Un mois dans les médias - 26/10/2023 - Partie 2

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00:00 Un mois dans les médias, deuxième partie.
00:06 On va décrypter avec mes compagnons d'aventure une séquence d'actualité qui a marqué les
00:11 tours en jeu en octobre.
00:12 La sécurité à tour.
00:14 Mais tout de suite, c'est l'info dans le rétro.
00:16 Deuxième partie.
00:17 Une activité loin du train-train quotidien pour la ligne Tour Chinon.
00:33 Après une première phase de travaux entre octobre 2021 et février 2022, le chantier
00:39 reprend.
00:40 Jean-Paul Robert, le maire de Beaumont-Louétau, vient de la prendre.
00:45 Sa commune va accueillir une nouvelle brigade mobile d'ici 2027.
00:49 Un renfort de six gendarmes pour lequel elle s'était portée candidate.
00:53 C'est un départ passé presque inaperçu.
00:57 Peu de riverains au courant, un horaire transmis par le bouche à oreille, les joueurs irlandais
01:02 s'en vont devant une petite dizaine de supporters Tour en jeu.
01:05 Dans un communiqué publié hier soir, la procureure de la République de Tour explique
01:09 que la personne se trouvait en position semi-assise, adossée à un arbre et avec des liens autour
01:14 du cou.
01:15 C'est un spectacle auquel peu ont la chance d'assister.
01:20 Un combat de serré-laf en pleine période de rute.
01:23 A l'observatoire de Chambord, le point de vue est idéal.
01:27 C'est toujours silence radio du côté du Crous de Tour, 24 heures après les révélations
01:32 de Mediapart.
01:33 Le service communication est tout simplement injoignable.
01:35 Ce que l'on sait en revanche, c'est que les deux enfants de l'ancienne directrice
01:40 du Crous de Tour ont dû quitter leur logement ce matin, logement dont ils profitaient depuis
01:45 cette rentrée.
01:46 On parle donc de cette insécurité à Tour.
02:02 L'effet, c'est un sentiment d'insécurité exprimé par les habitants.
02:06 Ecoutez quelques réactions recueillies dans le quartier Beaujardin à Tour.
02:11 Il y a des vols de maison, il y a le braquage du bureau de tabac, il y a des vols dans les
02:21 salons de coiffure, etc.
02:23 Il y a quand même eu pas mal de petites choses qui n'y avaient pas avant à Beaujardin.
02:29 J'ai vu en direct des deals se faire juste en face de mon magasin.
02:35 Une petite passe et qu'ils vous font un signe bonjour, alors qu'on sait très bien
02:40 qu'ils sont en train de dealer sur la place, ça ne rassure pas vraiment.
02:44 On a besoin d'une augmentation du nombre de patrouilles dans la journée et surtout
02:47 la nuit.
02:48 Moi, j'en ai pas souffert, mais surtout que quand les riverains appellent les forces
02:56 de police le soir pour décrire ce qui se passe, qu'ils viennent.
03:01 Voilà, donc c'est un petit fleurilège, mais on aura pu diffuser d'autres exemples
03:07 de ces témoignages de l'insécurité à Tour.
03:10 Dans la foulée, ce qui s'est passé Mathieu, au mois de septembre, c'est qu'il y a eu
03:14 des pétitions.
03:15 Les conseils de quartier se sont emparés de cette question à Tour.
03:17 Oui, c'est ça.
03:18 Il y a eu les conseils de quartier qui s'en sont emparés et puis les élus d'opposition
03:21 aussi qui se sont emparés de la question et qui ont remonté ça sur la place publique,
03:25 notamment au conseil municipal où Benoît Pierre a attaqué frontalement le maire de
03:27 Tour par exemple.
03:28 Est-ce qu'on est là dans quelque chose qui relève du sentiment ou de l'insécurité
03:33 réelle ? On verra les réactions un petit peu après de la préfecture et de la mairie.
03:37 Merci de me poser la question, c'est compliqué d'y répondre.
03:40 On le voit là dans le dernier témoin qui dit "moi je ne suis pas concerné, mais il
03:44 semblerait bien que la police ne vienne pas quand on l'a contact".
03:47 Et quand un journaliste se retrouve face au recueil de témoignages, c'est vraiment
03:53 une difficulté constante qu'il a.
03:54 Est-ce que c'est un sentiment ou est-ce que c'est une réalité ? C'est délicat.
