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Replay du webinaire de lancement de l'appel à projets "Low-Tech en territoire normand" 2023. Ce webinaire a pour objectif de présenter l'appel à projets "Low-Tech en territoire normand" 2023 ouvert du 19 septembre 2023 au 6 novembre 2023.

Ordre du jour :
• Les démarches Low-Tech, c’est quoi ?
• Les démarches Low-Tech en Normandie (17’03)
• L’appel à projets « Low-Tech en territoire Normand » - édition 2023 (51’38)
• Question – Réponses (1 :14’34)

Pour en savoir plus sur les low-tech à l’ADEME et en Normandie : https://linktr.ee/ademe_low_tech

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Transcription
00:00:00 Je vous invite à mettre dans le chat votre nom, votre prénom et la structure que vous
00:00:07 représentez.
00:00:08 Pour le tour de table, je peux peut-être commencer comme ça, je vous laisse la main
00:00:13 après.
00:00:14 Je m'appelle Quentin Tison, je suis ingénieur au sein du pôle économie circulaire à l'ADEME
00:00:18 en Normandie.
00:00:19 Et je suis en train de faire un tour de table sur le sujet de la gestion des droits de l'homme
00:00:24 et de la femme.
00:00:25 Je m'appelle Quentin Tison, je suis ingénieur au sein du pôle économie circulaire à l'ADEME
00:00:30 en Normandie.
00:00:31 Et je pilote notamment les appels à projets, les soutiens, les accompagnements de l'ADEME
00:00:35 sur l'Hélo-Tech en Normandie.
00:00:37 Du coup, moi c'est Camille Friere, j'ai rejoint l'ADEME en Normandie en mai pour un stage
00:00:45 sur l'Hélo-Tech.
00:00:46 Je suis le déploiement de l'Hélo-Tech sur le territoire normand.
00:00:49 Et bonjour à tous, Anne-Charlotte, bonjour.
00:00:52 Je suis à l'ADEME à Angers et je suis en charge de tout ce qui est l'Hélo-Tech de
00:00:58 manière un peu nationale.
00:01:00 J'ai piloté l'étude sur les démarches l'Hélo-Tech qui a été faite par l'ADEME
00:01:03 en 2021 et 2022.
00:01:05 Super.
00:01:08 Du coup, peut-être je vais commencer par vous dire un petit peu le programme pour ce
00:01:13 webinaire.
00:01:14 Comme Quentin l'a dit, on va commencer par un peu expliquer ce que sont les démarches
00:01:18 l'Hélo-Tech avec Anne-Charlotte.
00:01:20 Puis, on aura un temps plus sur qu'est-ce qui se fait en Normandie avec notamment des
00:01:26 témoignages des lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt que l'ADEME et
00:01:30 ses partenaires ont lancé l'année dernière.
00:01:32 Et enfin, dans un troisième temps, on expliquera les modalités de cet nouvel appel à projet
00:01:38 qu'on a lancé depuis le 19 septembre jusqu'au 6 novembre.
00:01:41 Et on aura également un temps pour répondre à toutes vos questions.
00:01:45 Et pendant également le témoignage des lauréats de l'année dernière, il y aura également
00:01:49 la possibilité de poser des questions.
00:01:51 Du coup, je propose d'y aller.
00:01:54 Donc, les démarches l'Hélo-Tech, qu'est-ce que c'est ?
00:01:58 Alors, pour commencer, on voulait vous faire un petit historique du mouvement l'Hélo-Tech,
00:02:04 comment il s'est constitué en France.
00:02:06 On peut retrouver les origines un petit peu philosophiques de la pensée l'Hélo-Tech
00:02:12 aux années 70-80, durant laquelle certains penseurs et certaines penseuses ont commencé
00:02:17 à avancer une pensée technocritique qui remettait en cause la technologie comme elle était à l'époque,
00:02:23 sachant que c'était un peu un contexte de surpuissance technologique, de guerre froide.
00:02:28 Et eux préconisaient plus une technique et une technologie à échelle plus locale
00:02:34 et dont les individus pourraient s'emparer plus.
00:02:38 On a entendu parler de technique conviviale par Evan Illich, de technique intermédiaire
00:02:43 qui mettait en avant plutôt des échelles locales de la technique,
00:02:47 avec Schumacher ou encore des techniques démocratiques.
00:02:51 Et ensuite, il faudra attendre 2007 pour que vraiment le terme l'Hélo-Tech apparaisse.
00:02:56 C'est le journaliste Chris Decker, qui est un Irlandais, qui a créé le Hélo-Tech Magazine.
00:03:01 C'est en fait un magazine, donc on peut voir l'image aujourd'hui,
00:03:04 vous pouvez accéder au site Internet, qui avait vraiment pour vocation de documenter
00:03:07 des solutions l'Hélo-Tech, des solutions simples, durables,
00:03:11 et de remettre aussi au jour des innovations qu'on avait pu oublier.
00:03:15 Donc là apparaît le terme l'Hélo-Tech.
00:03:18 Et ensuite, il y a eu tout un travail fait par le Hélo-Tech Lab,
00:03:21 qui est créé en 2013 par un groupe d'ingénieurs à Concarneau,
00:03:25 qui lance l'expédition Nomade des Mers, qui avait pour objectif de documenter
00:03:31 des solutions pour faire mieux avec moins de ressources.
00:03:36 Et donc, ils ont documenté en faisant un tour du monde sur le bateau qu'on peut voir ici,
00:03:40 plein de solutions en fait l'Hélo-Tech.
00:03:43 Et ils ont vraiment participé à démocratiser le mouvement depuis ces années 2010.
