Yacine Brahimi, vainqueur de la CAN en 2019 avec l'Algérie, revient sur ses moments les plus marquants en sélection !

Le Media Carré

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00:00 très très très très très grand supporter.

00:02 Je dirais que je chercherais le mot pour les définir,

00:04 mais sincèrement, toujours imiter, jamais égaler.

00:07 Entre la qualification Coupe du Monde 2014

00:16 et le passage en huitième, comment a-t-on fait pour la Russie ?

00:19 Déjà, c'était historique, le fait de passer en huitième de finale.

00:22 Incroyable la qualification en Coupe du Monde,

00:25 quand on a joué à Bida en 2013,

00:27 parce que pour moi c'était le premier match,

00:29 j'avais jamais connu ça,

00:30 premier match en tant qu'individu national.

00:33 Tu sais que les gens meurent pour le football en Algérie,

00:36 il faut savoir que le football,

00:37 c'est un espoir incroyable pour les jeunes, pour les gens.

00:40 Donc en fait, c'est au-delà du football.

00:42 Donc les sensations après la qualification,

00:45 je me rappelle, j'ai appelé mon petit frère, mes potes et tout.

00:47 Sur Paris déjà, c'était...

00:49 Je n'ai jamais vu.

00:51 Je suis rentré en Algérie,

00:53 ça m'a vu, des millions de personnes dehors,

00:56 les uns sur les autres, des trucs,

00:58 jamais vu, incroyable, indescriptible.

01:00 Franchement, il y en a eu pas mal quand même.

01:04 Il y en a eu pas mal,

01:06 parce qu'elle est faite pour la Coupe du Monde 2018,

01:08 et déception, Coupe d'Afrique 2017.

01:11 En fait, en Algérie, il n'y a pas de juste milieu.

01:14 Ça veut dire qu'on est extrêmement heureux,

01:16 ou on est sous terre.

01:19 Ça veut dire que toutes les fois où on a perdu,

01:21 je ne peux même pas dire une fois,

01:22 parce qu'en fait, c'est quand on perd sur des grands événements,

01:26 on ne réalise même pas en fait.

01:27 Donc c'est très, très, très dur.

01:29 Je dirais que je chercherais le mot pour les définir,

01:34 mais sincèrement, toujours imité, jamais égalé.

01:37 J'ai déjà vu, je ne sais pas, des matchs au Canada, aux États-Unis,

01:41 rien à voir, il n'y a pas de joueurs algériens sur le terrain,

01:43 tout le temps un drapeau, même dans leur voiture.

01:46 Les gens, ils ont des drapeaux,

01:48 donc très, très, très, très, très grands supporters, les Algériens.

01:50 Merci pour votre soutien.

01:55 On a besoin de vous, que ce soit dans les bons moments,

01:58 comme dans les très mauvais moments.

02:00 Et tout le monde sait que les Algériens ne baiseront jamais les bras.

02:03 On va continuer à se battre et pour rebondir très, très vite.

02:07 One, two, three, viva l'Algérie.

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