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Tous les mardis, de 17h à 17h30, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.

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00:00 Et c'est la fin de cette séance de questions au gouvernement.
00:03 On refait les questions au gouvernement, on refait les cac sur LCP, toujours en direct
00:08 de l'Assemblée Nationale et de cette salle des Pas Perdus.
00:10 Nous sommes à quelques mètres de l'hémicycle où vient de s'achever cette séance.
00:15 Alors on va en parler évidemment avec Stéphanie Despierre et Elsa Mondagava qu'on va retrouver
00:19 en duplex de la salle des Quatre Colonnes et puis avec Marco Pommier qui se trouve sur
00:23 les marches du Palais Bourbon par l'entrée principale, c'est-à-dire la Cour d'Honneur.
00:28 Et puis on va en débattre aussi de tous ces sujets d'actualité de cet après-midi au
00:33 Parlement avec mes invités.
00:34 Antoine Armand bonjour, merci d'être avec nous.
00:37 Député Renaissance de Haute-Savoie et Adrien Clouet bonjour.
00:40 Bienvenue à vous député La France Insoumise de Haute-Garonne.
00:43 Alors on retrouve tout de suite Elsa Mondagava pour le compte rendu de ces questions au gouvernement.
00:49 Elsa, vous, vous avez retenu un échange particulièrement musclé cet après-midi entre le député
00:55 La France Insoumise de Paris, Emric Caron, et le secrétaire d'Etat Olivier Becht.
01:00 Oui, il faut dire Brigitte que dès qu'un député insoumis prend la parole sur la question
01:04 du Proche-Orient, l'hémicycle est très tendu.
01:07 Il y a beaucoup de tensions désinvectives, c'était le cas pour Emric Caron.
01:11 Il est vice-président du groupe d'amitié France-Israël et c'est une place que lui
01:15 conteste la majorité.
01:16 Il a voulu poser une question.
01:18 Déjà il y avait beaucoup de tensions, beaucoup de bruit sur les rangs de la droite, de l'extrême
01:21 droite mais aussi de la majorité.
01:23 Il a dénoncé les crimes de guerre du Hamas mais dénoncé également les crimes de guerre
01:27 de l'armée israélienne sous les U.A.
01:30 Donc d'une partie de l'hémicycle.
01:32 Le député a poursuivi en dénonçant un deux poids, deux mesures.
01:35 Vous savez, dans les tribunes des journalistes, nous on n'a pas le son des micros, on a vraiment
01:39 l'ambiance de l'hémicycle.
01:40 Il était même difficile d'entendre la fin de la question.
01:43 Vous l'avez dit, c'est Olivier Becht qui a répondu.
01:45 Catherine Colonna est excusée, elle était à l'ONU, dénonçant l'ambiguïté des insoumis
01:50 sur la question.
01:51 Et puis Elsa, il y a eu aussi un autre incident de science si l'on peut dire, puisque le mot
01:57 assassin aurait été prononcé dans l'enceinte de l'hémicycle.
02:02 C'est en tout cas ce qu'a dit la vice-présidente Valérie Rabault qui était au perchoir aujourd'hui
02:06 à la place de Yael Brun-Pivet.
02:07 Oui, c'était pendant la question du communiste Jean-Paul Lecoq cette fois, qui proposait
02:12 un cessez-le-feu, demandait des protections pour les populations de Gaza.
02:16 On a entendu effectivement le mot assassin venir des rangs du Rassemblement National
02:21 ce serait la députée Caroline Parmentier.
02:23 Un peu plus tard dans la séance, vous l'avez dit, la vice-présidente Rabault qui présidait
02:27 la séance a signifié que ce serait noté au compte-rendu et que ça ferait l'objet
02:32 d'un prochain bureau.
02:34 Cette question sera posée, peut-être une sanction contre la députée.
02:37 En tout cas, on a bien entendu ce mot d'assassin fusé dans l'hémicycle.
02:40 Merci pour ce compte-rendu complet Elsa Mondingavin.
02:44 On va tout de suite retrouver maintenant Marco Pommier qui se trouve donc au cours d'honneur.
02:49 Marco, vous êtes avec Clément Beaune, le ministre des Transports, qui a dû répondre
02:52 à une question sur l'A69 contesté entre Toulouse et Castre.
02:58 Un projet très contesté, effectivement.
02:59 Oui Brigitte, Clément Beaune, un projet contesté pour son impact environnemental.
03:07 Une autoroute qui permettrait de gagner seulement 15 minutes entre Toulouse et Castre d'après
03:11 les opposants.
03:12 Pourquoi vous défendez ce projet ? Pourquoi c'est nécessaire selon vous ?
03:14 Maintenant, c'est d'abord une question de règles démocratiques et de respect de l'état
03:18 de droit.
03:19 Parce qu'il y a eu sur ce projet, on peut être pour ou contre, mais des débats, des
03:23 réunions publiques, des décisions répétées, faites par les élus, faites par l'Etat sur
03:28 la base de l'avis des élus.