00:03:48 Et en parallèle, de manière non concertée, il y a eu la publication par Philippe Biouix
00:03:53 de l'Hélo-Tech. Philippe Biouix, c'est un ingénieur qui était spécialisé des ressources,
00:03:58 qui en fait explique dans son livre de manière assez... je l'explique rapidement,
00:04:03 mais que la transformation du système de production qu'on est en train de mettre en place
00:04:08 dans la transition écologique et énergétique, en fait fait face à des contraintes,
00:04:13 qui sont les contraintes matérielles. Et donc, il préconise une alternative
00:04:17 qui est l'Hélo-Tech. Et c'est vraiment ces deux mouvements parallèles
00:04:21 qui vont commencer à lancer la thématique en France.
00:04:25 Et donc, depuis 2014 et l'apparition de cet ouvrage, les Hélo-Tech se démocratisent
00:04:32 de plus en plus avec des mouvements qui se mettent en place.
00:04:36 On va avoir des communautés Hélo-Tech qui vont apparaître.
00:04:40 On peut citer des noms comme le Tech Lab, qui est un peu partout en France
00:04:45 avec plusieurs antennes, comme Appala qui est en région nantaise.
00:04:50 On va aussi avoir des reprises de journaux dédiés à l'Hélo-Tech
00:04:55 et des initiatives de l'Hélo-Tech dans la presse aussi.
00:04:58 Donc ça, ça se généralise de plus en plus.
00:05:02 Évidemment, on va trouver des solutions Hélo-Tech qui deviennent de plus en plus utilisées.
00:05:07 Donc là, vous pouvez voir une petite photo de l'atelier paysan qui est en Normandie
00:05:12 et qui remet au goût du jour l'utilisation de la force humaine et animale
00:05:17 pour cultiver, pour les cultures.
00:05:20 On a dans la petite roue à droite une vue des acteurs.
00:05:27 Alors, il y a différentes représentations, mais voilà, une vue des acteurs aujourd'hui
00:05:31 qui agissent sur l'Hélo-Tech.
00:05:33 Donc, on va retrouver des institutions publiques,
00:05:36 on va retrouver des grandes entreprises, des plus petites entreprises, des associations.
00:05:40 Ce qu'on peut voir, c'est que l'Hélo-Tech est vraiment un sujet transversal
00:05:45 et qui est traité par beaucoup de personnes.
00:05:47 Et depuis plus récemment, depuis 2, 3, 4 ans, j'ai envie de dire,
00:05:51 on retrouve l'Hélo-Tech dans l'enseignement supérieur,
00:05:54 principalement aujourd'hui dans les écoles d'ingénieurs et les écoles de design.
00:05:58 Ça commence à se développer aussi dans l'enseignement supérieur,
00:06:01 au niveau des écoles de commerce.
00:06:03 Comme quoi, ça prouve aussi que l'Hélo-Tech devient un sujet d'actualité
00:06:08 et qu'il faut que tout le monde se forme et s'imprègne de ces sujets-là.
00:06:12 Ensuite, ce qui est intéressant, c'est également, on va dire,
00:06:20 deux mouvements qui se sont déroulés plus récemment.
00:06:23 Donc, le premier, ça va être un emparement du sujet d'Hélo-Tech
00:06:27 entre les pouvoirs publics et les institutionnels, comme l'ADEME.
00:06:31 Et le deuxième, c'est également une forme de dézoom, en fait,
00:06:35 parce que l'Hélo-Tech, on a présenté ça au début un peu comme quelque chose d'individuel,
00:06:39 des solutions qu'on pouvait fabriquer soi-même.
00:06:41 Mais en fait, très récemment, on passe à une approche qu'on dirait plus territoriale
00:06:45 qui se pose la question de comment, à l'échelle d'un territoire,
00:06:48 on peut s'emparer des solutions Low-Tech pour réorganiser notre gouvernance
00:06:52 et nos modes de vie.
00:06:54 Et donc, le premier soutien par l'ADEME, c'était en 2020,
00:06:59 un appel à manifestation d'intérêt a été lancé en Ile-de-France.
00:07:03 Et c'était plus la volonté de mettre en lumière la recherche sur les Low-Tech
00:07:08 et c'est de répondre à la question de comment avoir une approche systémique
00:07:12 de l'innovation Low-Tech en Ile-de-France.
00:07:15 Un des lauréats de cet appel à projet, c'est le projet Urba-Low-Tech,
00:07:19 qui, en fait, a justement cette approche de comment, à l'échelle d'une ville,
00:07:23 mobiliser les Low-Tech.
00:07:25 Et on retrouve également le labo de l'ESS, qui a fait une publication
00:07:30 vers une politique publique Low-Tech à l'échelle urbaine,
00:07:32 qui s'empare de cette approche territoriale.
00:07:35 Enfin, le Low-Tech Lab est également en train de tester cette approche
00:07:40 en ce moment même, avec leur expérimentation vers un territoire Low-Tech
00:07:43 en Cornouaille.
00:07:44 Donc là, c'est plutôt à l'échelle d'une agglomération
00:07:46 qui est l'agglomération de Cornouaille, qui essaye vraiment,
00:07:49 en regroupant des acteurs divers, comme une auberge de jeunesse, un hôpital,
00:07:53 d'identifier quelles solutions Low-Tech mettent en place vraiment
00:07:56 dans l'organisation de la vie de ce territoire.
00:07:59 Et pour ce qui est des soutiens de pouvoir public,
00:08:03 depuis l'AMI de 2020, c'est la Normandie qui a lancé son AMI l'année dernière,
00:08:08 et plus récemment, l'ADEME Martinique, qui a lancé un appel à projet en 2023,
00:08:15 et cet appel à projet qu'on relance maintenant.
00:08:18 Donc, la question qu'on peut se poser, c'est en fait, pourquoi on fait des Low-Tech ?
