Céline Bellier, une normande à la Coupe du Monde de Rugby

  • l’année dernière
Elle s'est engagée comme bénévole dans la compétition. Elle travaille les jours de matchs au Stade de France.
Après ce terrible France-Afrique du Sud, elle se prépare aux dernières rencontres dont la finale !
Transcript
00:00 8h45, notre Normande Formidable ce matin est une bénévole à la Coupe du Monde de rugby. Céline Bélier, bonjour !
00:06 Bonjour François ! En direct de Paris avec nous, vous êtes originaire de Caen.
00:11 Vous vous êtes engagée dans cette compétition. Hier vous avez travaillé au Stade de France pour ce France-Afrique du Sud.
00:17 C'était votre combien de match du tournoi Céline ?
00:20 Et bien c'était le cinquième match. Vous avez pleuré à la fin du match ou pas ?
00:23 Non, j'ai retenu mes larmes mais il y avait une très grosse déception.
00:30 Certains volontaires ont versé quelques larmes.
00:33 J'imagine comme beaucoup de supporters au Stade de France qui étaient pleins à craquer pour ce quart de finale.
00:38 Que faites-vous les soirs, les jours de match ? Quel est votre rôle dans cette Coupe du Monde Céline ?
00:43 Alors pour cette Coupe du Monde, je suis volontaire au service médias.
00:46 Hier j'étais au placement en tribune des journalistes qui assistaient à la rencontre. On avait 385 journalistes avec nous.
00:54 Donc vous les accueillez, vous les placez ?
00:58 Exactement. On vérifie que tout se passe bien pour eux, qu'ils aient tout ce qu'il faut pour travailler correctement.
01:02 Ils sont sympas les journalistes ?
01:04 Oui, super sympas.
01:06 Et que faites-vous ensuite quand le match démarre ?
01:08 Alors quand le match démarre, on va manger.
01:12 Parce qu'on n'a pas du tout un vent.
01:15 Après on reste plus ou moins en tribune. La mi-temps arrive très vite pour aider à gérer les flux avec la sécurité.
01:22 Et puis on va donner un coup de main aussi à ceux qui sont en salle de presse.
01:27 Pour donner un café, un jus de fruits, un petit truc à grignoter aux journalistes également.
01:33 Et en salle de presse, vous y êtes également après match ?
01:35 Non, moi après match, je suis ensuite en zone mixte. Donc la zone d'interview des joueurs d'après match.
01:42 Donc c'est là que vous vous rencontrez, vous êtes au plus proche des joueurs ?
01:46 Exactement, c'est ça.
01:48 Mais alors c'est quoi la motivation pour se porter volontaire et s'engager, découvrir les coulisses des compétitions ?
01:53 S'approcher au plus proche des joueurs, c'est ça votre motivation Céline ?
01:56 Alors là, s'approcher des joueurs, non pas forcément parce que je ne suis pas fan de rugby.
01:59 Alors c'est un joli sport, il y a une magnifique ambiance, c'est un très beau tournoi.
02:04 Mais je ne suis à la base pas spécialement fan de rugby.
02:06 Et donc je ne connais pas beaucoup les joueurs.
02:09 Mais c'est surtout participer à un grand événement international.
02:15 Une Coupe du monde de rugby en France, on n'en a pas beaucoup.
02:19 On en a eu une en 2007, on en a eu une aujourd'hui. Je crois qu'on n'en aura pas demain.
02:23 Et puis effectivement, pouvoir participer de l'intérieur à ces événements, c'est quand même un stade de France.
02:30 80 000 spectateurs, de nombreux journalistes et de nombreuses autres populations.
02:35 Voir de l'intérieur tout ce qui peut se passer, c'est très enrichissant.
02:39 Pour cette compétition et d'autres, parce que vous n'en êtes pas à votre première compétition internationale ?
02:43 Et non, c'est ça. Déjà, participer à quelques compétitions,
02:47 notamment la Coupe du monde féminine de foot, il y a quelques temps.
02:52 - Ouais, en 2012.
02:54 - C'est ça, les Jeux des quatre mondiaux, des Euros féminins de hand.
02:58 Voilà, plein de petites choses. Et puis il y a sûrement des JO qui se préparent.
03:02 - Bah oui, vous y serez, vous le savez déjà ou pas ?
03:04 - Oui, ça y est, j'ai eu ma réponse.
03:06 - Et vous savez ce que vous ferez aux JO ?
03:08 - Oui, alors là, ça sera mon sport de prédilection.
03:11 J'ai eu la chance d'être choisie pour participer au basket.
03:14 Et je serai un chef d'équipe, service aux athlètes.
03:19 - Incroyable.
03:20 - Et vous pourrez encourager pour nous, Marie-Johannes, peut-être ?
03:23 - Exactement.
03:24 - Basket de Normande.
03:25 - Là, je connais les joueurs et là, ça sera un vrai plaisir.
03:27 - Pas de sujet polémique, s'il vous plaît, ce matin, dans la tisane.
03:29 - Ça va mieux, ça va mieux, il paraît.
03:30 Céline, quel est votre plus beau souvenir en tant que bénévole ?
03:34 - Mon plus beau souvenir, on l'a si bien dit, François.
03:38 - On vous rappelle.
03:39 - Il y en a beaucoup.
03:40 Oui, il y en a énormément parce qu'on partage quand même des choses,
03:44 des très beaux moments.
03:46 Le sport, ça génère des émotions qu'on ne voit pas ailleurs.
03:49 On l'a vu hier soir, on l'a vu avec des très belles victoires
03:52 où vraiment, quand on voit le bonheur des sportifs, on le partage aussi.
03:58 On l'a vu hier soir, une énorme déception, une équipe abasourdie carrément.
04:03 Et puis, également, beaucoup de partage avec les autres volontaires.
04:07 Je dois avouer qu'à titre personnel, c'est d'avoir pu faire venir mon papa
04:10 la semaine dernière, qui a vécu pour la première fois un match au Stade de France
04:13 à 75 ans, et dans une ambiance complètement dingue
04:17 avec un match Irlande-Ecosse qui était fou.
04:21 C'est un souvenir récent, mais un très beau souvenir d'avoir pu partager ce moment avec lui.
04:25 - En tout cas, bravo pour ce volontariat.
04:28 Vous êtes bénévole à la Coupe du Monde de rugby.
04:30 Il reste encore des matchs.
04:31 Vous allez vivre encore trois matchs jusqu'à la finale de cette Coupe du Monde 2023.
04:36 Céline, tout simplement, profitez-en vraiment au maximum.
04:39 Et à très vite sur France Bleu, merci.
04:41 - À très vite, François. Bonne journée à tous.

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