03:57 Après là, aujourd'hui, après un temps où il y a eu plusieurs sujets, par exemple
04:02 quand la Nouvelle République cet été a parlé des barbecues sauvages, c'est quelque
04:06 chose qui participe de cette réalité-là, mais aujourd'hui ça s'est politisé et
04:11 donc il y a aussi une instrumentalisation derrière certains discours.
04:15 La réaction à tout ça, ça a été notamment une conférence de presse de la mairie avec
04:21 le préfet.
04:22 L'idée c'était à ce moment-là de rassurer, donner des chiffres surtout pour convaincre.
04:26 Et puis répondre avec une vaste opération com, une grosse conférence de presse, on
04:32 fait venir les services de la préfecture, la mairie, on montre qu'on est présent et
04:35 qu'on n'est pas laxiste.
04:36 Parce qu'il faut dire que depuis qu'ils sont en place depuis 2020, la majorité d'Emmanuel
04:39 Denis est constamment taxée de laxisme sur le volet sécuritaire.
04:42 Il n'y a plus d'adjoints à la sécurité, c'est un adjoint à la tranquillité publique.
04:45 L'opposition de centre ou de droite, comme Olivier Lebreton, n'arrête pas de taper
04:49 dessus, parfois en trafiquant un peu les chiffres.
04:53 Et bien évidemment, Olivier Lebreton, quand il sort ses chiffres, nous on lui a rappelé
04:55 que c'était les chiffres de 2022, ce n'était pas forcément ce 2023 qui ont été contredits.
04:59 Donc voilà, tout ça en effet, comme Luc tu le disais, il y a eu une orchestration un
05:03 petit peu de tout ça.
05:04 – C'est important malgré tout de montrer, et puis derrière il y a eu cette réunion,
05:08 par exemple je pense au quartier des Halles, où Philippe Gégère, l'adjoint à la tranquillité
05:11 publique, rencontrait les habitants qui exprimaient à peu près ce qu'on a entendu tout à l'heure.
05:18 Alors savoir entendre, savoir écouter, la réaction derrière c'est autre chose.
05:23 – Politiquement c'est sûr que c'est un sujet très sensible, chaque scrutin local
05:27 se joue aussi sur ce sujet-là, et donc il est clair que la municipalité, quelle qu'elle
05:33 soit, mais en l'occurrence la municipalité d'Emmanuel Leauny ne pouvait pas laisser
05:37 ce terrain-là à ses oppositions.
05:39 Manifestement ils l'ont bien intégré, comme le décrivait Mathieu, il y a eu derrière
05:43 une réponse politique.
05:45 Avec des chiffres qui sont avancés, -36% de vols à la roulotte, -40% de vols avec
05:51 violence, -25% de vols sans violence, défaits contre un sentiment, c'est un peu la stratégie
05:57 qui est mise en place, la troisième étape de la réaction, ce sera plutôt des mesures
06:03 concrètes.
06:04 On l'a vu cette semaine, des CRS, une compagnie de CRS en renfort dans les quartiers de Tours,
06:11 60 hommes de la compagnie plus une brigade sénophile, là aussi il faut montrer les
06:14 muscles, on sent qu'il y a une hyper réactivité et de la mairie et de la préfecture sur ces
06:19 sujets.
06:20 Oui c'est exactement ça, il faut montrer les muscles, je crois que l'expression est
06:23 bien sentie, montrer les muscles ça permet une de rassurer les habitants qui se plaignent
06:28 en sentiment ou en réalité, chacun vivra le truc comme il le sent, mais en tout cas
06:32 il faut montrer une réaction, il faut montrer que les pouvoirs publics sont là, sont présents
06:35 et puis derrière encore une fois il y a toute cette orchestration de l'opération de communication,
06:40 après c'est convié, on montre un petit peu ce qu'on fait, voilà ça envoie un message.
06:45 Alors on parle d'orchestration d'opération de com, avant on parle de l'opposition qui
06:50 monte les choses un peu en épingle, est-ce qu'on n'est pas manipulé messieurs ?
06:54 Mais c'est effectivement le rôle des journalistes et des rédactions, c'est de décrypter l'information.