00:08:23 Un premier point qui est important, c'est que même si les technologies
00:08:30 de la transition énergétique et écologique sont pour sûr essentielles,
00:08:34 elles ne permettent pas de complètement arrêter l'extraction de ressources.
00:08:39 Ce qu'on peut voir d'une première part, c'est qu'il y a une augmentation
00:08:43 de la consommation mondiale d'énergie, et qu'on n'a pas vraiment connu
00:08:48 de transition énergétique, mais plutôt des accumulations énergétiques.
00:08:51 C'est ce qu'on peut voir ici, où les énergies renouvelables,
00:08:54 c'est plutôt quelque chose qui s'ajoute aux autres sources d'énergie.
00:08:57 Donc, d'une part, on a ça, et d'autre part, ce qu'on peut voir
00:09:01 dans le graphique de droite, c'est la demande en matériaux,
00:09:08 donc le cuivre, le nickel et le cobalt, pour atteindre la neutralité carbone
00:09:12 selon les scénarios de l'Agence internationale de l'énergie,
00:09:16 par technologies, que ce soit le photovoltaïque, les voitures électriques,
00:09:23 mais aussi les batteries pour le réseau.
00:09:25 Et donc, on voit que dans tous les cas, on va avoir une augmentation
00:09:28 de l'extraction de ces ressources pour atteindre cette neutralité carbone.
00:09:31 Donc, en fait, les low-tech, elles se présentent comme une alternative
00:09:35 qui est un outil de sobriété pour descendre en énergie et en matière,
00:09:39 et aussi pour favoriser la réparation, la réutilisation et le recyclage de ces matières.
00:09:45 Et donc, pour continuer dans le pourquoi des low-tech,
00:09:51 on a évidemment l'économie de ressources qui a été présentée par Camille,
00:09:55 on a aussi toute une notion de se réapproprier, de se réemparer des techniques.
00:09:59 Depuis une vingtaine d'années, on a énormément d'évolutions technologiques
00:10:04 qui fait que dans l'usage et dans l'entretien des produits,
00:10:09 on a du mal à s'approprier vraiment le fonctionnement et la conception,
00:10:14 ce qui fait que ces produits sont moins conviviaux
00:10:19 et qu'on a plus de mal à les entretenir et à les faire durer.
00:10:24 Donc, le low-tech permet aussi d'apporter ces réponses.
00:10:28 Si on compare les deux photos, l'image de droite qui est une carte électronique,
00:10:32 qui est assez complexe, sur laquelle il va être compliqué d'identifier des pannes
00:10:38 et de réparer, en opposition au vélo qu'on peut voir sur l'image de droite,
00:10:43 où là c'est quand même beaucoup plus facilement réparable,
00:10:46 beaucoup plus facile d'entretien, avec une appropriation sociale et conviviale
00:10:51 qui est vraiment très importante.
00:11:01 Pour compléter la série d'avant, qui dit évolution technique,
00:11:06 dit aussi rupture au niveau de la société.
00:11:10 Si on prend les voitures, à l'époque des deux chevaux,
00:11:13 tout le monde savait faire une vidange, tout le monde savait entretenir sa voiture,
00:11:16 changer un phare, changer une lampe, un optique.
00:11:19 On savait le faire, la réparation était démocratisée.
00:11:22 Aujourd'hui, sur les nouvelles voitures qui sont très électroniques,
00:11:24 qui sont plus compactes, on a cette difficulté à entretenir
00:11:29 et à s'approprier le fonctionnement.
00:11:31 Les low-tech font partie de cette réponse.
00:11:33 Avec l'explosion de l'ère du numérique, il y a eu une réelle fracture du numérique.
00:11:40 Si on prend le graphique qui est en bas à gauche, qui n'a pas de smartphone,
00:11:47 on regarde que les non-diplômés et les seniors, les 70 ans et plus,
00:11:52 à plus de 65% sont des gens qui ne sont pas équipés en smartphone.
00:11:55 Aujourd'hui, c'est quand même compliqué de vivre sans.
00:11:58 On a une réelle fracture du numérique et les low-tech peuvent apporter une réponse
00:12:03 qui permet de réduire la complexité technologique et de diminuer l'exclusion
00:12:09 par une appropriation sociale aussi.
00:12:11 Enfin, les low-tech peuvent aussi être un outil de résilience territoriale,
00:12:19 notamment parce que dans les caractéristiques qui vont définir les low-tech,
00:12:22 il y a deux points qui sont intéressants pour la sobriété territoriale.
00:12:26 Premièrement, c'est la volonté de pouvoir relocaliser les savoir-faire et les techniques
00:12:30 pour avoir à disposition ces savoir-faire dans un territoire.
00:12:33 Ensuite, c'est aussi la volonté de diminuer la complexité de la technologie
00:12:37 pour que les acteurs d'un territoire puissent s'en emparer.
00:12:41 Maintenant qu'on vous a présenté l'historique du mouvement
00:12:49 et pourquoi on veut faire des low-tech, il serait temps de vous dire concrètement
00:12:52 qu'est-ce que c'est les low-tech.
00:12:55 Je vais vous faire la lecture de la définition, vous aurez l'occasion de la relire
00:12:58 dans le rapport quand vous vous appropriez ce rapport.
00:13:02 Il y a deux ou trois gros éléments qu'il faut retenir.
00:13:05 Le premier, c'est qu'on n'est pas low-tech dans l'absolu.
00:13:08 Le qualificatif de low-tech est accolé en relativité à une autre solution.
00:13:14 On compare deux applications et il y en a une qui va être plus low-tech que l'autre.
00:13:19 On ne peut pas sortir un produit et dire celui-là il est low-tech.
00:13:22 Non, il est low-tech par rapport à une autre application.
