Le tirage au sort du Rolex Paris Masters a été effectué ce vendredi soir. Avec un plateau très relevé et la présence de tous les meilleurs joueurs du monde, une semaine exceptionnelle de tennis est à prévoir. Arthur Fils, très attendu cette saison, était présent au tirage au sort et n'a pas hérité d'un tirage très favorable. Il affrontera au premier tour un joueur issu des qualifications, avant de retrouver Taylor Fritz ou Sebastian Baez au deuxième tour, en cas de victoire.
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00:00 L'actu c'est Grosjean Brouguera.
00:02 On vous a pas encore entendu.
00:05 Alors, expliquez-nous pourquoi.
00:07 Non, je pense que je commence à grandir.
00:10 J'ai de fortes ambitions.
00:12 La FED m'a super bien aidé durant toute ma carrière,
00:16 enfin ma jeune carrière.
00:17 Et puis à un moment, il faut prendre son envol.
00:19 Donc c'est pour ça, je pense que j'ai fait des choix forts.
00:22 J'ai confiance en mes choix.
00:24 J'espère que ça va payer et que ça me mènera haut.
00:26 Il faut franchir un cap, quoi.
00:28 Un supplémentaire.
00:29 Voilà, il faut franchir un cap supplémentaire.
00:31 J'ai des objectifs.
00:33 Pendant toute ma carrière, j'ai 15 ans de carrière.
00:36 Donc j'ai du temps.
00:38 Mais bon, j'ai des objectifs assez forts.
00:40 Et je pense que j'ai fait des choix forts qui vont avec mes objectifs.
00:45 Qu'est-ce que vous attendez concrètement de Sébastien et de Serge ?
00:49 Tous les deux, d'excellents joueurs.
00:52 Et aussi d'excellents coachs aussi.
00:54 Donc j'attends un peu de leur expérience de joueur.
00:57 Et puis voilà, vivre au quotidien avec eux, avec des champions,
01:00 c'est sûr que ça va m'aider.
01:02 Souvenez-vous, il y a un an, vous étiez en qualif.
01:04 Aujourd'hui, vous êtes dans le tableau.
01:06 Il y a eu cette année un titre, une finale, une première sélection en Coupe Davis.
01:11 Adoubé par Federer, la Leverkupp.
01:13 Enfin bon, ça va vite, non ?
01:15 Ça ne va pas un peu trop vite ?
01:16 Vous maîtrisez un peu tout ça ?
01:18 Oui, je maîtrise.
01:19 Ça ne peut jamais aller trop vite.
01:21 Ça va vite, mais c'est bien.
01:22 Je pense que c'est bien.
01:23 C'est un rythme de croisière que j'aime bien.
01:25 Après, si je peux aller plus vite, je dirais plus vite.
01:27 S'il y a un moment où ça doit freiner et ça doit ralentir, ça ralentira.
01:30 Ce n'est pas si grave.
01:31 C'est comme ça.
01:32 Mais pour l'instant, je me sens bien et je suis très content.
01:34 Le central d'Aubercy, vous ne l'avez jamais joué dessus.
01:37 On est bien sûr.
01:38 Je me suis entraîné une fois avec Mana l'année dernière.
01:41 Et il me paraissait très, très grand le terrain.
01:43 Donc je ne sais pas.
01:45 Cette année, je joue en qualifié.
01:46 Donc je ne suis pas sûr de jouer le premier tour sur le central.
01:48 Mais en tout cas, on verra.
01:50 On te...
01:51 Non, on verra.
01:52 On va aller le freiner, c'est bien.
01:54 On verra.
01:55 Vous êtes en période encore...
01:56 Vous considérez encore en période d'apprentissage, la saison prochaine ?
01:59 Ou c'est cette saison 2023 qui était pour vous une période d'apprentissage ?
02:03 Non, je pense que j'ai fait une saison d'apprentissage encore cette année.
02:05 Et même l'année prochaine, ça se trouve, ça sera encore de l'apprentissage.
