Dieudonné la quotidienne - Les leçons de Sarkozy - S02E51

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Dieudonné la quotidienne - Les leçons de Sarkozy - S02E51
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00:00 Chers amis internautes, bonjour, bonsoir, que la paix soit avec vous, mes amis, et avec votre esprit.
00:08 Je vous le disais hier, la barre symbolique des 6 millions de chômeurs a été franchie.
00:15 C'était au mois de juin.
00:18 Des dizaines de milliers d'entreprises ne survivront pas à cette période estivale,
00:24 et pourtant les responsables politiques d'hier, comme ceux d'aujourd'hui d'ailleurs,
00:30 à la faveur de la sortie d'un livre ou de je ne sais quoi, reviennent sur le devant de la scène,
00:37 pour ceux qui sont les politiques du passé.
00:40 Et puis ils nous dispensent de leur conseil.
00:43 C'est le cas de Nicolas Sarkozy, qui nous explique que l'arrogance est une faute très grave.
00:51 Il y a un défaut important qu'il a essayé de ne jamais avoir.
00:57 Ne jamais avoir, une liaison tout à fait bienvenue ici.
01:02 C'est bien qu'il précise cela, qu'il ait essayé, comme il le dit.
01:07 Je ne sais pas comment on appelle un homme qui a acquis Kadhafi,
01:12 Mohammar Kadhafi, le colonel, a prêté plusieurs millions de dollars
01:16 pour lui permettre de gagner les élections,
01:19 et puis qui va, après avoir été élu, après l'avoir invité d'ailleurs à l'Élysée,
01:25 dans le jardin de l'Élysée, Kadhafi avait mis sa tente, vous vous en souvenez,
01:29 et bien après tout cela va le faire assassiner, avant de dévaliser son pays et son peuple.
01:35 C'est vrai que les leçons de morale de Sarkozy sont quelque part exquises en termes de cynisme,
01:43 un mélange d'arrogance et de mépris encore rarement atteint.
01:48 Deuxième citation, parce qu'il est très en verbe aujourd'hui,
01:52 il est particulièrement inspiré parce qu'il sort un livre.
01:56 Donc il nous l'ajoute, philosophe, et philosophe assez bon marché,
02:01 il nous dit "ce n'est pas parce qu'on est volontaire qu'on réussit,
02:05 mais si vous n'êtes pas volontaire, vous n'avez aucune chance de réussir".
02:10 La phrase n'est pas extraordinaire, mais une ode au volontarisme,
02:14 je ne crois pas qu'il pourrait s'entendre, si l'aboutissement de cette volonté n'était pas
02:19 la trahison et le vol de ceux qui vous ont fait confiance et qui ont cru en vous.
02:26 À la lumière des événements libyens, évidemment on comprend que le volontarisme
02:31 de Nicolas Sarkozy, ah oui je n'arrive même plus à le prononcer sans vous,
02:36 eh bien ce volontarisme signifie en réalité "pour réussir tout est permis".
02:41 "Fais ce que tu veux, pas vu pas pris".
02:44 Un véritable festival d'ailleurs de citations en ce moment de Nicolas Sarkozy,
02:48 qui est inspiré, alors il précise qu'il ne veut pas revenir dans le champ politique,
02:52 mais il dispense à qui veut l'entendre des citations.
02:56 Une autre citation, "une société démocratique ne peut pas fonctionner sans autorité".
03:02 Ah d'accord, mais une dictature non plus Nicolas Sarkozy, et une mafia encore moins.
03:09 Il nous dit qu'il ne comprend pas les structures horizontales,
03:12 il faut que ça soit vertical, il faut qu'il y ait un chef.
03:15 Comme dans la mafia, on a bien compris.
03:17 Vous interchangez d'ailleurs les mots démocratie avec le mot mafia,
03:21 et ça marche très très bien dans le discours de Sarkozy.
03:23 Ah vous avez l'impression d'entendre parler à un responsable de la mafia.
03:27 Ce qui choque le plus c'est à la vitesse à laquelle les choses changent aujourd'hui
03:32 dans ce monde, et ils n'en s'en aperçoivent même pas.
03:35 Alors à travers son discours, à travers le discours usé de ces politiques du Moyen-Âge,
03:40 on s'aperçoit à quel point les manipulations et les mensonges ne passent plus aujourd'hui,
03:46 ça ne fonctionne plus ce discours.
03:48 Ce sont des vendeurs de cacahuètes, c'est assez extraordinaire,
03:52 qui nous prennent pour des singes.
03:54 Je le dis, c'est vrai qu'une cacahuète, c'est le plus gros.
03:57 Le discours de Sarkozy participe à ce climat abstentionniste.
04:02 Les gens n'y croient pas, et l'autre y revient, fait des bouquins, puis parle.
04:07 Il ne cesse de progresser ce vent de révolte, ce vent de défiance, le désabstentionniste.
04:16 On nous parle de démocratie pour légitimer une mafia
04:19 qui depuis longtemps a perdu toute espèce de crédibilité et de moralité.
04:25 Le système démocratique est soutenu par qui ?
04:28 Par une très faible minorité de personnes.