00:13:25 Le deuxième point, on a fait le choix à l'ADEME de faire le parallèle
00:13:30 entre les low-tech et l'innovation frugale.
00:13:32 L'idée est claire, la genèse n'est pas la même.
00:13:37 Les motivations pour aller vers des solutions low-tech ou pour aller vers de l'innovation frugale
00:13:41 ne sont pas la même.
00:13:42 L'innovation frugale, c'est plutôt des motivations économiques
00:13:44 et les low-tech, c'est plutôt des motivations écologiques.
00:13:47 Pour autant, dans les finalités et dans les solutions qui en ressortent de ces deux démarches,
00:13:50 on a quand même beaucoup de similitudes.
00:13:52 Nous, on fait ce choix-là.
00:13:54 Cette définition est écrite, relativement ouverte volontairement.
00:13:59 Mais on va en sortir trois grosses caractéristiques
00:14:03 qui vont faciliter la caractérisation des solutions et des démarches low-tech.
00:14:08 On a voulu, dans l'appel à projet, choisir une phrase qui pouvait définir ce qu'était le low-tech
00:14:16 qui est la suivante.
00:14:17 Une démarche globale de sobriété et d'innovation sous contrainte environnementale
00:14:21 visant à répondre à des besoins considérés comme essentiels
00:14:23 de la façon la plus durable, pérenne, accessible et appropriable par le plus grand nombre.
00:14:27 Ça reste assez long.
00:14:28 Mais ce qui est important, c'est trois piliers qui avaient été proposés à l'origine par les low-tech labs
00:14:35 qui sont utiles, durables, accessibles.
00:14:37 Utile, c'est, on va se poser la question,
00:14:40 est-ce que la solution que je propose répond à un besoin essentiel
00:14:43 et un besoin essentiel surtout au regard des contraintes écologiques.
00:14:46 C'est pour ça que c'est intéressant de définir ce besoin sur le terrain aussi
00:14:50 et sur les contraintes du terrain et du territoire dont on parle.
00:14:53 Durable, on va chercher à minimiser au maximum les impacts environnementaux
00:14:58 mais aussi à rendre la solution pérenne, durable dans le temps
00:15:02 parce qu'on va la rendre plus réparable, parce qu'on va la rendre modulaire
00:15:06 et qu'on va accompagner la durée de vie sur le long terme
00:15:13 par la réparation et par la possibilité aussi de réemployer la solution.
00:15:18 Et enfin, accessible, parce que d'abord accessible sur le plan intellectuel,
00:15:24 en fait, comprendre comment fonctionne la technologie
00:15:26 mais aussi qu'elle soit accessible par des licences libres et de l'open source
00:15:30 mais aussi accessible financièrement.
00:15:37 Avec tous ces éléments, ça a pu vous faire penser à d'autres concepts de la transition écologique
00:15:46 et c'était une réflexion qu'on s'est faite aussi dans le cadre du rapport
00:15:51 et on a comparé ce qu'étaient les démarches low tech par rapport à l'économie circulaire,
00:15:56 à l'éco-conception, l'économie de la fonctionnalité, à la sobriété, à l'innovation frugale.
00:16:00 Ce qu'on peut voir, c'est qu'il y a à chaque fois des synergies qui sont communes.
00:16:04 L'éco-conception, par exemple, va mettre l'importance sur le côté durable,
00:16:09 par contre elle ne questionnera pas forcément l'utilité du besoin.
00:16:13 L'économie de la fonctionnalité, elle va aller sur le côté durable et le côté utile
00:16:17 mais sans forcément aller dans l'accessibilité.
00:16:19 Donc la sobriété, on a la remise en cause du besoin, donc on a le côté utile,
00:16:25 par contre on a le côté durable, un peu l'accessibilité, mais ce n'est pas une démarche de conception.
00:16:33 Ce qu'il faut retenir de ce petit tableau très bref,
00:16:36 c'est que les low tech partagent des synergies avec les autres concepts,
00:16:41 pour autant il n'y a pas d'équivalent à l'instant T des low tech,
00:16:45 donc il y a une vraie pertinence à pousser et à faire avancer les démarches low tech
00:16:50 unitairement entre guillemets, uniquement dans les low tech
00:16:54 sans aller se cacher derrière d'autres concepts existants.
00:17:01 On est prêt maintenant pour parler des low tech en Normandie ?
00:17:04 Exactement, on vous a fait le grand concept, mais un concept, il ne reste qu'un concept,
00:17:11 il ne sert à rien.
00:17:13 Ce qu'on veut vous montrer, c'est que si les low tech, c'est quelque chose de concret,
00:17:17 et c'est des projets qu'on considère à l'ADEME totalement pertinents
00:17:22 dans le cadre de la transition écologique qu'on veut mener en France.
00:17:26 On a lancé, comme le disait Camille et Anne-Charlotte, un AEME l'année dernière,
00:17:32 qui visait à mettre en lumière les projets low tech sur le territoire normand
00:17:38 et les soutenir, à la fois financièrement, administrativement, humainement,
00:17:42 enfin les soutenir de toutes les manières dont on peut le faire.
00:17:46 Et on est super content d'avoir pu retenir 9 lauréats.
00:17:50 Honnêtement, quand on a lancé l'AEME, on ne s'attendait pas forcément même
00:17:54 à recevoir un seul dossier.
00:17:56 Et on en a reçu 23, on en a retenu 9, que je vous présente rapidement ici.
00:18:00 Vous les voyez sur la carte.
00:18:02 On a Labeltech, qui est une société en création, qui a conçu un rocket stove,
00:18:08 un poêle à bois qui est très efficace de par son tirage et sa masse
00:18:14 pour la restauration nomade, pour les food truck festival.
