'Gayab.
00:11:43 Il a l'occasion de rappeler à l'équipe de France qu'il peut être un leader.
00:11:51 C'est ça, le challenge pour lui c'est de montrer qu'il est toujours là.
00:11:55 Parce qu'il était remplaçant pour le Choup d'Europe.
00:12:00 C'est lui qui participe. Maxime s'est blessé.
00:12:03 C'est la jeunesse Maxime Gael N'Gayab.
00:12:05 C'est la jeunesse qui arrive, qui pousse, qui veut montrer qu'elle est là.
00:12:08 Qui pousse les anciens vers la porte de sortie.
00:12:10 Mais Axel s'accroche.
00:12:12 Il y a un duel de génération, déjà, entre Alexis Mathieu et Axel Klerge.
00:12:31 Vous ne le voyez pas mais on est en train d'apercevoir du côté où on est.
00:12:36 Axel qui va revenir avec un énorme pansement sur la tête.
00:12:40 Ça ne traduira pas l'importance de la blessure d'Axel.
00:12:47 C'est vraiment pour que le pansement qu'on lui a mis ne se défasse pas.
00:12:51 Donc on prend les précautions pour ne pas devoir interrompre le combat à chaque fois.
00:12:55 Alors qu'on est passé sur le tapis numéro 2 en attendant.
00:12:59 Avec l'Autrichien Aaron Farah.
00:13:01 Jugger du Guilde Blanc, 14ème mondial, médaille d'or du Grand Slam d'Antalya.
00:13:06 Cette année son premier titre en Grand Slam.
00:13:08 Et il a donc face à lui...
00:13:11 Un combattant hongrois.
00:13:16 Vague.
00:13:17 Ushimata sans les deux mains placées, ça va être compliqué.
00:13:23 Et on est passé chez les moins de 100 kilos.
00:13:27 Évidemment où Aurélien Dias n'aura pas un tirage facile pour sa première sélection dans un grand championnat.
00:13:35 En tout cas récente.
00:13:38 Puisqu'il aura face à lui le néerlandais Michael Correll.
00:13:41 Aurélien a montré de très très belles choses.
00:13:44 Notamment, je crois que c'était à Abu Dhabi.
00:13:47 Le Grand Prix d'Abu Dhabi.
00:13:49 Au Grand Slam d'Abu Dhabi.
00:13:52 Où il a battu en place de 3 le double champion du monde, Fonseca.
00:13:56 Deuxième sélection dans un grand championnat.
00:13:58 4 ans après un premier championnat d'Europe à Minsk pour Aurélien Dias.
00:14:02 Allez on va revenir, rebasculer sur Axel Klerge.
00:14:05 Qui a une grosse carte à jouer, qui a beaucoup d'envie.
00:14:09 Et je suis très heureux de pouvoir commenter ce combat d'Axel.
00:14:12 Avec qui j'ai eu le plaisir de commenter les championnats du monde 2022.
00:14:16 Sur les antennes de l'équipe.
00:14:18 Elle est en contrôle là, c'est lui qui est en dessous là.
00:14:24 Faire attention, il contrôle bien la jambe de son partenaire, très très bien.
00:14:27 C'est des situations qu'il maîtrise parfaitement Axel.
00:14:31 Axel c'est beaucoup d'énergie sur la garde.
00:14:37 Ça descend très très vite en Yoko Tomoyunage pour enchaîner au sol.
00:14:42 Et généralement plus ça va durer et plus ça va jouer pour Axel.
00:14:51 Parce qu'il a un gros gros physique Axel.
00:14:53 - C'est le cas Axel.
00:14:54 - Allez deuxième chino pour ces deux garçons.
00:15:02 Plus de place à l'erreur maintenant.
00:15:04 - Il faut qu'Axel en fasse un petit peu plus de clamert.
00:15:10 - Il veut le pousser là, il veut le faire sortir.
00:15:14 - Le pousser à la faute, c'est le cas de le dire.
00:15:16 - Les saisies sont dures.
00:15:20 Ça tire dans les bras déjà.
00:15:23 - Il faut lancer le premier là, il faut attaquer.
00:15:24 - Attention, attention, ça rassemble.
00:15:30 - Allez il faut enchaîner au sol.
00:15:32 - On vient fermer les jambes.
00:15:33 - Ah et le coude, on tire le coude, on passe la main à l'intérieur.
00:15:36 - Allez il le fait bien et ça commence à basculer.
00:15:38 - Et il est pris clamert là.
00:15:41 - Pas encore, pas encore, il faut qu'il revienne en plein ventre.
00:15:43 - Voilà, superbe.
00:15:44 - Et là l'immobilisation est engagée.
00:15:46 - Magnifique.
00:15:47 - Et c'est terminé.
00:15:48 - Il y avait des tromblements en plus.
00:15:49 - Magnifique Axel.
00:15:52 - Et bien le camp est pas à la solution ça non ?
00:15:53 - D'Axel Klerge, débute par une victoire sur Ypon au Saïkomi.
00:15:59 Et il est prêt, il est dans son jour, il est dans sa compétition.
00:16:02 Et il aura donc face à lui au deuxième tour, le Turk Sganke, tombeur du numéro 1 mondial, Georgien Luka Maïsouradze.
00:16:10 - Bravo Axel, bravo.
00:16:19 - 36 ans Axel Klerge, mais toujours le cœur d'un combattant.
00:16:23 - Et on revoit ce retournement.
00:16:30 - Entrée en sankaku, l'étranglement qu'on fait avec les jambes, le triangle avec les jambes, autour du haut du corps du partenaire, le bras à l'intérieur pour le coller et on vient se mettre à plat ventre.
00:16:41 - Voilà donc il y a l'immobilisation et en plus il y a l'étreinte avec les jambes qui fait abandonner le partenaire.
00:16:48 - Voilà, premier français en lice, premier français qualifié.
00:16:53 Aujourd'hui, Axel Klerge, il y aura donc 6 combattants français.
00:16:59 Axel Klerge, Alexis Mathieu chez les moins de 90, un combattant en moins de 100 c'est Torelien Dias, chez les dames Audrey Tchemeo, Madeleine Malonga et évidemment Romane Dicot chez les lourdes.
00:17:15 La championne du monde 2022 et championne d'Europe en titre.
00:17:18 Alors on reste chez les moins de 90, on est dans la partie tableau d'Axel Klerge.
00:17:33 Ivailo Ivanov, le bulgare opposé à l'estonien Klen Kristoffer, Khaljo Lahide.
00:17:42 Ivailo Ivanov qui a de grosses références, 3 médailles européennes dont 2 finales perdues, 2 médailles d'argent, la dernière en 2020.
00:17:51 Ça fait très longtemps qu'il est sur le circuit international.
00:17:59 Récemment on l'a vu en finale du Grand Slam de Bakou, qui a eu lieu au mois de septembre, où il avait obtenu la médaille d'argent.
00:18:14 On va voir ce qu'il va faire.
00:18:18 On s'attend à ce que ça aille un peu plus vite aujourd'hui avec les catégories lourdes.
00:18:29 Peter Palchik, en moins de 100 kg l'Israélien, numéro 4 mondial, médaille de bronze des derniers championnats du monde, champion d'Europe 2020.
00:18:39 Deux titres en Grand Slam, il avait notamment remporté le tournoi de Paris en 2020.
00:18:48 Face à lui, un combattant qui se produit sous bannière neutre.
00:18:55 Moukete De Samoan, Daniel de son prénom.
00:19:10 Ce combat c'est plutôt Palchik, le favori.
00:19:22 Grosse expérience.
00:19:27 On installe le Tumekata. Il faut la deuxième manche pour faire tomber.
00:19:44 Daniel Moukete, qui comme son nom ne l'indique pas, est bélorusse et combat sous bannière neutre.
00:19:53 On le sait, la Bélorussie est alliée de la Russie dans le conflit qu'il oppose à l'Ukraine.
00:20:03 Depuis quelques années, il combat sous bannière neutre.
00:20:10 C'est un garçon qui a eu des références en junior, Moukete, puisqu'il avait été champion d'Europe des moins de 23 ans, il y a 4 ans.
00:20:18 Allez, deux Shido pour Moukete.
00:20:25 On va chercher directement la ceinture. Il a abandonné ce projet.
00:20:37 Sumigaichi, un petit peu loin. Attention ! Il a failli se faire cueillir la suite de ce Sumigaichi. Il est resté un petit peu trop longtemps sur le dos.
00:20:46 Mais bon, sans danger.
00:20:48 Peter Palchik, qui était dans l'équipe israélienne au jeu de Tokyo. Il avait été médaillé par Akim, médaille de bronze.
00:20:58 Et on se rappelle d'une demi-finale, il me semble, quart de finale, plus précisément, très serrée entre la France et Israël.
00:21:09 Il n'avait pas combattu sur ce duel, Palchik, mais il a été un membre éminent de cette équipe, qui a été médaillé de bronze, tout comme Gili Sharir, qu'on a vu hier en finale.
00:21:26 C'est vrai qu'il fait deuxième hier.
00:21:30 Une nation forte au niveau européen. Et encore aujourd'hui, il y aura Shélé Lourdes, Ershko, notamment, qui est la numéro un mondiale.
00:21:39 Une adversaire que Romane Dicot avait battue l'an dernier en finale.
00:21:44 Et on a vu un bel Ippon Suenage à gauche de Palchik, qui est pour l'instant l'action la plus forte de ce combat. La mieux engagée en tout cas.
00:21:55 [Bruits de combat]
00:22:06 Il est un petit peu loin, sans conviction, ce Morote Serinage.
00:22:12 [Bruits de combat]
00:22:21 Il est un Palchik qui domine, mais il est vraiment un tout petit peu au-dessus.
00:22:26 Moukete essaie de tirer la meilleure partie des situations, mais à la garde, il est malgré tout dominé.
00:22:34 Et dans cette catégorie, le niveau européen, comme dans d'autres, comme on l'a souligné précédemment sur ces deux premiers joueurs d'éliminatoire,
00:22:44 est vraiment très proche du niveau mondial, parce que là on a les quatre premières têtes de série, qui sont les quatre premiers au classement mondial, clairement.
00:22:51 On va parler de domination à la garde. Moukete vient de prendre une troisième pénalité, qui signifie une disqualification, donc la perte de ce combat.
00:23:00 Palchik qui se rejette pour le tour suivant.
00:23:05 [Bruits de combat]
00:23:10 Voilà, sous la maladie dans cette catégorie numéro un mondial, le géorgien Kotsoliev, l'Azerbaïdjanais, numéro deux mondial Michael Korel, le néerlandais numéro trois,
00:23:19 qui sera l'adversaire d'Aurélien Dias. Autant vous dire qu'Aurélien est déjà, dos au mur, déjà condamné à l'exploit.
00:23:28 Oui, il sera en bonne compétition sur le tapis, c'est certain.
00:23:33 On va faire un tour chez les filles, on ne l'a pas encore vu depuis le début.
00:23:35 Chez les moins de 78, où l'on attend nos deux combattantes françaises, Madeleine Malonga et Audrey Thiemeo, engagées évidemment dans une course à la sélection olympique.
00:23:46 Alors Camila Abdelatif nous a rejoint, après avoir répondu à toutes ces obligations sociales, à tous ces fans qui lui demandaient des autographes, et on est très heureux de vous recevoir.
00:24:00 Bonjour, bonjour la fine équipe. Encore une journée avec vous, j'espère qu'elle sera aussi agréable que les précédentes.
00:24:06 Elle le saura.
00:24:08 Et c'est parti pour une belle journée de compétition.
00:24:12 Alors, pour revenir au judo, on est ici chez les moins de 78, comme on le disait, avant d'accueillir Amina, avec une combattante croate, Pavic, et une combattante lituanienne d'Udunaité, Petroneia Pavic, qui est une combattante de 22 ans.
00:24:37 Elle a essayé de faire un truc impossible, elle était enclenchée à droite pour partir à gauche, c'est un petit peu compliqué. Forcément, ça n'a pas fonctionné.
00:24:49 Championne d'Europe des moins de 23 ans, l'année dernière, Pavic, chez elle.
00:24:59 Moins de 78, une catégorie dense. On attend une Belandi qui vient de gagner le dernier Grand Slam, qui est déjà podium mondial. Un beau gabarit, impressionnant.
00:25:11 On a des beaux gabarits aussi chez nous.
00:25:14 Oui, oui, oui, j'étais sur l'international et j'allais arriver sur Maden Malonga, qui a fait 3ème aux Europes.
00:25:20 Une Audrey Tshumeo, ancienne championne du monde.
00:25:23 Et vice-championne olympique, si je puis me permettre.
00:25:27 Une Audrey Tshumeo médaillée olympique, médaillée mondiale.
00:25:30 Avec une longévité incroyable.
00:25:33 Championne du monde à Paris.
00:25:35 Et donc, on n'aimerait pas être à leur place pour la concurrence pour les Jeux.
00:25:41 Un retour en grâce au meilleur moment. Pour les deux d'ailleurs, puisque Audrey Tshumeo était quelque peu en retard sur la sélection olympique.
00:25:50 L'an dernier, au mois de novembre, elle s'aligne au championnat de France pour pouvoir disputer le tournoi de Paris.
00:25:55 Le signe pour se repositionner.
00:25:57 Elle a encore envie, elle avait encore à coeur de montrer les choses.
00:26:00 Et puis derrière, sa victoire au tournoi de Paris, elle est sélectionnée au championnat du monde où elle fait médaille d'argent.
00:26:06 Elle est vraiment de retour dans la course.
00:26:08 Et Madeleine Malonga, qui elle justement, depuis Tokyo, était un petit peu en retrait.
00:26:13 Et bien là, on commence à la retrouver.
00:26:17 Et ça donne vraiment deux combattantes excitantes.
00:26:20 Un duel sous-jacent encore plus intéressant.
00:26:23 Et en tout cas, deux très belles chances de médaille.
00:26:25 Et pendant ce temps là, Nudenaité s'est fait coller au sol.
00:26:30 Avec une saisie en bras tête et avec aucune possibilité de pouvoir sortir de cette étreinte.
00:26:36 La Croatie qui a une belle école également de judo.
00:26:50 Surtout chez les féminines.
00:26:52 On voit des individualités fortes dans les pays.
00:27:03 Les pays qu'on peut dire forts d'un point de vue global, c'est ceux qu'on va voir qui peuvent aligner une équipe complète aux Jeux Olympiques.
00:27:10 Au championnat du monde.
00:27:12 Dans les derniers carrés, on retrouve souvent les mêmes.
00:27:14 Oui, aux Jeux Olympiques.
00:27:16 La particularité des équipes, contrairement aux championnats du monde, c'est qu'on est obligé d'aligner les six combattants.
00:27:22 Les trois catégories de poids chez les filles et chez les garçons.
00:27:24 Et ils sont surtout obligés d'avoir participé aux tournois olympiques pour pouvoir participer aux tournois olympiques par équipe.
00:27:29 Voilà, ça c'est important de le souligner parce que ça fait une grosse différence.
00:27:32 Ils étaient forcément alignés auparavant.
00:27:35 Grâce à ça, on voit quand même des pays qui commencent à développer le judo chez les féminines.
00:27:43 La Géorgie, qui ont une équipe complète.
00:27:46 On les voyait déjà en junior, maintenant on les voit arriver en senior.
00:27:50 Et c'est bénéfique pour le judo et pour les équipes.
00:27:57 Alors, on continue chez les moins de 78 kg avec Yulia Kourchenko, l'Ukrainienne.
00:28:02 Judo-gui-bleu qui lance cette attaque sur Beata Pakotklosko.
00:28:08 Attaque un petit peu limite parce que le bras de la Polonaise était tendu.
00:28:12 Elle aurait pu prendre une clé au moment de l'action.
00:28:16 Attention, je pense que l'orbite l'a vu également.
00:28:19 Ils sont en train de revoir l'action au ralenti pour voir si l'action n'était pas dangereuse.
00:28:25 Kourchenko qui est 10ème mondial.
00:28:28 Son adversaire 24ème.
00:28:31 Ah oui, il a montré, il a fait signe.
00:28:34 C'est exactement ce que je disais.
00:28:36 Action dangereuse.
00:28:38 En dessous pour m'attaquer.
00:28:40 J'ai vu le bras.
00:28:42 Là, il se passe quelque chose.
00:28:44 En effet, elle a attaqué sur le bras tendu de la Polonaise qui est tombée à plat ventre.
00:28:50 Au visionnage, on ne va rien voir.
00:28:54 Regardez.
00:28:55 Sur le bras gauche.
00:28:59 Ça c'est interdit.
00:29:01 J'avais bien vu.
00:29:03 Et là, on est fait.
00:29:05 Un risque de fracture et vraiment de grosses blessures.
00:29:08 Et là, ça ne rigole pas.
00:29:10 C'est très douloureux.
00:29:12 Pourtant, elle n'a rien eu.
00:29:14 Ça a été sans danger, mais la règle c'est qu'on n'a pas le droit de faire ce genre d'action.
00:29:17 Et auquel cas, on est disqualifié.
00:29:20 Et surtout aussi, les arbitres doivent préserver l'intégrité physique des athlètes.
00:29:24 Il y a une vigilance sur préserver l'intégrité physique des athlètes.
00:29:29 Oui, bien sûr, c'est la raison pour laquelle...
00:29:31 C'est un petit peu dur comme sanction parce que c'est disqualification directe.
00:29:37 Mais le but, c'est d'éviter...
00:29:39 Ah non, on n'est pas à l'endroit.
00:29:41 En plus, là, c'est le premier tour.
00:29:43 C'est disqualifié complètement de la compétition.
00:29:47 Alors, chez les moins de 100 kilos, on voyage.
00:29:50 Ça va vite.
00:29:52 Et forcément, on est dans le début de la matinée.
00:29:55 Alors, de la matinée, des phases éliminatoires.
00:29:58 Qui devraient être un petit peu plus resserrées qu'hier.
00:30:02 C'est vrai qu'hier, on a pris pas mal de retard.
00:30:04 Avec des catégories beaucoup plus denses.
00:30:07 Où il y avait beaucoup plus de monde.
00:30:10 Chez les moins de 78, j'ai regardé, ils sont 20 athlètes pour 4 places sur le podium.
00:30:16 Alors là, nous sommes chez les moins de 100 kilos.
00:30:19 Où on a un tout petit peu plus de combattants.
00:30:22 Mais pas beaucoup plus.
00:30:24 Alexander Kulkoï, opposé au néerlandais Katarina Simeone.
00:30:30 De son prénom...
00:30:32 Oui, Katarina, c'est l'homme de famille.
00:30:34 C'est le nom de son prénom.
00:30:37 Oui, Katarina, c'est l'homme de famille.
00:30:40 Oui.
00:30:42 C'était pas forcément évident.
00:30:44 C'était pas évident, oui.
00:30:46 Alors, Kulkoï, numéro 11 mondial, vice-champion du monde il y a 2 ans, juste avant les Jeux à Bédapest.
00:30:52 Champion d'Europe 2017, 3 titres en Grand Slam.
00:30:55 Et tête de série numéro 5 dans ce tournoi.
00:30:59 Judo Guy Blanc.
00:31:01 Et on n'a pas eu beaucoup de golden score depuis le début.
00:31:06 Ça va assez vite, je trouve.
00:31:07 Oui, c'est en général le cas, souvent chez les lourds, où les attaques sont plus franches, disons-le clairement.
00:31:14 Il y a plus d'impact.
00:31:16 Il y a plus de poids derrière le Judo Guy.
00:31:18 J'aimerais nuancer votre propos.
00:31:21 Nuance, nuance.
00:31:23 Hier, la qualité des combattants en moins de 80 kilos, le niveau européen, il est énorme.
00:31:32 On ne s'en rend pas compte.
00:31:35 Je vais vous le refaire encore, il n'y avait pas les Japonais hier.
00:31:37 Non, pas cette année.
00:31:39 C'est vrai.
00:31:41 C'est un boycott, c'est quoi ?
00:31:44 Je me pose la question, on leur demandera.
00:31:46 Mais en tout cas, c'est pour ça que les combats étaient hapres et que c'était des beaux combattants qui ne veulent pas lâcher l'affaire.
00:31:53 Et j'allais dire, c'est un petit peu logique qu'on aille sur des golden score, parce que c'était pour la plupart des beaux golden score.
00:32:00 Il y avait encore de l'attaque, il y avait encore de l'engagement.
00:32:03 Ce n'était pas je cherche la pénalité, je cherche vraiment encore à faire tomber même au golden score.
00:32:06 Alors golden score, bien sûr, ne veut pas dire combat ennuyeux.
00:32:09 Ça veut dire qu'il y a un combat serré, en fait, c'est ça qui va amener le combat à dépasser le temps réglementaire et aller chercher une solution après sur le golden score.
