• il y a 2 ans
Dieudonné la quotidienne - S02E52 - Dieudonné sur TikTok

Category

😹
Amusant
Transcription
00:00 Chers amis internautes, chers amis abonnés, bonjour, bonsoir.
00:10 Que la paix soit avec vous, mes amis, et avec votre esprit.
00:14 Les réseaux sociaux, ils occupent une partie de notre vie depuis déjà une vingtaine d'années.
00:22 Ces réseaux se succèdent, s'enchaînent, s'enrelâchent.
00:27 Alors depuis quelques mois, je voyais mes enfants, souvent à la maison, je les voyais danser devant le miroir.
00:35 Je m'interrogeais, qu'est-ce qu'ils font ?
00:38 Une musique revenait inlassablement, ta ta ta, ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta.
00:45 Alors, étant cela a attiré mon attention, la musique n'était pas vraiment originale, mais visiblement facile à retenir et très dansante.
00:53 Une chorégraphie donc accompagnait cette musique.
00:57 J'ai esquissé quelques gestes de cette chorégraphie. Ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta ta.
01:01 Un petit mouvement de bassin.
01:04 Et donc mes filles travaillaient leur mouvement avec une assiduité toute particulière.
01:09 Je me disais, c'est bizarre, elles ne s'accrochent pas autant à leurs devoirs à l'école.
01:15 J'étais presque excessif.
01:18 Une fois rodé, j'ai eu droit à des démonstrations à part quotidienne.
01:22 Une fois, deux fois, trois fois par jour, j'étais même submergé.
01:26 Regarde papa, regarde moi danser, regarde les danser.
01:29 Jusqu'à ce que ces chorégraphies intègrent carrément leur manière de vivre, leur manière de se déplacer, de se mouvoir.
01:36 Même en position statique, mes filles esquissent encore aujourd'hui ces mouvements.
01:40 Tu les vois, elles s'entraînent.
01:43 Et lorsqu'elles croisent leurs copines, alors là c'est un festival.
01:46 J'ai découvert d'ailleurs à cette occasion que le phénomène était évidemment général.
01:52 Elles se parlent en réalisant donc évidemment, sans même s'en apercevoir, leurs gestes.
01:58 Et puis même sans musique, c'est ça qui est étonnant.
02:00 Elles dansent sans musique avec leurs copines.
02:03 Ces mouvements saccadés donc, qui signent peut-être une appartenance, une mouvance, une sorte de reconnaissance.
02:11 En tout cas cet univers a un nom, il s'appelle TikTok.
02:15 Vous êtes certainement au courant.
02:18 Le logo est une sorte de note de musique.
02:20 C'est donc par mes enfants que j'ai découvert ce nouveau monde, ce nouvel univers.
02:27 Une fois téléchargé l'application, j'ai découvert que des millions de personnes déjà à travers le monde utilisaient TikTok.
02:36 Ils s'amusaient avec, ils se retrouvaient sur les réseaux, ils se filmaient.
02:40 Tout le monde se filme et diffuse leur œuvre entre guillemets aux quatre toits du monde.
02:47 Et encore entre guillemets, il y a des choses extraordinaires.
02:50 La force du réseau et de son addiction, c'est que le contenu est quasiment illimité.
02:56 Ça c'est tout à fait nouveau.
02:58 Ils vous proposent quelque chose qu'on n'a encore pas vu.
03:03 Tout ce que vous regardez, vous le regardez pour la première fois.
03:05 Comme tout le monde produit, ça donne quelque chose de phénoménal.
03:10 Contrairement aux médias de l'ancien monde, je me suis dit c'est fou.
03:14 Là, la matière première en plus, c'est le peuple qui la fabrique.
03:19 Donc ça c'est le peuple pour le peuple.
03:22 C'est une nouvelle façon de voir les choses.
03:25 Pas forcément pour des amis, tout le monde y a accès.
03:28 Donc par rapport à Facebook, il y a quelque chose de nouveau qui se passe.
03:33 Il y a une illimité de propagande.
03:37 Et c'est le succès qui se fait au mérite.
03:42 Parce que les gens qui plaisent le mieux sont regardés le plus souvent.