00:18:19 On a les vagabonds d'énergie qui forment des structures sociales,
00:18:22 qui travaillent avec des migrants, des personnes en situation de rue,
00:18:26 pour les former à construire des outils low tech pour la cuisson,
00:18:29 la déshydratation d'aliments.
00:18:31 On a Logéocène, qui construit une fièvre bois paille et qui veut intégrer
00:18:35 dans ses méthodes de fabrication, de construction de bâtiments sociaux
00:18:41 des techniques low tech.
00:18:43 On a le projet Passilo, qui va vous être présenté juste après,
00:18:46 le projet Human Mob qui sera présenté juste après aussi.
00:18:49 On a le projet B2Bow qui est un projet de stove qui récupère des poêles à bois,
00:18:53 des inserts à bois pour en faire des poêles de masse,
00:18:56 donc plus efficaces d'un point de vue énergétique.
00:18:59 B2Bow qui fait des bornes d'encharge solaire pour vélo électrique
00:19:02 à partir de réemplois.
00:19:04 La Ruche qui tient une maison des mobilités.
00:19:06 Et on espère plein d'autres projets qui nous seront soumis cette année.
00:19:11 Et pour que ce soit un peu plus concret et que ce ne soit pas juste
00:19:15 je vais inviter deux personnes à intervenir pour témoigner un petit peu
00:19:21 sur leur projet.
00:19:23 Et ce sont donc Sylvain Tessier qui est coporteur du projet Passilo
00:19:27 pour une tiny house low tech pour les personnes sans domicile fixe
00:19:31 et Amaury Piquiot pour le projet Human Mob
00:19:34 qui conçoit un vélo bus collectif à assistance électrique.
00:19:38 Sylvain, Amaury, Sylvain, bonjour.
00:19:41 Bonjour.
00:19:44 Est-ce que Amaury tu arrives aussi à te connecter,
00:19:49 à ouvrir ta caméra et ton micro ?
00:19:52 Il est là.
00:19:59 Super.
00:20:01 Parfait. Merci beaucoup déjà Sylvain, Amaury.
00:20:04 Bonjour.
00:20:05 Vous êtes présent avec nous. Bonjour Amaury.
00:20:07 Donc je vous pose d'abord la question à tous les deux.
00:20:09 Est-ce que vous pouvez vous présenter succinctement ainsi que le projet
00:20:13 que vous avez porté pour la Émilie Low Tech 2022 ?
00:20:16 Tu peux commencer Sylvain.
00:20:18 Ok, ça marche.
00:20:20 Moi je suis Sylvain Tessier, je dirige un bureau d'études qui s'appelle ECO
00:20:24 et une filiale qui s'appelle Ecolab.
00:20:27 Et on a proposé et on est accompagné avec trois autres structures
00:20:34 sous le projet Pacilo, trois autres structures qui sont la Fabrique Ayoupe,
00:20:41 les bâtineurs et les architectes d'Archicraft.
00:20:45 Je ne sais pas si tu veux que j'en dise plus.
00:20:48 Pour l'instant c'est bien, ça nous donne un premier aperçu de ce que vous faites.
00:20:51 Ok.
00:20:53 Ton côté Amaury ?
00:20:55 Ouais, c'est nous.
00:20:57 Alors moi c'est Amaury Picchio, je suis créateur d'un ramassage scolaire
00:21:01 en vélo collectif depuis 2014.
00:21:05 Aujourd'hui j'ai transporté plus de 15 000 enfants sur 23 000 kilomètres
00:21:10 à travers la France depuis 2014 à l'aide de vélos collectifs à assistance électrique.
00:21:16 Et notre projet c'est de réaliser un vélo collectif en France
00:21:21 et principalement conceptualisé via l'éco de conception
00:21:26 et développé en Normande avec des acteurs locaux.
00:21:29 Et il y a Guillaume Hirondelle, le cofondateur qui passe derrière.
00:21:32 Et Guillaume Hirondelle qui est à côté de moi.
00:21:34 Bonjour tout le monde.
00:21:36 Bonjour Guillaume.
00:21:38 Donc vous connaissez maintenant Sylvain, Amaury et Guillaume.
00:21:40 Je vous invite si vous avez des questions à leur poser
00:21:43 à les poser dans l'onglet questions réponses Q&R
00:21:46 puisque là on va avoir un petit temps de 15 minutes où moi je leur pose des questions
00:21:50 pour vous introduire et ensuite vous pourrez leur poser des questions également
00:21:54 pour mieux comprendre leur projet et ce qu'ils font.
00:21:57 La deuxième question que je vais vous poser Sylvain et Amaury
00:22:00 c'est pourquoi est-ce que vous avez lancé ce projet ?
00:22:03 Quelles étaient vos motivations pour lancer votre projet ?
00:22:07 Je continue ?
00:22:10 Vas-y tu continues Sylvain.
00:22:12 Alors oui, la genèse de ce projet Passiello
00:22:18 c'est d'abord un accompagnement qui a lieu auprès de la Fabrique Cailloux.
00:22:24 Fabrique Cailloux porte un projet qui s'appelle "Un toit vers l'emploi"
00:22:28 porté par Franck Renaudin qui fabrique des tanihaus à destination
00:22:34 pour loger des personnes en situation de rue, notamment sur la métropole de Rouen.
00:22:39 Et ça faisait un an et demi, deux ans qu'on l'accompagnait
00:22:43 et l'appel à projet à Émilio-Tech a résonné par rapport à un besoin
00:22:50 d'essayer d'optimiser les tanihaus et également de voir comment les low-tech
00:22:59 pouvaient résoudre un certain nombre de sujets liés à l'autonomie des tani
00:23:04 liés à l'usage, au confort et ainsi de suite.