00:32:23 Lorsqu'on voit le parcours de Kass, qui a été champion du monde, qui est médaillé olympique, lui, il a fait son marathon avec énormément de golden score.
00:32:32 Ça a dû taper quand même.
00:32:34 Oui, oui, Clarisse également a fait beaucoup de golden score.
00:32:38 Et on oublie en fait l'effort, ça fait mal à la tête.
00:32:43 Et on sait à quel point le judo est exigeant.
00:32:46 Et donc, quand il arrive en place de 3, il faut aller jusqu'au bout de la compétition.
00:32:53 Et c'est ce qu'il a fait.
00:32:55 Il perd sur Alpha qui fait 3ème.
00:32:57 Sur un épaule magnifique vraiment qui a fait lever cette arène de Montpellier.
00:33:02 Il a certainement libéré Alpha Diallo dans sa quête d'une médaille olympique.
00:33:12 Il a montré enfin qu'il pouvait performer dans un grand championnat après tant d'échecs.
00:33:17 Je crois que c'était son 4ème championnat d'Europe.
00:33:19 Il a fait 4 championnats du monde Alpha Diallo.
00:33:21 Donc cette médaille, elle va faire du bien.
00:33:25 On savait qu'il pouvait parce qu'il est ces dernières années sur les podiums, sur les grands podiums internationaux.
00:33:34 Donc le niveau qu'il a, il fallait le montrer sur un grand championnat.
00:33:38 Il l'a fait hier avec Brio.
00:33:40 Et en France alors ?
00:33:44 Et en battant le numéro 1 mondial, médaille olympique, médaille mondiale, sur Ypon.
00:33:48 Si on veut arriver sur le podium, c'est le minimum à faire.
00:33:52 C'est battre, on parle beaucoup, tirage au sort, je me prends une tête de série, pas une tête de série.
00:33:59 Mais en fait, entre guillemets, si on veut gagner, il faut battre tout le monde.
00:34:05 Il n'y a personne qui rentre sur une compétition pour faire 3ème.
00:34:09 Oui, on est là pour gagner, après on n'a pas le résultat, c'est autre chose.
00:34:12 Mais Alpha, il a surtout cette expérience sur les grands prix, les grands slams, les compétitions en général,
00:34:18 d'avoir battu les meilleurs, mais peut-être pas d'être allé jusqu'au bout des championnats, les Europes et les Mondes.
00:34:24 Et là, il est parvenu à concrétiser ce qu'il faisait déjà sur les grands slams et les Masters.
00:34:29 Et c'est le bon augure, à quelques encablures des JO de Paris, c'est vraiment un message fort pour lui.
00:34:37 Et une confiance accrue pour pouvoir aborder la saison prochaine et en ligne de mire les JO de la meilleure manière.
00:34:45 Oh, contrée.
00:34:47 C'est Kateryna qui est tombée.
00:34:52 Et juste à quelques secondes de la fin du combat, il marque au meilleur moment, Koukouille.
00:34:57 Pardonnez-moi pour la prononciation, si d'aventure elle n'était pas bonne.
00:35:02 J'ai fait serbe deuxième.
00:35:08 Même quand on croit échouer, on réussit.
00:35:11 Alors, pas encore de Français à l'horizon, ni sur le tableau d'appel, ni dans la chambre d'appel, bien sûr.
00:35:23 Puisque nos combattants, pour la plupart, sont têtes de série.
00:35:28 C'est le cas de Romain Dicot, c'est le cas de Leroy.
00:35:31 Ça veut dire qu'ils vont arriver tous au même moment et on va devoir faire des choix.
00:35:33 Un petit peu comme hier, on a dû s'affoler, on a dû déléger certains tapis.
00:35:39 Des choix cornéliens.
00:35:41 Mais que nous devons faire.
00:35:44 Alors, dans quelques instants, il y aura Zelim Kotsayev sur ce tapis numéro 2.
00:35:53 L'Azerbaïdjanais numéro 2 mondial chez les moins de 100 kilos.
00:35:58 On reste donc dans cette catégorie avec le combattant suisse Daniel Eich opposé à Piotr Kutschera.
00:36:08 Kutschera, 23 ans pour Daniel Eich, qui est 19ème mondial.
00:36:16 Kutschera, lui, est 38ème avec un peu plus de vécu, 28 ans.
00:36:26 Tous deux déjà médaillés européens.
00:36:37 Pour Kutschera, vice-champion d'Europe et Daniel Eich, 3ème aux Europes, si je ne me trompe pas, l'année dernière.
00:36:44 Deux solides combattants.
00:36:50 Vice-champion d'Europe Kutschera, l'an dernier.
00:36:53 Donc, ce sont deux garçons qui étaient sur le podium l'année dernière et qui se retrouvent dès le premier tour un an plus tard.
00:37:02 Et forcément, avec un tel tirage, il aura des déçus.
00:37:07 Ça va mal finir !
00:37:09 Ah, il a essayé de le renverser !
00:37:11 Ah, ça a été chaud pour les deux.
00:37:14 D'un côté comme de l'autre.
00:37:16 Illustration, une nouvelle fois, de ce qu'on disait sur le côté plus dense, plus resserré des catégories du jour.
00:37:22 Avec deux médaillés du dernier championnat obligés de combattre dès le premier tour.
00:37:28 Et voilà, c'est le moment de tirer.
00:37:30 Alors, Kutschera...
00:37:32 Toujours ce travail, ce travail important sur les manches.
00:37:35 Sur le tableau numéro 4, Grosso, combat avec une limite de 68 kg.
00:37:40 Ce méga-échier, là.
00:37:42 Il n'a pas réussi à attraper la jambe pour se placer en dessous dans la bonne position.
00:37:48 Oh, c'est Komi !
00:37:49 Ah oui, on lui rassure, il ne va pas pouvoir sortir.
00:37:51 Ah, il est bien collé.
00:37:52 Ah, ça va être compliqué.
00:37:53 Ah, là, il est tranquillement installé, Eich.
00:37:55 Et... Non, il reste les épaules au sol.
00:37:58 Ah, il a loupé le contrôle.
00:37:59 Il reste plus...
00:38:00 Ah, il sort.
00:38:01 Il a manqué le contrôle.
00:38:02 Eh oui.
00:38:03 Parce qu'il était bien placé, il n'a pas réajusté son contrôle qu'il a perdu.
00:38:09 Là, il a misé sur le temps.
00:38:11 Il s'est dit, il ne reste pas beaucoup de temps, ça va tenir.
00:38:13 Non, non, il faut se replacer.
00:38:14 Oui, son bassin, il n'a pas anticipé.
00:38:16 Il ne s'est pas replacé, exactement.
00:38:18 Alors, là, pardonnez-moi, mais...
00:38:20 Il n'y a pas un Waza-Ari ?
00:38:22 Il s'est arrêté à 13 secondes, le compteur.
00:38:24 Après, je ne sais pas quand...
00:38:26 Quand ils sont déclenchés, quelques fois, il y a des décalages.
00:38:29 Des cognacs.
00:38:31 On va le savoir.
00:38:32 Et c'est certainement...
00:38:34 Oui, oui, voilà, enfin, le Waza-Ari est marqué.
00:38:38 À vous, les studios.
00:38:39 Allez, maintenant, la réaction.
00:38:49 Le coup de tir à là.
00:38:51 Au gaucho, au gaucho.
00:38:52 C'est à toi, moi.
00:38:55 Oui, un combat intéressant, productif, intense.
00:38:58 Ça risque de partir fort, en fait.
00:39:01 Oui, d'un côté, on ne sait pas de quel côté.
00:39:03 Il reste 1 minute 45, c'est quand même beaucoup de temps.
00:39:08 1 minute 45, malgré ce Waza-Ari d'avance.
00:39:12 Il y a beaucoup de judoka qui ont la difficulté de gérer un combat.
00:39:17 À gérer, c'est-à-dire...
00:39:19 Être précis sur les mains, pas laisser attention.
00:39:22 Oh, encore le numéro d'équilibriste de Haïch.
00:39:25 Haïch, il mène, on pourrait dire, il pourrait être tranquille.
00:39:28 Je contrôle bien, je prends mon table.
00:39:30 Regardez comment Kouchéra s'engage.
00:39:31 Là, il est obligé de...
00:39:32 Il faut le tenir à distance, ce n'est pas évident.
00:39:33 C'est un exercice...
00:39:34 Oui, gérer, gérer.
00:39:35 Non, non, c'est un exercice très difficile et ça se travaille également à l'entraînement.
00:39:39 Et puis après, chaque adversaire est différent.
00:39:42 Il y a une façon différente de se placer, de prendre le Kumikata, d'engager les attaques.
00:39:46 Et donc, il faut pouvoir s'adapter.
00:39:48 Il reste...
00:39:49 Là, il a une tentative d'attaque.
00:39:51 Il est mené, Kouchéra, et il agit en conséquence.
00:39:55 En tout cas, il y a énormément de séquences.
00:39:58 Il n'y a pas de temps mort dans ce combat.
00:40:00 Il attaque, il attaque, il attaque.
00:40:02 Je n'ai pas vu.
00:40:03 Je n'avais pas compris.
00:40:04 Attention à cette main droite qui était bien placée pour Haïch.
00:40:08 Du combat, c'est quand même un peu brouillon.
00:40:12 Il le sent que ça peut partir d'un côté ou de l'autre.
00:40:14 C'est ça.
00:40:15 On le sent aussi.
00:40:17 Le danger est latent.
00:40:21 Le temps joue en faveur du jeu de Suisse.
00:40:27 40 secondes.
00:40:29 Là, on le voit qu'il garde un peu mieux à distance.
00:40:42 Je me replace, je reviens vers le centre.
00:40:45 Je fais attention aux sorties.
00:40:46 En fait, tant que Kouchéra restera en haut,
00:40:49 dans cette position, le Suisse n'est pas en danger.
00:40:52 Là où il est inquiété, c'est lorsque Kouchéra essaie de prendre en dos
00:40:56 pour venir hancher.
00:40:57 Là, il y a danger.
00:40:58 Il se fait couler encore.
00:41:00 Deuxième fois.
00:41:01 Même technique et certainement même conséquence.
00:41:03 La coup de tirage, il a abandonné.
00:41:05 Il reste 4 secondes.
00:41:07 C'est une très belle victoire de Haïch.
00:41:10 Médaille de bronze du dernier championnat qui prend sa revanche
00:41:13 puisque sur le dernier championnat d'Europe à Sofia,
00:41:16 c'est précisément Kouchéra qu'il avait battu en demi-finale.
00:41:19 Un partout, balle au centre.
00:41:21 Une fin de journée un petit peu précoce pour le vice-champion d'Europe.
00:41:27 C'est malheureusement la loi du tirage au sort.
00:41:31 C'est la loi aussi de cette compétition.
00:41:33 Quand on n'arrive pas en quart de finale, la journée s'arrête.
00:41:38 Pour ceux qui perdent en quart de finale, il y a toujours la voie des repêchages
00:41:41 qui peut permettre d'aller au bloc final pour en avoir pas pour le bronze.
00:41:44 Hier, Stum, le Suisse, est sorti au premier tour.
00:41:48 Il était le champion du monde en titre.
00:41:50 Il a pris ypon contre le grec.
00:41:55 Là, on peut voir que le Polonais se prend deux fois l'Osaïkomi sur la même action.
00:42:02 Il part sur un Sumigashi qui loupe.
00:42:04 Et derrière, il ne sait pas se replacer.
00:42:06 Il se fait couler.
00:42:07 En tout cas, il sait sur quoi il doit travailler.
00:42:09 Il y a une piste de travail qui s'est offerte à lui.
00:42:14 Aujourd'hui, s'il n'avait pas cette info, là, je pense qu'il l'a.
00:42:17 Il est clair.
00:42:18 Zélim Kotsoyev, le numéro 2 mondial, est en lice avec le judo qui blanc
00:42:22 opposé à un combattant britannique, Harry Lovell-Ewit.
00:42:26 Chez les moins de 100 kg, Kotsoyev, médaillé de bronze aux deux derniers championnats du monde.
00:42:31 Trois fois médaillé européen et trois titres en grand slam dans sa carrière à 25 ans.
00:42:37 Et en 15 secondes, ils ont dû avoir pris tous les deux un carton jaune pour non-combativité.
00:42:43 Ça va vite.
00:42:44 Roloso-To.
00:42:47 Oh, magnifique.
00:42:48 Wazari.
00:42:49 Superbe.
00:42:50 Et là, ça doit faire mal à l'épaule parce qu'il s'en bat bien.
00:42:52 Et il s'en bat de tout son poids, Lovell-Ewit.
00:42:54 Parce que le sens, là, c'était parti pour Ripon.
00:42:57 Il s'est bien ressaisi, mais pas assez.
00:42:59 Il y a quand même une marque.
00:43:00 Wazari.
00:43:02 Oh, la garde forte, là, derrière.
00:43:04 Il monte la main, il sait pourquoi.
00:43:06 Ouais, là, il se jette au sol, là.
00:43:08 Il a senti le danger.
00:43:09 D'ailleurs, il a bien senti.
00:43:11 Il a senti le poids du bras droit de Wazari, de Lazarbay-Djaneh, pardon.
00:43:16 Harry Lovell-Ewit.
00:43:27 Harry Lovell-Ewit qui n'a pas forcément de grosse référence sur la scène internationale.
00:43:36 Et qui tire tout de suite un gros morceau.
00:43:39 58ème mondial, le Britannique.
00:43:41 En tout cas, pour l'instant, il tient son rang, Khodsoyev.
00:43:47 Oh, un balayage.
00:43:48 Il faut y aller.
00:43:49 Oh, ouais.
00:43:50 Il fait du temps à gagner.
00:43:52 Non, non, il préfère se relever.
00:43:55 Il y en a un, là.
00:43:56 C'est la partie très, très forte qu'il met Kata pour...
00:44:05 C'est une grosse brutasse, quand même.
00:44:06 On sait qu'il veut poser les mains, on le voit bien.
00:44:08 Ah oui, il s'installe fort.
00:44:10 Il essaye un petit début de croiser au début pour empêcher l'autre de monter.
00:44:13 Pour que lui ait plus de facilité pour monter son bras.
00:44:16 En fait, il vient croiser et il tire vers lui pour plonger ensuite avec son bras droit.
00:44:22 Voilà, pour essayer d'attraper le dos de la garde pour faire plier l'anglais.
00:44:27 Et les bras partent vite.
00:44:28 Ils partent fort comme des directs en boxe anglaise.
00:44:30 Comme des crochets, c'est ça.
00:44:31 Là, il y a eu un bras arrière du Britannique sur Khodsoyev.
00:44:37 Attention le contre.
00:44:39 Ah ouais, au hasard.
00:44:40 Je pense que ça marque.
00:44:41 Non, ça marque pas.
00:44:44 Et là, comme le dirait mon ami John Dovey, c'est un manager de l'équipe de France de boxe.
00:44:51 L'architecte de la formidable équipe Solida Rio.
00:44:54 Ça ne va pas être un combat de musiciens.
00:44:56 Je trouve que la métaphore, l'expression se calque bien sur tous les sports de combat.
00:45:05 Là, on voit Khodsoyev, lorsque son bras est contrôlé, il est beaucoup moins à l'aise.
00:45:12 Il y a un travail de l'anglais.
00:45:14 En tout cas, il a cherché une solution maintenant.
00:45:16 Il faut marquer, il est mené.
00:45:18 Oui, parce qu'il veut maintenir ses bras vers le bas.
00:45:21 Il sent que Khodsoyev a besoin de venir faire pression sur lui.
00:45:25 Et regardez, il est marqué au niveau de l'œil.
00:45:27 Je ne dirais pas ouvert, mais au moins tuméfié.
00:45:30 Ce n'est pas grave.
00:45:31 Oui, ça ne sert à rien.
00:45:33 Oui, c'est un petit bobo.
00:45:34 Ça mérite pas de dire.
00:45:36 Il n'a pas perdu connaissance.
00:45:37 Tout va bien.
00:45:38 C'est sa façon de s'engager en combat.
00:45:42 Il est brûlé au visage des judokas quand ça frotte.
00:45:45 Non, ça ce n'est pas un quotidien.
00:45:48 Si tu n'as pas ça, tu n'as rien fait.
00:45:51 Oui, mais de toute façon, il y a une vigilance aujourd'hui particulière sur tout ce qui est commotion.
00:45:56 Il y a des protocoles qui sont mis en place en France.
00:45:59 Comme pour les sports de contact.
00:46:02 Pour veiller à l'intégrité physique et mentale des athètes.
00:46:06 Au bien-être, c'est important de faire du sport.
00:46:10 Le corps est important.
00:46:13 On se rappelle du combat hier.
00:46:16 Je ne sais plus contre qui.
00:46:17 C'était Grigalajvic qui fait Tomo Inage.
00:46:19 Et son adversaire qui tombe comme ça sur la tête.
00:46:21 C'était l'Allemand.
00:46:24 Oui, Dominique Ressel.
00:46:26 Ce sont des chutes qui ne sont pas anodines.
00:46:28 Même si elles ne provoquent pas de chaos ou de lésions visuelles.
00:46:33 C'est quelque chose qu'il faut contrôler.
00:46:35 Vous l'aurez entendu, chers téléspectateurs.
00:46:38 Chers licenciés également.
00:46:40 Ou chers parents qui ne seraient pas licenciés.
00:46:45 Vous pouvez amener vos enfants au judo.
00:46:48 Bien sûr, ça reste un sport de contact.
00:46:50 C'est parfaitement encadré.
00:46:52 On est à 530 000.
00:46:53 On aimerait être encore plus nombreux.
00:46:55 N'hésitez pas à rejoindre la grande famille du judo.
00:46:59 N'hésitez pas également à rejoindre tous les réseaux sociaux.
00:47:01 Il y a toujours un club prétendu.
00:47:03 Venez récupérer votre ceinture blanche.
00:47:05 On vous a soutenu tous les jours sur ces championnats.
00:47:08 Produits par la très belle équipe du service communication de la fédération.
00:47:14 Il va partir à nuit.
00:47:16 Je l'ai vu venir.
00:47:18 On sentait que ça allait mal finir.
00:47:21 Mais Maté est de l'arbitre.
00:47:23 N'hésitez pas à rejoindre tous les réseaux sociaux de France Judo.
00:47:27 A la fois Twitter, Youtube, Facebook, Instagram, TikTok.
00:47:33 Je ne sais plus quel réseau.
00:47:36 Tout va trop vite pour nous Bertrand.
00:47:39 Mais en tout cas, vous avez un très très beau service.
00:47:43 La direction de la communication qui vous propose du contenu.
00:47:46 Et également la chaîne Youtube sur laquelle nous avons le plaisir d'officier.
00:47:52 Ainsi que la chaîne digitale L'équipe Live qui retransmet les éliminatoires.
00:47:57 Alors non, ils ont validé le Wazari.
00:48:03 Finalement, il l'a compté.
00:48:05 Et donc Kotsuyev qui s'impose.
00:48:07 Wazari ou Azate ?
00:48:08 Alors il s'impose mais j'allais dire je vais mettre un petit bémol.
00:48:11 On voit que la première partie de combat c'est lui qui maîtrise au niveau du Kumikata.
00:48:15 Et l'anglais malgré ça a trouvé une solution.
00:48:18 Je trouve que Kotsuyev après, une fois qu'il se retrouve à faire que des contres.
00:48:22 Lorsqu'il se retrouve en difficulté sur le Kumikata.
00:48:24 Il n'aime plus sur l'attaque.
00:48:26 Ça veut dire que sur les tours suivants quand il va prendre des combattants plus capés que le Level 8.
00:48:35 Ça sera plus compliqué.
00:48:37 Voilà on arrive pile sur la fin de ce combat.
00:48:41 Qui est remporté par Kokahori, la Zerbaïdjané.
00:48:47 Magnifique timing de la part de la petite réalisation.
00:48:51 C'est la Zerbaïdjané qui a perdu.
00:48:52 Ah et bien pardon je me suis fié au panneau à droite.
00:48:56 On était donc sur le combat de Kokahori et sur sa défaite.
00:49:01 Et ayant pas le symptôme, je me suis fait avoir.
00:49:04 Il menait Wazari.
00:49:06 C'est parce qu'il menait en fait.
00:49:08 Il se fait coller par le Slovak.
00:49:13 Voilà on a mis ses cheveux d'eau.
00:49:15 Là c'est ça, il se fait contrer.
00:49:18 Celui qui est parti se fait contrer derrière l'immobilisation.
00:49:21 Ils ont compté les points sur cette action.
00:49:23 Le vainqueur du Slovak.