03:29 Et ensuite, beaucoup de recours juridiques, plus d'une dizaine déjà.
03:32 Tous les recours suspensifs ont été purgés, comme l'on dit, c'est-à-dire examinés et
03:36 rejetés.
03:37 Et donc, maintenant, quand dans une démocratie il y a des décisions, on peut avoir une opinion
03:40 différente, on peut même l'exprimer par la manifestation.
03:43 Ce qu'on ne peut pas faire, c'est avoir recours à la violence, comme malheureusement
03:46 on l'a vu samedi, et chercher à imposer une forme d'opinion minoritaire à une décision
03:50 majoritaire.
03:51 Et donc, c'est pour cette raison que le projet doit aujourd'hui progresser.
03:54 Mais qu'est-ce que vous dites à ces opposants qui s'inquiètent de l'impact environnemental
03:58 du projet pour la biodiversité, avec ces arbres qui vont être coupés, abattus ?
04:02 Deux choses là-dessus.
04:03 D'abord, sur ce projet lui-même, l'impact environnemental, c'est-à-dire le nombre d'arbres
04:08 concernés par exemple, les surfaces qui sont potentiellement concernées, artificialisées.
04:12 Elles ont été réduites et on peut encore discuter d'un certain nombre de ces mesures
04:16 sur ce projet.
04:17 Et puis au-delà de ce projet, moi j'ai décidé d'engager il y a déjà quelques
04:20 mois, et c'est la première fois qu'on le fait dans notre pays, justement parce qu'il
04:22 y a cette urgence climatique qui nous oblige, une revue des projets autoroutiers qui est
04:26 en train de se faire et qui va aboutir à des décisions où dans certains cas on améliorera
04:30 et on continuera, et dans d'autres cas, et c'est important, on arrêtera.
04:33 Vous avez affirmé à plusieurs reprises que le chantier de la 69 irait à son terme.
04:37 Est-ce que les manifestations comme celles de samedi, ou ces tentatives d'installer
04:42 des ZAD peuvent retarder le projet ? Est-ce que vous tiendrez les délais ?
04:45 Oui, on ne peut pas laisser un projet entre les mains de violence ou d'occupation illégale,
04:51 parce qu'une ZAD c'est une occupation illégale du territoire, de l'espace public ou privé.
04:56 Et donc oui, bien sûr, les forces de l'ordre, les services de l'État, l'ensemble des
05:00 élus concernés sont mobilisés pour que ce délai soit tenu et que ce projet aille au
05:04 bout.
05:05 Et il sera, ce projet, il rentrera en vigueur quand ? Quand est-ce qu'on pourra rouler
05:09 sur cette autoroute ?
05:10 Prévu aujourd'hui, c'est 2025.
05:12 C'est le délai qui est prévu et c'est le délai qui est engagé.
05:15 Merci beaucoup Clément Beaune d'avoir répondu à nos questions.
05:17 Merci à vous.
05:18 Merci Marco Pommier.
05:19 Et c'est la députée Christina Régui qui avait interpellé le ministre Clément Beaune.
05:24 On va la retrouver.
05:25 Députée écologiste de Haute-Garonne, c'est dans sa circonscription que se trouve cette
05:28 autoroute à 69.
05:29 Elle est avec Stéphanie Despierre.
05:31 Clément Beaune dit que le périmètre du projet de la 69 a déjà été réduit pour
05:36 limiter l'impact sur l'environnement.
05:38 Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:39 Ce que j'en pense, ce ne sont pas les questions que je lui ai posées.
05:43 Je lui ai posé aujourd'hui des questions sur le contrat de concession.
05:45 Le contrat de concession qui a été consenti avec Atosca, qui est une filiale de NGE.
05:51 Et cette société Atosca a des sociétés financières à 60% détenues au Luxembourg.
05:57 Donc je posais la question à Clément Beaune, savoir s'il confirmait ce chiffre de 60%.
06:03 Puisque manifestement, Clément Beaune a quelques problèmes avec les mathématiques.
06:07 Et de façon générale, ce gouvernement avec les scientifiques.
06:10 Donc je voulais m'assurer de sa réponse.
06:12 Est-ce que Atosca est bien détenu par 60% par des sociétés financières au Luxembourg ?
06:17 J'ai posé également la question à Clément Beaune de savoir si dans le contrat de concession,
06:22 il est bien d'accord que ce contrat de concession a été consenti pour 55 ans.
06:26 Ce qui est une grande première en France de 55 ans.
06:30 Et que pendant 55 ans, l'Etat ne pourra pas revenir sur la situation.
06:34 On connaît le vrai sujet des concessions autoroutières.
06:38 Ça a créé il y a quelques temps un petit témoin tout de même avec un rapport de l'IGF
06:42 qui pendant deux ans avait été mis dans un placard de Bercy.
06:47 Là, c'est un contrat de 55 ans.
06:49 Qui plus est, intègre des routes qui aujourd'hui ont été payées par de l'argent public.
