Joseph Thouvene : «Il faut réaliser que c'est aussi la paix chez nous qui est en cause»

  • l’année dernière
Le directeur de rédaction Capital social, Joseph Thouvenel, s'est exprimé sur le refus de cessez-le-feu de Benjamin Netanyahou dans Punchline Week-end : «Il faut réaliser que c'est aussi la paix chez nous qui est en cause».

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00:00 ce qu'est l'effet d'homme de paix. C'est vrai parce qu'on échange souvent et c'est
00:03 quelque chose qui est marquant chez vous. Mais dans le même temps j'ai l'expérience
00:06 de pays en guerre. Vous n'êtes pas naïf. Et donc je sais, tu sais, "Quivis pacem
00:14 parabelum", pour vivre en paix vivons armés. Et là, la paix très bien. Le premier geste de paix,
00:22 c'est de rendre aux civils qui ont été enlevés, qui sont maintenus en otage, c'est de les rendre
00:27 à la vie civile, qu'ils puissent repartir dans leur pays. C'est le premier geste de paix. Et là
00:32 dessus, Ben Yahou a raison. Comment faire autrement ? Qui peut le plus commander un geste de paix que
00:38 ceux qui sont des otages ? C'est-à-dire, mais j'ai l'impression que tout ce... C'est un peu ce que
00:43 disait Vincent Roy. Moi ça me rappelle ceux qui bêlaient "Paix au Vietnam". Ah, ils ont eu la paix.
00:49 La paix des cimetières, la paix des "Bod People", la paix d'une dictature qui est toujours en place
00:53 aujourd'hui, ça c'est pas la paix. Ça, ça s'appelle laisser la main au plus fort. Et là, dans le cas à
01:01 la fois du communisme en Vietnam, mais à la fois à Gaza, ce sont les groupes terroristes. Mais on
01:07 peut pas les laisser. C'est même notre propre survie, c'est notre propre paix qui est en cause.
01:11 On le voit modestement aujourd'hui sur le territoire national. Il faut réaliser que c'est aussi la paix
01:16 chez nous qui est en cause.
01:17 [Musique]
01:21 [SILENCE]

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