00:49:25 C'est là qu'on voit que la gestion du combat est importante.
00:49:30 Il mène.
00:49:31 On en a parlé tout à l'heure.
00:49:32 Oui il a pris de risque, j'ai pas vu le reste du combat.
00:49:34 Mais est-ce qu'il manquait de lucidité, de concentration, de fatigue ?
00:49:38 Ça aussi bien sûr.
00:49:39 Est-ce que la saisie, il a paniqué ?
00:49:43 Il y a plein de facteurs.
00:49:45 Kokahori c'était le numéro 9 mondial des poids lourds.
00:49:48 Et c'est vrai que là, en revanche, cette catégorie poids lourdes,
00:49:51 au niveau européen, c'est assez loin du niveau mondial.
00:49:54 Parce qu'on rappelle bien sûr, il n'y a pas Teddy Riner.
00:49:56 Il n'y a pas les Japonais.
00:49:58 Teddy Riner est européen.
00:50:00 Oui, mais Teddy Riner a choisi de faire la passe.
00:50:03 Le niveau du jour, le niveau d'aujourd'hui.
00:50:05 La tête de série numéro 1 et numéro 7 mondial.
00:50:08 Ce qui illustre l'absence des combattants asiatiques.
00:50:13 Bekahori, le champion olympique des moins de 90 kg.
00:50:17 Il n'aurait pas été tête de série Teddy Riner, je crois.
00:50:19 Oui, c'est parce qu'il combat assez peu désormais.
00:50:22 C'est vrai qu'il a combattu au tournoi de Paris, cette année, au mois de février.
00:50:27 Et puis au championnat du monde et au championnat de France par équipe,
00:50:31 également avec le PSG judo.
00:50:33 Alors Bekahori, champion du monde, champion olympique, champion d'Europe.
00:50:37 En KD, champion d'Europe, champion du monde en KD,
00:50:40 champion d'Europe et champion du monde en junior.
00:50:42 Champion d'Europe et champion du monde en senior.
00:50:44 Et champion olympique.
00:50:45 Ça va, petit palmarès, tranquille.
00:50:47 C'est le cousin d'Iliadis et de moins de 90 champions olympiques pour la Géorgie à Athènes, en Grèce.
00:51:00 Un concurrent, il se mettait des roustes avec Fred de Monfaucon.
00:51:04 Zviadori.
00:51:06 Zviadori.
00:51:08 Zvi-da-ori.
00:51:09 Bon tu.
00:51:10 Zvi-da-ori.
00:51:11 Et donc, c'est la même famille.
00:51:12 Une famille de peintres, famille de poètes, de musiciens.
00:51:17 Une famille de musiciens, voilà.
00:51:19 Il a dit, je crois que c'était l'un des plus jeunes champions olympiques, il devait avoir 17 ans.
00:51:28 Et il ne devait pas être mal non plus, Bekahori.
00:51:33 C'est dans les gènes.
00:51:35 Bekahori qui a entretenu une grosse rivalité avec Maisur Azeh.
00:51:39 Les deux étaient les deux têtes de série numéro 1 et 2.
00:51:43 Maisur Azeh numéro 1 mondial, Bekahori numéro 3 mondial.
00:51:47 On a vu ça tout à l'heure, Maisur Azeh.
00:51:49 Ils se sont affrontés en finale des derniers championnats du monde.
00:51:53 Et c'est Maisur Azeh qui l'avait emporté.
00:51:55 Mais aujourd'hui, en effet, vous l'avez bien souligné, Maisur Azeh est sorti dès son premier combat.
00:52:01 Dès le premier combat des éliminatoires.
00:52:03 Ça se gante.
00:52:05 C'est un petit peu parce qu'à l'image, à part Gheghala Jouhili, on l'a spécifié tout à l'heure,
00:52:12 les Georgiens ne sont pas à la fête malgré l'équipe impressionnante qu'ils alignent.
00:52:18 Après, il peut y avoir des politiques de préparation.
00:52:27 Peut-être qu'ils sont sous une préparation spécifique pour tout exploser à Paris.
00:52:31 Je ne sais pas.
00:52:33 Ça peut être une explication.
00:52:35 Il va sortir maintenant. Il n'y a pas de contrôle.
00:52:39 C'était pas assez précis.
00:52:41 Alors, oui, c'est pas précis.
00:52:43 C'est à premier tour assez brouillon.
00:52:45 Ça ne pose pas bien les mains.
00:52:47 On attaque.
00:52:49 On a l'impression qu'ils se sentent en danger dès qu'il y a une attaque.
00:52:52 Il n'y a pas de contrôle.
00:52:53 Premier combat, on connaît Bekaori.
00:52:55 Il n'a jamais trop de problèmes pour poser ses mains.
00:53:00 Et en plus, il attaque un petit peu dans toutes les positions.
00:53:03 Il a une main posée. Il commence à jeter.
00:53:05 Il est assez extraordinaire dans sa façon de faire le judo.
00:53:09 Mais à un moment, il y a des attaques, des attaques.
00:53:12 J'allais dire presque.
00:53:13 Ce n'est pas inutile, mais presque.
00:53:15 À un moment, ça puise dans les réserves.
00:53:17 On peut manquer de lucidité.
00:53:20 Vu l'expérience qu'il a, je pense qu'il va savoir.
00:53:24 Il n'y a pas une compétition qui n'est pas gagnée.
00:53:26 C'est un match qui est très important pour nous.
00:53:29 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:31 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:33 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:35 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:37 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:39 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:41 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:43 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:45 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:47 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:49 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:51 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:53 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:55 On ne peut pas se laisser faire.
00:53:57 21ème mondial, Mourad Fatihyev.
00:54:00 Qui a l'honneur, mais aussi la lourde tâche,
00:54:08 d'affronter le champion olympique en titre,
00:54:10 dès son entrée en lice.
00:54:24 En tout cas, ce qui est admirable,
00:54:26 c'est qu'ils vont à la bagarre.
00:54:28 Ils vont au fight.
00:54:30 Ce n'est pas des musiciens.
00:54:32 - Vous l'aimez bien, celle-là.
00:54:34 - Oui, on va la retenir.
00:54:36 Ou des poètes, ça dépend.
00:54:38 - Sincèrement, si je suis face de mon écran
00:54:41 et que je suis musicien,
00:54:43 je vais commencer à me dire,
00:54:45 c'est quoi le problème avec nous ?
00:54:47 Qu'est-ce qu'on leur a fait à ces minocards ?
00:54:50 Ce n'est pas gentil, quand même.
00:54:53 - On pourrait dire que les judokas manquent de délicatesse.
00:54:56 - C'est pour dire que les judokas sont des brutes.
00:54:59 - C'est contre nous.
00:55:01 - C'est une certaine forme de musique
00:55:03 que les judokas jouent avec leurs doigts.
00:55:05 Je pense notamment à Laurice Tassier,
00:55:07 champion de France des 81 kg,
00:55:09 qui a un très beau parcours de musicien.
00:55:11 Je crois qu'il est violoniste de formation.
00:55:13 - 90, pardon.
00:55:15 - Il y a eu un joli contre.
00:55:17 - Voilà, un contre.
00:55:19 - C'est la loi du commentaire en direct, Bertrand.
00:55:22 Dès lors qu'on fait des petites digressions,
00:55:24 on est rattrapé par le direct.
00:55:26 - Pas du tout.
00:55:28 - Bekaori a enfin trouvé la solution.
00:55:30 - Il mène le Jawasari.
00:55:32 - Il a un petit peu glissé.
00:55:34 Mais bon, c'est ça, Fatih Yèf.
00:55:36 - Nous, en judo aussi,
00:55:40 on répète nos gammes à nous autres.
00:55:42 - Mais bien sûr.
00:55:44 - Exactement la même chose.
00:55:46 Il y a beaucoup plus de points communs
00:55:48 qu'il pourrait y en avoir en apparence.
00:55:50 - Il s'engage un petit peu derrière,
00:56:00 sans contrôle.
00:56:02 Et bien sûr, Bekaori en profite
00:56:04 pour lui retirer la jambe d'appui.
00:56:06 Il se retrouve sur le dos.
00:56:08 - Ce qui est intéressant, c'est qu'il reste 38 secondes
00:56:10 et qu'il est assez lucide pour faire une action.
00:56:12 Il n'y a pas de panique de la part de Bekaori.
00:56:14 Je reste bien engagée.
00:56:16 - On a voyagé chez les Lourdes
00:56:18 avec Gourhan Touchishvili.
00:56:20 Et vous entendez le coppe géorgien
00:56:22 qui est de l'autre côté de la salle.
00:56:24 Vice-champion olympique à Tokyo,
00:56:26 Touchishvili, champion du monde 2018,
00:56:28 deux fois champion d'Europe.
00:56:30 Je m'arrête là.
00:56:32 Et il est donc opposé.
00:56:34 On a un petit problème de synthèse.
00:56:36 Malheureusement, ça y est,
00:56:38 c'est revenu à Abramov, combattant allemand.
00:56:40 Il y a deux Lourdes chez les Allemands.
00:56:42 - C'est intéressant, c'est les gabarits des Lourdes.
00:56:44 Tu pourras le confirmer.
00:56:46 C'est l'évolution des gabarits des Lourdes.
00:56:48 Je ne parle pas pour toi.
00:56:50 - Moi, je suis en 78 kg.
00:56:52 Je ne sais pas de quoi tu parles.
00:56:54 - En plus de 78 kg.
00:56:56 - On a pu voir une évolution
00:56:58 plus athlétique.
00:57:00 - C'est générationnel.
00:57:02 Aujourd'hui,
00:57:04 même les Lourdes sont des athlètes incroyables.
00:57:06 - C'est un peu comme
00:57:08 les Allemands.
00:57:10 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:12 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:14 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:16 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:18 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:20 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:22 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:24 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:26 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:28 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:30 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:32 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:34 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:36 - C'est un peu comme les Allemands.
00:57:38 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:40 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:42 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:44 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:46 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:48 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:57:50 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
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00:58:00 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
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00:58:22 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:58:24 - Mais Saito c'est en compétition les 170.
00:58:26 - En fait c'est savoir si la ligne d'épaule...
00:58:28 - En fait c'est savoir si la ligne d'épaule...
00:58:30 - Ah il y a l'épaule gauche qui pose c'est sûr.
00:58:32 - Ah il y a l'épaule gauche qui pose c'est sûr.
00:58:34 - Ah il y a l'épaule gauche qui pose c'est sûr.
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00:59:30 - Ah il y a l'épaule gauche qui pose c'est sûr.
00:59:32 - Va prendre la place de Douchiche Vidi qui s'est donc qualifié.
00:59:36 - Kierpalek qui s'aligne en poids lourd aujourd'hui.
00:59:40 - Alors qu'il avait disputé la majorité de cette Olympiade en moins de 100.
00:59:46 - Kierpalek 2 fois champion olympique à Tokyo en lourd, à Rio en moins de 100.
00:59:52 - Et aujourd'hui il recombat chez les lourds 2 fois champion du monde, 3 fois champion d'Europe.
00:59:57 - Je m'arrête là.
00:59:59 - C'est un garçon d'un immense talent et il est opposé à Mounir Ertug, le Turc.
01:00:06 - Kierpalek qui est considéré comme un de cette nouvelle génération, un des meilleurs combattants de toutes catégories confondues.
01:00:15 - Lucas Kierpalek.
01:00:17 - Et son Ewasa particulièrement.
01:00:19 - Avec un Ewasa monstrueux, très très solide.
01:00:23 - Très...
01:00:25 - Très très complet.
01:00:27 - Avec son sanctionné après 30 secondes.
01:00:31 - Pour tenir à distance.
01:00:34 - Sans s'engager.
01:00:36 - Mais il me semble, je vais vérifier, mais que Kierpalek a bien combattu en moins de 100 sur le dernier championnat du monde.
01:00:43 - Il fait 2 je crois.
01:00:45 - De mémoire.
01:00:54 - Il perd sur Adamian, le Russe qui devait combattre sous bannière neutre.
01:00:59 - Je pense que s'il n'y a pas d'attaque, on va les arrêter pour re-sanctionner.
01:01:11 - Et voilà, non-combattivité et non-combattivité.
01:01:15 - Ce qui fait 2 cartons jaunes de chaque côté.
01:01:18 - 4 pénalités en 1 minute 10, ça va vite.
01:01:23 - Ça c'est un mot d'ordre qui est passé chez les arbitres, on veut de l'action, on veut de l'engagement.
01:01:29 - Et donc c'est pour ça que s'il se passe rien au bout de pratiquement 15 secondes, on va sanctionner.
01:01:35 - Pour insister les combattants à s'engager plus.
01:01:39 - Alors qu'Alexis Mathieu est entré en lice sur le tapis numéro 1, chez les moins de 90 kg.
01:01:44 - Le combattant du PSG judo, 13ème mondial.
01:01:48 - Sélectionné aux 2 derniers championnats du monde où il a participé au brillant parcours de l'équipe de France par équipe.
01:01:55 - Finaliste face au Japon, on va tenter de terminer ce combat de Lukas Karpalek.
01:02:02 - Oui avant de retrouver Alexis, qui rencontre un Norvégien.
01:02:08 - Oh attention !
01:02:12 - Oh il tombe sur la tête mais c'est pas lui qui lance l'attaque.
01:02:16 - C'est Karpalek qui lance l'attaque ?
01:02:20 - Non c'est le bleu.
01:02:22 - Et qui tombe sur la tête ?
01:02:24 - C'est Karpalek. Est-ce qu'il a pris appui pour éviter la chute ?
01:02:28 - C'est à voir, vous allez voir ça à la vidéo.
01:02:31 - Antsukumaté Karpalek.
01:02:36 - Oh terrible !
01:02:38 - Karpalek qui prend Antsukumaté encore pour la même raison que tout à l'heure, le diving.
01:02:42 - C'est terrible.
01:02:46 - Et le double champion olympique qui sort dès les premières heures de ses éliminatoires, dès son premier combat.
01:02:50 - Cette règle est très très très dure.
01:02:54 - On a affaire à des athlètes surentraînés.
01:02:58 - On comprend l'idée.
01:03:00 - Oui, on comprend l'idée que c'est dangereux.
01:03:03 - On comprend l'idée mais je trouve cette règle dure.
01:03:07 - Et je vous dirais ce que dit le proverbe latin "Dur Alex, sed Lex".
01:03:13 - Dur est la loi mais c'est la loi.
01:03:16 - Il faut accepter la décision mais ça n'empêche pas le français que c'est dur.
01:03:21 - On revient au judo français avec Alexis Mathieu opposé aux Norvégiens.
01:03:26 - Et Lersen pour son entrée en lice dans ce tournoi.
01:03:35 - Allez, 2 minutes de passé pratiquement.
01:03:38 - Rien à la marque.
01:03:40 - Et bien c'est une... elle est sorcenée.
01:03:43 - Alors j'ai pas vu le début, je sais pas ce qu'il s'est passé mais...
01:03:46 - Alors il est droitier.
01:03:54 - Et avec une tentative de séoïe gauche.
01:03:58 - Attention il... oh là là !
01:04:01 - Ouazari, Ishimata, il a pris Ishimata Alexis.
01:04:04 - Oh il faut qu'il remonte, il faut qu'il remonte.
01:04:06 - Non debout, debout, là c'est trop verrouillé, faut pas perdre de temps.
01:04:11 - Il a pris un impact Alexi Mathieu, on l'a entendu jusqu'à notre poste commentaire.
01:04:23 - Et maintenant il est mené...
01:04:25 - Ça lui... maintenant ça lui dirigeait, il doit mettre la pression.
01:04:28 - Ouais magnifique le contre !
01:04:30 - Et là il y a Ippon, direct pour Alexi Mathieu qui renverse une situation bien mal engagée.
01:04:36 - Il a eu chaud, il a eu chaud.
01:04:38 - Il a eu chaud, il a été très très opportuniste sur cette action avec ce magnifique contre.
01:04:43 - Et voilà nos deux combattants français qui passent leur premier tour,
01:04:52 Axel Kerger et Alexi Mathieu chez les moins de 90.
01:04:56 - Ce qui est intéressant sur ce combat, bon il se prend un wasari,
01:05:01 au milieu de combat il réagit tout de suite, c'est ça qu'il...
01:05:05 il reste concentré, il reste déterminé.
01:05:07 Il y en a parfois qui...
01:05:09 - Il a pas baissé le pavillon, il est resté tout à fait, ouais ouais.
01:05:12 - Donc on pourrait...
01:05:13 - Il est retourné au combat.
01:05:14 - Alors le moins, le moins c'est que comment il a pu se...
01:05:18 il s'est pris wasari un peu, on va dire un peu facile entre guillemets,
01:05:21 et derrière il se ressaisit.
01:05:23 - C'est vrai, c'est vrai.
01:05:24 - Ça montre que mentalement il est prêt.
01:05:26 - Il est là, il est là.
01:05:27 - Il est prêt, il est lucide.
01:05:28 - Alors on est de retour chez les moins de 100 kg avec...
01:05:32 Shéhéraz Zadroui.
01:05:34 - Ouais Shéhéraz Zadroui, il est l'espagnol.
01:05:36 - Qui comme son nom ne l'indique pas est espagnol.
01:05:38 - Ouais ouais, il est...
01:05:39 - Champion du monde.
01:05:40 - Champion du monde, oui bien sûr.
01:05:41 - Opposé aux Danois à Marseille.
01:05:42 - Champion du monde.
01:05:43 - Pas en titre mais ancien champion du monde.
01:05:45 - Et il a fait 3ème au dernier championnat du monde.
01:05:47 - Ah non c'est un gros client également.
01:05:52 - Non pardon, il a fait...
01:05:54 3ème au dernier championnat d'Europe pardon.
01:06:00 - Il fait champion du monde en 21 non ?
01:06:02 - Il fait champion du monde oui.
01:06:04 - Je suis plus en quelle année ?
01:06:06 - Donc il est mené par le Danois, qui est présent, on le voit...
01:06:17 - Champion du monde à deux reprises en 2021, 2018.
01:06:20 - Voilà, ça je mentionnais 2021.
01:06:22 - Double champion du monde.
01:06:25 - Vainqueur du Masters, 4 titres en Grand Slam, mais pas encore de titre européen à 27 ans.
01:06:34 - Ah ouais, gros gros Kumikata.
01:06:44 - Ah il est obligé hein, il a...
01:06:46 - Il a concédé un wasari et il a deux cartons jaunes contre lui.
01:06:52 - Il n'a pas le choix, il faut qu'il y aille.
01:06:54 - Il reste 50 secondes.
01:06:55 - Oh magnifique !
01:06:57 - Et voilà comme quoi, il allait le chercher, il a mis la pression on l'a vu depuis tout à l'heure.
01:07:01 - Il essaie de le faire plier, ça a plié.
01:07:04 - Ça a plié, Madsen n'a pas tenu.
01:07:06 - Et pourtant il avait tout contre lui, le wasari et les deux cartons jaunes.
01:07:11 - Bah quel sursaut.
01:07:15 - Et voilà donc Nicolaus Charazadis-Villy qui poursuit sa route dans ce championnat d'Europe.
01:07:22 - Vous avez vu le body language, il sait qu'il a frisé la correctionnelle.
01:07:25 - Il sait qu'il n'est pas passé loin de la sortie.
01:07:28 - Ah ouais pourtant je suis sûr qu'il y a un écart énorme de placement entre les deux.
01:07:41 - Allez Aurélien Dias prend son deuxième championnat d'Europe 4 ans après le premier.
01:07:47 - Et du fait de son classement, il est obligé de tirer un gros morceau dès son entrée en liste opposé à Michael Correll, médaillé mondial.
01:07:56 - Très bien, allez, fais le, fais le, fais le.
01:08:00 - Deux fois médaillé au championnat du monde, champion d'Europe en titre, Michael Correll numéro 3 mondial.
01:08:06 - Aurélien Dias combattant de l'étoile sportive du Blanc-Ménil, judoka explosif qui a eu beaucoup de blessures dans sa jeune carrière.
01:08:14 - Et qui a enfin l'occasion au meilleur moment j'ai envie de vous dire de s'imposer dans cette catégorie à 8 mois des Jeux.
01:08:22 - Et l'Aurélien Favara, il faut déplacer, il faut qu'il reste vif, il faut qu'il soit toujours sur l'attaque.
01:08:35 - Qu'il fasse paniquer un petit peu Correll.
01:08:38 - Voilà, ça c'est important pour lui de rester en déplacement, pas se laisser fixer.
01:08:46 - Allez vas-y.
01:08:56 - Ah dommage, dommage, dommage.
01:08:57 - Il faut qu'il profite de ses occasions.
01:09:00 - Au sol.