00:23:08 Et donc c'est fort de cette expérience qu'on s'est lancé dans l'Aémilo-Tech
00:23:16 en proposant de questionner le mode de fabrication des tanihaus
00:23:24 en optimisant le chauffage, en essayant de se passer de ventilation mécanique
00:23:29 mais aussi en utilisant les solutions low-tech et en utilisant aussi les matériaux de réemploi
00:23:37 ce qui était déjà un peu le cas mais on veut pousser vraiment assez loin
00:23:41 cette démarche de réemploi qui est une des facettes du low-tech.
00:23:45 Et évidemment le tout dans les chantiers d'insertion qui sont la fabrique IOOP
00:23:52 et qui fabriquent aujourd'hui une dizaine de tani chaque année
00:23:58 et qui veulent se développer encore plus.
00:24:01 Voilà la genèse du projet.
00:24:04 Et l'idée Sylvain, juste avant que tu prennes la parole à Maury,
00:24:09 c'est que d'ici quelques mois il y ait des personnes sans domicile fixe
00:24:14 qui puissent loger dans ces tanihaus version low-tech.
00:24:18 Effectivement, la société a déjà réalisé des tani, j'allais dire classiques.
00:24:26 Il y a déjà 16 personnes qui sont logées sur la métropole de Rouen
00:24:30 et ça fonctionne très bien, c'est-à-dire que le but c'est vraiment de les loger
00:24:33 et de permettre une réinsertion et le modèle tani est très adapté à ce public.
00:24:39 Et effectivement l'objectif du projet Passy Low
00:24:44 c'est d'apporter encore plus de confort, encore plus de solutions simples et low-tech
00:24:52 mais également de pouvoir faire reconnaître ces tani comme des logements sociaux.
00:24:59 Et donc ça serait un des apports de l'AMI,
00:25:03 c'est-à-dire effectivement de faire en sorte que des tanihaus, à mon sens,
00:25:08 c'est assez rare en France qu'elles soient reconnues vraiment comme des logements
00:25:11 conformes à toutes les normes des logements mais en format tani.
00:25:17 Super, merci Sylvain.
00:25:19 Merci, super.
00:25:21 Alors pour nous, de notre côté, c'est un projet social également.
00:25:26 Le but c'est de créer des liens sociaux, d'encourager, de motiver les enfants
00:25:30 à aller à l'école et d'apprendre le code de la route,
00:25:33 d'apprendre des manières nouvelles de se déplacer, différentes,
00:25:37 donc remplacer les voitures, minibus ou navettes autonomes
00:25:41 via des véhicules à pédale avec une assistance électrique.
00:25:46 Pour nous l'énergie effectivement c'est un enjeu social
00:25:49 et donc la force humaine, on va dire l'énergie humaine,
00:25:54 elle fait partie intégrante du développement du Waley Bus.
00:25:59 Donc à travers la pratique du vélo collectif,
00:26:04 on intervient aussi sur le respect de l'environnement,
00:26:07 donc le déplacement urbain et on a mixé le high-tech et le low-tech
00:26:12 pour déjà assurer la sécurité des passagers et aussi pour attirer
00:26:17 les jeunes et les nouvelles générations vers le low-tech via la pratique du vélo.
00:26:23 Je vais peut-être répondre un petit peu aussi à la question,
00:26:29 à l'apport de l'AMI, je reviendrai peut-être après dessus encore,
00:26:34 mais ça nous a permis également d'intégrer, de se poser la question
00:26:38 sur l'inclusif et de vraiment pouvoir moduler le véhicule
00:26:44 pour tous les types de transport urbain avec notre nouveau vélo,
00:26:53 en ajoutant des fonctionnalités du coup pour par exemple les PMR
00:26:57 ou pour des pédalages pour personnes âgées par exemple.
00:27:03 Super, et si je te demande de préciser Amaury peut-être sur vos motivations,
00:27:07 pourquoi vous avez lancé ce projet-là et pas du ramassage scolaire classique
00:27:11 de bus classique diesel ?
00:27:14 La motivation principale c'est vraiment l'aspect pédagogique,
00:27:19 l'aspect social de créer des liens entre les enfants et de leur prouver
00:27:24 via une expérience réelle que c'est possible de se déplacer différemment.
00:27:29 En 2018 on avait fait des enquêtes sur les familles qui avaient testé,
00:27:34 donc une centaine de familles, et on avait plus de 80% des familles
00:27:38 qui avaient changé leurs habitudes de déplacement parce qu'on s'est aperçu
00:27:42 que c'est les enfants qui demandaient aux parents de ne plus aller à l'école en voiture.
00:27:46 À savoir un Wally Bus sur la route c'est 8 voitures en moins devant l'école,
00:27:51 et quand on fait l'addition de 100 familles qui testent,
00:27:57 même après l'expérience du Wally Bus, les enfants se rendent compte
00:28:01 que le trajet pour aller à l'école est faisable différemment.
00:28:04 Donc c'est eux qui réclament aux parents de ne plus prendre la voiture,
00:28:07 de passer un temps avec leurs parents pour discuter avec leurs frères et sœurs,
00:28:11 pour échanger et se déplacer en trottinette, à vélo.
00:28:14 Et en même temps ça nous a permis aussi de rassurer les parents.
00:28:19 On a eu des retours après sur les rentrées au collège,
00:28:24 parce que nous c'est un service qu'on implique particulièrement pour les CP-CN2.
00:28:28 À la rentrée au collège les parents ont confiance dans leurs enfants
00:28:32 parce qu'ils connaissent le code de la route, ils connaissent les dangers de la route,
00:28:35 ils savent comment se mettre en sécurité dans la circulation et dans le milieu urbain.
00:28:39 Et ça c'est vraiment des plus qui aujourd'hui vont aider la transition vers du déplacement durable.
