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00:00 Hier c'était la Toussaint, aujourd'hui jeudi 2 novembre, jour de prière pour les défunts.
00:04 La fête des morts, comme on l'appelle aussi par raccourci, un jour pour aller fleurir la tombe de nos proches disparues.
00:10 Mais peut-être que cette tradition va évoluer car l'incinération gagne en popularité.
00:14 Un Français sur deux y songerait pour ne pas être, je cite, un fardeau pour la famille.
00:19 Le reportage du correspondant d'Europe 1 à Lille, Lionel Gougelot.
00:22 Malgré son jeune âge, Florine a déjà fait le choix d'une crémation et cela dit-elle simplement pour éviter des contraintes à sa famille.
00:28 Il n'y a pas de nettoyage de tombe, de plantes fanées à retirer, de pluie qui font des traces.
00:34 Il n'y a pas une question contrainte.
00:35 Des cendres dispersées dans la nature ou au pied d'un arbre, cela ne gêne pas Samuel.
00:39 C'est surtout le souvenir qui prime.
00:41 Dans la journée on a toujours des petits moments où on pense aux roches.
00:44 C'est plus la tendance de se faire incinerer plus tard.
00:46 Bien que très catholique, Irène d'origine polonaise assure vouloir rejoindre son mari
00:50 dont les cendres reposent au columbarium du cimetière.
00:52 J'ai déjà fait tout le nécessaire pour me faire brûler aussi.
00:56 Et voilà, je vais rester avec lui.
00:58 Une solution retenue aussi par Jean-Pierre.
00:59 Moi et ma femme on l'a fait parce que quand on voit les urnes qui sont mises,
01:03 c'est beaucoup plus simple à entretenir qu'un monument.
01:07 Même si cela a pu perturber Valérie, l'une de ses filles.
01:09 De s'imaginer que le corps y est brûlé, c'est quand même un peu plus violent qu'être enterré.
01:13 Mais bon, on a accepté leur choix, c'est comme ça.
01:15 Et face à la demande, il faut parfois une semaine d'attente dans le nord
01:18 pour obtenir un créneau de crémation.
01:20 Lille, Lionel Gougelot, Europe 1.