02:08 Il y a plein de choses que je n'ai pas fait encore.
02:10 Je n'ai pas été en deuxième semaine d'un Grand Chelém.
02:13 Je n'ai pas été au troisième tour d'un Grand Chelem.
02:15 Je n'ai jamais été en quart d'un Master 1000.
02:17 Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas fait.
02:19 Et j'attends impatiemment l'année prochaine pour pouvoir les réaliser.
02:23 Est-ce que ça ne peut pas déjà se réaliser cette année, ou pour le quart ?
02:26 Je vais tout faire pour.
02:28 Je vais tout faire pour.
02:29 Je vais profiter et je vais voir.
02:31 Ça doit être un kiff terrible de jouer ce BRC.
02:33 Il doit vous donner terriblement envie.
02:35 C'est sûr que ça fait un an que je voulais jouer ce tournoi.
02:38 J'ai vécu des émotions de l'année dernière qui étaient superbes.
02:41 Je suis vraiment impatient.
02:43 Ça ne veut pas dire que je vais gagner.
02:44 Mais ça veut juste dire que je vais bien profiter.
02:46 Dans une ambiance de folie.
02:48 Apparemment, vous êtes né à Boudouf.
02:50 Je ne suis pas né à Boudouf.
02:52 Je ne suis pas né à Boudouf.
02:54 Je suis né à Courcouronnes.
02:56 Vous avez des souvenirs de deux gosses à Bercy ?
02:59 Je ne suis pas souvent venu à Bercy voir les matchs.
03:03 J'avais vu Federer-Nishikori.
03:07 C'est récent, 3 ou 4 ans.
03:10 Federer-Nishikori ?
03:12 On va vérifier.
03:13 Ah ouais ?
03:14 Ça se vérifie.
03:19 Il faut vérifier.
03:20 C'est sympa.
03:22 Sinon, je n'ai pas d'incroyable souvenir.
03:25 C'est juste que quand je regarde les highlights avant,
03:27 quand j'ai regardé Joe qui a gagné ici,
03:30 quand j'ai vu Gaël qui a battu Roger aussi,
03:33 je trouve ça assez incroyable dans une telle ambiance.
03:36 C'est super.
03:37 Pour revenir sur Sébastien,
03:39 tu as fait la plus de 8 avec lui.
03:40 Est-ce que ça t'a aidé dans ton processus de décision ?
03:42 Est-ce que ça a été un moment important pour la décision ?
03:45 C'est sûr qu'on s'est tout de suite bien entendus.
03:47 J'ai beaucoup aimé sa manière d'être sur le terrain,
03:50 à mes côtés et aussi sur le banc en Coupe Davis.
03:52 C'est sûr que, comme je l'ai dit,
03:54 ça a été un très grand joueur.
03:55 Donc, son expérience, ça m'aide beaucoup.
03:58 On va dire que ça m'a aidé.
04:01 Mon fils, fille.
04:02 Comment tu la qualifierais, toi, cette première saison ?
04:04 Tu parlais un peu d'apprentissage, mais de la taille.
04:06 Une bonne saison.
04:07 Une bonne saison.
04:08 J'ai bien aimé ce que j'ai fait.
04:09 J'ai mon premier titre à la maison.
04:11 J'ai vécu des bonnes ambiances, des bonnes émotions.
04:14 J'ai fait trois grands chelés cette année.
04:17 C'est sympa.
04:18 Il me manque l'Australie, là, en début d'année.
04:20 Mais j'ai fait une bonne saison.
04:22 Je peux toujours mieux faire.
04:24 Mon fils, fils.
04:26 37 ans d'un côté, 19 ans de l'autre.
04:28 Je crois qu'au mois près,
04:29 vous avez remporté votre premier titre au même âge.
04:32 Je crois.
04:33 Il faudrait vérifier, mais je pense que c'est ça.
04:35 Il y a beaucoup de similitudes peut-être entre vous.
