Gaël Monfils est à Paris au Rolex Paris Masters. Parmi les huit Français en lice dans le grand tableau du Rolex Paris Masters 2023, on retrouve le vétéran Gaël Monfils. Finaliste en 2009 et 2010, "Monf" a utilisé son classement protégé pour entrer. De retour dans le Top 100 grâce à sa belle semaine à l'ATP 250 de Stockholm conclue par un 12e titre sur le circuit ATP, le premier depuis janvier 2022 à Adélaïde, le Parisien arrive en confiance à Bercy. Eliminé au deuxième tour à Vienne, ces jours de repos lui ont sûrement été bénéfiques à l'approche du Masters 1000 parisien qu'il démarrera par un joli duel face à l'Argentin Francisco Cerundolo avant un éventuel choc face à Casper Ruud.
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00:00 Est-ce que tu trouverais excessif de dire qu'aujourd'hui tu peux être l'un des prétendants à la victoire finale dans un Masters 1000 ?
00:05 Pas à Bercy, mais l'année prochaine j'aurai des bonnes chances de rebriller on va dire.
00:14 Ici j'arrive un peu en fin de cycle, un peu de fatigue donc on va voir la magie de Paris encore mais on va rester quand même raisonnable.
00:28 Mais plus l'année prochaine, si tout continue bien, on va dire que j'aurai peut-être des opportunités de nouveau pour essayer de briller en Masters 1000.
00:41 Qu'est-ce que ça évoque pour toi cette magie de Paris ici à Bercy ?
00:44 Faire des bons matchs, me sentir bien, essayer de produire un bon niveau de jeu.
00:50 Forcément essayer de gagner un ou deux matchs, ce serait cool, mais produire un bon niveau de jeu.
01:00 C'est toujours les fins de cycle les plus durs à maintenir le bon niveau de concentration, le bon niveau de stress, le bon niveau physique, le bon niveau mental.
01:14 Je me dis qu'à chaque fois à Paris il y a toujours quelque chose en plus, il y a toujours une petite magie en plus, il y a toujours quelque chose qui me boost, qui m'aide à me transcender.
01:26 Donc j'espère l'avoir de nouveau.
01:29 Tu es revenu à l'Indian West avec des petits aiguillons, se qualifier peut-être pour les Jeux, mais surtout pour être dans le tableau pour l'Open Australie.
01:36 Maintenant c'est quoi tes aiguillons pour te motiver, qu'est-ce que tu cherches au fond ?
01:43 Je vais te dire assez simplement, je cherche à gagner un ou deux matchs ici, déjà en premier, et je ne sais pas encore pour les prochains.
01:55 Je ne sais pas encore parce que si maintenant on tire un trait avant qu'on commence le tournoi, il y a eu plein de trucs, il y a eu des hauts, des bas, des dits, des non-dits, plein de choses.
02:10 J'ai envie de bien digérer cette année qui a été difficile sur tous les points.
02:19 Je n'ai pas encore envie de me reprojeter pour 2024 parce que, encore une fois, les sacrifices c'est dur.
02:34 Ce que je vais décider seul, il va falloir que je l'assume déjà en premier.
02:44 Je sais que ce sera forcément un sacrifice si j'ai envie de me fixer des objectifs élevés pour moi, pour mon niveau.
02:55 Là, franchement, je n'ai pas envie d'y penser maintenant parce que ça me fait mal déjà.
03:03 Tu gagnes à Stockholm, tu gagnes en famille, il y avait tout le monde, ce n'est sûrement pas un hasard.
03:07 Tu dis souvent que tu as dû faire beaucoup de sacrifices pour laisser la petite à la maison.
03:13 Comment tu vas t'organiser en 2024 ? Est-ce qu'elle va te suivre tout le temps ou ça ne va pas être possible ?
03:18 C'est déjà pour ça que c'est une des premières questions que je n'ai pas la réponse là tout de suite.
03:26 Je pense qu'avec Elina, on n'a pas la réponse là tout de suite.
03:32 On va kiffer cette fin d'année, on va kiffer ce dernier tournoi, on va souffler et derrière on aura le temps de se torturer.
03:38 C'est pour ça que je n'ai pas de réponse, je suis honnête, je n'ai pas de réponse.
03:43 Je ne sais pas exactement comment ça va se faire.
03:52 En fait, ce qui est marrant dans cette situation, pour que les fans comprennent,
04:03 c'est qu'on est deux à voyager, on est deux à faire des sacrifices,
04:09 on est deux à être... selfish, égoïste.
04:20 On est deux à être égoïste et c'est la règle numéro une quand on est parent.
04:27 Du coup, plein de questions, comment que tous les trois, on arrive à trouver la bonne dynamique,
04:41 sans que un, enfin une pour elle, soit un peu délaissé.
04:50 Là tout de suite, franchement, je n'ai pas la réponse et je n'ai pas envie de y penser maintenant,
04:56 parce que c'est un peu un casse-tête.
04:58 Tu as pu côtoyer Arthur, fils à Vancouver, peut-être avant ou après, je ne sais pas.
05:04 Qu'est-ce que tu as décelé chez lui, l'impression que le courant est bien passé entre vous deux ?
05:09 Moi, ce que j'aime beaucoup chez Arthur, c'est...
05:15 Déjà, il a cette envie de bien faire, qui est importante,
05:21 mais il a bien faire et bien faire, lui, il a vraiment cette envie de bien faire,
05:30 en partie pour lui en premier, et ça c'est important.
05:33 J'aime beaucoup la façon dont il pense, dont il ose,
05:43 il est hyper respectueux, j'ai trouvé très respectueux vis-à-vis de tout autour,
05:59 moi j'aime bien regarder la personne autour, tout autour, il est hyper respectueux avec les gens,
06:04 forcément, tu peux te dire de temps en temps, il y en a qui sont un peu moins respectueux,
06:10 on ne va pas se mentir, et lui, j'ai bien aimé, j'aime beaucoup ça,
06:15 il est très respectueux des gens, très reconnaissant,
06:18 il a un esprit d'équipe incroyable, ça c'est cool aussi,
06:25 mais il est très appliqué, et ça, c'est beau à voir,
06:34 et j'espère qu'il va continuer dans cette direction,
06:40 qui est très très rapide, et qui est vraiment vers le haut,
06:44 et qu'il arrivera à ne pas se mettre de barrière.
06:49 barrière.