06:56 Merci. Merci à vous.
06:59 C'est presque aussi terrible que...
07:02 Merci Stéphanie Despierres.
07:03 Adrien Clouet, vous êtes de Haute-Garonne également.
07:07 Vous connaissez bien cette autoroute qui va voir le jour entre Toulouse et Castres.
07:13 Ça a l'air plutôt bien parti puisque les travaux devraient reprendre actuellement.
07:18 Que dit la population sur place ?
07:21 Il y a une mobilisation d'ampleur à la fois des élus locaux,
07:25 puisqu'on a une pétition de plusieurs centaines d'élus locaux sur place.
07:28 On a des rassemblements énormes comme on les a vus le week-end dernier.
07:32 Donc il y a une mobilisation d'ampleur contre ce projet.
07:35 Parce que ça a été dit, il s'agit, si on doit le résumer rapidement,
07:38 d'un fonds spéculatif luxembourgeois qui place ses pions
07:42 et qui décide de faire détruire 400 hectares de terre agricole et des arbres centenaires
07:46 pour nous facturer 17 euros une route où on va gagner un quart d'heure.
07:50 Ce n'est pas qu'une entreprise luxembourgeoise.
07:51 Il y a un projet de l'État derrière de désenclaver
07:54 et de rendre ce coin de France économiquement plus viable.
07:59 Non, ça ne désenclave rien du tout.
08:00 On gagne 15 minutes, on doit payer 17 euros.
08:02 Ça veut dire qu'on désenclave pour ceux qui ont les moyens de se payer du 17 euros par jour.
08:05 Moi, je ne suis pas d'accord avec cette vision des transports,
08:07 d'autant qu'il y a un collectif de scientifiques qui propose un autre projet.
08:12 Parce qu'on peut avoir une discussion ici sur les schémas de transport.
08:15 Il faut une alternative. Elle existe.
08:17 L'alternative, c'est rénover l'ARN 126,
08:19 réouvrir les cinq gares fermées sur le chemin
08:21 et avoir la première vélo route de France.
08:23 Cette alternative-là, elle permet de faire les transports dans la même durée,
08:27 sans perdre de temps, mais pour trois fois moins cher.
08:30 Antoine Armand, est-ce que vraiment ce projet est nécessaire ?
08:33 Quand on écoute Adrien Clouet, on se dit que finalement, c'est cher pour gagner peu de temps.
08:38 Et puis, c'est un problème pour l'environnement aussi.
08:41 C'est ce que disent les députés écologistes.
08:43 Le problème avec la France insoumise, avec les écologistes, il est toujours le même.
08:46 C'est qu'en fait, ils ont perdu les élections et ils ne s'en rendent toujours pas compte.
08:49 Ils ont perdu les élections locales et ils ont perdu les élections nationales.
08:52 Et donc maintenant, les élus locaux ont pris leurs décisions,
08:55 l'État a rendu des avis, la justice a fait son travail.
08:58 Donc, vous êtes un parti d'opposition, ne soyez pas un parti de destruction.
09:01 Parce que ce à quoi on a assisté ce week-end, ce n'est pas une manifestation.
09:05 Un manifestant, ça ne blesse pas sept gendarmes.
09:07 Ça, c'est un délinquant.
09:09 Donc, il va falloir un jour que vous vous situez clairement,
09:11 ou bien en faveur de l'ordre, donc de la liberté,
09:14 et du progrès et de la défense de la République,
09:16 ou bien du côté des casseurs, du côté de ceux qui dégradent.
09:19 Et ensuite, le ministre Clément Beaune l'a très bien dit,
09:21 on peut être pour ou contre ce projet, les suivants.
09:24 C'est la garantie de notre démocratie de pouvoir exercer.
09:26 Mais il y a eu des instances déconcertations,
09:28 et d'ailleurs depuis de longues années.
09:29 Et je vous invite à discuter avec les habitants du Tarmac.
09:32 Vous savez, moi, j'ai la modestie de ne pas venir de ce territoire,
09:34 et donc de ne pas parler à leur place.
09:35 Ces habitants, ils ont parlé, vous savez comment ?
09:38 Au travers des concertations, au travers des élections
09:40 qui ont porté aux responsabilités une présidente de région
09:43 qui est favorable au projet, des élus locaux,
09:45 communaux, intercommunaux, qui sont favorables au projet.
09:47 Soit on accepte la démocratie, soit alors plus rien ne tiendra.
09:50 Il y a effectivement des recours.
09:52 Aujourd'hui, tous ont été lancés et ils ont été déboutés.
09:56 On pourrait dire, donc le projet va avoir lieu ?
10:00 Non, le combat continue.
10:01 Tous les mouvements écologistes de la région, les syndicats,
10:04 les organisations de défense de l'environnement
10:05 sont tous mobilisés.
10:06 Les riverains le sont.
10:07 Les personnes qu'on a expropriées, les agriculteurs le sont également.