04:30 Plus personne ne participe aux élections, la démocratie n'existe plus.
04:34 À rechercher l'erreur. Nous ne sommes pas en démocratie.
04:37 Ou alors la démocratie est une arnaque mafieuse, qu'elle s'assume.
04:42 Non, elle ne s'assume pas, toujours les droits de l'homme et la liberté.
04:45 Il n'y a jamais eu aussi peu de liberté qu'aujourd'hui, on ne peut même plus parler.
04:49 On ne peut plus rire.
04:51 Aujourd'hui sur ma bouboute de l'imaginaire, nous allons parler démocratie.
04:56 Mes invités seront le maréchal Pétain, maréchal de France,
05:02 et Charles de Gaulle, général.
05:04 Il n'est pas maréchal, mais il était président, il était, mais pas maréchal.
05:07 Alors je vais commencer bien sûr, l'âge aidant, imposant évidemment le respect,
05:13 par le maréchal. Maréchal, bonsoir.
05:16 Bonsoir, Diodo. Diodo, Morico, rigolo, hein ? Oui.
05:21 Pèlerin de la farce et du bon mot.
05:24 Tout à fait, maréchal, bonsoir.
05:26 Maréchal grand, maréchal de France, ce soir, le sujet, eh bien,
05:29 on a envie d'avoir votre éclairage, maréchal, venez là.
05:33 Comment ça se passe, le sujet de la démocratie ?
05:37 Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:39 La démocratie, la démocratie, mon pauvre ami, c'est un programme,
05:45 c'est un programme de manipulation censé nous faire quoi ?
05:48 Que nos libertés sont primordiales, soient respectées,
05:52 soit pas respectées, tout le contraire.
05:55 C'est la banque qui décide de tout, et depuis longtemps,
05:59 c'est l'argent et la monnaie qui ont pris le pouvoir.
06:03 Je suis un ancien militaire, vous savez, la démocratie n'est qu'une arnaque
06:07 de beaux parleurs, souvent des avocats, vous savez, des bourgeoisistes,
06:12 ce sont des gens qui n'ont aucune moralité, aucun honneur.
06:16 Mais pourtant, vous y avez cru quand même, vous aussi, maréchal, à un moment donné,
06:20 avant qu'évidemment qu'ils vous condamnent à mort, les démocrates.
06:23 Oui, oui, mais j'ai obéi, tu sais, moi j'étais soldat.
06:27 Tu sais, en tant que soldat, tu obéis aux autres.
06:30 Et la France était dans un tel état.
06:33 Et votre putain de démocratie m'a appelé, alors qu'après la défaite,
06:38 parce que ça ne pourra jamais marcher un système comme ça,
06:41 avec des trous du cul, excusez-moi, hein ?
06:44 J'avais 80 ans, ils m'appellent, on a perdu, maréchal, on a perdu,
06:47 on n'a plus rien.
06:50 Une défaite en plus que j'avais prédit, je l'avais dit, ça ne pourrait pas marcher.
06:54 L'imaginaux, c'est de la merde, ça, je l'avais dit, ça sera une attaque rapide.
06:59 Et ça n'a pas manqué, hein ?
07:01 Personne ne m'écoutait, alors à ce moment-là, oui, mais...
07:04 Une fois que vous avez eu accès au pouvoir,
07:07 c'est vrai que c'était sur une partie de la France,
07:09 vous n'avez pas pu essayer de changer les choses ?
07:12 On a essayé, mais tu sais, la démocratie appartient à des banquiers, hein ?
07:16 Et aux médias, ils font de la propagande, ils font, ils défendent les gens, tu sais, c'est pas...
07:22 Et donc à un moment donné, ce pouvoir financier nous a déclaré la guerre,
07:27 en fait, à tout le monde libre.
07:29 Alors, bon, qu'est-ce que vous voulez faire ? Nous, on a fait ce qu'on a pu, hein ?
07:32 Ah oui, oui, oui, effectivement.
07:34 Mais quand vous dites "ce monde vous a déclaré la guerre"...
07:37 Oui, une guerre ! Une guerre, ça se finance, c'est la banque qui est derrière toute cette merde, là.
07:42 Moi, je suis arrivé là-dedans, j'y comprenais rien,
07:45 j'étais un soldat, moi, ça n'a rien à voir.
07:47 La France pour laquelle je m'étais battu n'existait plus depuis bien longtemps, hein ?
07:53 Elle appartenait déjà aux grandes familles de la finance, et on le savait, tu sais.
07:57 De Gaulle n'a fait que l'achever, la France, vous savez ?
08:01 Moi, j'ai simplement essayé de l'aider, mais c'était foutu, tu sais, bon...
08:06 Ben, général, donc, effectivement, on va passer la parole au général.
08:10 Général, Nicolas Sarkozy, dont on parlait au début de cette vidéo,
08:14 se revendique de vous, hein, je suis gaulliste, je suis...
08:17 Alors, qu'est-ce que vous pensez de cet homme ?