01:09:03 - Allez première pénalité pour non-combativité pour Aurélien Dias.
01:09:08 - Qui ne s'est pas fait bouger, il n'y avait pas un gros danger sur le mouvement d'épaule de Correll.
01:09:14 - Mais on juge que c'est le néerlandais qui était en attaque.
01:09:19 - Aurélien il est rugueux, il est costaud, il a les moyens de passer ce genre de judoka.
01:09:31 - Ouais, judo explosif, judo spectaculaire pour Aurélien Dias.
01:09:35 - Il est embêté avec ça, ah ouais c'est bien.
01:09:37 - Oh là là là là, attention, attention.
01:09:39 - Allez, faut le faire, faut le faire, faut le faire.
01:09:41 - On engage la jambe, on ramène par-dessus, non non non, c'est trop précipité.
01:09:44 - Il faut aller fixer le haut du corps avant de faire ça.
01:09:46 - Juste le bassin ça ne suffit pas.
01:09:49 - Et en 2014 quand Montpellier avait accueilli les championnats d'Europe, il le dit lui-même, il était devant sa télé, il arrivait en retard à l'entraînement parce qu'il voulait regarder les combats.
01:09:57 - Aujourd'hui il est sur le tapis, c'était il y a 9 ans, il était encore cadet.
01:10:03 - Et là il est tout de suite dans le grand main, en bonne compagnie comme vous l'avez dit tout à l'heure Bertrand.
01:10:10 - Face au plus haut niveau mondial.
01:10:13 - Et là il faut qu'il s'engage, il fait beaucoup de départ d'action comme ça, mais il faut qu'il lance.
01:10:20 - Parce que là il laisse l'espace à Corel pour s'exprimer.
01:10:26 - Ça c'est bien, c'est très bien, il faut qu'il prenne confiance.
01:10:29 - Allez au sol, on y va, on fait la même chose.
01:10:33 - Le haut du corps, le haut du corps.
01:10:37 - Allez, la jambe droite par dessus, la jambe droite par dessus d'abord.
01:10:44 - Il y a un bip et il met la jambe pour le bassin.
01:10:51 - Et vous entendez l'accueil du public pour Audrey Cheméo, double médaille olympique et multimédaillée mondiale.
01:11:00 - 6 fois vainqueur du tournoi de Paris, le phoenix est de retour.
01:11:05 - Lancée vers ce qui serait peut-être ses 3ème et derniers Jeux olympiques à Paris.
01:11:11 - En concurrence avec Madeleine Malonga, c'est là des feuilletons que l'on va suivre évidemment tout au long de cette journée.
01:11:19 - On va peut-être rester sur les 2 tableaux, commenter les 2 combats en même temps, ça serait pas mal.
01:11:26 - C'est bien Aurélien, il faut attaquer, voilà.
01:11:33 - Il faut essayer de mettre en danger.
01:11:36 - Il est toujours embêté par la saisie de sa manche droite.
01:11:45 - Et c'est toujours la même configuration, dès qu'il fait lâcher cette manche, Corey Atta qui passe en dessous.
01:11:51 - 3ème fois de suite, même situation.
01:11:54 - Il faut qu'il l'ait identifié ça, pour se décaler.
01:12:02 - Voilà, là il a la main derrière pour Ricciardio.
01:12:05 - Il s'est jeté, il s'est jeté.
01:12:07 - Là il a pris.
01:12:10 - Est-ce qu'il va prendre, je pense qu'il va prendre... Non, il l'a vu.
01:12:14 - Pédalité, très bien, bah oui il s'est jeté.
01:12:17 - C'est un peu la même chose, il a fait un peu de boulot, il a fait un peu de boulot.
01:12:21 - Il a fait un peu de boulot, il a fait un peu de boulot.
01:12:24 - Il a fait un peu de boulot, il a fait un peu de boulot.
01:12:27 - Il a fait un peu de boulot, il a fait un peu de boulot.
01:12:30 - Très bien, bah oui il s'est jeté.
01:12:31 - Ça c'est bien, ça c'est une belle indication, ça veut dire qu'il faut qu'elle y cherchait loin derrière.
01:12:41 - Corel n'aime pas ça du tout.
01:12:43 - Il faut être plus vigilant sur cette branche.
01:12:45 - Et Corel est reparti sur cette branche.
01:12:47 - Bah oui.
01:12:48 - Et attention il va la faire lâcher, il y aura le hippone à gauche qui va suivre.
01:12:53 - Là Corel il commence à un petit peu...
01:12:56 - À flancher physiquement, ouais ça c'est bien.
01:12:58 - Il a un peu... c'est pas le...
01:13:00 - Attention à l'hippone là de Corel.
01:13:05 - Hippone coach, ouais.
01:13:06 - Hippone coach.
01:13:07 - Bien lu.
01:13:08 - Ouais la voie arrière.
01:13:09 - Alors il faut être attentif parce que pour le moment c'est surtout Corel qui a fait les attaques.
01:13:12 - C'est vrai, c'est vrai.
01:13:13 - Allez golden score pour Aurélien Dias qui tient tête au numéro 3 mondial.
01:13:19 - Lui qui n'a jamais connu un championnat du monde.
01:13:23 - Ouais et Audrey qui de son côté est très très solide dans son kumikata.
01:13:27 - Qui fait du mal à son adversaire.
01:13:30 - Voilà, c'est ça, va chercher la tête.
01:13:34 - Allez la main loin derrière pour Aurélien là.
01:13:36 - Allez Aurélien ça c'est bien, on ferme les mains.
01:13:38 - La tête.
01:13:39 - Allez petit coup de patte.
01:13:40 - Voilà ça c'est bien parce que c'est cette main qui est toujours embêtée.
01:13:43 - Elle est en haut.
01:13:44 - Allez il faut y aller, c'est bien, allez allez, petit coup de patte.
01:13:49 - Il y a Oussa Akomi pour...
01:13:52 - Non je crois pas, je sais pas si...
01:13:55 - Non non non non non non non.
01:13:56 - Il m'a té.
01:13:57 - Allez on reste sur Aurélien Dias.
01:14:00 - Aurélien, c'est le symptôme d'Aurélien.
01:14:02 - Tu vas te faire sanctionner Aurélien, il faut attaquer avant.
01:14:05 - Ah il la reprend.
01:14:07 - Allez deuxième pseudo pour...
01:14:09 - Fais du coup d'activité.
01:14:10 - Et là maintenant il est de haut au mur Aurélien Dias.
01:14:13 - Ça c'est bien cette attaque.
01:14:15 - C'est pas une belle attaque.
01:14:17 - Ça c'est sûr.
01:14:18 - Mais en tout cas il a compris qu'il était mené...
01:14:20 - Il a pas le choix.
01:14:21 - Il a pas le choix.
01:14:22 - Il a pas le choix, il reste...
01:14:23 - Il a la bonne attitude à cet égard.
01:14:24 - Non c'est le bon score.
01:14:25 - Au golden score oui.
01:14:27 - C'est ça, allez !
01:14:29 - Allez !
01:14:30 - Ça c'est bien.
01:14:31 - Voilà.
01:14:32 - Voilà c'est là dessus qu'il faut aller.
01:14:33 - La tension est là, le résultat n'y est pas encore.
01:14:36 - Il est condamné à l'exploit et il en est tout proche Aurélien Dias.
01:14:40 - Il en a les capacités.
01:14:42 - Ça c'est sûr, il faut qu'il y aille à l'envie au physique.
01:14:46 - Qu'il garde sa main droite là, planquée, qu'il la monte
01:14:49 - Dès qu'il peut pour aller chercher derrière.
01:14:51 - Corrèle n'aime pas ça.
01:14:53 - Voilà.
01:14:54 - Encore.
01:14:55 - Encore.
01:14:56 - Sois vigilant, non non non.
01:14:58 - Par contre il faut être lucide.
01:15:00 - C'est intéressant, hop t'as vu il s'est replacé immédiatement dans le centre.
01:15:03 - Il veut pas jouer avec les bordures.
01:15:05 - C'est ça, coup de patte, voilà c'est bien, c'est bien, c'est bien.
01:15:08 - Ça ne donne rien mais c'est toi qui travaille.
01:15:10 - La moulière va monter pour Corrèle.
01:15:13 - Il faut revenir à égalité de pénalité.
01:15:23 - Et tout de suite l'attitude offensive conquérante pour Aurélien Diès.
01:15:27 - Encore, encore Aurélien, allez, allez, allez.
01:15:30 - Non, pousse, pousse.
01:15:32 - Ah dommage, dommage.
01:15:34 - Ferme les jambes, voilà on ferme les jambes, on ferme les jambes.
01:15:39 - Attention.
01:15:40 - Ouais Corrèle qui tente de dégager sa jambe pour tenter de l'immobiliser.
01:15:44 - Et c'est bon Aurélien, reprend l'initiative.
01:15:46 - Ah dommage.
01:15:47 - Battez de l'arbitre.
01:15:49 - Et on arrive à près de 6 minutes de combat.
01:15:53 - Et Odejomeo vient de l'emporter par Hatsukumake.
01:15:58 - Troisième chino qui tombe pour son adversaire.
01:16:03 - Audrey elle est, en revanche elle a bien posé les mains.
01:16:06 - À la garde elle était forte.
01:16:07 - À la garde elle était forte.
01:16:08 - Le l'autre un peu cassé, difficile pour Audrey de s'exprimer et de faire ses coups de patte,
01:16:11 ses balayages sur lesquels elle est très forte.
01:16:14 - Allez Aurélien on va chercher derrière, c'est ça c'est bien.
01:16:16 - Allez on casse, coude vers le bas.
01:16:21 - Allez ça doit te faire Aurélien, faut y aller.
01:16:23 - Encore, c'est bien, encore, encore, encore, encore, voilà.
01:16:28 - Il est en train de baisser parmi eux, encore, encore.
01:16:30 - Il a lâché les mains Corrèle, là il est usé.
01:16:32 - Encore une attaque, c'est ça, encore, ça va monter.
01:16:35 - Il le passe à la moulinette, il se jette là, fausse attaque.
01:16:38 - Attention il se jettait mais il connaît.
01:16:39 - Corrèle.
01:16:40 - Battez de l'arbitre, à nouveau.
01:16:44 - Là il y a Corrèle qui commence à flancher.
01:16:49 - Ah ça va commencer à picoter également pour Aurélien parce que depuis tout à l'heure,
01:16:52 c'est lui qui fait les efforts au Kumikata.
01:16:54 - Allez main derrière, main derrière, non, main derrière.
01:17:02 - Allez c'est là qu'il faut montrer son envie, allez Aurélien.
01:17:09 - Par contre il ne faut pas que ça monte des deux côtés parce que là...
01:17:18 - Non, non, non, il ne faut pas que ça monte des deux côtés.
01:17:20 - Attention.
01:17:21 - Il veut donner aux deux.
01:17:22 - Non, non, non, non, pour moi c'est Corrèle.
01:17:25 - Alors l'arbitre regarde la table centrale, il a une oreillette, il regarde la table centrale
01:17:29 et il donne des indications.
01:17:30 - Non, non, non, il ne faut pas qu'il donne aux deux, c'est Corrèle qui doit prendre.
01:17:33 - Attention on va surveiller la gestuelle de l'arbitre.
01:17:35 - Non, non, là c'est Corrèle qui essaie de...
01:17:42 - Là je trouve que ça serait la pénalité sévère et qu'il faut laisser le combat.
01:17:46 - Ou alors on repart comme c'est.
01:17:48 - Oui voilà.
01:17:49 - Voilà c'est ça.
01:17:50 - Allez c'est bon on a timé et on voit Baptiste Leroy dans les tribunes qui est évidemment
01:17:55 très attentif aux performances d'Aurélien Dias.
01:17:57 - Il a compris Aurélien, il met la pression, ouais, balaye, ouais c'est ça c'est bien.
01:18:00 Voilà c'est lui qui fait.
01:18:01 - Allez il le pousse à la faute, il le pousse vers la sortie.
01:18:04 - Et on ne s'arrête pas Aurélien.
01:18:05 Voilà là ça va monter contre le Hollandais.
01:18:11 Là c'est sûr.
01:18:13 Là c'est sûr parce que là on voit que c'est clairement Aurélien qui construit avec un Corrèle.
01:18:19 - Alors il faut qu'il soit avec son attitude, met-toi en place rapidement, les petits trucs.
01:18:24 - Oui bien sûr.
01:18:25 - Il y a de la fatigue.
01:18:26 - Le métier ouais.
01:18:27 - On le voit chez Aurélien mais il gère bien pour l'instant ses séquences.
01:18:31 Attaque qui manque de tranchant pour Corrèle.
01:18:34 Huitième minute de combat.
01:18:38 Il faudrait qu'il essaye une montée avec un Ucci à droite là pour essayer de perturber.
01:18:43 Il sait le faire.
01:18:44 Ah le Ucci soir.
01:18:49 Il faut en faire une Aurélien, à l'intérieur, coach il sait bien, allez, allez, balaye.
01:18:57 Bah ouais mais il n'y a rien.
01:19:02 Mais il fait, mais il fait, il ne faut pas qu'il le laisse faire.
01:19:04 C'est à Aurélien de faire en premier.
01:19:06 Il a deux pénalités contre lui, il ne peut pas jouer.
01:19:08 - C'est à lui de s'engager.
01:19:10 - Ah il faut attaquer maintenant, il faut attaquer sur cette séquence.
01:19:13 - Là la main en revers de Corrèle, ça lui laisse l'occasion de faire Seoy.
01:19:19 Il faut qu'il soit vigilant aussi là-dessus.
01:19:21 - C'est ça, exactement.
01:19:22 - Là Corrèle...
01:19:24 - Là il laisse s'installer.
01:19:26 - Et encore, encore.
01:19:27 - Il ne prend pas de risque Corrèle.
01:19:28 - La même séquence de Corrèle.
01:19:29 - Mais c'est lui qui attaque.
01:19:30 Là il y a un risque là pour Aurélien.
01:19:34 Encore une phase là comme ça, je ne pense pas qu'ils vont faire maintenant.
01:19:37 Mais là c'est chaud pour Aurélien.
01:19:39 - Oh là là, c'est terminé.
01:19:41 - Terrible.
01:19:42 - Ça, ça veut dire, quand on demande de se rhabiller comme ça, c'est jamais bon.
01:19:46 - Non, non, laissez-les continuer, il faut laisser continuer.
01:19:50 - Mais non, mais non, laissez-les continuer.
01:19:52 - Mais l'arbitre qui demande.
01:19:53 - Non, il demande, il peut continuer.
01:19:55 - Il demande, il est à la table centrale.
01:19:56 - Lui il veut vraiment lui mettre.
01:19:57 Lui il veut lui mettre, il veut lui mettre la pénalité.
01:20:00 Et à la table...
01:20:03 - Non, ils disent de continuer là.
01:20:04 - Bien sûr qu'il faut qu'ils continuent.
01:20:06 On voit qu'il y a de l'engagement, il y a du combat, il ne faut pas les stopper.
01:20:10 Il faut laisser parler le judo.
01:20:13 Il n'est pas dans une attitude qui refuse...
01:20:23 Mais non !
01:20:24 Ah c'est terrible, c'est terrible.
01:20:25 - Anto Fukumaki, et l'issue est cruelle pour Aurélien Desessard.
01:20:29 - Mais on savait, ça lui prend des honnêtes.
01:20:31 - Il a éliminé dès son premier tour face à Michael Correll, numéro 3 mondial.
01:20:35 Il y aura bien sûr des regrets, mais il a montré qu'il était capable de rivaliser avec ce genre de judoka, avec l'élite mondiale.
01:20:42 - C'est un championnat officiel.
01:20:44 - En fait, ça se joue dès le début du match.
01:20:47 Correll, il a compris le bras à neutraliser, comment travailler.
01:20:51 - C'est ça, le bras droit de l'Aurélien.
01:20:52 - Et en fait, la différence, elle a été faite tout de suite.
01:20:54 Et qu'à un moment, ça devient de plus en plus dur en fait, quand on avance dans le combat et on va au Golden Score.
01:20:59 Pour Aurélien, d'être plus lucide, plus clair.
01:21:01 - C'est ça, il n'a pas réagi tout de suite à l'importance de cette manche, qu'il ne fallait pas se faire saisir.
01:21:07 - Ah, quelle désillusion, c'est dommage.
01:21:11 - Bon ben voilà, Aurélien out.
01:21:17 - Désolé pour lui.
01:21:21 - On est retourné chez les Fiches, il est moins de 78 kilos avec la Hollandaise Stenhuys.
01:21:28 Et la Polonaise, Pakut Kloschko.
01:21:31 Qui a deux cartons jaunes contre elle.
01:21:38 - Stenhuys, vice-championne d'Europe, médaillée mondiale également.
01:21:44 Donc une candidate au podium.
01:21:50 - On va attaquer le Golden Score, Amina.
01:21:54 Golden Score qui démarre.
01:21:57 - Amina Boutelle, médaillée, Bayekspit, en nombre de l'OM.
01:22:04 - La Ushimata, oui, mais sans conviction.
01:22:06 - Sans conviction, puis elle se laisse sortir.
01:22:08 - En bord de tapis, tout à fait.
01:22:10 - Et voilà, sortie.
01:22:12 - Ah ouais, elle sort toute seule.
01:22:13 Elle sort toute seule, ça c'est un petit peu bête.
01:22:18 Ça c'est manque de vigilance.
01:22:23 - Là c'est la Polonaise qui est sur l'attaque.
01:22:25 On est sur le Golden Score, on est à 2-2.
01:22:27 - Elle a un bon mouvement, c'est une belle Ushimata,
01:22:34 mais par contre, il n'y a pas de préparation.
01:22:36 C'est dommage, parce que je pense qu'elle pourrait marquer dessus.
01:22:38 Mais il est trop direct pour moi.
01:22:43 - Alors que juste après ce combat, c'est Romina qui est en face.
01:22:49 - Oui, Romina, c'est Romina.
01:22:50 - C'est Romina qui est en face.
01:22:51 - Alors que juste après ce combat, c'est Romain Dicot qui va faire son entrée
01:22:54 dans la compétition chez les Lourdes.
01:22:56 Seule représentante française, puisque Juliette Laufoy est blessée.
01:23:01 - Blessée, oui.
01:23:02 - Opérée de l'épaule, et elle était dans les tribunes ces derniers jours,
01:23:05 on l'a vue, pour soutenir les copines.
01:23:08 On l'avait vue en larmes, notamment après le sacre d'Amandine Bouchard.
01:23:19 - Donc voilà, une sacrée catégorie de points en France.
01:23:22 Les Lourdes, on parle de Romain Dicot, on ne la présente plus, Romain Dicot.
01:23:28 Juliette Laufoy, mais il ne faut pas oublier derrière, Léa Fontaine.
01:23:33 Il y a une Coralie Haïmé qui pointe son nez.
01:23:37 - C'est incroyable cette catégorie.
01:23:39 - C'est une sacrée caté.
01:23:42 - Je pense que les 4 sont dans les 10 mondiales, il me semble.
01:23:46 - Oui, il y en a 3, sûr.
01:23:48 - Coralie, elle est combien ? Il faudra regarder.
01:23:51 - Mais en tout cas, championne du monde junior.
01:23:55 - Non mais c'est incroyable.
01:23:57 - Podium sur Grand Slam ou Master, je ne sais plus,
01:24:00 mais en tout cas, c'est une catégorie très concurrentielle.
01:24:05 - Victoire de Stenhuys.
01:24:08 Léa Fontaine, 11ème mondiale, Coralie Haïmé, 19ème.
01:24:11 - Bon, elle est pas loin.
01:24:13 - Elle est toute proche.
01:24:14 - En tout cas, on en a 4 dans les 20 mondiales.
01:24:16 - Dans le top 20.
01:24:18 - Et vous entendez l'annonce de l'entrée de Romane Dicot.
01:24:33 - Et la voici qui entre sur le tapis.
01:24:39 - Romane Dicot, la championne du monde 2022,
01:24:42 championne d'Europe en titre, triple championne d'Europe en titre
01:24:45 et médaille de bronze des derniers Jeux Olympiques.
01:24:48 23 ans seulement, mais déjà,
01:24:51 Palmarès immense, opposé à l'Autrichienne, Olvart.
01:24:55 - Et Axel Klerge qui vient de démarrer son deuxième combat.
01:25:01 - Ouais, face à Skank.
01:25:03 - Le vainqueur de Maïsouradze.
01:25:05 - Très compliqué là pour Romane.
01:25:08 Quand on l'a fait avec le buste cassé, c'est très compliqué de...
01:25:12 - Voilà, de toute façon, c'est épénalisé.
01:25:15 Il faut que...