10:10 Et puis, les futurs usagers qui n'ont pas envie
10:12 de se faire racketter 17 balles par jour,
10:14 sont également mobilisés.
10:15 Donc la lutte, elle va continuer.
10:17 Il y a la République des bétonneurs, on a bien compris d'un côté,
10:19 et il y a celle des espaces verts et du droit à l'environnement de l'autre.
10:21 Ce n'est pas la même.
10:22 Est-ce qu'il n'y a pas un peu de contradiction
10:25 dans la majorité à vouloir le zéro artificialisation net des sols,
10:29 à vouloir réduire les émissions de gaz à effet de serre,
10:32 faire cette autoroute,
10:33 sachant qu'un certain nombre de voitures vont la traverser également ?
10:36 D'abord, cette décision, je me permets de le répéter,
10:38 parce que c'est le fondement de notre démocratie locale.
10:40 Chaque jour, on demande plus de confiance aux élus locaux.
10:43 C'est d'abord la décision des habitants du territoire
10:45 par la voix de leurs représentants.
10:47 Si on n'est pas capable de témoigner de cela, on ira nulle part.
10:50 Et ensuite, bien sûr que ces projets vont s'intégrer
10:52 dans la question du zéro artificialisation net
10:55 et que nous ne dévions pas de nos objectifs climatiques,
10:58 qui sont par ailleurs indispensables.
10:59 Et ensuite, je laisserai les caricatures sur les bétonnières.
11:01 D'ailleurs, je vous invite à consulter l'entreprise qui est positionnée,
11:05 qui est une des entreprises qui a le plus d'efforts
11:06 en matière de décarbonation de son ciment.
11:09 Je vous invite aussi à voir qu'un cinquième du budget du projet
11:11 est alloué aux compensations écologiques.
11:13 En fait, votre problème, c'est que vous ne voulez pas avancer,
11:15 vous ne voulez pas décloisonner des territoires,
11:17 vous voulez simplement tout bloquer, tout bloquer, tout bloquer.
11:21 Bon, désaccord évidemment sur cette A69.
11:23 Nous suivrons les développements.
11:24 Il y aura peut-être d'autres questions au gouvernement.
11:27 On va prendre une autre interpellation
11:29 qui a eu lieu cet après-midi dans l'hémicycle.
11:31 C'est celle du député horizon Jérémy Patrier-Lettus.
11:34 Il a interpellé le gouvernement sur le conflit israélo-palestinien
11:40 et plus largement sur la protection en France de la communauté juive.
11:44 On va écouter la réponse que lui a faite le ministre de l'Intérieur.
11:47 La France protège tous ses citoyens.
11:51 Et elle s'est enrichie par l'histoire malheureusement.
11:55 Que s'en prendre aux Français de confession juive,
11:58 c'est s'en prendre à tous les Français, à toute la République.
12:01 Les policiers, les gendarmes, les militaires sont fiers
12:04 de protéger 900 lieux en France
12:07 où ils vont librement vivre leur culte,
12:09 amener leurs enfants dans les écoles confessionnelles
12:12 s'ils le souhaitent, se balader,
12:14 effectivement dans n'importe quel coin du territoire,
12:17 qu'il s'agisse des quartiers de la banlieue parisienne
12:19 ou de la province française.
12:21 Parce que les policiers et les gendarmes protègent jour et nuit,
12:24 ils sont plus de 10.000, monsieur le député,
12:26 les Français de confession juive.
12:27 Être responsable d'un acte antisémite,
12:30 porter une menace antisémite,
12:32 porter ce que nous avons trop vu, y compris dans le débat médiatique,
12:35 un relativisme antisémite,
12:38 alors oui, c'est porter atteinte à toute la République
12:40 et c'est contraire à leur valeur.
12:42 A tous les Juifs de France, je veux dire que leur peur est la nôtre
12:45 et la protection de la République sera pour eux,
12:48 sera pour leur lieu communautaire
12:50 et en France, personne ne les aura détouchés sans la foudre de l'Etat.
12:54 Et on va retrouver Jérémie Patry-Helletius, député
12:56 horizon du Calvados, au micro d'Elsa Monagava.
13:00 Oui, le ministre de l'Intérieur a eu des mots forts
13:02 pour rassurer la communauté juive,
13:04 sans prendre un Français de confession juive,
13:06 c'est sans prendre à la République.
13:08 Justement, la réponse, elle est à la hauteur
13:09 ou il reste des inquiétudes ?
13:12 La réponse est à la hauteur parce que le gouvernement,
13:14 le ministre de l'Intérieur l'a dit,
13:16 la France est aux côtés des Juifs qui s'inquiètent aujourd'hui.
13:19 En 15 jours, il y a eu plus d'actes antisémites qu'en 2022.
13:22 Mais ma question était plus large que simplement la question
13:25 de la préservation de la protection de la communauté juive.
13:27 Elle portait sur l'unité de la France,
13:29 la préservation de notre République et de notre démocratie
13:32 face à des assauts, des terroristes
13:35 et puis d'une partie de la classe politique
13:38 qui se complait à fracturer le pays
13:41 et à se complaire dans la terreur des mots
13:43 et à brutaliser le débat politique.