07:00 Par exemple quand on parle de la dernière opération dans les quartiers conduite par
07:05 le préfet, la réponse de la rédaction à la Loi de la République c'est évidemment
07:09 d'avoir couvert cette opération, mais derrière c'est de la mettre en perspective et ça
07:14 a été très bien fait me semble-t-il dans un billet publié dans notre édition de mercredi
07:19 signé Pierre Veillé, qui met en perspective la débauche de moyens de cette opération
07:24 comparée aux résultats, aux maigres butins on va dire en termes de…
07:27 – Oui, quelques grammes de chiffres… – Voilà, quelques véhicules verbalisés…
07:32 – Et puis une personne recherchée qui a été identifiée.
07:35 Ce qui est important c'est de parler des mots aussi, on parle du sentiment d'insécurité
07:39 ou de l'insécurité, mais on pourrait parler de la sécurité, de la tranquillité,
07:44 vous le disiez Mathieu, il n'y a plus d'adjoint à la sécurité mais un adjoint à la tranquillité,
07:47 quand l'opposition parle de tout ça elle parle d'insécurité,
07:50 quand la mairie en parle elle parle de tranquillité, le choix du mot donne forcément une…
07:58 est un discours politique en fait.
08:00 – Bien sûr la sémantique est importante, surtout sur des questions comme ça,
08:03 Luc le rappelait tout à l'heure, la thématique sécuritaire c'est une des premières
08:07 au moment des élections, elle revient toujours en tête quasiment.
08:10 Donc les mots sont importants, les mots c'est un choix, donc les élus en effet,
08:15 suivant leur tendance, suivant leur volonté politique, leur prisme politique,
08:19 vont employer tel ou tel mot.
08:20 Quand la mairie de Tours évoque un sentiment d'insécurité, un ressenti,
08:24 c'est évidemment pour atténuer un petit peu le bilan,
08:27 à l'inverse quand l'opposition parle d'insécurité franche,
08:29 c'est au contraire pour l'exacerber.
08:32 – Est-ce que c'est un sujet qui s'auto-alimente ?
08:35 – C'est la question qu'on peut se poser et qui relie la question précédente.
08:43 Parler de sécurité ou d'insécurité, c'est donner le sentiment aussi
08:47 qu'on est en sécurité ou en insécurité.
08:50 Notre rôle là est très très délicat.
08:52 – Oui, arrivera peut-être un quatrième temps, tout à l'heure Michael
08:56 vous parliez du triptyque, on va arriver à un quatrième
08:58 où on va dire que c'est la faute des médias.
09:00 – Ah, en général ça.
09:01 – Très souvent à la fin on dit "mais vous en avez trop parlé,
09:03 c'est parce que vous en avez parlé".
09:05 – Vous ne parlez que de ça.
09:07 – Au-delà de la blague sur le fait qu'effectivement
09:11 c'est un peu trop récurrent à notre goût comme reproche,
09:14 c'est quand même une réalité, un reproche qu'il faut qu'on prenne en compte
09:17 et qu'on prend en compte, c'est-à-dire qu'on voit des unes de la Nouvelle République,
09:21 on veille à ne pas multiplier les unes sur ces sujets-là
09:24 pour ne pas justement abonder, auto-alimenter comme vous le disiez le phénomène.
09:29 – Ne pas écrire à tout va.
09:31 C'est la séquence des plus de la rédaction maintenant.
09:35 Messieurs, je vais vous mettre à contribution
09:37 puisqu'on va d'abord commencer par vos coups de cœur.
09:40 On commence par vous Luc, un dossier sur la protection des enfants
09:43 qui a été publié dans l'ANR.
09:46 – Oui, alors c'est l'occasion de parler d'un fil rouge éditorial
09:49 qui a été conduit par l'édition d'André Loire.
09:52 La rédaction dirigée par Emmanuel Pavillon depuis le début de l'année
09:57 sous la bannière "l'ANR s'engage" a publié une succession d'articles
10:03 sur les violences faites aux femmes.
10:06 Cette série de publication va se conclure le 22 novembre prochain
10:09 avec une soirée au cinéma "Les Studios", une soirée débat.
10:12 Le film qui sera projeté c'est "La nuit du 12"
10:14 qui avait été plébiscité l'an passé au César
10:17 et qui traite évidemment de cette dramatique actualité.
10:19 Ce débat sera animé par Emmanuel Pavillon
10:21 et on invite évidemment tout le monde à venir.
10:23 – À venir, évidemment.