01:25:17 Donc si elle n'arrive pas à rentrer quelque chose, Romane,
01:25:20 on pourrait dire "Mais pourquoi elle n'attaque pas ?"
01:25:22 Quand à un moment, on est cassé, c'est pratiquement impossible.
01:25:24 - Des fois, c'est compliqué.
01:25:26 Le judo, il faut pouvoir le faire.
01:25:27 Si la personne a les fesses à Marseille, comme on dit dans notre jargon,
01:25:31 ça ne marchera pas.
01:25:33 - On la sent bien dans les jambes Romane Dicot.
01:25:36 Offensive tout de suite.
01:25:37 Et voilà, Ouazari est derrière l'immobilisation.
01:25:40 C'est exactement le même enchaînement qui lui avait permis d'être champion du monde en 2022.
01:25:46 Et ce sera un premier tour expéditif pour Romane Dicot.
01:25:52 59 secondes.
01:25:54 Et la voici qui poursuit sa route.
01:25:56 Dans ce championnat du monde, elle a été attendue.
01:25:59 Elle répond présent. On passe tout de suite.
01:26:01 - Et dans le même temps, oui, on a vu Axel qui a failli immobiliser Sgank.
01:26:03 Il y a eu "Osai komi" déclenché, ça veut dire immobilisation.
01:26:07 Et Sgank est sorti après 2 secondes.
01:26:09 Gros coup de chaud pour Sgank et pour notre Axel.
01:26:13 Une belle séquence.
01:26:15 Voilà, tout fait de son classement mondial, Axel Klerge qui est tout de suite opposé à Dulour.
01:26:24 C'était soit Maïs Orazel numéro 1 mondial, soit Sgank.
01:26:28 Le Turc qui a été médaillé européen, qui a été champion d'Europe il y a 4 ans.
01:26:36 - Et Axel, 2 fois médaillé mondial.
01:26:38 - Et vice-champion d'Europe également.
01:26:40 - Il faut rappeler, bien sûr.
01:26:41 - Champion olympique par équipe, 36 ans.
01:26:43 Lancé vers le dernier défi d'une immense carrière.
01:26:47 Et surtout de retour après une longue blessure.
01:26:51 On l'a revu combattre cette année en janvier au Grand Prix du Portugal.
01:26:55 - C'est amusant parce que Axel est un peu à ventre.
01:26:59 Et on aurait tendance à dire "Allez, on enclenche".
01:27:01 Le Turc n'y va pas, ne veut pas aller dans ce secteur.
01:27:04 - Oui, parce qu'il sait très bien qu'au soir il va y avoir chaud.
01:27:07 - C'est intéressant.
01:27:08 - Tout à fait.
01:27:09 Il a rentré dans la tête de son adversaire que le sol c'est son secteur.
01:27:14 - Là on voit que...
01:27:18 - Voilà.
01:27:19 - Maliha, c'est bien.
01:27:20 Allez, on y va.
01:27:21 Ça y est, ça a eu la possibilité.
01:27:22 On y va.
01:27:24 - Il se fait bouger.
01:27:25 Il se fait bouger Sgank, pardon.
01:27:27 - Il faut qu'il ferme.
01:27:28 - Maté de l'arbitre.
01:27:31 - Un petit peu la chouia.
01:27:33 - Un peu rapide.
01:27:34 Un peu rapide le Maté pour moi.
01:27:35 - Allez, allez, allez.
01:27:36 - On a vu, on a vu.
01:27:38 - Il y en a un pour le balier.
01:27:41 - Allez.
01:27:44 - Il faut sortir de là.
01:27:50 Il faut faire casser ce bras qui gêne.
01:27:52 - Il avait, il avait...
01:27:53 - On y va, on y va, on y va.
01:27:54 - C'est dans le séquence, il avait très bien pris ce contrôle du bras.
01:27:56 - Voilà Maté.
01:27:59 - Des déplacements sur cette manche.
01:28:02 - Il y a pas de déplacement.
01:28:04 - Il y a pas de déplacement.
01:28:05 - Il y a pas de déplacement.
01:28:06 - Il y a pas de déplacement.
01:28:07 - Il y a pas de déplacement.
01:28:08 - Il y a pas de déplacement.
01:28:09 - Il y a pas de déplacement.
01:28:10 - Il y a pas de déplacement.
01:28:11 - Il y a pas de déplacement.
01:28:12 - Il y a pas de déplacement.
01:28:13 - Il y a pas de déplacement.
01:28:14 - Il y a pas de déplacement.
01:28:15 - Il y a pas de déplacement.
01:28:16 - Il y a pas de déplacement.
01:28:17 - Il y a pas de déplacement.
01:28:18 - Il y a pas de déplacement.
01:28:19 - Il y a pas de déplacement.
01:28:20 - Il y a pas de déplacement.
01:28:21 - Il y a pas de déplacement.
01:28:22 - Il y a pas de déplacement.
01:28:23 - Il y a pas de déplacement.
01:28:24 - On a la main gauche qui va se faire soigner.
01:28:28 - Il a du sang sur le kimono.
01:28:34 - Il va lui faire une petite griffure.
01:28:36 - Ça arrive.
01:28:37 - On reconnaît le camp français derrière.
01:28:41 - J'ai vu Richard Melillo.
01:28:42 - Baptiste Leroy également, le patron des équipes de France masculine.
01:28:46 - On l'avait vu donner de la voix, notamment sur le combat d'Aurélien Dias.
01:28:52 - Baptiste Leroy.
01:28:54 - Alors, on passe en attendant chez les plus de 78 kg avec la nerveuse Stevenson.
01:29:01 - Avec un premier tour.
01:29:09 - Et l'Allemande qui a déjà deux chido.
01:29:16 - Stevenson qui n'est pas forcément un gros gabarit chez les lourds.
01:29:21 - Qui va donc miser sur la vitesse, la technique.
01:29:24 - On a vu bien sûr tout au long de la dernière décennie une grosse évolution des gabarits chez les poids lourds, chez les dames.
01:29:40 - Dan-Sophie Mondir a Romain Ndiko, il y a eu évidemment quelques kilos en plus.
01:29:46 - Les judo qui aujourd'hui sont bien remplis.
01:29:49 - Il faut avoir du poids pour rester compétitif.
01:29:55 - Dan-Sophie Mondir que je salue très chaleureusement.
01:30:00 - Avec qui j'ai eu le plaisir de commenter les deux derniers championnats du monde.
01:30:03 - Alors Axel Klerge est toujours en train de se faire soigner.
01:30:16 - Et Stevenson va poursuivre sa route. Troisième chido pour l'Allemande.
01:30:21 - And Sokou, maquée. Et on va rapidement revenir, on l'espère, au combat.
01:30:27 - Et ça prend du temps de soigner Axel Klerge.
01:30:30 - Ça y est, il revient sur le tapis.
01:30:33 - On va appeler la mouille si ça continue parce que c'est la tête maintenant c'est la main.
01:30:36 - Il est poncé de partout. Allez peu importe, on en a connu d'autres Axel Klerge.
01:30:41 - Axel, Axel, Axel, Axel, Axel !
01:30:45 - Et on sent toute l'envie qui l'habite là.
01:30:48 - À l'heure de retrouver la lumière, la pression d'un grand rendez-vous international.
01:30:52 - On va le protéger jusqu'en Allemagne ! On va le protéger !
01:30:59 - Axel, il a besoin de mettre du rythme. Axel c'est ça, il faut qu'il mette du rythme, ensuite qu'il emballe.
01:31:03 - On voit le travail qu'il fait au Kumikata. Il refuse que l'autre impose son Kumikata
01:31:07 et que le Turc avait démarré par neutraliser. Là on voit que c'est lui qui maîtrise.
01:31:14 - Allez, on y retourne, on y retourne.
01:31:16 - Puis là, voilà, sortie, il pousse.
01:31:19 - Non, non, il est malin ce gant. Il est très difficile. Il est très du métier.
01:31:22 - Il en a vu d'autres. Il ne s'est pas fixé par Axel.
01:31:27 - Et en effet Amine, Axel qui a fait un magnifique travail pour imposer son Kumikata, sa garde.
01:31:34 - La saisie de la manche, ensuite la main droite qui passe au-dessus, qui va chercher derrière la nuque.
01:31:41 - Pour ensuite se mettre sur une garde forte à droite.
01:31:45 - Là il a un diff...
01:31:52 - Ouais, ouais. Attention à Faroui, attention à Faroui. Là, il a senti mentir Axel.
01:32:01 - Ouais, mais ce gant qu'à nouveau. Il refuse le sol.
01:32:03 - Ouais, parce qu'il a loupé son attaque. Axel, il s'est senti en danger.
01:32:06 - Quel engagement physique, toujours d'Axel.
01:32:10 - On voit la dureté sur les mains au niveau du Kumikata.
01:32:14 - On le ressent.
01:32:16 - Là on voit que c'est travaillé. Il ne veut pas que le Turc impose son Kumikata.
01:32:21 - Et lui, il met son Kumikata.
01:32:24 - On voit les chemins qu'il prend pour arriver à poser ses mains comme il le souhaite.
01:32:27 - Là, la manche là. Il vient fixer. On va fermer très très forte la main gauche.
01:32:31 - Golden score.
01:32:33 - Ouais, et ses mains, je peux vous dire, elles sont puissantes, elles sont caleuses d'Axel Klerger,
01:32:37 avec qui j'ai commenté la championnat du monde, qui m'a un jour posé la main sur les côtes pour me taquiner.
01:32:43 - Je peux vous dire que je n'étais pas content. Je préférerais qu'il laisse loin ses mains.
01:32:47 - Tu préfères la mienne ?
01:32:48 - Non, non, non, absolument pas.
01:32:50 - Mais je ressens dans ses images la puissance qu'il est capable de dégager dans ses mains.
01:32:55 - Attention, attention. En enchaînant, en enchaînant, c'est bien.
01:32:58 - Allez, c'est bien ce qu'il fait. Il planque tout, Sgank. Il planque tout, il verrouille tout. Il ferme.
01:33:04 - Il a du métier. Il a du métier. Il sait exactement comment sortir, Skank, et se protéger, rentrer son épaule et son bras.
01:33:11 - Il est le vétéran, le doyen de cette équipe de France, Axel Klerger, hommes et femmes confondus.
01:33:25 Et il est bien décidé à défier le temps en tant qu'il se prépare.
01:33:28 - Attention à cette jambe-là, Axel, qui enchaîne.
01:33:32 - C'est bien.
01:33:33 - L'arbitre, elle ne laisse pas travailler au sol.
01:33:40 - Il est dans son combat, Axel Klerger. Il est possédé, il est habité sous le regard de son papa qu'on a vu tout à l'heure qui est venu nous saluer.
01:33:49 - Allez, Axel.
01:34:02 - Il va faire que ça déplace.
01:34:06 - Là, il joue le jeu du Turc, dans cette position-là. Il a besoin de créer du mouvement, Axel.
01:34:14 - Attention à l'attaque.
01:34:18 - Il joue le jeu du Turc. Il est beaucoup plus fort sur ses positions. Ce n'est pas la position d'Axel. Il faut que ça emballe, il faut que ça déplace.
01:34:23 - Et Skank qui marque Ouzari. Et j'ai peur que ce soit la fin pour Axel Klerger, qui a posé une épaule au sol.
01:34:30 - Oui, d'après lui, Ouzari compte. Je pense que oui, ils l'ont mis.
01:34:34 - Ils l'ont mis.
01:34:35 - C'est la fin.
01:34:36 - On va attendre le finalisation.
01:34:38 - Maintenant, il y a Ouzari. Golden score, c'est terminé.
01:34:41 - Terrible. Et Axel Klerger, malgré une énorme combativité, sort au deuxième tour.
01:34:48 On savait que ce serait difficile pour sa compétition de retour. Il n'était pas tête de série. Ce n'est pas Maïsour Hadze qu'il a eue face à lui.
01:34:56 Mais Skank a pris le meilleur sur cet ultime mouvement après 6 minutes de combat. La route s'arrête ici pour Axel Klerger.
01:35:04 - Mais il faut s'inquiéter pour Maïsour Hadze, Axel Klerger. Lui, il est en train de faire son petit bonhomme de chemin pour le coup.
01:35:10 - Alors, on est ici chez les moins de 78 kg. On attend l'entrée de Madeleine Malonga, la vice-championne olympique de Tokyo.
01:35:27 - Anna Maria Wagner, championne du monde, médaillée olympique. Une sacrée concurrente dans la KT. Bon cas observé.
01:35:36 - Championne du monde 2021 et médaille de bronze à Tokyo, en effet.
01:35:41 - Elle a gagné 2 grands slams cette année. C'est la numéro 4 mondiale.
01:35:46 - Elle a essayé d'étranger depuis le début, mais il ne se passe rien. C'était sur la bouche.
01:35:50 Si au bout de 3-4 secondes, il ne se passe rien, c'est qu'il ne se passera rien. Ça veut dire que ce n'est pas installé.
01:35:55 - Et en fait, c'est étonnant parce que généralement, l'arbitre vient voir ce qui se passe.
01:35:59 - Elle n'a pas bougé.
01:36:01 - On va voir si il court ou si c'est il qui le fait.
01:36:04 - Pour arrêter avant si jamais ça n'était pas au niveau du coup, en effet.
01:36:08 - C'est le dernier.
01:36:10 ...
01:36:38 ...
01:37:00 - Donc sur un contre, Wagner a marqué Osari.
01:37:05 ...
01:37:14 - Donc on voit les moins de 78, des athlétiques, très athlétiques. On va voir Bellendi, Malanga.
01:37:21 - Elles le sont toutes maintenant. C'est vrai que c'est des gabarits impressionnants.
01:37:26 - Encore une fois, on en parlait tard, les générations évoluées aujourd'hui, les moins de 78, sont toutes des filles qui font pratiquement plus d'un mètre 78, en tout cas.
01:37:36 - 1,80 m, voire plus.
01:37:39 - Et juste après, c'est Madeleine Malanga qui va se présenter sur ce tapis.
01:37:49 - Wagner donc qui s'impose sur Ypon et qui sera, on l'espère, sur la route de Madeleine qui est en train d'arriver là.
01:37:58 - Elle va attaquer.
01:38:02 - Voilà aux abords du tapis, Madeleine.
01:38:14 - Allez, c'est parti pour Madeleine Malanga de retour au plus haut niveau, de retour dans un grand championnat international.
01:38:22 - Vice-championne olympique à Tokyo, deux fois médaillée mondiale, deux fois championne d'Europe.
01:38:28 - Elle était absente des derniers championnats du monde où elle avait dû laisser la place à Audrey Chemeo.
01:38:33 - Mais elle a toujours envie, elle a toujours le talent et elle est toujours en course pour disputer les Jeux de Paris.
01:38:41 - Elle est opposée à Litvinenko, 12ème mondiale, qui a 19 ans seulement, l'Ukrainienne.
01:38:47 - Encore junior donc.
01:38:48 - Tout à fait.
01:38:50 - Elle la garde à distance avec son bras gauche et elle tient la manche, Mado.
01:39:00 - Ouais mais il faut qu'elle puisse se mettre en situation d'attaque parce que là, elle est un petit peu dans une position où on ne voit pas trop dans quelle direction elle va attaquer.
01:39:07 - Normal.
01:39:08 - Et elle est médaillée mondiale cette Ukrainienne. Déjà depuis l'an dernier, elle avait 18 ans à Tashkent pour sa première médaille mondiale.
01:39:17 - Attention, attention, il y a eu un avant-arrière qui aurait pu être dangereux pour Madeleine.
01:39:24 - Et c'est championnat du monde que Madeleine Malanga avait manqué. Elle avait été éliminée prématurément et je me rappelle d'une interview qu'elle avait donnée à la chaîne L'Equipe où elle était en larmes.
01:39:35 - Moi je les avais commentées et ses larmes avaient vraiment ému. On a senti beaucoup de questions, de remises en question.
01:39:42 - Attention, attention, l'attaque de Lepineko.
01:39:44 - Oh là là, ça ça y est là.
01:39:46 - Et elle est évidemment face contre le tapis. Malanga ça ne marche pas. La clé peut être.
01:39:52 - Elle est passée, elle est passée Madeleine Juju Gatame.
01:39:54 - Oh là là, attention, attention, attention, il faut rentrer le coude.
01:39:56 - Il faut écraser et...
01:39:58 - Ouais ouais, il faut le sortir, je dis rentrer, je dis il faut sortir le coude, je dis rentrer le coude.
01:40:01 - Non non, il faut le sortir.
01:40:02 - Mais tu m'as bien compris.
01:40:03 - Ouais ouais, il faut rentrer le coude.
01:40:04 - Ramener vers soi.
01:40:05 - Voilà, rentrer vers soi. Mais pas le rentrer, le sortir par rapport à la position exactement.
01:40:10 - Le rentrer vers soi.
01:40:12 - Un peu trop statique pour moi, Madeleine, il faut qu'elle se déplace.
01:40:18 - Alors on connaît le style, Madeleine Malanga, longue ligne, puissante, impactante avec de grands mouvements de jambes.
01:40:25 - Un peu moins impactante c'est vrai depuis les Jeux de Tokyo où elle avait reculé un petit peu dans la hiérarchie.
01:40:31 - Mais elle est de retour, elle est cinquième mondiale aujourd'hui.
01:40:34 - Là c'est bien ce qu'elle fait avec sa main gauche qui repousse l'Ukrainienne pour l'empêcher de s'installer.
01:40:41 - Mais derrière il faut qu'elle aille récupérer sa main droite.
01:40:43 - Attention, deux chino, de part et d'autre.
01:40:45 - Elle a trouvé une solution mais elle n'a pas paru.
01:40:47 - Et elle attaque encore, Madeleine.
01:40:49 - En reprise de garde, travaille en reprise de garde.
01:40:53 - Qui est surprenant mais ça n'a pas été au bout, il manquait peut-être un peu de manches de l'autre côté.
01:40:59 - Ouais.
01:41:01 - Mais pour moi avec le travail qu'elle fait avec sa main gauche c'est bien.
01:41:04 - Il faudrait qu'elle puisse derrière faire quelques actions parce que dans cette position, Lutfi Nenko ne peut rien faire.
01:41:11 - Elles ont dix ans d'écart ces deux combattantes et Malonga a beaucoup plus de vécu.
01:41:16 - Elle a disputé une finale olympique, une finale mondiale face à la même combattante, la japonaise Amada.
01:41:21 - Elle l'avait battue au monde, elle a perdu malheureusement au Japon.
01:41:26 - Là il faut faire attention, tout à l'heure c'était la position de départ de Madeleine avec ses épaules.
01:41:30 - Exactement, exactement la même, voilà, elle ne peut rien faire dans cette position.
01:41:33 - Elle attaque à droite, Madeleine, donc elle a besoin de se mettre sur la droite pour être forte avec sa main, voilà c'est ça.
01:41:38 - Allez la main arrière, Malonga.
01:41:40 - Tu ne veux pas contrer par contre, il ne faut pas se faire contrer, attention le danger.
01:41:44 - L'équilibre commençait à être précaire, la situation devenait dangereuse.
01:41:49 - Il faut qu'elle aille ouvrir sur sa gauche pour amener un mouvement d'inertie, pour mettre l'Ukrainienne en déséquilibre.
01:41:56 - La garde en boîte, attention.
01:41:57 - Attention à l'attaque et travail au sol derrière pour Malonga.
01:42:01 - Maté de l'arbitre.
01:42:03 - L'Ukrainienne malgré sa jeunesse, elle trouve, elle comprend, elle sent bien le truc, c'est-à-dire elle a lancé son attaque.
01:42:12 - Elle a beaucoup d'expérience, on l'a dit, une médaille mondiale ce n'est pas pour rien.
01:42:15 - A 18 ans.
01:42:16 - Ah ouais.
01:42:17 - Junior je pense.
01:42:18 - Non, non, médaille mondiale, senior.
01:42:19 - Senior, senior.
01:42:20 - L'an dernier à Tashkent.
01:42:21 - Cette même compétition que Madeleine avait manqué.
01:42:26 - Allez, il faut qu'elle monte sa main, Madeleine, il ne faut pas qu'elle reste avec sa manche saisie.
01:42:32 - Je vois que vous êtes sceptique ma chère Amina, je vois que vous vérifiez mon information, vous pouvez la vérifier, croyez-moi, elle est bonne.
01:42:47 - Elle est bonne.
01:42:48 - Allez Madeleine, c'est bien, il fallait saisir.
01:42:59 - Avec la main gauche, avec la main gauche pour repousser comme tout à l'heure, protéger sa main droite, aller chercher de la droite vers le haut.
01:43:07 - Voilà c'est bien, là la manche c'est bien, c'est très bien.
