Alors que le PSG avait rapidement pris deux buts d'avance, Brest est revenu au score et a même mis en danger des Parisiens pas toujours sereins. Après le match, Eric Roy avait du mal à cacher sa frustration.
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00:00 Je ne sais pas sur mes rites.
00:01 Parce que c'est vrai qu'ils ont eu quand même aussi des situations et des occasions.
00:04 Et on s'y attendait.
00:05 Avec la qualité offensive de cette équipe.
00:07 Et surtout qu'on avait décidé de prendre des risques, quelque part, d'être en un
00:12 contre un derrière.
00:13 Et d'assumer ça.
00:14 Donc, il est évident que sur la deuxième période, on aurait mérité plus.
00:18 Surtout quand on est revenu à 2-2 et qu'on a eu ces situations qu'on n'a pas pu convertir.
00:22 Malheureusement, c'est aussi ça, le haut niveau de concrétiser quand il y a ton temps
00:29 fort.
00:30 Et même si dans cette période-là, on est revenu au score, on n'a malheureusement pas
00:33 pu faire la différence qui nous aurait permis une fin de match peut-être moins difficile.
00:38 C'est une équipe qui est au prix de ballons, habituellement.
00:41 Je pense que c'est l'équipe qui a la plus de possession dans la championnat de Ligue
00:45 1.
00:46 Donc, imaginez qu'on allait avoir le ballon contre cette équipe-là, il n'y a pas de
00:49 souci.
00:50 Après, ce qu'ils ont fait pendant la première demi-heure, c'est de passer beaucoup le ballon
00:54 entre les défenseurs centraux.
00:55 Pour moi, c'est ce que j'appelle la possession un petit peu... pas efficace.
01:06 Être bien en bloc derrière, réduire les espaces, ce n'était pas trop le problème.
01:10 Effectivement, on aurait peut-être pu vouloir avoir plus le ballon, forcément.
01:13 Mais, voilà, cette équipe, elle a des qualités.
01:17 Et aujourd'hui, on sait que c'est ce qui se fait de mieux en France aujourd'hui, quels
01:22 que soient les joueurs qui sont alignés.
01:23 Donc, voilà, à partir de là...
01:26 Ce n'est pas au niveau footballistique qu'on voulait rivaliser, c'était au niveau de l'engagement,
01:31 au niveau de la volonté de poser des problèmes, d'aller vers l'avant, de jouer dans la profondeur
01:38 à la récupération.
01:39 Donc, ça a été plus compliqué en première période.
01:41 Et on a réussi à le mettre en place en deuxième.
01:43 On était venus 2-0.
01:44 On revient à 2-1 dans la mi-temps.
01:46 Je leur en ai parlé, d'ailleurs, la mi-temps.
01:49 Et c'est vrai que c'était assez justement qu'on revienne au score, on va 2-2.
01:52 Après, je pense sincèrement que par rapport à la production globale de l'équipe, les
01:56 joueurs ne sont pas récompensés.
01:58 C'est vrai que ce soir, même avec la défaite, je suis fier de ce qu'on a pu proposer face
02:01 à cette équipe parisienne.
02:02 Ah oui, j'ai revu.
02:03 A mon avis, c'est typiquement le genre de pénalty que tu accordes à une certaine équipe
02:10 et pas à d'autres.
02:11 Et que nous, inversement, on a eu 2-3 situations et puis on n'est jamais allé voir la barre.
02:15 Après, c'est l'arbitrage des grandes équipes contre les petites équipes.
02:21 Et ça fait la différence ce soir.
02:24 On se sort déçu pour les joueurs, surtout.
02:26 C'est vrai que je pense beaucoup à mes garçons qui ont fait le match qu'on attendait.
02:32 On savait qu'on n'allait pas faire tonder cette équipe.
02:35 On savait qu'on n'allait pas les dominer de la tête et des épaules.
02:38 Mais, par contre, on voulait proposer des choses.
02:40 Je pense qu'ils l'ont fait.
02:41 On a vraiment bousculé cette équipe-là.
02:43 On va rapporter les dires de Luis Enrique.
02:47 Mais, s'il le dit, c'est qu'il a ce sentiment-là aussi.
02:51 Moi, aujourd'hui, c'est vrai que je n'ai rien à reprocher à mes garçons.
02:55 Mais, aujourd'hui, c'est sûr que ce qui prime, maintenant, à l'heure où on se parle,
03:02 c'est surtout la frustration.
03:03 Et la frustration de ne pas avoir été récompensé.
03:05 C'est évidemment une grosse déception.