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00:00 En direct sur France Bleu et France 3 Occitanie, nous sommes le vendredi 13 octobre, il est 8h15, vous avez des enfants,
00:05 lycéens ou étudiants, vous l'êtes d'ailleurs, peut-être vous-même, vous ne savez pas trop quoi faire plus tard quand vous serez grand.
00:10 Écoutez bien parce que pendant cinq minutes on vous emmène au salon de l'étudiant qui se tient ce samedi au parc des expos d'Aussonne.
00:16 Oui, je suis avec Rémi Blot, infirmier et aussi étudiant en master de santé publique. Bonjour.
00:20 Bonjour.
00:20 Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes également vice-président en charge de la représentation à l'AJEMP,
00:25 l'association générale étudiante midi, Pierre-René. Ce salon, donc ce week-end, il est ouvert au second de première terminale.
00:30 Est-ce que c'est vraiment là qu'on peut avoir un déclic sur ce qu'on va faire plus tard ?
00:34 Alors en général ces salons ils sont très accessibles pour les
00:37 lycéens et lycéennes qui savent déjà finalement un peu leur parcours.
00:40 Après il est évident qu'il y a aussi une recherche d'informations par ces jeunes là pour aller rencontrer les filières mais
00:45 moi j'ai la conviction que c'est pas forcément là qu'on a la révélation sur son potentiel à venir.
00:50 Je pense qu'il y a beaucoup de travail en amont qui doit se faire par les jeunes
00:54 avec les établissements, justement pour savoir un peu leur projet d'orientation.
00:57 Mais peut-être pour ceux qui ont quand même prévu d'y aller, un conseil pour ne pas se noyer parce qu'il y a plein plein plein d'exposants,
01:04 c'est très grand.
01:05 Effectivement un conseil ça serait déjà d'identifier les différents
01:09 les différents parcours qui les intéressent de façon à aller directement sur les stands.
01:13 Peut-être aussi se renseigner un tout petit peu en amont sur certaines filières, ça peut
01:18 déjà commencer à dégrossir le travail pour vraiment cibler les différents stands qui les intéressent et éviter de se perdre effectivement dans l'immensité du salon.
01:24 Mais vous le disiez, peut-être le travail doit être fait avant et je crois que c'est ce que vous voulez faire avec ce projet
01:28 "What the fuck" qu'est-ce que c'est?
01:33 Alors le projet "What the fuck"
01:34 c'est un projet qui vise à présenter l'université dans un premier temps aux futurs étudiants et étudiantes.
01:40 Comment?
01:41 Donc on intervient directement dans les établissements, donc dans les lycées et parfois même dans les collèges.
01:46 Le but c'est de présenter un petit peu l'univers de la fac, présenter du coup les différentes filières mais aussi
01:51 encourager les jeunes dans leurs projets d'avenir, c'est à dire lutter un petit peu contre une sorte
01:57 d'auto-censure qui permettrait aux jeunes de rester que sur des filières un petit peu
02:01 qu'ils auraient identifié de prime abord et donc identifier des filières qui pourraient les intéresser vraiment.
02:06 Pardon mais je suis peut-être très vieille mais moi à mon époque il y avait des conseillers d'orientation pour ça.
02:11 Effectivement mais après il faut considérer aussi une certaine réalité sur les conseillers d'orientation qu'on appelle Psy.UN dorénavant
02:17 sur le fait que bah il y a énormément de jeunes et peu de Psy.UN et effectivement cet accompagnement
02:23 aujourd'hui se retrouve plutôt entre les mains des familles et des jeunes plus que véritablement par ces services là.
02:28 Donc très concrètement avec ce projet que vous avez peut-être déjà démarré?
02:31 Alors c'est un projet qui va se lancer du coup tout au long de l'année.
02:34 Vous allez aller où à Toulouse?
02:36 Alors du coup on est justement en train de se renseigner auprès des différents établissements
02:39 de façon à pouvoir les contacter, voir un peu les dispositions dans lesquelles on peut intervenir sur des rendez-vous courts ou sur des séances plus longues.
02:45 C'est après à la convenance des établissements.
02:48 De manière bénévole?
02:48 De manière bénévole toujours.
02:49 Cette année il y a la réforme du bac, le gouvernement est un peu revenu dessus avec les anciennements de spécialité.
02:56 Les épreuves auront lieu en juin et non plus en mars et ça ne comptera plus pour les dossiers parcours sup.
03:01 Bonne nouvelle ou pas?
03:02 C'est plutôt une bonne nouvelle dans le sens où
03:05 avant il y avait toujours cette anxiété qui finalement était assez diffuse sur toute l'année pour les lycéens.
03:10 Donc on revient finalement à une formule un petit peu en deux temps avec un premier temps parcours sup et un second temps du coup avec
03:16 les épreuves terminales.
03:17 Après il faut être assez honnête, la question de parcours sup est toujours une question qui cristallise beaucoup d'anxiété chez les jeunes et c'est pour
03:24 ça qu'on prépare ces jeunes là à cette temporalité.
03:27 Oui parce que finalement ce que vous dites quand même en creux c'est qu'on n'en fait pas assez encore pour l'orientation des jeunes aujourd'hui.
03:33 C'est qu'aujourd'hui cette thématique là elle reste beaucoup
03:36 finalement entre les mains des jeunes et on sait que parfois c'est très jeune
03:41 finalement pour faire ce genre de choix qui sont des choix qui conditionnent un petit peu au futur donc effectivement
03:46 peut-être un peu plus d'accompagnement.
03:48 Et vous qui êtes étudiant donc un master de santé publique à l'université Paul Sabatier je crois,
03:52 il y a aussi un souci de certaines universités qui suppriment des places
03:55 qui augmentent le taux de sélection etc vous le voyez ça?
03:59 Bien sûr, bien sûr, c'est des choses qu'on voit dans tous les concepts de toutes les universités à Toulouse mais ailleurs en France
04:03 aussi il y a un véritable enjeu aujourd'hui pour ouvrir plus de places parce que
04:08 il y a de plus en plus d'étudiants, de plus en plus de personnes qui accèdent à l'enseignement supérieur
04:11 et il faut pas non plus que cette ouverture de places se fasse au détriment de la qualité de la formation donc il y a des vraies
04:17 réflexions avec les universités en collaboration avec la GEMP notamment pour faire en sorte de garantir des conditions
04:22 déjà d'accès à ces différentes filières mais après de formation qui soit qualitative.
04:26 Ok, si des étudiants nous écoutent ce matin ils peuvent contacter la GEMP, Association Générale Étudiants de Médipyrénées?
04:32 Absolument, donc ils peuvent contacter la GEMP dans un premier temps après
04:35 au moment des temporalités parcoursup on a une plateforme qui s'appelle
04:39 SOS parcoursup qui est une plateforme de la FACH qui est un autre organisme auquel la GEMP est rattachée et qui justement aide les
04:46 les jeunes qui sont sans solution après parcoursup.
04:48 Et on mettra le lien sur francebleu.fr merci beaucoup Rémi Blotin vice-président de cette GEMP.
04:53 Je rappelle que le salon de l'étudiant c'est demain au parc expo Meet à Aoussonne.

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