• l’année dernière
L’essayiste, chargée de mission politique de la ville, Naïma M’Faddel, a évoqué les actes antisémites : «Je pense que l’antisémitisme en France, en réalité, n’a jamais vraiment disparu. Il est devenu beaucoup plus honteux». 

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Transcription
00:00 Je pense que l'antisémitisme en France en réalité n'a jamais vraiment disparu,
00:04 mais il est devenu beaucoup plus honteux,
00:06 parce qu'il y a eu un travail fait en Occident contre l'antisémitisme,
00:10 contre le racisme, ce qui n'a pas été fait partout, il faut le reconnaître.
00:15 L'antisémitisme et le racisme sont banalisés dans des sociétés,
00:20 dans des cultures, alors qu'en Occident, il y a eu ce travail remarquable qui a été fait,
00:28 et qui fait qu'aujourd'hui, je redis ce que j'ai dit tout à l'heure,
00:31 mais il y a plutôt un antisémitisme, un racisme honteux.
00:36 Le problème qu'on a aujourd'hui,
00:39 et je parle sous le contrôle effectivement du professeur que vous êtes,
00:43 Didier Lemer, c'est que moi je trouve qu'il y a eu des générations
00:45 où on a épousé les valeurs de la France,
00:48 et notamment tout ce travail autour de l'antisémitisme, le racisme,
00:52 on nous a montré la Shoah, on a montré des films,
00:55 moi je me souviens, c'est ce que j'ai pu voir,
00:57 moi je ne savais absolument rien de ce qui s'était passé
01:00 lors de la Deuxième Guerre mondiale, tout ce qu'avait subi l'Égypte.
01:03 Imaginez là, un professeur d'histoire qui parle de la Shoah.
01:06 Mais moi, ce temps-là, on ne me regardait pas,
01:09 c'est-à-dire que le professeur transmettait le programme,
01:12 il n'était pas dans la retenue, il n'avait pas peur de la réaction de la classe.
01:18 Aujourd'hui, il faut le dire, depuis des décennies,
01:21 les professeurs ont peur de la classe, donc n'osent pas.
01:24 Donc ce qu'on peut regretter aujourd'hui, c'est que l'école n'a plus transmettu
01:29 ces valeurs communes, et notamment du rejet de l'antisémitisme et du racisme.
01:34 [Musique]
01:38 [SILENCE]

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