01:43:09 - Allez il y a deux sidos, deux sidos de part et d'autre, elles n'ont plus le droit à l'erreur.
01:43:13 - Il faut lancer, il faut lancer Madeleine, allez il faut aller chercher.
01:43:16 - En plus avec l'attitude du bras gauche de l'Ukrainienne, ça peut lui faire prendre une pénalité, donc il faut que Madeleine attaque.
01:43:23 - Ça ce n'est pas suffisant, juste bouger la jambe comme ça ce n'est pas suffisant, il faut une réelle attaque pour la mettre en danger.
01:43:30 - Il faut la mettre en danger.
01:43:31 - Allez Madeleine, c'est pareil là elle n'est pas bien, il faut qu'elle se remette avec sa... voilà.
01:43:56 - On lâche la main droite, on va la chercher derrière.
01:43:58 - Elle est en difficulté quand elle se met en gauchère, il faut qu'elle repasse à droite.
01:44:01 - Parce qu'elle n'attaque pas dans cette position, c'est ça, elle repousse mais elle n'attaque pas.
01:44:04 - Elle cherche à la pousser, elle cherche le troisième pseudo.
01:44:08 - Donc là ça part en golden score.
01:44:10 - Deux cartons de chaque côté, le prochain.
01:44:14 - Et de la fatigue des deux côtés également, regardez l'attitude de l'Ukrainienne là, qui a les mains sur les genoux.
01:44:18 - Bien entendu, bien entendu.
01:44:19 - Allez Madeleine, ça va le finir, attention c'est pas sur.
01:44:23 - Elle a se contrer, oh mon Dieu.
01:44:25 - Superbe.
01:44:27 - Ça marque, ça marque pour l'Ukrainienne.
01:44:30 - Ah oui, ça marque, bah oui, elle se fait contrer.
01:44:32 - Ça marque pour l'Ukrainienne qui bat Madeleine et qui la sort de ce championnat d'Europe, c'est terrible.
01:44:38 - Madeleine impatiente peut-être, là on était au golden score, on repart aussi dans quelque chose de construction.
01:44:42 - Exactement, fallait pas se jeter comme ça.
01:44:45 - Là elle s'est un peu précipitée, elle voulait en finir.
01:44:48 - C'est une bonne intention mais il faut le construire.
01:44:50 - Pas à ce moment là, pas à ce moment là.
01:44:52 - Respect qui est dû à une championne du monde, à une vice-championne olympique, Léa Villenco qui relève, Malanga battue dès son premier combat.
01:45:00 - Quelle tristesse, quelle immense déception pour Madeleine Malanga dans ce championnat d'Europe et évidemment dans la course à Paris.
01:45:08 - Où la concurrence avec Audrey de Chemey au reste entière.
01:45:12 - Et bien sûr il y aura encore d'autres grands rendez-vous, il y aura le tournoi de Paris début février, il y aura celui de Tel Aviv.
01:45:21 - Il y aura encore un championnat d'Europe fin avril mais malheureusement dans cette course, dans ce duel à distance avec Audrey de Chemey au, Madeleine Malanga a perdu des points sur ce tapis ici à Montpellier.
01:45:34 - Aller chez les moins de 100 kilos, un géorgien à nouveau et c'est Ilya Soulevanize, numéro 1 mondial, médaille de bronze des championnats du monde en 2021.
01:45:45 - Battu pour le bronze au dernier championnat du monde, cette année il a gagné deux grands slams cette année et il est opposé à un combattant allemand.
01:45:58 - Oh attention à ce contre, oh là là.
01:46:04 - Non non, il n'y a rien.
01:46:07 - Chibata, très contrôlé.
01:46:32 - Les géorgiens qui doivent passer les tours parce qu'encore une fois ils ne sont pas à la fête sur ce championnat.
01:46:39 - D'ici à part Ligala-Juilli qui malgré tout est sur le podium avec une deuxième place.
01:46:52 - Oui une seule médaille on le rappelle pour l'instant pour la géorgie et des médailles attendues bien sûr pour cette dernière journée qui mettent à l'honneur les catégories lourdes.
01:47:03 - Tout chez Juilli.
01:47:06 - Mais déjà des déceptions avec Maïson Razek qui est sorti numéro 1 mondial, il est sorti dès le premier combat.
01:47:13 - Toujours ce travail de Kumikata si important au judo, il a voulu contrer, il a profité de l'action de Maï l'allemand pour signifier à l'arbitre qu'il l'a contrée mais non non c'était sur le fait.
01:47:38 - C'est lui qui se fait sanctionner, c'est le géorgien qui se fait sanctionner pour non combativité.
01:47:43 - Il n'a pas trompé l'arbitre en tout cas.
01:47:47 - Toujours cette tentative de Sumi Gaïchi en essayant de venir emmener sur le déplacement le partenaire vers la droite en plaçant la jambe pour le renverser mais il était mal placé.
01:48:04 - 22 ans pour Louis Maï, médaille mondiale junior.
01:48:08 - Et qui a forcément un gros tirage.
01:48:23 - 42ème mondial Louis Maï et Guillaume notre chef d'édition, le maître directeur voulait qu'on aille sur le terme numéro 4 et bien on aura au moins le résultat, on va rester en double fenêtre jusqu'à ce que cette immobilisation aille à son terme pour...
01:48:45 - Sous la maladie.
01:48:47 - Oui parce que c'est Audrey qui fait son entrée.
01:48:50 - Allez Audrey Tchemeho opposée à Stenhuys, l'année irlandaise combat très important puisque c'est la numéro 6 mondiale, l'année irlandaise 3 fois médaille mondiale et elle était sur le même podium qu'Audrey sur les derniers championnats du monde.
01:49:07 - Audrey qui fait son retour cette année au plus haut niveau, 6ème victoire au tournoi de Paris, une nouvelle médaille mondiale en argent battue par Indar Lannir l'israélienne qui est présente dans ce championnat d'Europe également, quart de finale déjà pour Audrey Tchemeho.
01:49:28 - Audrey qui est très forte bien sûr sur Kumikata, vous le verrez on l'a vu sur le combat précédent mais également sur les balayages, elle est très très opportuniste sur le mouvement qu'on appelle Okurriya Shibarai dans le déplacement elle vient balayer la jambe de la partenaire qui...
01:49:44 - Elle fait ça superbement bien mais faut qu'elle entraîne le déplacement et avec sa jambe droite elle va venir faucher la jambe de... Voilà comme là, petit appel, l'autre montre essaie de le faire aussi.
01:50:03 - Allez Audrey, faut poser sa main sur la manche et elle aime bien les mettre avec sa main droite derrière la nuque de sa partenaire.
01:50:11 - Son adversaire voilà, là elle est forte Audrey, là elle est très forte mais il faut les deux mains.
01:50:18 - Et elle a senti un peu moins impactante sur son premier combat ce matin Audrey Tchemeho qui est tête de série, qui est numéro 3 mondial.
01:50:27 - Ah bien le balayage est derrière, va saisir, ça c'est bien.
01:50:30 - Elle avait eu besoin du golden score Bertrand pour se débarrasser de sa première adversaire qui avait été disqualifiée.
01:50:39 - Oui elle a dominé complètement la garde donc ça avait été pratiquement un combat à sens unique même si elle n'a pas marqué.
01:50:44 - Elle se la fait 5 ans Audrey Tchemeho qu'elle attendait de retrouver la lumière reléguée au second plan dans sa catégorie par Madeleine Malonga mais malgré plusieurs années difficiles elle n'a jamais abandonné encore l'an dernier.
01:50:57 - Elle disputait les championnats de France, qu'elle remportait 33 ans et un immense palmarès, 4 fois médaillée mondiale, 4 fois championne d'Europe, 2 fois médaille olympique.
01:51:09 - Quel palmarès.
01:51:11 - C'est elle qui avait donné envie à Romane Dicot alors adolescente devant sa télé de faire du judo.
01:51:16 - Là elle est placée Audrey.
01:51:20 - Lorsqu'on est en bord de tapis comme ça c'est aussi risqué parce qu'il y a la possibilité d'être sanctionné pour sortie alors il faut toujours être vigilant et ne pas se relâcher.
01:51:44 - Aujourd'hui c'est la grande soeur Audrey Tchemeho dans cette équipe de France qui a tant de talent et de jeu.
01:51:49 - Oh la la magnifique.
01:51:51 - Et ça ne marque pas parce que Stennis parvient à rester face contre Sol.
01:51:58 - Ouais c'est bien réchappé la hollandaise.
01:52:13 - On y retourne Audrey.
01:52:14 - Aujourd'hui plus mature Audrey Tchemeho qui avait été championne du monde à 21 ans.
01:52:19 - Il y a 12 ans maintenant dont on connaissait le judo explosif, impactant.
01:52:27 - Aujourd'hui plus varié, plus expérimenté bien sûr.
01:52:33 - Et le public de Montpellier qui l'encourage.
01:52:38 - La main droite est placée.
01:52:42 - Le balayage il est passé tout à l'heure, elle a failli encore à l'instant le remettre.
01:52:49 - Par contre il faut l'emmener dans le déplacement.
01:52:52 - Ça peut être une issue pour elle.
01:52:55 - Un mouvement à l'intérieur et le balayage derrière.
01:53:02 - Attention la sortie de tapis.
01:53:10 - C'est un peu la même chose.
01:53:11 - Tchemeho qui la pousse dehors sous le regard de Christophe Massina.
01:53:17 - Le responsable des équipes de France féminines.
01:53:20 - Elles se connaissent parfaitement.
01:53:22 - Elles sont de la même génération.
01:53:24 - La première fois qu'elles se sont affrontées c'était il y a 11 ans.
01:53:27 - Christophe lui demande d'aller chercher justement la première jambe.
01:53:30 - Peut-être pour aller chercher la deuxième jambe.
01:53:32 - On a vu ce mouvement qu'il faisait avec cette main.
01:53:34 - Et c'est exactement ça.
01:53:36 - Il y a une solution de ce côté là.
01:53:38 - C'est leur 10ème confrontation Bertrand et Audrey mène 7-2.
01:53:42 - Non non là il n'y a rien. Trop loin.
01:53:49 - Et surtout cela fait...
01:53:55 - Rendez-vous compte, cela fait 8 ans que la LR ne l'a plus battue.
01:54:00 - 8 ans.
01:54:01 - Elle reste sur...
01:54:07 - 5 ou 6 victoires consécutives Audrey de Cheméo face à cette même combattante.
01:54:11 - Et il va falloir trouver la clé dans ce golden score.
01:54:14 - Et il marche bien ce balayage.
01:54:16 - Allez il faut faire casser cette main là.
01:54:21 - On casse la garde et on balaye.
01:54:26 - Attention là on l'a sorti un petit peu en difficulté Audrey là.
01:54:32 - Physiquement elle met la main loin derrière.
01:54:35 - Elle est sortie.
01:54:36 - C'est un peu la même chose.
01:54:37 - C'est un peu la même chose.
01:54:38 - C'est un peu la même chose.
01:54:39 - C'est un peu la même chose.
01:54:40 - C'est un peu la même chose.
01:54:41 - C'est un peu la même chose.
01:54:42 - C'est un peu la même chose.
01:54:43 - C'est un peu la même chose.
01:54:44 - C'est un peu la même chose.
01:54:45 - C'est un peu la même chose.
01:54:46 - C'est un peu la même chose.
01:54:47 - C'est un peu la même chose.
01:54:48 - C'est un peu la même chose.
01:54:49 - C'est un peu la même chose.
01:54:50 - C'est un peu la même chose.
01:54:51 - C'est un peu la même chose.
01:54:52 - C'est un peu la même chose.
01:54:53 - C'est un peu la même chose.
01:54:54 - C'est un peu la même chose.
01:55:18 - C'est un peu la même chose.
01:55:19 - C'est un peu la même chose.
01:55:20 - C'est un peu la même chose.
01:55:21 - C'est un peu la même chose.
01:55:22 - C'est un peu la même chose.
01:55:23 - C'est un peu la même chose.
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01:55:30 - C'est un peu la même chose.
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01:55:32 - C'est un peu la même chose.
01:55:33 - C'est un peu la même chose.
01:55:34 - C'est un peu la même chose.
01:55:35 - C'est un peu la même chose.
01:55:36 - C'est un peu la même chose.
01:56:03 - C'est un peu la même chose.
01:56:04 - C'est un peu la même chose.
01:56:05 - C'est un peu la même chose.
01:56:06 - C'est un peu la même chose.
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01:56:08 - C'est un peu la même chose.
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01:56:10 - C'est un peu la même chose.
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01:56:18 - C'est un peu la même chose.
01:56:19 - C'est un peu la même chose.
01:56:20 - C'est un peu la même chose.
01:56:21 - C'est un peu la même chose.
01:56:45 - C'est un peu la même chose.
01:56:52 - C'est un peu la même chose.
01:56:53 - C'est un peu la même chose.
01:56:54 - C'est un peu la même chose.
01:56:55 - C'est un peu la même chose.
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01:56:58 - C'est un peu la même chose.
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01:57:00 - C'est un peu la même chose.
01:57:01 - C'est un peu la même chose.
01:57:02 - C'est un peu la même chose.
01:57:03 - C'est un peu la même chose.
01:57:04 - C'est un peu la même chose.
01:57:05 - C'est un peu la même chose.
01:57:06 - C'est un peu la même chose.
01:57:07 - C'est un peu la même chose.
01:57:08 - C'est un peu la même chose.
01:57:09 - C'est un peu la même chose.
01:57:10 - Elle cherche la pénalité bien sûr la française.
01:57:22 - Elle cherche la pénalité bien sûr la française.
01:57:23 - Elle cherche la pénalité bien sûr la française.
01:57:24 - Elle a raison de le faire, Adjimé, 7ème minute de combat.
01:57:25 - Elle a raison de le faire, Adjimé, 7ème minute de combat.
01:57:26 - Mais il ne faut pas qu'elle ralentisse le rythme là.
01:57:27 - Mais il ne faut pas qu'elle ralentisse le rythme là.
01:57:28 - Parce que tout peut arriver, on a vu.
01:57:29 - Parce que tout peut arriver, on a vu.
01:57:30 - Parce que tout peut arriver, on a vu.
01:57:31 - Parce que tout peut arriver, on a vu.
01:57:32 - Attaque de Stenhuys.
01:57:33 - Attaque de Stenhuys.
01:57:34 - Parce qu'il ne faut pas qu'elle prenne une deuxième pénalité Audrey parce que là
01:57:39 ça renverserait le cours du combat.
01:57:41 - Regardez Stenhuys là qui est tout de suite à Thur sur les manches.
01:57:44 - Regardez Stenhuys là qui est tout de suite à Thur sur les manches.
01:57:45 - Allez balai derrière.
01:57:46 - Il faut reprendre l'initiative Audrey.
01:57:49 - Il faut reprendre l'initiative Audrey.
01:57:50 - Allez à toi de faire maintenant.
01:57:51 - Allez à toi de faire maintenant.
01:57:52 - Allez la main derrière.
01:57:53 - Allez la main derrière.
01:57:54 - Elle regarde l'arbitre Audrey.
01:57:55 - Elle regarde l'arbitre Audrey.
01:57:56 - Elle regarde l'arbitre Audrey.
01:57:57 - Elle regarde l'arbitre Audrey.
01:57:58 - Elle regarde l'arbitre Audrey.
01:57:59 - Allez on y retourne.
01:58:06 - Allez on y retourne.
01:58:07 - Allez on y retourne.
01:58:08 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:09 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:10 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:11 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:12 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:13 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:14 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:15 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:16 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:17 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:18 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:19 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:20 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:21 - Là il faut vraiment qu'elle fasse.
01:58:22 - Allez ne pas laisser la Néerlandaise enchaîner les séquences, même s'il y a peu d'impact,
01:58:27 il n'y a pas de déséquilibre.
01:58:28 - Oui mais c'est la Néerlandaise qui fait.
01:58:29 Et j'ai peur que ça monte pour Audrey quoi.
01:58:33 Parce que là elle est bien, 1-2 c'est bien.
01:58:35 - Allez Agitmeh, regardez, main sur les genoux, regarde Agar.
01:58:38 Audrey Tchemeho qui est en difficulté.
01:58:40 - Ah ouais ça commence à piquer pour elle, elle est fatiguée.
01:58:43 - Regardez elle se fait bouger, elle se jette au sol et là ça va monter.
01:58:46 - Ça va monter, regardez, elle a du mal à se relever.
01:58:51 - Allez Audrey, fais du courage là.
01:58:53 - C'est dur, ça pique mais faut y aller.
01:58:55 - Elle va le prendre, je pense qu'elle va le prendre là.
01:58:59 - Quand on voit l'arbitre comme ça face à elle.
01:59:01 - Ouais c'est logique.
01:59:03 - Comme pour la défier.
01:59:04 - Amina le micro devant la bouche, vous ne l'aviez pas fait encore aujourd'hui, c'est fait.
01:59:10 - Allez, elle est tombée cette pénalité et maintenant il n'y a plus de place à l'erreur.
01:59:18 La première qui marque l'emporte.
01:59:20 La première qui commet l'erreur, 5 lignes.
01:59:22 - Allez Audrey redresse-toi, va chercher derrière.
01:59:25 - Fais attention, elle est sur le même, voilà.
01:59:27 Fais attention à tes mains, le placement de ses mains.
01:59:29 - Allez, allez, allez, encore !
01:59:32 - Elle aurait pu se faire contrer, heureusement qu'elle est partie vers la gauche.
01:59:36 - Bon maintenant c'est les tripes, c'est les troupes.
01:59:41 - Là c'est mental, là c'est au mental.
01:59:42 Là il n'y a que le mental qui fonctionne.
01:59:44 - Les muscles sont lourds, le capot est ouvert, le moteur est fumant pour Nathalie O.
01:59:48 - Esthenuis elle le voit ça.
01:59:50 - Elle a pris un jab.
01:59:52 - Elle a pris un direct du bras avant.
01:59:54 - Ce n'est pas une pourritesse.
01:59:56 - Elle les connaît ces combats durs.
01:59:59 Et elle va évidemment profiter au maximum de cette situation pour récupérer un petit peu.
02:00:06 Et elle le sait Esthenuis, elle le sent.
02:00:15 Et c'est toujours elle qui est la première.
02:00:17 - Elle sait que c'est elle qui est la meilleure.
02:00:18 - Là c'est mieux, là elle a empêché de monter la main.
02:00:20 - Parce que nous on le voit, on le ressent, la fatigue de Ndreye Cheveo à l'image.
02:00:24 - Allez encore, encore.
02:00:25 - Elle entend la respiration, on est tout proche, on sait tout.
02:00:28 - Voilà c'est ça, elle reprend là, c'est un petit peu mieux de la part de Ndreye.
02:00:32 Voilà, contrôle bien la manche d'Esthenuis.
02:00:35 - Oui mais il faut qu'elle puisse attaquer, là à part les balayages,
02:00:37 elle ne peut pas faire grand chose si elle a ses mains dans cette position là.
02:00:40 Voilà, c'est juste ces petits coups de patte mais ce n'est pas suffisant.
02:00:42 - Attention, le uchi mata.
02:00:43 - Oh, elle a pris, le uchi.
02:00:45 - Mais oui mais c'était...
02:00:46 - Elle a le senté, qu'elle était sur un fil et elle est tombée malheureusement.
02:00:52 Ndreye Cheveo battue au quart de finale du championnat d'Europe.
02:00:56 - Malheureusement, malheureusement.
02:00:57 Terrible.
02:00:59 Immense déception pour Ndreye Cheveo, immense déception pour le clan français.
02:01:05 - Bon, elle est repartie au gris, alors c'est les quarts de finale,
02:01:07 on la retrouvera au final de repêche.
02:01:10 J'espère qu'elle aura assez de temps pour récupérer.
02:01:13 - Et on a senti Amina que physiquement, c'était dur pour Ndreye aujourd'hui,
02:01:19 plus qu'à son habitude.
02:01:20 - Je vais être sévère, c'était dur aussi pour Stenuys,
02:01:23 depuis qu'elles se connaissent, mais on voit à un moment,
02:01:26 Stenuys, elle a compris que Ndreye, elle a eu un coup de barre dans le combat
02:01:31 et elle en a profité.
02:01:33 Elle a été assez observatrice, elle a fait attention à tous les éléments devant elle.
02:01:38 Elle a haussé le niveau de jeu, là, on voyait que c'était un peu plus difficile
02:01:41 pour Ndreye, le temps de se rhabiller, etc.
02:01:43 Et il faut être vigilant là-dessus.
02:01:45 - Allez, Romane Dicot, 23 ans, pour la leader des Lourdes,
02:01:50 championne du monde 2022, championne d'Europe en titre, médaille olympique.
