• il y a 2 ans
Une attaque au couteau a eu lieu ce vendredi 13 octobre vers 11 heures dans le lycée Gambetta-Carnot d'Arras (Pas-de-Calais). Un enseignant a été tué et deux autres personnes blessées.

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Transcription
00:00 établissements scolaires qui sont donc adaptés aux menaces qui existent depuis plusieurs années maintenant ?
00:04 Exactement, les établissements qui s'organisent et qui s'entraînent surtout et c'est le
00:09 PPMS, le plan particulier de mise en sûreté, mis en place après les attentats de 2015. C'est un dispositif
00:15 réglementaire, c'est obligatoire dans les établissements publics mais également dans le privé sous contrat.
00:20 Alors les premiers plans ont été mis en place ces dernières semaines car il faut le faire
00:24 dès le premier trimestre, le plus tôt possible dans l'année scolaire,
00:27 afin que les élèves connaissent le plus vite possible toutes les entraves de leur établissement.
00:32 L'idée c'est de décrire la conduite à tenir, d'être prêt si jamais quelque chose
00:38 d'inhabituel se déroule dans l'établissement, que la direction, que les enseignants, que les élèves aussi
00:43 sachent ce qu'ils doivent faire. Donc ils répètent en quelque sorte un numéro, s'échapper, se cacher,
00:50 alerter. Chaque établissement doit préparer sa propre organisation de gestion de l'événement et c'est le but de ces
00:57 entraînements pour des accidents majeurs. Ce sont des tempêtes, ce sont des inondations mais ce sont également
01:02 des intrusions extérieures comme des attaques terroristes.
01:05 À Arras ce midi, les élèves sont restés confinés longtemps et ça, ça fait partie de la procédure même si l'assaillant avait été
01:13 interpellé. Dans ce plan, chaque établissement doit définir des lieux de confinement. Ça peut être le sous-sol de l'école, ça peut être la cantine,
01:19 ça peut être le gymnase mais que les élèves sachent où ils pourront aller, se cacher, se mettre en sécurité
01:25 en cas d'attaque. Il doit y avoir également du personnel à l'entrée, ça peut être des surveillants par exemple, on en parlait pour ce contrôle
01:32 visuel des sacs mais il n'y a pas de fouille possible et ce n'est pas seulement pour les grands élèves, pour le collège ou pour le lycée,
01:37 on le fait dès les premières classes et là évidemment de façon un peu plus ludique.
01:41 Et il y a un plan Vigipirate en France Sonia, on en est où aujourd'hui ?
01:44 Un plan Vigipirate qui, on le rappelle, comprend 300 mesures qui peuvent être activées en fonction de l'évolution de la menace répartie, vous le voyez,
01:51 en trois niveaux, vigilance, sécurité renforcée, risque, attentat et urgence, attentat.
01:58 Et actuellement, l'ensemble du territoire, il est à la vigilance numéro 2, sécurité renforcée, risque, attentat,
02:06 c'est-à-dire que nous sommes face à un niveau élevé de risque terroriste.
02:10 Un pays particulièrement touché par des tueries dans les établissements scolaires, on va parler des États-Unis Sonia.
02:16 Oui et face à cette menace, les établissements américains se munissent de dispositifs comme des portiques de sécurité.
02:23 Les élèves doivent arriver un peu plus tôt le matin, ça ressemble à des portiques de sécurité de l'aéroport,
02:29 regardez, des bacs, des détecteurs de métaux, ça ce sont des images dans les aéroports,
02:33 mais à la place des valises, ce sont des sacs à dos, ce sont des cartables.
02:36 Plusieurs établissements américains testent ce dispositif, il faut arriver plus tôt.
02:41 Ça se fait sous la surveillance de deux agents de police assignés à l'établissement.
02:45 Alors en termes de coûts et d'organisation aussi de personnel,
02:48 vous imaginez bien que c'est peut-être un peu compliqué de le mettre en place en France.
02:51 Merci beaucoup Sonia.

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