13:45 Et c'était ça ma question au fond à la Première Ministre.
13:48 Comment on assure la protection de la communauté nationale
13:51 face aux assauts de ceux qui veulent la fracturer, la détruire ?
13:54 Et alors quel est le bon équilibre, les bons mots à trouver
13:56 pour le gouvernement, justement, pour maintenir
13:59 cette union nationale qu'on sait très fragile ?
14:01 C'est avoir une tolérance zéro sur les débordements
14:04 dans les manifestations, quand on fait l'apologie du terrorisme,
14:07 l'apologie de crimes de guerre.
14:09 C'est dire clairement que ceux qui aujourd'hui ne sont pas capables
14:13 de dire que le Ramas est une organisation terroriste,
14:15 place hors de la République.
14:16 Vous visez les insoumis ?
14:18 Bien sûr que je les vise.
14:19 Je les vise parce qu'aujourd'hui,
14:21 ils se complaisent dans la brutalisation du débat public
14:24 et dans la conflictualisation de notre pays.
14:27 Moi, ce que je voulais dire à travers ma question,
14:28 c'est qu'on ne joue pas avec la démocratie,
14:30 on ne joue pas à fracturer le pays.
14:31 À un moment donné où ce conflit,
14:32 et on le sait dans l'histoire de la France,
14:34 a toujours...
14:36 c'est toujours un porté de notre pays,
14:37 a toujours contribué à la division.
14:39 Merci beaucoup. Je suis sûre que ces propos
14:41 feront réagir en plateau.
14:43 Effectivement, puisqu'Adrien Clouet, député de la France Insoumise,
14:45 est avec nous sur ce plateau,
14:47 vous avez entendu Jérémy Patry et Lettuce,
14:49 vous voulez conflictualiser tout,
14:51 et en particulier ce conflit.
14:54 Il fait référence bien évidemment au tweet de Jean-Luc Mélenchon
14:57 qui a reproché à Yael Brown-Pivet
14:59 de camper à Tel Aviv pour encourager
15:02 le massacre des Palestiniens.
15:05 Qu'est-ce que vous pouvez répondre pour votre défense ?
15:08 Alors déjà, je ne vais pas me défendre, je ne suis pas au tribunal.
15:10 Mais ensuite, on est dans un moment
15:13 où il y a plusieurs milliers de signalements
15:15 sur la plateforme pharose de menaces ou d'actes antisémites.
15:18 Il y a eu plusieurs centaines d'interpellations de personnes
15:21 qui ont été convaincues de s'être adonnées à ce délit.
15:24 L'antisémitisme, ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
15:26 Il est pourchassé en France, il est poursuivi et a raison.
15:29 Et je pense qu'il y a un accord général dans notre Assemblée,
15:32 quels que soient les bancs politiques,
15:33 pour estimer que s'en prendre à une personne parce qu'elle est juive,
15:36 eh bien c'est un délit qui doit être pourchassé impitoyablement.
15:39 Je faisais référence au tweet de Jean-Luc Mélenchon.
15:41 On lui a reproché que c'était un tweet antisémite,
15:44 c'est ce que certains députés ont dit.
15:46 Donc il faut que ça s'applique aussi à ceux qui émettent des tweets.
15:53 Concrètement, on a un moment où il y a une manipulation,
15:56 un type de polémique entre la politique d'un gouvernement israélien
16:00 et les personnes en France qui sont juives,
16:01 qui n'ont rien à voir avec ça.
16:03 Les juifs et les juives en France n'ont rien à voir avec monsieur Netanyahou.
16:06 Il n'y a aucune espèce de solidarité, ni de lien, ni d'automaticité.
16:10 Non mais la France a la plus grosse communauté juive,
16:12 donc forcément il peut y avoir une implication d'une importation du conflit.
16:17 Il faut l'éviter.
16:19 Le point de départ pour l'éviter, c'est de dire qu'il n'y a aucun lien.
16:22 Mais bien sûr, ça peut être parce qu'il y a des personnes
16:23 qui sont binationales ou quoi.
16:24 Dans ce cas-là, elles ont un lien personnel ou d'état civil avec Israël.
16:28 Mais ce n'est pas parce qu'on est une personne juive en France
16:31 qu'on a un lien avec l'État d'Israël.
16:33 Cela n'a absolument aucun sens. Il n'y en a pas.
16:35 Monsieur Netanyahou a des électeurs en Israël,
16:37 il a des opposants en Israël.
16:39 Et les juifs et les juives de France n'ont rien à voir avec tout ça,
16:42 à moins d'appartenir également à des électrices ou des électeurs.
16:45 Point.
16:46 On parle ici de régimes électoraux, donc on reste dans cet état-là.
16:50 Et il faut savoir dire que toute la communauté nationale,
16:54 toute la République est, et c'est le cas depuis la Révolution française
16:58 qui accorde les mêmes droits à nos compatriotes juifs
17:01 qu'à l'ensemble de la population.