08:19 Je n'en pense pas grand-chose, évidemment, je n'ai rien à voir
08:26 avec ce genre d'individu avocat de formation,
08:32 qui parle argent, qui pense argent, et qui pense à sa carrière,
08:39 comme vous pouvez l'imaginer, et mon parcours en témoigne,
08:45 je n'ai cherché que la vérité, la liberté des Français, jamais à m'enrichir, hein,
08:53 je n'ai... j'ai fait passer la France, hein, devant moi, hein.
08:58 Ah oui, c'est ça, le point commun, moi, je dirais, entre vous deux,
09:03 c'est cette capacité de trahison de la France.
09:06 Excuse-moi, Charles de Gaulle, j'aurais dû venir à mes côtés,
09:11 on aurait dû, mais puis qu'est-ce que...
09:13 Eh bien, le nom qui rime avec trahison, ne vous en déplaise, putain,
09:21 eh bien, c'est votre nom, putain qui rime d'ailleurs avec putain.
09:28 Comment ça ? Et toi, Thomas, dis-donc, qu'est-ce que tu es en train de me dire,
09:33 Charles de Gaulle, tu portes bien ton nom, tiens, des noms de Gaulle,
09:38 une molle et une dans le cul, voilà, espèce de pédé, ouais.
09:42 Calmez-vous quand même, je comprends que vous ayez quelques griefs,
09:47 l'histoire, évidemment, n'est pas une personne, mais prenons un peu de hauteur, messieurs, hein,
09:51 commencez à se traiter de pédés, même si, je ne sais pas, je ne connais pas votre vie,
09:56 je ne sais pas comment ça s'est passé, l'heure est grave, la France se meurt, mes amis.
10:01 C'est vrai, tu as raison, Bamboula, il faut recentrer les choses,
10:07 et il faudra qu'elles touchent le fond, la France, elle coule, hein, avant de retrouver son impulsion.
10:13 Oui, oui, ce n'est pas faux, qu'est-ce que vous en pensez, général ?
10:16 La France n'est plus la France, et cela depuis bien longtemps.
10:24 Oui, c'est sûr, d'ailleurs, je suis le dernier représentant de la France libre, je vous le dis,
10:30 la France libre est humiliée, et l'humiliation, j'en fus effectivement l'héritier,
10:38 oui, mais la France de la France de la France ou de l'humiliation, général de Gaulle,
10:44 qu'est-ce qui s'est passé une fois que vous avez récupéré cette France ?
10:48 C'est une bonne question, hein, le débarquement de Normandie fut notre deuxième occupation,
10:56 et celle-là dure encore et continuera jusqu'à ce que l'argent ne soit plus au centre, évidemment, de tout.
11:10 Mais vous n'avez rien pu faire, vous aussi, malheureusement, nous n'étions que des militaires,
11:17 Pétain vous l'a dit, et il n'avait pas tort, nous étions peu avertis des usages de la politique,
11:24 du cinéma et du théâtre démocratique, trop naïfs, sûrement trop chrétiens, certainement.
11:33 En tout cas, c'est à toi le Moricon, Dieudo, de porter le flambeau de la France aujourd'hui,
11:40 c'est quand même une histoire, hein.
11:42 Incomble tout de même que la France en soit rendue, hein, à avoir sa providence
11:51 entre les mains d'un aigre bantou, hein, du Cameroun, que je connais bien, hein.
11:58 Un aigre et un clown en plus de surcroît, hein, vive la France, vive Dieudo, vive les Louis-Maréchal !
12:06 Merci, merci messieurs, voilà, c'est quand même étrange pour moi d'avoir le soutien de ces deux sommités, hein.
12:14 Je ferai de mon mieux, hein, avec cette tournée qui s'en vient, finissons-en pour relever, hein, la fierté nationale.
12:22 Ensuite, eh bien, je retournerai tel un éléphant, hein, dans ma forêt.
12:28 Oui, mais avant de te retirer dans ta forêt, mon boulin, mon combat, allez !
12:34 Et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je donne à mon séjour
12:40 Maréchal de France de la farce et du mormon, du potage et de la résistance, allez !
12:46 Hop, et soldats, va et libère la France de cette censure juive ! Allahou akbar !
12:52 Non mais qu'est-ce qui vous arrive ? Maréchal, c'est un peu excessif.
12:56 C'est vrai qu'on ne peut plus avoir confiance, mais en tout cas, merci, merci, je suis vraiment extrêmement ému,
13:02 vous le voyez, hein, et je vous remercie aussi, Général, je vous donne rendez-vous demain,
13:07 mais volontiers, dieu d'eau, je serai toujours là !
13:13 Nous avons perdu, mais de défaite en défaite jusqu'à la victoire finale !
13:20 Merci, je vous donne rendez-vous demain, merci en tout cas à tous les deux.
13:24 Lourde responsabilité sur mes épaules de pèlerin de la farce et du mormon, ça va.
13:31 On va voir, la tournée commence la semaine prochaine.
13:36 Petit poney, petit poney, tu es tout gris et tout petit
13:54 Tu grandis dans les bris sans te soucier du temps qui passe, petit poney, petit poney
14:03 La nuit qui tombe sur les bris c'est aussi ça la vie qui passe, petit poney, petit poney
14:10 Petit poney, petit poney, tu es tout gris et tout petit

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