Dans la vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la jeune femme dit "se poser la question" de savoir "s'ils ont mis du sel, du poivre, du thym" et quel était "l'accompagnement" du bébé.
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00:00 Ce soir, on a appris, Dominique Rizet, bonsoir tout d'abord, que le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête pour apologie du terrorisme,
00:07 après cette vidéo qui a suscité beaucoup d'indignations sur Twitter, dans laquelle une femme est en train d'ironiser sur la rumeur selon laquelle un bébé juif aurait été brûlé dans un four par le Hamas.
00:22 Voilà notamment ce qu'elle dit, cette femme, dans cette vidéo.
00:25 Sur l'histoire du bébé qui a été mis dans le four, je me pose la question de s'ils ont mis du sel, du poivre, s'ils ont mis du thym, c'était quoi l'accompagnement ?
00:33 Alors évidemment, on a choisi de ne pas montrer cette vidéo, Dominique, mais simplement une capture d'écran de cette vidéo.
00:40 Ce qui est nouveau ce soir, c'est que la justice saisit de cette affaire.
00:44 Oui, une vidéo odieuse, répugnante, une vidéo pourrie.
00:48 Le ministre de l'Intérieur a saisi, c'est l'article 40, qui autorise une autorité qui constate des faits délictueux de s'en ouvrir au procureur de la République, donc à la justice.
01:02 Donc le procureur de la République a décidé d'ouvrir une information, c'est le Parquet de Paris, une enquête pour apologie du terrorisme.
01:14 Pourquoi apologie du terrorisme ?
01:16 Parce que se comporter comme ça, tenir des propos comme ça, c'est faire de l'apologie, c'est faire de la publicité des terroristes qui ont commis ces actes barbares.
01:31 Ça s'appelle l'apologie du terrorisme.
01:33 Et si cette qualification pénale est retenue et contre l'auteur de cette vidéo, dont on sait déjà qui elle est, eh bien cette personne en court 50 prisons et 75 000 euros d'amende,
01:48 avec une certaine constance aggravante puisqu'elle a été publiée sur les réseaux sociaux qui ont fait que cette vidéo ait été...
01:57 Relayée.
01:58 Merci beaucoup.
01:59 Relayée donc cette vidéo.
02:01 Là, la certaine constance aggravante, on passe de 5 à 7 ans et de 75 000 à 100 000 euros d'amende.
02:06 Pour vous donner une idée, la procédure est en cours d'enregistrement et de traitement au pôle national de la lutte contre la haine en ligne.
02:14 C'est un pôle, donc le PNLH, qui a été créé pour justement essayer d'identifier, et ça va rapidement, grâce à cette structure, les personnes qui se livrent à ce genre de comportement.
02:27 Donc ça veut dire que cette femme, dont on connaît l'identité, va être entendue, c'est une certitude, convoquée même.
02:34 Elle va être entendue, elle va être convoquée, elle va être à coup sûr condamnée, plus une autre, puisqu'il y a une personne qui a rajouté, mais j'ai pas envie de parler de ça,
02:42 qui a rajouté, enfin qui a tenu des propos sur...
02:46 Qui a fait des commentaires.
02:47 Oui, qui a fait des commentaires sur cette vidéo et qui en a rajouté.