17:02 Je pense que c'est là l'héritage le plus fondamental de la Révolution française,
17:05 c'est de dire qu'on est tous et toutes en protection,
17:07 systématique, implacable et sans aucune hésitation
17:10 envers tout acte qui ciblerait une personne qui serait un acte antisémite.
17:13 Antoine Armand, est-ce que vous souscrivez à ce qu'a dit votre collègue Jérémy Patrielle?
17:17 Si vous luttez vraiment contre l'antisémitisme,
17:20 comment est-ce que vous faites pour vous lever le matin
17:22 et appartenir à la France insoumise?
17:24 Comment est-ce que vous faites pour soutenir votre présidente de groupe
17:27 qui relaie instantanément la propagande fausse, erronée du Hamas
17:31 contre une attaque pseudo-israélienne,
17:33 contre un hôpital qui était en fait l'attaque du Hamas contre un parking?
17:37 Comment est-ce que vous faites pour appartenir à un parti
17:39 dont le leader charismatique est un homme qui fait des connotations antisémites
17:43 et fait des attaques ad hominem contre la présidente de l'Assemblée nationale?
17:47 Comment est-ce que vous faites pour vous regarder dans le miroir?
17:51 Adrien Clouet.
17:52 Oui, vous tentez de faire à peu près ce que font beaucoup de membres de votre groupe,
17:57 je le comprends parce que j'aurais moi aussi du mal à votre place
18:02 à me lever le matin dans un groupe qui n'appelle pas à faire le cessez-le-feu au Proche-Orient.
18:06 Je pense que vous n'avez pas entendu le président de la République.
18:08 J'aurais un peu de mal à effectivement être dans un groupe
18:12 qui ne s'investit pas pour la solution à deux Etats, ni pour le processus de paix.
18:16 Vous plaisantez le président de la République qui est allé en Israël pour le dire.
18:17 Je ne vous ai pas interrompu.
18:19 Vous avez eu une séquence à laquelle personne ne comprend rien.
18:22 D'abord, Mme Brown-Pivet a, en tant que présidente de l'Assemblée nationale,
18:26 décrété une solidarité inconditionnelle par rapport au gouvernement israélien.
18:30 Apparemment, même chez vous, ça ne plaît pas.
18:33 Deuxièmement, elle s'est rendue sur place avec différents députés,
18:38 notamment de la droite, pour venir réaffirmer un soutien, là aussi, à des autorités israéliennes.
18:47 Elle n'a pas vu, par exemple, les ONG, le mouvement de la Pays-Bas et de la gauche en Russie.
18:50 Le soutien inconditionnel de Yael Brown-Pivet était à la création et à l'existence de l'État d'Israël,
18:57 pas au gouvernement israélien.
18:59 Ça, il serait bien de le dire, parce qu'en tout cas,
19:01 ce n'est pas ce qu'elle a prononcé le jour en question.
19:03 Elle a dit qu'elle s'adressait à l'État d'Israël dans son gouvernement actuel.
19:10 Et après, quand elle a parlé des victimes, là, il y a eu un accord total.
19:12 Et tout le monde, évidemment, s'est recueilli pour les victimes civiles,
19:15 quelle que soit leur nationalité, leur citoyenneté.
19:17 À l'heure actuelle, on a M. Macron qui se rend en Israël et en Palestine.
19:22 Donc, il y a, lui, une vision un peu plus équilibrée.
19:24 Et tant mieux, on ne peut que se féliciter qu'il revienne à une diplomatie plus conforme
19:28 à ce qu'est la position de la France là-bas en tant que pourvoyeuse de paix,
19:32 et qui vient gâcher tout ce début d'effort,
19:35 nous annonçant que la coalition qui avait été mise en œuvre contre l'État islamique,
19:39 à juste titre, serait mobilisée éventuellement contre le Hamas aujourd'hui.
19:44 Ce dont on ne comprend pas les conséquences concrètes.
19:46 Est-ce que ça signifie qu'il y aura eu un soutien militaire aux armées israéliennes opérant sur place ?
19:51 Est-ce que ça signifie qu'il y aura des frappes sur la bande de Gaza ?
19:54 Est-ce que ça signifie qu'on va fermer les yeux sur les crimes de guerre
19:57 lorsqu'ils sont commis par l'armée israélienne ?
19:59 Bref, tout cela est extrêmement flou et appelle des réponses nettes et claires.
20:02 Est-ce que la France peut empêcher des frappes d'Israël sur Gaza ?
20:05 Est-ce que la France a cette voix assez forte aujourd'hui dans cette région du monde pour l'empêcher ?
20:09 Il y a encore quelques années avant que M. Macron soit au pouvoir,
20:12 je vous aurais dit oui sans hésiter.
20:13 Maintenant, j'ai envie de vous dire que c'est le moment de le montrer,
20:16 et de savoir et de revenir aux positions historiques de la France
20:20 en disant que nous sommes attachés à la paix, et pour ça la condition c'est le cessez-le-feu.
