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Le père de l'assaillant d'Arras, qui a tué un professeur au lycée Gambetta, est revenu en France en février 2019 malgré une expulsion en 2018, selon une source proche de l'enquête à BFMTV.

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Transcription
00:00 puisqu'on parle d'une famille au Pédigré chargée.
00:03 Le père du suspect, on a des infos sur le père du suspect.
00:08 Absolument François, c'est presque autant la famille qui nous intéresse
00:10 que l'assaillant d'Arras, puisque c'est un contexte familial.
00:14 On savait déjà que le frère était en détention à la prison de la santé
00:20 pour apologie du terrorisme et autres dossiers.
00:22 Il a été sorti de la prison de la santé pour lui aussi être placé en garde à vue d'ailleurs.
00:25 Absolument, en garde à vue à la DGSI, à Levallois.
00:27 Et maintenant on en apprend plus sur le père.
00:29 On sait que le père avait été question d'expulser la famille.
00:32 Ça ne s'est pas fait parce qu'il y avait des enfants en bas âge.
00:35 Et puis le père a finalement, lui seul, été expulsé de France.
00:40 Et on se demandait, son restant en France 2018,
00:43 son restant en France, son épouse, les trois fils et les deux filles plus jeunes.
00:49 Et on se demandait comment ça s'était passé.
00:52 S'il avait pu revenir, ça avait été évoqué.
00:54 On sait maintenant qu'il est revenu en France.
00:57 Il est revenu en France alors qu'il avait été expulsé.
00:59 On sait aussi qu'il aurait confié à son fils un téléphone que son fils a utilisé.
01:06 Donc la question qui se pose, c'est, la maman avait affirmé que son mari n'était jamais revenu.
01:16 Il y a peut-être une raison à cela.
01:17 Elle a peut-être donné cette version parce qu'il semble que ce soit compliqué pour elle,
01:21 la vie dans cette famille avec un mari qui, visiblement, n'était pas très sympathique avec elle.
01:26 Vous pouvez le dire, un climat de très grande violence au sein de cette famille,
01:30 de la part notamment du père.
01:31 Du père. Et les trois fils tenaient aussi leur mère.
01:35 Donc on peut imaginer, on peut supposer qu'elle a eu peur de parler,
01:39 qu'elle a eu peur de donner cette information à la police.
01:41 En tout cas, maintenant, on le sait, il est revenu.
01:43 Donc on a maintenant, comme je vous le disais tout à l'heure,
01:46 un contexte familial avec un père expulsé, fiché S.
01:51 C'est ce que j'allais vous dire, pas une "simple expulsion".
01:54 Des motivations, des motifs d'expulsion qui résonnent particulièrement aujourd'hui,
01:59 au lendemain de l'attaque terroriste de l'un de ses fils.
02:01 Bien sûr, François, pas une expulsion simplement administrative,
02:05 mais une expulsion justifiée par une idéologie qui pose problème, qui pose un vrai problème.
02:11 Donc lui comme ça, le grand frère comme ça, le jeune frère de la même façon.
02:16 On ne sait pas encore, parce qu'on n'a pas ces informations,
02:19 si le jeune frère, l'assaillant en tout cas, l'assaillant de 20 ans,
02:23 était en contact avec son frère à la prison de la santé, on peut imaginer que oui,
02:27 puisque même s'il n'a pas un parloir pour aller lui rendre visite,
02:31 ou une autorisation de parloir, il peut avoir un contact téléphonique,
02:35 parce que depuis sa prison, il est condamné à la santé.
02:38 Le frère peut passer des appels à l'extérieur,
02:42 des appels contrôlés, des numéros qu'il est autorisé à appeler,
02:46 et ça ne l'empêche pas d'avoir un contact avec son plus jeune frère.

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