03:47 Les propriétaires du contenant vivent en vendant leur espace publicitaire.
03:54 J'ai vu, il y avait des pubs aussi qui apparaissaient.
03:56 Tout de suite, dès qu'il y a du monde, les financiers sont là.
04:02 Comme les autres, vous me direz.
04:04 C'est intéressant d'observer ce qui se passe.
04:06 Et plus les gens rentrent dans cet univers, plus ils sont submergés par les publicités.
04:14 C'est peut-être ça, cela dit, qui fait que les gens s'en éloignent aussi à un moment donné.
04:19 Comme si les gens prenaient conscience que ce sont eux la valeur première de ces réseaux sociaux.
04:26 Facebook, Youtube, Twitter, c'est le contenu qui fait la valeur.
04:31 Ceux qui sont propriétaires du contenant.
04:34 Et la perte de vitesse de Facebook ou de Youtube,
04:38 ça commence à se faire sentir parce qu'ils tirent trop sur la corde.
04:42 Ils ont dominé leur segment respectif, et ils le dominent encore un peu,
04:46 pendant tellement d'années.
04:48 Et là, évidemment, c'est cette apreté au gain qui fait que les gens commencent à partir.
04:55 Moi, j'ai été évincé, évidemment, de Youtube.
04:58 Donc, je me réjouis, parce que, évidemment, cette censure n'est pas légitime,
05:03 surtout pour des gens que j'ai moi-même nourris par mon contenu.
05:08 En clôturant mon compte, sous la pression des associations juives,
05:12 Youtube a mis en évidence qui était aux commandes de cette machine,
05:19 et qui organisait la propagande et la censure.
05:23 C'est pour ça que je trouve ça assez enthousiasmant,
05:25 avec le temps que les choses soient vues par le plus grand nombre, évidemment.
05:29 Car l'adversaire de nos libertés est sorti du bois et a révélé son intention belliqueuse.
05:36 Donc, c'est formidable ce qui est en train de se passer.
05:39 Et à la rentrée, certainement, cela aura des répercussions.
05:43 Le plus souvent possible, changer de réseau, évidemment.
05:46 Éviter de tomber dans le piège des compteurs, des bonnes notes, des bons points.
05:51 C'est ce que j'ai observé.
05:52 Ce soir, sur ma boum-boum, j'invite l'inévitable Georges Soros,
05:57 qui va nous expliquer comment contrôler les réseaux sociaux,
06:01 et plus largement, comment contrôler les masses,
06:06 parce que c'est quand même son travail.
06:08 Et de l'autre côté, vous l'avez vu, Violette.
06:12 Violette, une petite brebis qui appartient à un troupeau de moutons
06:16 qui se situe dans la campagne française, en Ardèche, je crois.
06:20 Commençons par Violette, d'ailleurs, toute nouvelle invitée.
06:22 Bonsoir, Violette.
06:24 Mais...
06:25 Ah oui, mais là, Violette, je vous demanderais quand même
06:28 de faire un petit effort et de vous exprimer de préférence en français.
06:32 Sinon, les gens ne vont pas comprendre.
06:34 Bon...
06:35 Ah, c'est quoi ce... C'est un pigeon ? Non, c'est quoi ?
06:39 Alors, aujourd'hui, le mai...
06:40 Ah oui, d'accord.
06:41 Ça sent qu'il recoule un peu.
06:43 Je parle couramment, mais...
06:48 Vous excuserez cet accent que j'ai,
06:51 un accent de chèvre.
06:53 Pourtant, je suis une brebis.
06:55 Ah, effectivement.
06:57 On vous comprend très bien.
06:58 Vous êtes la première brebis à vous exprimer sur cette poumoute de l'imaginaire.
07:03 Quel est votre regard sur les humains, Violette ?
07:07 Ils sont gentils, les humains,
07:10 mais je suis dans une petite ferme, voyez-vous,
07:14 et on est bien traités.
07:17 On est tendus régulièrement.
07:20 C'est marrant, cette façon de rouler, mais...
07:22 Oui, vous l'avez déjà dit.
07:24 Il arrive que le berger, évidemment,
07:28 nous mette un petit coup dans la boîte à chocolat,
07:31 mais franchement, ça va.