20:23 Évidemment, la France n'a pas varié de position,
20:25 et d'ailleurs, parenthèse, heureusement qu'en ce moment ce n'est pas M. Mélenchon
20:28 qui est au pouvoir vu les déclarations qu'il a tenues récemment.
20:31 Mais c'est normal que vous ayez du mal à comprendre,
20:33 parce qu'en fait, vous considérez que le Hamas n'est pas une organisation terroriste.
20:36 Vous avez même une de vos députés qui a dit que c'était un mouvement de résistance.
20:39 Donc vous ne comprenez pas qu'on parle de solution de paix à deux États en luttant contre le Hamas.
20:43 Vous ne comprenez même pas que le Hamas est le pire ennemi de la cause palestinienne.
20:48 Vous ne comprenez pas qu'une organisation qui décapite des bébés
20:51 va contre l'aspiration d'un peuple à s'autodéterminer.
20:53 Vous ne le comprenez pas parce que vous êtes enfermé.
20:55 Vous ne reconnaissez pas que le Hamas est une organisation terroriste.
20:59 Écoutez, moi, le week-end dernier, il y avait un rassemblement de Place de la République.
21:02 Il y avait près de 40 000 personnes qui s'assemblaient pour la paix et le cesser le feu.
21:04 Avec nous, on avait qui ? L'ambassadrice de Palestine.
21:07 D'accord ? La représentante de l'État de Palestine.
21:09 Qu'a-t-elle à voir avec le Hamas ? Rien.
21:11 Pourquoi elle était là ? Parce qu'aujourd'hui, tout le peuple palestinien est en lutte.
21:14 Tout le peuple palestinien demande le droit à l'existence
21:16 des milliers de personnes qui sont sous les bombes,
21:18 y compris sous des bombes qui sont illégales.
21:20 Parce que bombarder les gens au fossord, monsieur, c'est illégal.
21:22 D'accord ? Donc aujourd'hui, il y a des crimes de guerre massifs
21:25 qui sont commis dans la bande de Gaza.
21:26 Des écoles ont été ciblées, des journalistes ont été tués,
21:29 des hôpitaux, des dispensaires et des centres de l'ONU ont été bombardés.
21:33 Tout ça a été tué, cible volontairement.
21:35 Et alors, s'ils ne savent pas le faire volontairement, c'est qu'il y a un vrai problème militaire.
21:37 C'est donc que c'est quelque chose qui est décidé et qui est assumé.
21:40 Et ça, ça se condamne, monsieur.
21:41 Antoine Armand, le président, a parlé de trêve humanitaire,
21:45 de recherche d'un processus de paix.
21:47 Aujourd'hui, on est dans cette voie politique.
21:49 Absolument. Et le président de la République, comme tous les membres de notre majorité,
21:52 ont été extrêmement clairs sur le besoin de respecter le droit humanitaire.
21:55 Mais ce que vous tentez de faire, c'est de mettre sur le même plan
21:58 des actes terroristes et une réponse par une armée d'un pays démocratique.
22:02 C'est compréhensible que vous tentiez de le faire.
22:04 Parce que ce que vous tentez de faire, c'est d'excuser les actes du Hamas,
22:06 de les relativiser.
22:07 Et c'est donc normal que vous soyez dans cette logique.
22:10 Ce que vous ne voulez pas comprendre, c'est que la meilleure façon de soutenir la cause palestinienne,
22:13 c'est, comme l'a déclaré le président de la République,
22:15 d'éradiquer une organisation terroriste,
22:17 pour que nous puissions construire une vraie solution à deux États,
22:19 et pour que nous puissions arriver à une paix durable.
22:21 Si, comme vous le souhaitez, vous voulez une sorte de cessez-le-feu,
22:25 j'imagine que vous voulez peut-être négocier avec le Hamas,
22:27 vous voulez discuter avec le Hamas,
22:29 vous croyez que vous allez discuter avec une organisation terroriste
22:31 pour arriver à une paix durable ?
22:33 C'est non seulement totalement scandaleux,
22:35 mais évidemment totalement inefficace également.
22:37 D'abord, moi ce que je souhaite, c'est que les otages soient libérés.
22:39 Donc évidemment qu'il y a des discussions avec le Hamas,
22:40 aujourd'hui elles ont lieu, vous le savez très bien.
22:42 Via le Qatar notamment.
22:43 Via le Qatar, via beaucoup de pays.
22:45 Donc là vous faites du blabla pour faire semblant,
22:46 mais il y a des centaines de gens qui sont en danger,
22:48 et bien évidemment qu'il faut discuter avec absolument
22:50 tous les preneurs d'otages, et le principe même de libération d'otages.
22:52 Mais pour autant, après, est-ce qu'on peut construire la paix avec le Hamas ?
22:56 Le Hamas ne le souhaite pas.
22:58 Donc le Hamas n'est pas en question de la paix.
