• il y a 2 ans
?' la veille du quart de finale contre l'Afrique du Sud dimanche soir (21h00 au Stade de France), le deuxième-ligne des Bleus Cameron Woki s'est projeté sur le combat qui l'attend et a évoqué la gestion mentale d'un tel rendez-vous.

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Transcription
00:00 Pour ma part, je m'attends à un match rude, à un match physique face à une deuxième
00:08 ligne qui a beaucoup de temps de jeu ensemble, qui physiquement sont costauds.
00:15 Mais je sais qu'à Marseille, on a pu répondre positivement aux défis physiques qu'ils
00:22 nous avaient proposés.
00:23 Je m'attends forcément à plus demain parce que c'est un match qui a un enjeu énorme.
00:28 C'est un quart de finale de Coupe du Monde.
00:31 Il faut juste répondre présent aux défis physiques face à une deuxième ligne qui
00:37 se complète et qui ont beaucoup joué ensemble.
00:41 Comment on fait ? On analyse beaucoup.
00:45 Il y a beaucoup d'analyse.
00:50 On sait que c'est l'équipe qui a accontré le plus de ballons durant la compétition,
00:56 avec ses deux grands blocs, avec Etzebes et Mostert qui montent très haut.
01:01 Mais il y a toujours des alternatives.
01:04 Dans la touche, on ne peut pas bloquer partout.
01:09 Il y a forcément des issues.
01:10 On va essayer d'aller chercher ces issues-là, de ne pas faire des choses compliquées, de
01:15 jouer simple.
01:16 L'objectif est d'avoir nos ballons offensivement et de les gêner le plus possible défensivement.
01:23 On a deux bons lanceurs aussi.
01:26 J'espère que ça se passera bien, au niveau de la conquête.
01:31 On a pas mal travaillé là-dessus.
01:33 Face à nous, on a un grand défi au niveau de la touche.
01:39 Ce sont des matchs plaisants pour moi aussi, de me confronter au meilleur alignement possible.
01:46 Ça me permet de progresser.
01:48 Et surtout de souligner l'efficacité qu'on a en équipe de France.
01:54 Il y a pas mal d'excitation.
01:55 On est là où on a envie d'être.
02:00 La semaine s'est passée comme d'habitude.
02:05 On s'est entraîné de la même façon.
02:08 C'est juste que forcément la préparation dans les têtes est différente.
02:12 C'est un match à enjeu.
02:13 Soit on passe, soit on rentre chez nous.
02:16 Ce sont des matchs de phase finale.
02:19 Des matchs qu'on a envie de jouer, que ce soit en club ou en sélection.
02:23 On fait ce sport pour ça, pour ce genre d'émotion, ce genre d'enjeu.
02:27 On est plutôt calme cette semaine.
02:32 On s'est resserré.
02:34 Pour notre part, les avants, beaucoup parlaient de la conquête, qui va être une phase de
02:40 jeu et qui va être plus qu'importante demain.
02:43 On s'est pas mal resserré.
02:46 On a quand même pas mal de sourire à l'entraînement et en dehors, que ce soit à l'hôtel ou
02:50 entre nous.
02:51 Parce qu'on profite de ces moments-là aussi.
02:53 Ça reste quand même une Coupe du Monde, ça reste quand même des humains.
02:55 Il faut profiter de chaque instant et profiter surtout chacun l'un de l'autre.
03:00 On est serein parce qu'Antoine est revenu.
03:04 On est serein parce que la plupart des joueurs qui sont là ont ce goût de phase finale.
03:19 On a la chance de jouer avec des Toulousains qui sont en phase finale à chaque année.
03:23 Je pense qu'on est tous habitués à ce genre de rendez-vous.
03:30 Là, c'est quand même différent.
03:33 C'est un quart de finale de Coupe du Monde.
03:36 Il y a très peu de joueurs dans l'équipe qui l'ont fait en 2019.
03:40 Ça reste quand même un match important.
03:42 Mais on est quand même détendus parce que ça reste du rugby.
03:45 On vit quand même très bien ensemble.
03:48 On ne se met pas de pression.
03:49 Donc, tout va bien.
03:51 Bien sûr que c'est quand même important pour moi, sachant que je suis né à St-Denis
03:56 aussi.
03:57 C'est important pour moi de pouvoir jouer ce genre de match chez moi, en Ile-de-France.
04:05 Je suis quand même fier d'appartenir à cette région.
04:09 Parce que ça n'a pas toujours été facile.
04:13 Mais je suis quand même content de ce que j'ai pu accomplir.
04:18 Certains joueurs qui viennent d'Ile-de-France ont pu l'accomplir.
04:22 Je ne joue pas forcément que pour moi et pour ma famille.
04:26 Mais je joue aussi pour tous ces joueurs qui rêvent de faire une Coupe du Monde en France.
04:30 Qui rêvent de jouer au Stade de France, comme j'ai pu le faire.
04:33 Il y a beaucoup d'émotions.
04:35 Mais le plus important reste le match.
04:39 Et surtout ce qu'on va produire collectivement.
04:42 Donc, cette part d'émotion, je la mets de côté.
04:46 Mais elle reste toujours à moi.
04:47 Parce que ça me sert de boost.
04:49 Mais ça reste quand même important.
04:52 Merci.

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