07:33 Ah bon ? Effectivement.
07:34 Beaucoup de bergers qui abusent sexuellement des brebis.
07:38 Vous avez raison de le noter.
07:39 C'est aussi ça, je trouve regrettable, d'ailleurs,
07:43 qu'on n'en parle pas assez dans le champ politique.
07:46 À votre niveau, vous suivez, comment ça ?
07:49 Vous êtes plutôt... Vous vous considérez comme quoi, Violette ?
07:51 Comme une suiveuse, en fait ?
07:53 Tout à fait.
07:55 Et on se pose pas trop de questions, voyez-vous, on suit.
07:59 Nous sommes des brebis, nous sommes des moutons, nous suivons.
08:03 Ça nous arrive de rêver, bien sûr, de liberté,
08:08 mais le berger nous a prévenus, en dehors de la clôture,
08:14 le loup-ronde.
08:16 Oui, le loup.
08:17 Vous êtes contrôlés par la terreur, vous aussi,
08:20 comme nous, avec les virus, avec le terrorisme.
08:23 C'est ça, oui, tout à fait.
08:25 Nous sommes confinés et déconfinés en fonction des décisions du berger.
08:31 Ah oui, alors effectivement, nous avons une vie qui se ressent.
08:35 Alors justement, nous allons nous retourner vers notre berger à nous,
08:39 Georges Soros. Bonjour, Georges.
08:41 Ah ben, j'ai pris l'accent de Violette.
08:45 Salut, Bamboula ! Salut, les moutons, ça va ?
08:48 Les moutons et les singes, alors, ça marche ?
08:51 Qu'est-ce que vous me voulez, bande de crevards ?
08:53 Georges, je voulais savoir comment vous arrivez à contrôler les réseaux sociaux,
08:58 parce qu'on s'aperçoit que tous les réseaux, finalement,
09:01 eh bien, on en revient toujours au même.
09:03 Comment vous arrivez à prendre le contrôle de réseaux
09:07 qui sont a priori, au départ, indépendants ?
09:10 Tu es bête, Dieu d'eau, tu réfléchis ou tu es bête ?
09:13 Tu es bête, en fait ! On achète !
09:16 Si nous, Google, YouTube, on a acheté Facebook, ça c'était à nous.
09:20 On vole même ! Tu sais, écoute-moi, Bamboula,
09:23 quand il y a l'argent, nous on a l'argent,
09:27 t'achètes tout, t'achètes les gens, t'achètes tout.
09:29 Oui, mais enfin, le contenu qui est produit, lui, par le peuple,
09:33 il ne vous appartient pas.
09:35 Mais on le vole ! Tu crois quoi ? On vole tout ça !
09:39 Encore tes problèmes de morale, de machin à deux balles.
09:43 Le monde, Dieu d'eau, c'est un cul !
09:47 Vous nous confirmez, Georges, donc, que vous et votre lobby,
09:51 vous possédez donc les grandes enceintes d'aujourd'hui d'Internet,
09:54 vous les rachetez, en fait. Mais bien sûr !
09:57 On rachète tout ! C'est pour ça que c'est foutu !
10:00 La partie, Dieu d'eau, la partie, elle est truquée.
10:03 Tu ne peux pas gagner ! Il n'y a que vous qui ne voyez pas ça.
10:06 C'est pour ça que c'est toujours marrant !
10:07 Regarde le con, il ne voit pas !
10:09 Écoute le mouton, la brebis, la petite violette, franchement, elle a tout compris.
10:13 Elle suit, c'est tout. Voilà, tu es toi, elle fait son machin.
10:17 Tu la fermes, tu suis, et toi, tu dois faire pareil.
10:19 Mamboula, fais pareil !
10:20 Oui, mais au fond, vous ne possédez rien, c'est ça qui est étonnant.
10:24 Vous n'êtes là que des intermédiaires, en fait, mais vous n'êtes que du vent, en fait.
10:29 Oui !
10:31 Le singe, ce n'est pas faux ce que tu dis, tu te réveilles, et ça c'est bien.
10:34 C'est votre croyance dans nos outils, c'est ça qui fait qu'on vous nique.
10:39 Si chacun se réveillait, on n'existerait plus, nous !