04:37 Et le fait que vous soyez peut-être,
04:39 on va mettre entre guillemets,
04:40 des vedettes françaises de ce tournoi,
04:42 ça vous fait quelque chose.
04:43 Parce que Gaël, ça parle pour vous quand même.
04:45 Je ne suis pas encore au même niveau que Gaël.
04:48 Gaël, c'est un niveau supérieur encore.
04:50 Mais non, c'est sûr qu'être à ses côtés
04:53 dans des statistiques comme ça,
04:55 c'est super cool, super sympa.
04:57 J'espère avoir la même carrière que lui.
04:59 Il vous fait plaisir à son âge.
05:01 À son âge, c'est monstrueux.
05:03 Il fait gagner Stockholm.
05:05 Je n'ai pas compris comment il a fait.
05:07 Mais pour de vrai,
05:08 je sais qu'il joue super bien.
05:10 Mais je ne me suis pas dit à 37 ans
05:11 qu'il allait revenir, boum, gagner Stockholm.
05:12 C'est un tour à Vienne.
05:14 Et puis là, il est d'attaque pour Bercy.
05:16 Il est à fond.
05:17 Je trouve que c'est un joueur incroyable.
05:20 Et en plus de ça, c'est un humain aussi incroyable.
05:22 Donc, c'est super pour lui.
05:24 C'est un modèle.
05:25 C'est aussi ton pote Giovanni que vous êtes tous.
05:27 Alors, oui, c'est un modèle.
05:28 Et mon pote, je...
05:29 Et mon pote, je...
05:30 Il est de la même génération.
05:31 Oui, oui.
05:32 Je sens que vous vous poussez entre vous.
05:34 Il y a une bonne émulation, là,
05:36 de cette génération.
05:37 Oui, on a Joe, on a Luca,
05:39 il y a Arthur Cazor,
05:40 il y a Gab Debru.
05:41 Voilà, on a une très bonne génération.
05:43 Après, est-ce qu'on va tous les quatre être...
05:46 Ou tous les cinq être dans le top 10,
05:48 ça, je ne sais pas.
05:49 Mais je sais qu'on sera des très bons joueurs.
05:51 Et j'espère vivre des super moments avec eux.
05:53 Si on peut jouer en Coupe Davis ensemble,
05:55 si on peut faire tout plein de trucs ensemble,
05:57 je mettrais beaucoup pour...
06:00 Est-ce que vous vous sentez justement
06:02 comme le fer de lance de la nouvelle génération ?
06:04 Est-ce que ça vous plaît ?
06:06 Moi, fer de lance, je ne sais pas.
06:08 Je fais mon chemin.
06:09 Ils font l'heure.
06:10 Luca a super bien joué l'année dernière.
06:13 Là, je joue très bien cette année.
06:15 Je sais qu'il va revenir, qu'il va jouer super bien.
06:18 Giovanni, il arrive.
06:19 Non, chacun a son chemin.
06:21 Parfois, c'est plus long que d'autres,
06:23 mais moi, je suis concentré sur ma route.
06:25 Et voilà.
06:26 Alors, Gaël, est-ce que c'est un modèle ?
06:28 Oui, Gaël, c'est un modèle.
06:29 Non, c'est un modèle.
06:30 Je l'ai vu jouer plein de fois quand j'étais petit.
06:32 J'ai regardé ses highlights à la télé,
06:34 quand il fait ses glissades, ses grands écarts.
06:37 C'est un truc vraiment sympa.
06:39 Et je pense que c'est l'un des joueurs
06:41 qui créent le plus d'émotions sur le terrain.
06:44 Je pense que tout public, même moi,
06:46 quand je le regardais, j'avais des émotions.
06:48 Tout comme vous, je pense.
06:50 C'est un très, très grand modèle.
06:52 J'aimerais bien faire comme lui.
06:54 Merci.
06:55 Merci.
06:56 Merci, monsieur.
06:57 Merci.
06:58 Merci.
06:59 - Au revoir. - Ciao.