10:24 Rendez-vous est pris.
10:26 Mathieu, c'est votre bébé que je présente là
10:29 et c'est normalment votre coup de cœur, on aime ses enfants.
10:31 – Exactement, c'est ça.
10:33 Oui, j'avais envie de mettre en avant le travail qu'on fait sur le magazine
10:35 puisque le magazine "37°" c'est un média web au départ
10:39 et on sort un complément magazine deux fois par an
10:42 et ce qui nous permet de travailler en équipe.
10:43 Donc là, on a fait un gros dossier sur la santé en région,
10:46 on a fait un état des lieux, une analyse
10:47 mais on a aussi narré, raconté le quotidien des professionnels.
10:50 On a notamment une interview croisée entre deux médecins,
10:52 un médecin expérimenté qui va aller à la retraite
10:54 et un jeune médecin généraliste qui arrive sur le terrain.
10:57 Donc voilà, l'idée c'est de croiser un petit peu tout ça,
10:59 de donner la parole aux acteurs et puis nous ça nous permet aussi,
11:01 on a souvent la tête dans le guidon en tant que journaliste dans des rédactions,
11:04 là ça nous permet de nous poser en tant que rédaction justement,
11:06 on parlait de décrypter tout à l'heure,
11:08 de prendre un petit peu de hauteur sur les sujets,
11:09 de décrypter, de faire de l'analyse et de travailler aussi en commun.
11:12 Voilà, le dossier a été fait par trois journalistes ensemble,
11:15 donc voilà, j'avais envie aussi de le mettre en avant.
11:16 – Voilà, un dossier, un magazine gratuit, il faut le préciser.
11:19 Les articles les plus lus, Luc, évidemment, les punaises,
11:23 sont invitées chez nous et dans vos pages aussi.
11:26 Les punaises de lits évidemment.
11:27 – Oui, alors on va prendre un exemple qui est dans la Vienne notamment,
11:31 avec un article qui a fait plus de 140 000 pages vues.
11:37 Et alors il est doublement intéressant cet article
11:38 parce qu'il ne s'agissait pas des punaises de lits,
11:40 mais il s'agissait des punaises tout court.
11:43 Et ce n'est pas celui que l'on voit là,
11:45 il y a eu d'autres articles sur les punaises de lits
11:46 et cet article sur les punaises tout court, 140 000 pages vues,
11:49 la plupart venaient des moteurs de recherche,
11:51 c'est intéressant à noter sur la typologie de nos audiences,
11:53 il y a plus de 110 000, et surtout il a généré 12 conversions abonnées.
11:58 Et c'est assez rare en fait quand on regarde nos audiences,
12:01 qu'une forte audience soit aussi plébiscitée en termes de conversion abonnée.
12:06 Donc on est très heureux de cet article.
12:08 – Donc il y aura d'autres articles sur les punaises dans les verres.
12:11 – Du côté d'Infotour, on parle d'une bombe,
12:14 et là pareil, Infopratik, la bombe de Fondette.
12:16 – Exactement, on reste sur la ligne éditoriale d'Infotour,
12:18 Infopratik avait le déminage de cette bombe dans l'Île-la-Loire du côté de Fondette.
12:23 On a simplement parlé un petit peu des conséquences,
12:26 des routes fermées, des passages,
12:28 et donc les gens viennent chercher l'Infopratik chez nous.
12:30 C'est un article qui a bien marché, il a fait 47 000 vues,
12:32 donc voilà, ça c'est vraiment notre cœur de cible.
12:34 – Et dans 37°, on reparle de la sécurité à Thauvra-Guyla.
12:37 – Ce qu'on disait, décryptage, analyse, ça marche bien sur 37°,
12:40 c'est là où on voit aussi les choix éditoriaux,
12:42 on le répète chaque mois, mais ils sont importants aussi.
12:44 Chaque média ne fait pas la même chose.
12:46 – Et troisième partie de cette rubrique, le commentaire.
12:48 Qu'est-ce qui a été commenté particulièrement,
12:50 sous forme d'un coup de gueule je pense.
12:51 – Oui, ce n'est pas un nombre de commentaires que j'avais envie,
12:54 mais on disait tout à l'heure, on est critiqué en tant que média,
12:57 et c'est normal.