02:01:55 Elle a connu tous les plus grands podiums, tous les plus grands frissons,
02:01:59 Romane Dicot, mais elle n'est encore qu'au début de sa carrière.
02:02:02 Face à elle, Stevenson l'année hollandaise.
02:02:04 - Allez, la main, loin derrière, et quand c'est posé comme ça,
02:02:13 c'est la jambe droite qui va rentrer à l'intérieur pour faucher.
02:02:16 L'impact physique, déjà, de Romane Dicot.
02:02:22 Il y avait un temps d'arrêt, mais ça va marquer.
02:02:25 Et le saikoumi est engagé.
02:02:27 Et on retrouve la Romane.
02:02:29 - C'est la même chose, ça marche à fonction.
02:02:32 - Et là, c'est terminé pour Stevenson.
02:02:36 Plié, elle a abandonné.
02:02:40 Et une nouvelle victoire expéditive pour Romane Dicot,
02:02:44 qui aura passé à peine plus de 2 minutes sur le tapis
02:02:48 pour rallier les demi-finales de ce championnat d'Europe.
02:02:51 - Je pense que Stevenson, elle n'a pas trop abandonné.
02:02:55 Elle a plutôt pris Romane en pleine tête.
02:02:58 Parce que Romane Dicot, c'est la fille à abattre, maintenant.
02:03:03 Romane Dicot, maintenant, c'est la fille à abattre.
02:03:06 Et c'est très difficile de l'abattre.
02:03:11 - Et maintenant, la victoire du championnat de l'Europe,
02:03:14 c'est la victoire du championnat d'Europe,
02:03:16 c'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:18 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:21 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:23 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:25 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:27 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:29 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:31 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:33 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:35 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:37 - C'est la victoire du championnat d'Europe.
02:03:39 - Et maintenant, la victoire du championnat d'Israël,
02:03:42 c'est la victoire du championnat d'Israël.
02:03:44 - La prochaine victoire de la W2,
02:03:48 la W2 de Saint-Réal.
02:03:50 En rouge, représentant Israël,
02:03:53 la W2 de Saint-Réal.
02:03:56 C'est la victoire du championnat d'Israël.
02:04:00 - Allez, allez, allez !
02:04:03 - Allez !
02:04:06 - Allemands, go !
02:04:08 - Allemands, go !
02:04:30 - Allemands, go !
02:04:33 - Allemands, go !
02:04:35 - Allemands, go !
02:05:01 - Allemands, allez !
02:05:04 - Allemands, allez !
02:05:06 - Allemands, allez !
02:05:08 - Allez, allez, allez !
02:05:10 - Go !
02:05:15 - On est ici, on est ici.
02:05:17 - On est ici, on est ici.
02:05:19 - On est ici, on est ici.
02:05:21 - Allez !
02:05:33 - Allez, allez, allez !
02:05:35 - Allez, allez, allez !
02:05:38 - Allez, allez, allez !
02:05:40 - Allez, allez, allez !
02:05:46 - Allez !
02:05:56 - Allez, allez, allez !
02:06:07 - Allez !
02:06:09 - Allez, go !
02:06:14 - Allez !
02:06:17 - Allez, allez, allez !
02:06:19 - Allez, allez, allez !
02:06:21 - Allez !
02:06:23 - Allez !
02:06:50 - Go !
02:06:52 - Go, go !
02:06:54 - Allez !
02:06:57 - Allez !
02:07:18 - Allez !
02:07:20 - Allez !
02:07:23 - C'est fini, c'est fini.
02:07:28 - C'est fini, c'est fini.
02:07:30 - C'est fini, c'est fini.
02:07:32 - C'est fini, c'est fini.
02:07:34 - C'est fini, c'est fini.
02:07:36 - C'est fini, c'est fini.
02:07:38 - C'est fini, c'est fini.
02:07:40 - C'est fini, c'est fini.
02:07:42 - C'est fini, c'est fini.
02:07:44 - C'est fini, c'est fini.
02:07:46 - C'est fini, c'est fini.
02:07:48 - C'est fini, c'est fini.
02:07:50 - C'est fini, c'est fini.
02:07:52 - C'est fini, c'est fini.
02:07:54 - C'est fini, c'est fini.
02:07:56 - C'est fini, c'est fini.
02:07:58 - C'est fini, c'est fini.
02:08:00 - C'est fini, c'est fini.
02:08:02 - C'est fini, c'est fini.
02:08:04 - C'est fini, c'est fini.
02:08:06 - C'est fini, c'est fini.
02:08:08 - C'est fini, c'est fini.
02:08:10 - C'est fini, c'est fini.
02:08:12 - C'est fini, c'est fini.
02:08:14 (brouhaha)
02:08:34 (applaudissements)
02:08:38 - Vingt-et-un parti numéro 4 est qualifié pour la Députée Finale des Pays des 78 du Nord,
02:08:43 en plus pour les Pays-Bas,
02:08:45 Aïd El-Hilal !
02:08:47 (applaudissements)
02:09:01 Pause de cinq minutes sur le tableau numéro 4.
02:09:05 - Voilà, pendant que mes consultants se menacent mutuellement en rentaine...
02:09:10 - Elle est dangereuse Amina, elle met des coups de coude depuis tout à l'heure.
02:09:12 - ... et que l'équilibre du groupe est vraiment mis à mal.
02:09:15 - C'est l'émotion quand je vois l'équipe de France combattre.
02:09:20 - Aïmuna, elle est prête à me prendre la garde et à me jeter par terre.
02:09:23 - Ah c'est compliqué.
02:09:25 (brouhaha)
02:09:29 - Alors là, Chabek Ahori qui vient de l'emporter sur le tapis numéro 1.
02:09:33 (brouhaha)
02:09:49 - La Vélodrome de rencontre de la France, Alexis Mathieu !
02:09:54 (applaudissements)
02:09:55 - Allez Alexis Mathieu qui est sur le tapis numéro 1.
02:09:58 - Alors ça va être difficile pour toi Bertrand.
02:10:00 - Ouais je sais, c'est un français.
02:10:01 - C'est un français qui est en train de se faire reposer à Sami Chouchi pour son 2ème combat.
02:10:07 (brouhaha)
02:10:11 - Il est le seul français désormais engagé dans cette catégorie des moins de 80 kg.
02:10:15 - Où Axel Klerge a été éliminé prématurément.
02:10:19 (brouhaha)
02:10:21 - Chouchi qui est un récent venu dans cette catégorie, il a fait sa carrière en moins de 81 kg.
02:10:25 (brouhaha)
02:10:26 - Ouais et on sent visuellement la différence de gabarit.
02:10:30 - Je trouve qu'il a bien récupéré.
02:10:33 - Ouais.
02:10:34 (rires)
02:10:35 - Une droite là de Sarri sur la place de Kumikata.
02:10:41 - 24 ans pour Alexis Mathieu qui a été médaillé de bronze au dernier Masters.
02:10:45 - Médaille d'argent au Masters de Jérusalem l'année dernière.
02:10:49 - Déjà de grosses références mais pas de médaille d'argent de championnat.
02:10:53 - Allez allez allez allez !
02:10:54 (applaudissements)
02:10:55 - Oh c'était pas mal, c'était bien.
02:10:57 - Chouchi là qui est toute suite dure sur l'homme.
02:11:01 (applaudissements)
02:11:04 - Fils de Fabrice Mathieu et d'Alice Dubois, deux fois championne d'Europe et cinquième au jeu d'un trompet en 96.
02:11:10 - Oui Alice qu'on embrasse hein.
02:11:11 - Alexis Mathieu et comme dit le proverbe "bon sang ne saurait mentir".
02:11:17 (applaudissements)
02:11:26 - Alors je sais même pas si c'est un proverbe mais c'est ce que disait tout le temps Gladys Epang,
02:11:32 - Le jeu s'allume, médaille olympique en taekwondo que j'ai vu dans les courts-civ le premier jour,
02:11:38 - Qui était présente sur ce championnat d'Europe de judo.
02:11:43 (applaudissements)
02:11:48 - Avec qui j'ai commenté plusieurs grandes compétitions de taekwondo,
02:11:51 - Place au judo mais on reste dans le monde de l'olympisme.
02:11:54 (applaudissements)
02:11:57 - Oh il va fonctionner, ah il y a une possibilité, il va y aller.
02:12:00 (applaudissements)
02:12:02 - Ah c'est bien la main là, c'est bien, c'est bien, c'est bien, ouais dans l'autre sens, ouais c'est bien, c'est bien fait.
02:12:05 (applaudissements)
02:12:06 - Voilà il faut mettre le doute.
02:12:07 (applaudissements)
02:12:10 - Et Sochi qui est encore classé dans sa précédente catégorie hein, à 81.
02:12:14 (applaudissements)
02:12:17 - Mais qui a pas de référence véritablement à 90 kilos.
02:12:22 (applaudissements)
02:12:37 - Bon voilà la grimace de...
02:12:39 - Des deux.
02:12:40 - Oh magnifique, oh c'était bien ça, c'est bien fait, oui oui il a le judo.
02:12:44 (applaudissements)
02:12:45 - Alex il a le judo pour faire tomber tout le monde.
02:12:48 (applaudissements)
02:12:50 - Il faut qu'il y croit.
02:12:52 - Ah il avait été excellent avec l'équipe de France sur les deux derniers championnats du monde dans la compétition par équipe.
02:12:58 - Malheureusement il n'avait pas su briller en individuel.
02:13:00 - Là on le sent percutant et si c'était son jour enfin pour ouvrir le compteur.
02:13:06 - Bon attention, attention, oh ti, ouais, ça marque, ça marque.
02:13:09 - Ouazari Ouazate.
02:13:10 - Ça marque, il a pas mis l'arbitre.
02:13:13 - Est-ce qu'il a mis les pieds en l'air, les choses comme ça ?
02:13:17 - Ça marque, ça marque.
02:13:18 - On va attendre la confirmation mais très franchement à l'image Bertrand en tout cas sur le direct.
02:13:24 - Moi je dis ça marque.
02:13:25 - Il pose l'épaule, Shushi, il se fait balader, il passe un sale moment et voilà.
02:13:30 (applaudissements)
02:13:33 - Ça dépend comment il considère les pieds.
02:13:35 - On va voir ce qu'il dit, on va voir ce qu'il dit.
02:13:36 (applaudissements)
02:13:38 - On peut penser ce qu'on veut, c'est pas nous qui arbitrons.
02:13:40 (applaudissements)
02:13:43 - Non, voilà.
02:13:44 - Ouazari, et ça marque, voilà, on avait bien vu.
02:13:46 - Il le veut, il le veut.
02:13:47 (applaudissements)
02:13:48 - Tout va bien, vos lunettes sont bien lavées, vous voyez encore bien, c'est super.
02:13:53 (applaudissements)
02:13:56 - Magnifique, ça c'est une belle victoire pour Alexis, ça lui met de la confiance.
02:14:01 Et sur le tapis c'est le Portugais, double champion du monde, Fonseca.
02:14:04 (applaudissements)
02:14:06 - Là gros combat aussi.
02:14:07 (applaudissements)
02:14:09 - Regardez-moi ça, là il y a 4 titres mondiaux là sur le tapis.
02:14:13 - Et Alexi Mathieu il va retrouver Pékin-Horiz.
02:14:16 - Et c'est un deuxième tour.
02:14:17 - Le champion olympique en titre, en quart de finale.
02:14:19 C'est vous dire le défi qu'attend Alexis.
02:14:22 Et évidemment on va se concentrer sur ce deuxième tour.
02:14:25 (applaudissements)
02:14:27 - Avec une catégorie incroyablement dense.
02:14:29 - Donc Fonseca, mouvement d'épaule.
02:14:31 - Ah ouais.
02:14:32 - Et...
02:14:33 - Petit gabarit.
02:14:34 - Il tourne très très fort, ah ouais, quand il s'engage c'est pas pour rien.
02:14:37 - En plus j'ai envie de dire, il a un candidat qui est assez grand.
02:14:41 (applaudissements)
02:14:43 - Qui a le profil idéal.
02:14:45 - Oui mais qui est...
02:14:47 - Qui est Gérald Dujudi, qui est double champion du monde aussi.
02:14:50 - Voilà.
02:14:51 (applaudissements)
02:14:53 - Qui connaît la chanson.
02:14:54 - Donc surtout qui se connaissent par coeur je pense.
02:14:56 - Voilà.
02:14:57 (applaudissements)
02:15:07 - Là on voit sur tous les combats comme...
02:15:10 (applaudissements)
02:15:11 - La dureté du Kumikata, en tout cas la volonté de poser ses mains comme chaque judoka veut.
02:15:17 - Et l'imposer.
02:15:19 - Et là on voit que franchement ils sont dans... ils vont dans le dur.
02:15:22 - Ah ouais.
02:15:23 - Et c'est pour ça qu'on voit des baisses de régime aussi parce que ce travail là ça joue...
02:15:27 - Oh là là !
02:15:28 (applaudissements)
02:15:29 - Oh le saut de nez magnifique.
02:15:32 - Bien récupéré Fonseca.
02:15:34 - Ah et bien il réchappe.
02:15:35 - Il a frisé la correction, ça a été bien réchappé.
02:15:38 - Ils ne se sont affrontés que deux fois sur le circuit international ces deux garçons.
02:15:41 - Alors certes ils sont double champion du monde mais...
02:15:43 - Ils ne se sont pas énormément retrouvés l'un face à l'autre.
02:15:48 - Deux confrontations un par tout.
02:15:50 (applaudissements)
02:15:53 - La dernière en finale du Grand Slam d'Antalya et c'est le Portugais qui l'avait emporté, c'était l'an dernier.
02:15:59 (applaudissements)
02:16:03 - Deux physiques différents, un longiligne un petit peu plus trapu.
02:16:07 - Et pourtant les deux, même on a vu tout à l'heure l'Espagnol avec ce mouvement d'épaule très très bas.
02:16:14 - Comme c'est très bien à le faire Fonseca, ce sens spécial.
02:16:18 - Vers ses appuis là le Portugais, il sentait le danger avec la main dans le dos de Shirazadis Bidi et il va prendre un chido.
02:16:25 (applaudissements)
02:16:29 - Et les mains sur les rotules, on sait ce que ça veut dire, le combat est après.
02:16:34 (applaudissements)
02:16:44 - La garde de Kutumkata, il profite à l'Espagnol.
02:16:48 - Il bouge vite.
02:16:49 - Il fait bien lâcher, il va récupérer.
02:16:51 - C'est très explosif.
02:16:53 (applaudissements)
02:16:56 - Oh là là, Wazari non ?
02:16:58 (applaudissements)
02:17:01 - On a vu l'enchaînement.
02:17:03 - Bah ouais.
02:17:04 - Il part pour un fort sérieux, il est derrière avec sa deuxième jambe, il vient le récupérer avec ce qu'on appelle "Kosoto Gake".
02:17:10 - Il vient faucher les deux jambes avec sa jambe gauche, mais il était un tout petit peu loin, il manquait de contrôle.
02:17:16 - Parce que son action, dès le départ, il est parti de loin, ça aurait pu faire très très mal.
02:17:20 (applaudissements)
02:17:24 - Et pas de marque, il reste une minute.
02:17:26 (applaudissements)
02:17:28 - Et un chido de part et d'autre.
02:17:30 - Ah il part de loin encore Fonseca là.
02:17:34 - Là Fonseca il est en train de prendre une petite avance.
02:17:37 - Les deux séquences là c'est lui.
02:17:39 - Deux actions très très fortes, et voilà, et ça ne bande pas.
02:17:42 - C'est l'Espagnol qui prend donc tout de suite une pénalité pour non-combativité en effet.
02:17:48 - Ça c'est la suite logique.
02:17:50 - Ah là, c'est peut-être Fonseca qui va la prendre.
02:17:53 - Là il va la prendre, ça ça va pas parvenu.
02:17:55 - Allez, deux chidos de part et d'autre, plus loin l'erreur.
02:17:58 (applaudissements)
02:18:02 - Ah c'est un deuxième tour de championnat d'Europe qui pourrait être une finale de championnat du monde.
02:18:07 - Clairement.
02:18:08 - Ou une finale de jeu, franchement c'est...
02:18:11 - Mais ça commence à être dur là pour Fonseca.
02:18:13 - C'est un super combat.
02:18:15 (applaudissements)
02:18:22 - Ah il le gêne là Charles.
02:18:23 - Il le gêne à la manche.
02:18:24 - La main gauche de l'Espagnol.
02:18:27 - Là lui il met la pression.
02:18:28 - Il met la pression, ouais ouais.
02:18:30 - Oh magnifique !
02:18:31 - Oh super !
02:18:32 - Oh le Uchi !
02:18:33 - Magnifique !
02:18:34 - Oh là là il dit non, il dit non mais...
02:18:37 - Ouais parce qu'en fait il a sorti le coude.
02:18:40 - Il va rester le second.
02:18:41 - Donc faudra voir.
02:18:42 - Je pense qu'ils vont voir le ralenti.
02:18:45 - Mais je pense qu'il y est, je pense qu'il y est.
02:18:47 - Regarde ça.
02:18:49 - Uchi, Ko-uchi, Uchi.
02:18:51 - Ah il sort le coude.
02:18:53 - Alors on va voir, qu'est-ce qu'il dit dans ces cas là ?
02:18:56 - C'est exactement le même mouvement qu'a mis Alpha Diallo hier à Casse.
02:19:01 - Ouais, mouvement qui a été suivi d'un hippo.
02:19:04 - Non Alpha c'était plus beau, Uchi Ko-uchi.
02:19:06 - Et il l'enlève.
02:19:07 - Et il l'enlève, ah oui oui, il sort le coude, il sort le coude.
02:19:09 - Allez, 9 secondes et tout est à écrire maintenant, tout reste à écrire.
02:19:12 - Ah ouais, il doit cliquer directement.
02:19:13 - Mais c'est une attaque dangereuse, ça marque les esprits.
02:19:16 - Et il reste sur une attaque et ça repart au golden score.
02:19:22 - Mais la pression elle est quand même subie, elle est sur Fonseca parce que
02:19:26 il se fait à chaque fois attraper cette manche, il a du mal après à se replacer.
02:19:30 - Ah regardez.
02:19:32 - Eh oui, c'est Shiraz Adichvili qui fait le combat là pour l'instant,
02:19:37 même s'il y a eu cette action très très forte pour Fonseca.
02:19:40 - Ah franchement il est super ce combat, on se régale.
02:19:47 - Il n'y a pas de temps faible et les deux voyagent au tapis, regardez là le coach espagnol.
02:19:53 - Il est très très fort.
02:19:54 - Qui demande un nouveau chino parce que Fonseca c'est vrai, une nouvelle fois, il se jette à terre.
02:19:58 - Et regardez ce qu'il fait à chaque fois, avec sa main droite, il prend la manche,
02:20:00 avec sa main droite il fait mine d'aller chercher la ceinture par en dessous.
02:20:04 - Et ça va tomber pour Fonseca.
02:20:05 - Fonseca se baisse, il va chercher par dessus.
02:20:07 - Regardez, regardez.
02:20:09 - S'il le refait une fois, ce sera terminé.
02:20:11 - Regardez, main droite, la manche, main droite en dessous, voilà, et il va chercher par dessus.
02:20:15 - Et allez, une nouvelle fois, et une fois, il a mal de gueule.
02:20:19 - C'est ça, c'est ça de mettre la pression.
02:20:21 - Il a chuté, Roray Fonseca, deux doubles champions du monde face à face,
02:20:26 pour un des plus beaux combats de ce championnat d'Europe.
02:20:30 Et c'est Shehrazad Ismili qui l'emporte sur Ippon.
02:20:33 - Je peux vous dire, il est en forme, il est en forme cet espagnol.
02:20:36 - On sentait sur les deux séquences d'avant, il se baisse, il perd ses appuis,
02:20:44 il sentait le danger.
02:20:45 - Il se baisse pas tout seul, il se baisse parce que l'espagnol fait mine d'aller le chercher
02:20:48 comme pour le hancher, et donc il se baisse pour contrôler,
02:20:51 et dès qu'il voit se descendre, regarde, là, il se descend,
02:20:53 et il va chercher par dessus.
02:20:55 Et là il lance, il met la pression, voilà, il faut un semblant d'attaque pour prévenir,
02:20:59 et regardez, c'est parti.
02:21:00 Et la manche est bien saisie, ce qui fait que Fonseca ne peut rien faire,
02:21:03 il est obligé de partir avec l'action.
02:21:05 Magnifique.
02:21:07 On va le suivre, l'espagnol.
02:21:13 - Ouais, il est dans une grande journée, Chiraz Adif Vili.