00:28:46 Merci Amaury, c'est très clair.
00:28:50 Et sur la dimension low-tech justement,
00:28:54 parce que c'est toujours un peu une complexité de se dire
00:28:57 est-ce que moi mon projet est low-tech, est-ce que ça rentre dans les démarches low-tech, etc.
00:29:02 En quoi est-ce que vous considérez que votre projet est low-tech et surtout comment est-ce que vous en parlez ?
00:29:06 Est-ce que vous dites j'ai une Tynios low-tech, est-ce que j'ai un vélo low-tech ?
00:29:10 Comment est-ce que vous en parlez à vos clients ou à vos proches ?
00:29:13 Alors ça a été vraiment grâce à l'AMI qu'on a pu vraiment aborder,
00:29:18 et même nous vraiment s'améliorer dans cette conception low-tech.
00:29:24 Parce que l'ADEME nous a ouvert un réseau d'experts
00:29:27 et on a pu se former déjà sur l'empreinte environnementale,
00:29:33 l'impact environnemental de la fabrication, de la conception.
00:29:36 Et donc on a pensé à vraiment travailler sur des pièces interchangeables,
00:29:41 la modularité, les matériaux utilisés.
00:29:49 Donc on a pris des matériaux low-tech, on a privilégié des acteurs locaux,
00:29:52 avec par exemple un carrelénage en fibre de lin.
00:29:55 C'est un alliage avec des produits normands, faits en Normandie.
00:30:00 C'est tous ces aspects-là qui nous permettent de rentrer,
00:30:04 de s'inclure vraiment dans une démarche low-tech.
00:30:07 Qu'est-ce que je pourrais rajouter d'autre ?
00:30:10 Oui, ça nous a aussi, avec les groupes d'ingénieurs,
00:30:13 on a insisté sur le fait que le vélo devait être "immortel",
00:30:18 mais bien sûr toutes les pièces d'usure vont être facilement interchangeables.
00:30:24 Et le châssis, au final, qui va être la seule chose en acier,
00:30:30 est unique pour tous les modules de déplacement,
00:30:36 que ce soit logistique de colis, d'adultes, d'enfants,
00:30:43 de personnes en situation de handicap, les PMR.
00:30:49 C'est sur ces aspects-là qu'on s'intègre dans la démarche low-tech.
00:30:57 Sur l'éco-conception et notre connaissance maintenant
00:31:01 de l'économie circulaire, de l'économie de la fonctionnalité.
00:31:05 Super, Sylvain ?
00:31:07 Merci à l'ADEME pour cette aide sur ces côtés-là.
00:31:13 Oui, c'est une bonne question, Quentin.
00:31:17 Avant cet appel à projet, on aurait eu du mal à mettre l'étiquette low-tech
00:31:23 sur la façon dont on travaillait, faire des bâtiments passifs,
00:31:28 utiliser du remploi, et ainsi de suite.
00:31:30 Et c'est en lisant l'appel à projet, et notamment ce lien qui était cité avant
00:31:35 avec l'innovation frugale, moi j'ai parti de l'association frugalité
00:31:40 heureuse et créative en Normandie, et ce lien entre la sobriété d'abord,
00:31:47 la frugalité, puis après des solutions low-tech,
00:31:50 où on s'est retrouvé naturellement, en disant d'abord on évite les besoins,
00:31:56 ensuite on y répond avec des solutions simples, éprouvées,
00:32:00 de l'économie circulaire, du remploi, des matériaux biosourcés,
00:32:04 et puis éventuellement le complément de technicité dont on peut avoir besoin,
00:32:09 on le fait de la manière la plus simple possible.
00:32:11 On sent un univers des low-tech qui est très large, très vaste,
00:32:20 et on le voit avec l'échange avec Amaury, c'est qu'il y a aussi la dimension sociale
00:32:27 qui est extrêmement importante.
00:32:29 C'est presque un pilier de l'usage, de cette lovée sociale, facilité,
00:32:37 l'appropriation, c'est à mon sens le socle qui réunit tous les low-tech.
00:32:43 Et donc maintenant, Sylvain, vous parlez de low-tech quand vous présentez le projet.
00:32:48 Oui, parce qu'il y a d'abord cette conception, cette déconception la plus simple possible,
00:32:55 et puis il y a des solutions low-tech, et puis derrière ça,
00:32:59 c'est face au public auquel on répond,
00:33:04 et effectivement, il faut être le plus low-tech possible, c'est même une nécessité.
00:33:09 Donc voilà, on ne peut plus facilement aborder ce terme et le prendre à notre compte.
00:33:16 Super. Et pour finir, dernière question avant qu'on passe aux questions du public rapidement.
00:33:22 Qu'est-ce que le soutien de l'AMI vous a apporté ?
00:33:26 S'il y a des personnes dans le public qui suivent le webinaire qui se disent
00:33:30 « bon, moi j'ai un projet, est-ce que ça vaut le coup que je dépose ? »
00:33:33 Qu'est-ce que vous leur diriez ? Quel conseil vous leur donneriez ?
00:33:37 Je peux…
00:33:38 Tu commences, Sylvain, vas-y.
00:33:40 Tout à fait.
00:33:42 Premier point, ça nous a donné un élan pour oser sortir un peu du quotidien
00:33:50 et se lancer dans un projet de recherche un peu plus encadré.
00:33:58 L'audition qu'on a passée pour présenter le projet était aussi un exercice en soi très intéressant
00:34:04 avec beaucoup d'experts, c'était très enrichissant.
00:34:09 Et puis, ça offre un engagement, un cadre du temps, quelque part.
00:34:16 C'est nous qui le fixons, mais on sait qu'on a un projet spécifique à développer.
