Le champion congolais du 400 m Gilles Afoumba jongle, au quotidien, entre son travail à Carrefour et ses entraînements nocturnes pour les Jeux olympiques de Paris, où il est pressenti pour être le porte drapeau de son pays.
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00:00 Chaque matin quand je fais la mise en rayon des produits Paris 2024 des JO,
00:06 ça me donne toujours la motivation.
00:07 Ça me montre que oui, je suis déjà au Stade de France pour les Jeux Olympiques.
00:12 C'est une motivation de plus.
00:13 Quand je vois ça, je me suis dit non, il faut, il faut que j'y participe.
00:17 Je suis Gilles-Anthony Afumba, je travaille au Carréfour de Noisy-le-Grand,
00:20 mais je suis aussi athlète de haut niveau.
00:23 Je vais participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:25 Je travaille ici au Carréfour depuis un an.
00:35 Avant, je faisais que de l'athlétisme.
00:38 Après la COVID, nous les athlètes, on était un peu en difficulté.
00:42 Je cherche un peu à économiser de l'argent pour préparer les stages à venir.
00:46 L'athlétisme en général, ça ne paye pas trop.
00:49 Donc il faut toujours travailler à côté ou avoir un très, très bon niveau mondial.
00:53 Mon quotidien, le matin, je commence le boulot à 6h30.
00:57 Je me lève à 5h.
00:58 Je fais mon travail, je finis à 14h.
01:02 Et je m'entraîne à partir de 18h30.
01:04 Honnêtement, ce n'est pas facile.
01:06 Donc d'ici jusqu'au clôt, vert.
01:09 Allez, c'est parti.
01:11 C'est la jambe opposée.
01:12 Ah, ok.
01:13 En France, je suis venu pour avoir d'abord des concurrents.
01:21 La France, ils ont plusieurs athlètes qui sont beaucoup plus personnels qu'au Congo.
01:27 Les compétitions, on en a pas assez.
01:29 Donc pour être athlète de haut niveau, pour faire des performances, il faut des compétitions.
01:33 Parlez de sol, regarde devant toi, relâche ta ligne d'épaule.
01:36 Les Jeux Olympiques, c'est un rêve comme pour tout un sportif.
01:43 Donc on rêve de ça.
01:44 Et même si j'ai déjà fait les Jeux de Tokyo, je rêve toujours d'y participer.
01:50 Surtout chez Paris, c'est où je m'entraîne.
01:52 Moi, au présent temps, j'ai porté le drapeau à la cérémonie de clôture.
01:58 J'ai de fortes chances de porter encore à nouveau le drapeau congolais
02:04 aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
02:06 Allez, on y va.
02:07 Gilou.
02:08 Gilou.
02:09 Ah, c'est pas assez.
02:10 Allez, Gilou, fais un bouc.
02:11 Stretch, stretch.
02:14 Mais c'est dur.
02:15 Ils s'entraînent tous les jours.
02:17 L'idéal, ce serait que par moment, ils puissent s'entraîner
02:21 comme sous forme de stage, qu'ils puissent s'entraîner deux fois par jour.
02:25 Malheureusement, il doit travailler.
02:27 Quand des fois, il a eu à travailler et qu'il est fatigué,
02:31 on change la séance.
02:32 On fait en sorte de...
02:34 C'est toujours un petit peu embêtant.
02:35 Avec mes collègues, depuis qu'ils savent que je suis athlète,
02:37 que je pratique, je renouveau,
02:40 ils sont tout le temps derrière moi et ils me motivent tout le matin.
02:43 À 6h30, il faut aller, on va te regarder à la télé, du courage,
02:47 ne baisse jamais les bras, ne lâche rien.
02:50 Ce genre d'ambiance, je l'aime bien pour un athlète.
02:52 Ça me motive, ça me donne encore la force d'aller plus loin.
02:57 Les atouts de Gilou sont simples.
02:59 C'est un véritable félin.
03:00 Il a un travail de pied exceptionnel.
03:02 Il est très, très déterminé.
03:04 C'est un gars qui en veut.
03:05 Mes objectifs pour les Jeux Olympiques de Paris 2024,
03:09 c'est d'atteindre la demi-finale et de battre mon record.
03:14 J'aimerais bien faire les 45 zéros, les minimaux olympiques.
03:16 ♪ ♪ ♪
03:25 *bruit de pas*