23:00 Alors qu'est-ce qu'on fait avec le Hamas ?
23:01 Aujourd'hui, c'est une bande armée, parmi d'autres,
23:04 qui tire sur l'État israélien, sur les populations civiles israéliennes.
23:10 Donc, parmi d'autres, il y a énormément de gens qui parlaient disant...
23:12 C'est une bande armée.
23:13 Le Hamas est une bombe, une bande armée.
23:15 C'est comme ça que vous qualifiez une organisation terroriste
23:17 qui a été décapitée des bébés,
23:19 et qui a été massacrée des jeunes qui faisaient un festival.
23:21 Mais vous vous entendez.
23:22 Bon, donc je vais juste finir là-dessus.
23:24 Vous avez une liste, un ensemble d'organisations armées
23:27 qui exerce des actes de terreur ou de terrorisation,
23:29 si on prend le droit international de manière un peu précise.
23:32 Vous n'êtes plus très loin.
23:33 Ah bah non, mais genre...
23:34 Courage, c'est terroriste.
23:35 J'en prends le droit international, vous savez,
23:36 vous connaissez Amnesty International, l'EU...
23:38 Alors, finissez votre propos,
23:39 parce qu'on touche au terme de cette émission.
23:41 Exactement.
23:41 Finissez votre phrase.
23:42 On a aujourd'hui des crimes de guerre qui ont été commis,
23:46 voire des crimes contre l'humanité,
23:47 qui ont été commis par des acteurs du côté du Hamas,
23:51 pas que, parce qu'il y a beaucoup d'autres organisations armées
23:53 qui ont participé à l'offensive qui était organisée par le Hamas,
23:57 et qui a conduit aux crimes qu'on évoque.
23:58 On a, de l'autre côté, une riposte israélienne
24:00 qui est hors de toute proportion,
24:02 et qui conduit à des victimes civiles.
24:04 Moi, je pense qu'un mort vaut un mort, en fait.
24:07 Et que toute personne qui tue des civils
24:09 est une personne qui est une criminelle.
24:11 Et que donc, si on veut avoir un débouché,
24:13 le seul, c'est la CPI, la Cour pénale internationale.
24:15 Et que jugent-elles les crimes de guerre
24:16 et les crimes contre l'humanité ?
24:17 Merci, merci Adrien Clouet.
24:19 Merci Antoine Armand.
24:20 Vous restez encore quelques instants avec moi,
24:21 parce que Loïc Défontaine, qui est dessinateur,
24:24 qui a croqué aujourd'hui la séance,
24:26 se trouve salle des Quatre Colonnes,
24:28 et il est avec Stéphanie Despierre.
24:30 Alors, qu'est-ce que vous avez voulu montrer aujourd'hui ?
24:32 Écoutez, en fait, bon, c'est le troisième point que je viens.
24:36 Donc, je suis encore impressionné par le monument en lui-même.
24:40 Et en fait, voilà, j'étais un peu étonné par le monde aussi
24:44 qui est venu assister à la séance.
24:47 Et mon œil a été attiré par, justement,
24:49 les personnes qui sont montées au deuxième étage.
24:51 Je ne savais pas qu'on pouvait aller là.
24:54 Et du coup, j'ai dessiné plutôt cette partie-là.
24:58 Vous me disiez aussi que vous étiez impressionné
25:01 par le cérémonial et le fait que les ministres
25:05 doivent répondre à tous ces députés, c'est ça ?
25:07 Oui, je trouve ça...
25:09 C'est vrai que c'est intéressant de voir...
25:14 C'est intéressant de voir qu'en fait,
25:16 on voit en vrai ce qu'on voit à la télé,
25:19 et il y a quand même un décalage qui est là, et c'est vraiment...
25:24 Qu'est-ce que vous ressentez, rapidement ?
25:26 Qu'est-ce que vous ressentez ou que vous voyez
25:27 que vous ne voyez pas à la télé ?
25:30 Eh bien, ce que je ressens, c'est que...
25:34 J'ai été étonné du travail, en fait,
25:36 que font les députés, ensemble.
25:39 J'ai été étonné de voir qu'il y avait des choses
25:42 qui se construisaient, qui étaient quand même
25:44 assez impressionnantes, alors que par moments,
25:46 on a vraiment une idée qu'il y a des soucis en permanence, etc.
25:50 Et ce n'est pas du tout le sentiment que j'ai eu.
25:52 Donc, je trouve ça très intéressant.
25:54 Merci beaucoup.
25:55 Voilà, et merci pour ce beau dessin.
25:57 Ils sont exposés régulièrement ici, à l'Assemblée nationale.
26:01 Merci à vous tous de nous avoir suivis.
26:03 Merci Antoine Armand, merci Adrien Clouet.
26:05 Merci à Stéphanie Despierre, Elsa Mondingava et Marco Pommier,
26:09 qui m'ont accompagnée tout au long de cette émission.
26:11 À très bientôt sur LCP.
26:13 [Musique]
26:26 [SILENCE]

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