topo aboiteaux

  • l’année dernière

Category

🗞
News
Transcript
00:00 - Connaissez-vous le petit phare de Saint-André? Donc, vous avez
00:03 déjà vu un aboateau qui est essentiellement une butte de
00:06 terre entre le fleuve et la terre firme.
00:09 - C'est un ouvrage qui a deux parties, une digue de protection
00:13 et un canal d'évacuation.
00:14 - Depuis des années, les élus du Kamouraska tentent de faire
00:18 reconnaître cet ouvrage de protection par Québec.
00:21 - Essentiellement, c'était le règlement sur les mesures
00:24 transitoires en zone inondable qui nous dérangeait.
00:28 - Un seul changement notable dans le dossier est observé
00:31 depuis la dernière année.
00:33 Il était impossible d'agrandir la bâtisse principale d'une
00:36 entreprise, par exemple.
00:37 Maintenant, c'est permis.
00:39 Les autres restrictions demeurent toujours.
00:42 - D'agrandir des bâtiments, des bâtiments principaux,
00:45 agrandir une maison.
00:47 - C'est tout un dossier pour les élus, mais c'en est tout un
00:49 également pour les agriculteurs de la région.
00:52 - Ça pousse bien, c'est des terres fertiles, c'est facile
00:54 à travailler, fait qu'on veut pas les perdre.
00:57 - Le ministre de la Santé de Québec ne veut pas croire que
01:00 les aboietots protègent les terres. Il croit toujours que
01:02 celles-ci sont inondables et que les produits agricoles
01:05 contaminent l'eau du fleuve.
01:07 - Toute cette portion-là de terre serait inondable, donc on
01:09 aurait plus le droit de les cultiver.
01:12 - En pratique, jamais ces champs du Kamouraska n'ont été inondés
01:14 grâce aux aboietots.
01:15 - Il y aurait une firme qui aurait été mandatée pour faire
01:18 l'étude à savoir si l'aboietot protège vraiment les terres
01:20 agricoles.
01:22 - Tu sais, la vin est inondable s'il n'y a pas d'aboietot.
01:24 - Oui, aussi.
01:25 - Tu sais, je pense pas. Pourquoi que nous autres, ils nous
01:27 tassent? Il faudrait venir voir sur le terrain avant de mettre
01:30 une norme.
01:31 - Si Québec interdit aux agriculteurs de cultiver
01:33 ces terres, cela représenterait une perte de 1235 hectares
01:36 qui permettent de produire du fourrage pour environ
01:39 625 bêtes par an.
01:40 Alison Dubé, CIMT TVA, à Kamouraska.
01:45 [SILENCE]