02:21:17 - Corel qui rencontre... - On enchaîne avec les moins de sang,
02:21:21 je vous laisse faire la présentation, Amina, je sens que vous en avez envie.
02:21:24 - Non, Corel, simplement, c'est celui qui a battu au tour précédent, Aurélien,
02:21:29 et on va voir son parcours sur la compète,
02:21:31 on va voir son état de forme tout le long de la journée,
02:21:34 c'est toujours intéressant.
02:21:36 - Ouais, syndicateur, tout à fait, bien sûr, bien sûr.
02:21:37 Là il rencontre Böller, l'Autrichien.
02:21:40 - Et en finale de repêchage, Audrey Tshumeo rencontrera
02:21:50 l'Israélienne championne du monde qu'elle a rencontrée
02:21:54 justement au dernier championnat du monde.
02:21:56 - Donc encore un combat à propos d'Audrey.
02:21:58 - Encore un combat à propos d'elle, il faut espérer qu'elle aura récupéré
02:22:01 du combat précédent, où il a manqué un petit peu d'énergie,
02:22:05 un petit peu de souffle.
02:22:08 - Et là, il cherchait une médaille de bronze.
02:22:12 On rappelle qu'il y a un enjeu pour ces deux filles,
02:22:22 autant pour Audrey que pour Madeleine, c'est les JO de Paris,
02:22:26 et être classé aujourd'hui sera un signal très très fort
02:22:31 pour la suite de la course, pour la titularisation olympique.
02:22:37 On rappelle que Madeleine est sortie.
02:22:41 - Oui, et chaque combat sera important tout au long de la saison,
02:22:45 lorsque dans la concurrence, toutes les catégories de poids,
02:22:51 on ne va pas se focaliser sur les deux catégories où il y a eu
02:22:54 deux filles ou deux garçons, mais en tout cas toutes les catégories
02:22:57 de poids devront montrer sur chaque compétition ce qu'ils ont
02:23:02 dans le ventre.
02:23:03 - Il faut rappeler, comme les JO sont à Paris,
02:23:06 toutes les catégories sont sélectionnées.
02:23:09 Là, il n'y a pas, comme pour Tokyo, d'aller chercher
02:23:13 un classement mondial pour faire les JO.
02:23:16 Maintenant, comme toutes les catégories sont sélectionnées,
02:23:19 il faut définir quelle est la personne qui représentera
02:23:22 la France dans chaque catégorie de poids.
02:23:25 - Ce qui est important aussi, c'est d'être bien dans la race,
02:23:30 parce qu'il y a une statistique qui explique que lorsqu'on est
02:23:33 dans les 8 premiers, on a plus de chances de faire le podium,
02:23:37 ce qui est logique, puisque si on est bien classé,
02:23:40 ça veut dire qu'on est régulièrement sur tous les podiums.
02:23:43 - Oui, mais les JO sont les JO, c'est toujours une compétition à part.
02:23:47 Ce qui est important pour le classement, c'est par rapport
02:23:51 au tirage au sort, mais après, les JO, c'est les JO.
02:23:55 On a toujours vu des gens, peut-être pas aussi bien
02:23:57 classés qu'ils auraient pu l'être, et le jour des jeux,
02:24:01 sortir la compétition qui les propulse.
02:24:04 - On va sortir l'exemple de Lucas Mechetze,
02:24:07 qui n'était pas du tout tête de série et qui finit 3e au jeu.
02:24:11 - C'en est un, oui, bien sûr.
02:24:14 - On va voyager de nouveau chez les JO.
02:24:25 Voyager de nouveau chez les Lourdes avec la numéro 1 mondiale,
02:24:29 Raz Hershko, l'Israélienne, qui est opposée à une Croate,
02:24:36 Elena Vukosic.
02:24:39 Hershko, qui est vice-championne d'Europe
02:24:43 et qui a été battue l'an dernier en finale de ces championnats d'Europe
02:24:46 par Romane Dico.
02:24:49 Battue en finale pour le bronze des championnats du monde 2022
02:24:53 par Julia Delfoy, également Raz Hershko,
02:24:57 qui faisait partie de l'équipe israélienne aux Jeux olympiques de Tokyo.
02:25:01 - Ça marche, c'est bon.
02:25:12 - Là, c'est sans problème pour l'Israélienne.
02:25:16 Nul besoin de poursuivre.
02:25:20 - Cessez de vous chatouiller, de vous bagarrer, chers consultants.
02:25:25 - Alors, Raz Hershko, elle n'est pas dans la même partie de tableau que Romane.
02:25:37 Romane, on le rappelle, est en demi-finale.
02:25:41 Elle affrontera Marit Kamps, l'Allemagne irlandaise.
02:25:48 - Et alors qu'à l'instant, sur le tapis, juste à côté, on voit Tavano.
02:25:59 Vous l'avez vu juste à gauche, Tavano, c'est l'Italienne qui a battu Romane Dico
02:26:03 au premier tour des championnats du monde cette année.
02:26:06 On reste chez les lourds.
02:26:08 Je me permettais de faire la petite digression pour vous donner cette information.
02:26:13 Avec Tushish Vili, le vice-champion olympique de Tokyo, champion du monde 2018,
02:26:17 opposé au Hongrois, six poches.
02:26:20 - Une place pour la finale de ce championnat d'Europe.
02:26:24 - Magnifique, magnifique pourroté.
02:26:27 - Il est surprenant de Tushish Vili.
02:26:29 - Il est surprenant parce qu'on voit le gabarit qu'il a.
02:26:32 Et descendre aussi bas sur un Seoi Nage, c'est peu commun dans cette catégorie.
02:26:40 - La vitesse de décentrée de rotation, impossible de résister.
02:26:46 - Tushish Vili qui faisait office de favori dans cette catégorie des lourds.
02:26:56 - Il ne sait pas trop quoi faire le lourd. Il avance un petit peu.
02:26:59 - Il va en prendre un deuxième. Je le vois prendre un deuxième moroté.
02:27:02 Voilà, il en fixe bien la manche. Voilà, c'est bien, ça c'est fait.
02:27:06 La main gauche va venir chercher le col.
02:27:09 - Même les deux manches, il essaie de le faire avec les deux manches.
02:27:12 - Il y a eu un petit balayage.
02:27:13 - Il y a eu un balayage avant qu'il a sauvé.
02:27:16 Parce qu'il était parti pour relancer Tushish Vili.
02:27:19 - On part avec ce travail de Kumikata, travail de manche.
02:27:31 - Oh là là, l'impact, la violence de cet impact.
02:27:35 - Et de nouveau, c'est marqué Wazari.
02:27:38 - Il avait le corps orienté vers le tapis.
02:27:42 - L'arbitre était mal placé.
02:27:45 - L'arbitre était de l'autre côté.
02:27:48 - Mais ceux qui...
02:27:51 - Ah, c'est de l'autre côté.
02:27:54 - Attendez, on va voir.
02:27:56 - Ah oui, parce que Bertrand, regardez-vous l'image qui est ici.
02:28:00 - Là on ne voit pas les gars des crocs, c'est vrai.
02:28:02 - L'image qui est ici.
02:28:04 - Ah ouais, c'est sur le côté.
02:28:06 - Je l'ai vu avant.
02:28:08 - Sans problème.
02:28:10 Et voilà Tushish Vili qualifié pour la finale de ces championnats d'Europe.
02:28:14 Il était attendu, il répond présent, le vice-champion olympique de Tokyo.
02:28:19 Tandis que son bourreau, Lucas Karpalek, lui, est sorti dès son premier combat.
02:28:27 - Il est sorti par disqualification avec un diving.
02:28:29 - On aurait pu avoir une revanche de la finale des Jeux.
02:28:34 - Elle n'aura pas lieu.
02:28:36 - Elle n'aura pas lieu en tout cas pas à ce championnat.
02:28:38 - Allez, c'est parti pour Choumi pour aller chercher une médaille.
02:28:43 - Il faut du courage Audrey.
02:28:45 - Il faut gagner ce combat face à l'Israël Elin Baranir.
02:28:48 C'est elle qui l'a battue en finale des derniers championnats du monde.
02:28:50 - Ah ouais, là, son dos s'arrouche dans le dos.
02:28:52 Championne du monde, ça veut dire en titre.
02:28:54 - Elle a privé Audrey d'un deuxième sacre mondial.
02:29:00 - Et donc, autant vous dire qu'il y a un historique entre ces deux combattantes.
02:29:04 On a senti Audrey peiner un petit peu physiquement, lâcher psychologiquement dans son quart de finale.
02:29:10 Mais elle est capable de tout Audrey Etcheméo.
02:29:12 - Oui, mais ça veut dire que Lanir a également perdu.
02:29:14 - Elle a des trésors d'expérience derrière elle.
02:29:15 - Lanir a également perdu sur ce...
02:29:17 - C'est vrai.
02:29:18 - Bah oui, les deux ont chuté.
02:29:20 - Allez Audrey, il faut sortir de là, il faut passer ses coincés.
02:29:25 - Ouais, il faut faire attention à ça, passer ses coincés en bordure parce que ça peut être une pénalité.
02:29:30 - J'espère qu'elle ne va pas la prendre.
02:29:33 Et...
02:29:35 Peut-être que si.
02:29:37 - Regardez, elle le sort.
02:29:39 - Elle la prend.
02:29:40 - Et Lanir qui a été battue par Alina Böhm, l'Allemande, championne d'Europe en titre.
02:29:45 Il y a deux Allemandes dans cette catégorie, Wagner et Böhm.
02:29:49 Et il me semble qu'elles sont toutes les deux qualifiées pour les demi-finales.
02:29:55 - Mais je crois que Wagner va rencontrer Belandi dans le haut du tableau.
02:29:58 - Oui, oui, elles ne seront pas opposées, elles peuvent se rencontrer en finale.
02:30:01 - Oui, oui, oui.
02:30:02 - Oh la la, la prise.
02:30:04 - Oh la la, la prise.
02:30:05 - La fusée s'est écrasée.
02:30:06 - Elle a accroché le sautot, mais il faut venir accrocher la jambe, pas juste la lancer.
02:30:09 Terrible, terrible.
02:30:10 Du coup, ça laisse Lanir en totale confiance et en solidité sur ses jambes pour l'arracher en Ouranagué.
02:30:17 - Et il n'y aura pas de médaille dans ce championnat d'Europe pour Audrey Chameo qui s'incline aux portes du bloc finale.
02:30:23 Battue par celle qui l'avait privée d'un deuxième titre mondial il y a quelques mois à Doha.
02:30:29 Même résultat malheureusement, une défaite.
02:30:32 Le rêve s'arrête ici pour Audrey Chameo.
02:30:35 Et nos deux françaises Audrey Chameo et Madeleine Malonga finiront non classées dans ce championnat d'Europe.
02:30:42 - Le haut sautot, mais elle n'accroche pas.
02:30:43 Du coup, la jambe repart de l'autre côté.
02:30:45 Forcément, elle n'a plus rien, elle ne tient plus.
02:30:47 Oh la la, terrible, terrible.
02:30:49 - Oh l'impact, il est violent.
02:30:50 - Il faut venir.
02:30:51 - Et on voit tout de suite son visage.
02:30:53 L'expression de déception pour une Audrey Chameo qu'on ne sentait malheureusement pas dans un grand jour.
02:31:03 Et celle qui l'a battue justement en quart de finale, Stenhuys, l'année irlandaise.
02:31:10 Trois fois médaille mondiale.
02:31:13 Médaille de bronze encore cette année à Doha.
02:31:16 Battue par Audrey Chameo en demi-finale.
02:31:19 Elle a pris sa revanche, elle qui ne l'avait plus battue depuis huit ans.
02:31:23 Et face à elle, justement, Alina Böhm, la championne d'Europe en titre.
02:31:30 - La championne d'Europe, ouais, et championne du monde aussi.
02:31:32 - Non, Böhm, quarte finaliste, qui a gagné les championnats du monde.
02:31:35 - Championne d'Europe.
02:31:36 - Championne d'Europe.
02:31:37 - Peut-être précis.
02:31:39 - Bien sûr, rien entendu.
02:31:41 - C'est important.
02:31:42 - Ah oui, toujours.
02:31:44 - Donc il nous reste en...
02:31:46 Dans l'équipe de France, il nous reste Romain Ndiko qui va combattre dans deux.
02:31:51 Et Alexis Mathieu qui va rencontrer Lachat Bekhaouri.
02:31:55 Voilà, Lachat Bekhaouri.
02:31:57 - Le champion olympique en titre.
02:32:00 - Et championne du monde, oui.
02:32:02 Mais pas championne du monde, c'est son...
02:32:05 - C'est Maïzou Radze.
02:32:07 - Voilà.
02:32:08 - Exactement.
02:32:09 - Vise championne du monde.
02:32:10 - C'est ça, Vise, là ils font la finale.
02:32:11 Maïzou Radze.
02:32:13 - Et les gars, on va voir la fin du match.
02:32:14 - C'est ça, c'est ça.
02:32:15 - Et on va voir la fin du match.
02:32:16 - C'est ça, c'est ça.
02:32:17 - Et on va voir la fin du match.
02:32:18 - C'est ça, c'est ça.
02:32:19 - Et on va voir la fin du match.
02:32:20 - C'est ça, c'est ça.
02:32:21 - Et on va voir la fin du match.
02:32:22 - C'est ça, c'est ça.
02:32:23 - Et on va voir la fin du match.
02:32:24 - C'est ça, c'est ça.
02:32:25 - Et on va voir la fin du match.
02:32:26 - C'est ça, c'est ça.
02:32:27 - Et on va voir la fin du match.
02:32:28 - C'est ça, c'est ça.
02:32:29 - Et on va voir la fin du match.
02:32:30 - Attention, la sortie de tapis.
02:32:43 - Et je viens d'entendre que Tavano, l'Italienne, qui a donc battu Romantico aux derniers championnats
02:33:06 du monde, est qualifiée pour les demi-finales.
02:33:10 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:17 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:18 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:19 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:20 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:21 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:22 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:23 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:24 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:25 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:26 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:27 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:28 - Et donc, elle s'appelait Ketimate.
02:33:55 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:33:56 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:33:57 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:33:58 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:33:59 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:00 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:01 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:02 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:03 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:04 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:05 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:06 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:07 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:08 - Et donc, elle s'appelle Ketimate.
02:34:09 (Propos inaudibles)
02:34:38 - Et j'en profite pour vous dire que la billetterie est d'ores et déjà ouverte
02:34:43 pour le grand rendez-vous de ce début d'année à l'accord Arena.
02:34:48 Le tournoi de Paris, bien sûr, les 2, 3 et 4 février.
02:34:51 Cette fois, ça aura lieu sur 3 jours pour encore plus de plaisir.
02:34:55 Et on sera évidemment là, Bertrand et Amina,
02:34:59 pour vous faire vivre cette belle journée,
02:35:02 cette grande fête du judo français et du judo international.
02:35:05 - Et le tournoi de Paris...
02:35:06 - Le tournoi de Paris, le grand slam de Paris,
02:35:09 c'est les vieux qui disent le tournoi de Paris.
02:35:10 - Oui, c'est des vieux comme nous.
02:35:11 - Le TIVP.
02:35:12 - Le TIVP.
02:35:13 - Mais alors, à partir de quel moment on est vieux ?
02:35:16 - C'est ça la grande question.
02:35:17 - C'est dans la tête, c'est dans la tête.
02:35:18 - Ouais, ouais, c'est dans la tête.
02:35:19 Parce que moi, je suis un peu entre vous et les jeunes de l'application.
02:35:23 - Moi, je suis encore cadet, moi.
02:35:24 - Moi, je suis encore cadet.
02:35:25 - Ils ont tous 20 ans, 22 ans.
02:35:27 - Donc, le grand slam...
02:35:30 Et le grand slam en année olympique, voilà.
02:35:34 Ça va être dense comme niveau parce que
02:35:37 certaines nations viennent chercher les points
02:35:39 et donc c'est toujours...
02:35:41 un événement important, d'autant plus en année olympique.
02:35:48 - Bien, Michel.
02:35:50 - OK, Talima, Brice.
02:35:54 - Bien, Michel.
02:35:55 - Nickeland, truc à gauche.
02:36:01 - Hé, là où il te fait ça !
02:36:03 - Alors, juste une information.
02:36:16 D'habitude, nous avons le plaisir de retransmettre sur YouTube.
02:36:19 Et aujourd'hui, nous ne pouvons pas pour des raisons de droit
02:36:23 ne pas diffuser gratuitement un signal qui est payant dans d'autres pays.
02:36:28 Et c'est donc uniquement sur Facebook, le Facebook de France Judo,
02:36:31 que vous pouvez retrouver ce signal.
02:36:34 Information qui m'est donnée par le grand maestro, le grand Manitou,
02:36:39 le chef de tout ce formidable dispositif,
02:36:41 en l'occurrence, monsieur Strahil Nikolov,
02:36:44 qu'on remercie bien évidemment pour la qualité de son travail.
02:36:48 Et les petits plateaux repas qui nous ont été amenés il y a quelques instants.
02:36:52 - Merci pour cette info qu'on va partager
02:36:57 pour que nos amis judoka puissent continuer à suivre cette magnifique compétition.
02:37:04 - Compétition qui est, bien sûr, à retrouver,
02:37:08 comme depuis vendredi, sur la chaîne digitale, l'équipe live.
02:37:11 Elle est blessée, la sténuisse au niveau du genou,
02:37:14 l'appui, la jambe droite est compromis.
02:37:16 Regardez comment elle marche.
02:37:19 - Elle y va encore, elle y continue, malgré...
02:37:23 Et c'est elle qui a fait l'attaque sur...
02:37:25 Maintenant, ça va aller au golden score.
02:37:27 Elle souffre, mais elle y va.
02:37:31 - Ça devient une remise au golden score.
02:37:33 - Il y a beau combat, encore à vivre dans ces éliminatoires.
02:37:50 On vous rappelle Romain Dicot en demi-finale,
02:37:53 Alexis Mathieu en quart de finale.
02:37:57 Romain Dicot qui sera, eh bien, sur ce même tapis,
02:38:01 ici même, à l'image, dans deux combats maintenant.
02:38:05 Et sur le tapis numéro un, ce sera dans un combat maintenant.
02:38:15 Je vois Alexis Mathieu, là, qui commence à se préparer,
02:38:18 dans la chambre d'appel.
02:38:20 - Elle y va, elle y continue, malgré...
02:38:23 Et c'est elle qui a fait l'attaque sur...
02:38:26 Maintenant, ça va aller au golden score.
02:38:29 Regardez comment elle marche.
02:38:31 Regardez comment elle y continue, malgré...
02:38:34 Et c'est elle qui a fait l'attaque sur...
02:38:37 Maintenant, ça va aller au golden score.
02:38:40 - Elle y va, elle y continue, malgré...
02:38:43 Et c'est elle qui a fait l'attaque sur...
02:38:46 Maintenant, ça va aller au golden score.
02:38:49 - C'est pour une place en finale, et je pense que...
02:38:52 C'est Nuis avec son genou, elle a tout intérêt à se battre pour arriver à...
02:38:56 Soumigetchi.
02:38:59 Match serré, pas de pénalité.
02:39:04 ...
02:39:27 - Il est de zéro side.
02:39:29 Si tu peux le couper, il est de zéro side.
02:39:32 ...
02:40:01 - C'est un dernier match, il faut battre.
02:40:04 ...
02:40:09 - Ça a été beaucoup plus vite qu'hier sur...
02:40:12 ...
02:40:14 Ces éliminatoires.
02:40:16 C'est vrai que...
02:40:18 Les animations qui étaient prévues entre la fin des éliminatoires et le bloc final ont dû être...
02:40:22 Accélérées, voire certaines supprimées.
02:40:25 Là, on savait que chez les lourds, en général...
02:40:28 Il y a moins de golden score, même si là, on est à 7 minutes de combat.
02:40:32 Entre Alina Böhm, la championne d'Europe en titre, et...
02:40:36 Stenuys, qui a battu sur sa route.
02:40:39 Audrey Tchemeo, en quarte finale, après 8 minutes de combat.
02:40:43 C'est le deuxième golden score d'affilée pour la Néerlandaise.
02:40:46 Et on imagine que les bras doivent être quelques peu engourdis.
02:40:51 ...
02:40:56 ...
02:41:01 ...
02:41:06 ...
02:41:11 ...
02:41:16 ...
02:41:21 ...
02:41:26 ...
02:41:31 ...
02:41:36 ...
02:41:41 ...
02:41:46 ...
02:41:51 ...
02:41:56 ...
02:42:01 ...
02:42:06 ...
02:42:11 ...
02:42:16 ...
02:42:21 ...
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02:42:31 ...
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