10:43 C'est fou, ça !
10:45 Et pourquoi on ne le fait pas, Georges ?
10:47 Pourquoi on ne s'émancipe pas comme ça de votre propagande, de vos mensonges ?
10:51 Parce que vous êtes cons, et vous n'avez pas les compétences.
10:54 Le cerveau n'est pas, non.
10:56 Franchement, la brebis, elle est plus intelligente.
10:58 Parce que regarde, regarde la brebis, elle assume.
11:01 Elle dit "J'ai une brebis, je vais me mettre un petit coin, c'est tout."
11:04 Et vous, vous avez, je vais te le dire, les grands singes, la sang-poil, vous avez le doute.
11:09 C'est ça qui vous ronge.
11:11 Oui, c'est vrai qu'on doute, mais vous, par exemple, Georges Soros, vous ne doutez jamais.
11:16 Face à un goyim, non, jamais.
11:20 Vous êtes trop prévisible, vous êtes un livre ouvert.
11:23 Pour nous, franchement, je te dis la vérité, on sait qu'avec une pute du fric,
11:27 on sait qu'on fait de vous ce qu'on veut.
11:30 C'est ça qui est fort.
11:32 Jusqu'à tomber sur des fois des gens un petit peu nerveux, on l'a vu dans l'histoire,
11:36 et là, ça se retourne aussi quand même contre vous.
11:39 Mais même ça, c'est rien du tout, ça.
11:41 Ça, on gère en réalité, on gère, Dieu dont.
11:44 Il y a toujours des petits machins, des petites cassettes.
11:46 Mais tu joues la victime, tu mens.
11:48 On ment.
11:50 C'est vrai, vous mentez souvent.
11:52 Mais tout le temps, Dieu dont.
11:54 Il n'y a qu'ici, que dans l'imaginaire, sur ta moumoute, que je m'amuse à dire la vérité.
11:59 Parce que si on me dit, tiens, c'est dans l'imaginaire, tu peux dire la vérité.
12:03 Mais quelle valeur accordez-vous en fait à la vie humaine, Georges Soros ?
12:09 C'est des questions de merde, ça, Dieu dont.
12:12 Aucune, il n'y a aucune valeur.
12:14 Ta vie n'a pas de...
12:16 Un mouton, à la limite, franchement, il a plus de valeur.
12:19 Parce que tu peux le bouffer et tu peux l'enculer.
12:22 Hein, Violette ?
12:24 J'ai mal.
12:26 Comment faire pour ne pas être, on va dire, parasité par son libre arbitre ?
12:35 Parce qu'on est attiré, en fait.
12:37 En fait, on a envie de liberté.
12:38 Comment vous arrivez à vous défaire de ça ?
12:41 Il suffit de regarder dans une glace, on voit bien qu'on est de la merde.
12:46 Et puis, on est fait pour être dominé.
12:50 Oui, mais c'est pas ce qu'on ressent.
12:54 Si, c'est ce que tu dois ressentir.
12:56 Le mouton, il est plus intelligent que vous.
12:58 Franchement, et moi je suis d'accord avec Brochet.
13:00 Violette, excusez-moi.
13:02 C'est vrai que le mouton, je l'aime bien aussi en brochet.
13:06 Hein, Violette ?
13:07 On devrait utiliser des moutons dans l'enseignement.
13:10 Je trouve qu'ils ont une façon de présenter les choses, ça faciliterait.
13:13 Oui, mais enfin, et la liberté, Violette ?
13:16 La liberté, égalité, fraternité ?
13:19 Mais...
13:21 Oui, c'est une bonne réponse, elle a raison.
13:24 Tu as compris ?
13:25 Bamboula, le singe, tu dois faire comme le mouton.
13:28 Je vais réfléchir.
13:30 Chers amis, à demain,
13:32 Violette, l'idée de s'enfuir quand même,
13:35 de quitter la France, non ?
13:37 Mais...
13:39 Peut-être qu'elle a raison.
13:42 Allez, à demain.
13:44 T'en penses quoi, les légendes ?
13:50 Merde !
14:17 C'est la fin de Violent.
14:19 Israël Haï.
14:21 Israël Haï.
14:23 [Musique]

Recommandations