12:59 Moi, j'avais envie de pousser un petit coup de gueule,
13:00 parce qu'on a reçu une vive critique d'une élue,
13:02 suite à un sujet qu'on a fait, qui s'est offusquée
13:06 parce qu'elle n'avait pas relu le papier avant parution.
13:09 Donc je le répète un petit peu publiquement,
13:11 déontologiquement, on ne fait jamais relire un papier.
13:14 Nous, les seules fois où on le fait,
13:15 c'est des passages sur des points techniques,
13:17 je ne sais pas si on va couvrir un site industriel
13:19 sur des choses qu'on ne maîtrise pas, on va faire relire,
13:20 mais vraiment des mots-clés pour être sûr de viser juste
13:24 et de ne pas biaiser le lecteur.
13:25 Cette élue s'est offusquée, qu'on ne lui a pas autorisé de relire,
13:28 c'est une élue de la République en plus,
13:30 on parle un petit peu aujourd'hui de méfiance
13:33 envers tout ce qui représente un pouvoir,
13:34 si là en plus, et elle a même menacé,
13:38 parce qu'il faut le dire aussi,
13:39 on est tributaire en tant que média gratuit des publicités,
13:41 les collectivités sont souvent, voilà,
13:44 – Envoyeuses de cul.
13:45 – À nos cœurs chez nous, et donc ça en a été jusqu'à menacer
13:47 de retirer les prochaines publicités sur nos médias,
13:50 voilà, j'ai trouvé ça un petit peu grossier,
13:51 donc voilà, je te donne un par exemple.
13:52 – C'est pas bien.
13:53 – Il va de soi qu'à la Nouvelle République aussi,
13:55 on ne relit pas articles avant parution,
13:57 et c'est une règle importante, et c'est vrai Mathieu,
13:59 il faut qu'on le martèle, parce qu'hélas,
14:02 ce n'est pas assez connu, su, et il y a encore beaucoup…
14:06 – Oui, on n'est pas chargé de communication en fait.
14:07 – Oui, exactement, et chez TV Tour,
14:09 on ne fournit pas les questions avant les interviews.
14:11 Luc, je me tourne vers vous, on parle des éoliennes
14:14 qui ont le vent, ou pas du tout le vent en poupe en Touraine ?
14:18 – Alors, ça dépend comment on pose la question,
14:20 mais en termes de commentaires,
14:21 ça a effectivement suscité énormément de commentaires,
14:25 c'est difficile d'en ressortir un seul,
14:26 il y en a eu des centaines, notamment après la une que l'on voit
14:29 où Stéphane Bern s'opposait à ses éoliennes en Touraine.
14:32 Ce qui est intéressant, je trouve, de décrypter,
14:34 c'est que c'était le cocktail parfait.
14:36 On était à la fois avec un sujet polémique,
14:38 on était sur une controverse territoriale forte,
14:40 avec un ancrage fort dans notre territoire,
14:42 est-ce qu'on peut voir une éolienne ou pas depuis le château d'Amboise ?
14:45 Et puis, évidemment, une incarnation forte avec une célébrité, Stéphane Bern.
14:49 Ça n'a pas loupé, ça a suscité beaucoup de commentaires.
14:51 – Ça a bien marché, et en complément d'info là-dessus,
14:53 nous, on a déclenché, on a voulu déclencher un sujet autour de…
14:56 avec le porteur de projet qui nous a demandé un droit de réponse
14:59 suite à un reportage, on a fait l'interview,
15:02 et puis le lendemain, la personne nous a appelé en disant
15:04 "non, je ne souhaite pas que l'interview se paresse",
15:07 donc on ne l'a pas paru puisqu'on ne peut pas s'opposer,
15:09 on ne peut pas, si la personne ne nous donne pas son notoriation,
15:12 publier la réponse.
15:13 La raison, c'était que dans ce contexte,
15:17 aujourd'hui, la préfecture lui avait déconseillé très fortement
15:20 de faire des vagues, c'était deux jours avant la venue
15:24 du ministre de l'écologie, Christophe Béchub.
15:28 – Ceci explique peut-être cela.
15:29 – C'est possible, merci à vous deux.
15:31 Merci à vous Mathieu pour vos éclairages.
15:34 Vous allez laisser votre place à notre invité du mois, Kylian Stingel.
15:38 On parlera des liens qu'entretiennent médias et gastronomie.
15:42 Un peu plus de légèreté, quoique. À tout de suite.

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