00:34:22 Et nous, comme beaucoup de projets, c'est un collectif,
00:34:28 et donc ce travail en commun, cette AMI, c'est aller plus vite et plus rapidement et ensemble.
00:34:37 Ce serait infaisable si on n'avait pas eu cette impulsion d'un AMI.
00:34:43 Il y a quand même un peu de sous qui permet de se laisser, de prendre ce temps
00:34:49 et d'accorder ce temps à cette recherche fondamentale.
00:34:53 Super. Merci, Sylvain.
00:34:55 Pour paraphraser à Maury, merci à la dem.
00:34:58 C'est ça. Nous, c'est un peu le même constat.
00:35:02 C'est vrai que l'AMI, ça a été notre première parution en public,
00:35:06 la première fois qu'on a présenté aussi notre projet.
00:35:10 Ça a permis de se poser des questions sur les fonctionnalités qu'on allait développer
00:35:16 dans le nouveau véhicule qu'on veut fabriquer en Normandie
00:35:21 et de vraiment s'intégrer dans la démarche Low Tech.
00:35:28 Comme je l'ai dit au début, pour nous, l'énergie, c'est vrai que c'est un enjeu social.
00:35:32 Par exemple, ça nous a permis d'améliorer.
00:35:37 Je ne peux pas dévoiler malheureusement le véhicule aujourd'hui sur lequel on travaille.
00:35:42 J'ai vu passer dans les questions, mais on peut affirmer aujourd'hui
00:35:48 qu'il y a eu un vrai travail, une vraie pensée dans comment réutiliser cette énergie,
00:35:54 comment maximiser au maximum et intégrer l'énergie dans l'économie aussi,
00:36:01 que ce soit de la production, mais de l'utilisation aussi.
00:36:06 L'ADEME et l'AMI nous ont permis d'avoir accès à un vrai réseau d'experts
00:36:13 et de nous poser des questions pour aller plus loin dans la démarche Low Tech.
00:36:20 On n'avait pas forcément le jour où on s'est présenté à l'AMI avec notre projet
00:36:26 et qu'aujourd'hui on a complètement acquis et qui fait partie de notre discours actuel.
00:36:35 Ce week-end, on a participé à la rue des mobilités de notre ville de Rouen,
00:36:42 organisée par notre métropole.
00:36:45 Ça nous a permis de remporter le challenge des startups innovantes dans les mobilités.
00:36:53 On a eu le premier prix, également le prix coup de cœur du public,
00:36:58 donc beaucoup de grosses récompenses.
00:37:00 Tout ça, c'est grâce au travail qu'on a fait avec l'ADEME, qu'on a fait avec les experts.
00:37:08 On travaille aussi avec des partenaires qu'on a rencontrés à l'AMI,
00:37:13 sur d'autres structures.
00:37:20 Ça a été vraiment un enrichissement sur notre manière de penser, de développer
00:37:29 et de continuer le travail.
00:37:33 En même temps, c'est un coup de pouce pour continuer dans l'aventure.
00:37:41 Parce que c'est vrai que quand on développe un véhicule de cette envergure,
00:37:48 il y a des coûts associés qui sont assez énormes.
00:37:54 Quand on est tout seul, ce n'est pas évident de s'autofinancer sur toutes les phases.
00:38:04 L'AMI nous a permis d'avancer sur ces points.
00:38:09 Merci pour votre témoignage à vous deux.
00:38:12 Merci aussi aux partenaires, parce qu'il n'y a pas que l'ADEME qui est impliqué dans ce timing.
00:38:16 Il y a la région Normandie, l'ADN, BPI France, l'incubateur Catapult, Normandie Incubation, la DRETS.
00:38:26 Plus récemment sont arrivées aussi la Cresse Normandie et le Labo Nessi géré par la NBDD.
00:38:32 Ça fait très long, ils vont dire un petit mot tout à l'heure, mais c'est important de les mentionner.
00:38:37 Maintenant, on va passer aux questions du public.
00:38:40 Vous avez reçu pas mal de questions.
00:38:43 Je vais vous poser la première de Dominique Dupuis.
00:38:46 Il y en a une pour chacun.
00:38:48 La première pour toi Sylvain.
00:38:50 Est-ce que vous envisagez une SIC pour soutenir le projet ?
00:38:53 Quelles formes pour les activités économiques est organisée autour des Tiny House ?
00:38:58 Je propose que tu réponds déjà à cette première question.
00:39:01 On est déjà quatre acteurs structurés chacun en entreprise.
00:39:10 La Fabrique Ayoupe est l'atelier qui fabrique les Tiny et qui promeut cette démarche d'un toit vers l'emploi
00:39:17 à destination des personnes en situation de rue.
00:39:20 À l'heure actuelle, il n'est pas imaginé de se regrouper au sein d'une SIC.
00:39:23 Pour l'instant, c'est quatre acteurs indépendants qui travaillent sur ce projet.
00:39:26 On verra à l'issue d'une phase d'expérimentation du prototype comment ça se développe.
00:39:33 Pour l'instant, la suite du projet est imaginée par la Fabrique qui va construire ce prototype
00:39:45 et qui devienne une Tiny récurrente à l'avenir.
00:39:48 Super. Deuxième question pour toi Amaury.
00:39:53 Sur un territoire donné, avec quel acteur travaillez-vous ?
00:39:57 Human Mob est une société à mission et on s'est déjà fixé des objectifs
00:40:03 comme par exemple réaliser 100 000 km en fond sur le territoire normand d'ici la fin de l'année 2024.
00:40:10 Le kilomètre en fond, il faut savoir que c'est une unité de référence qu'on a créée chez Human Mob
00:40:17 pour guider le modèle économique vers une économie d'usage.
00:40:22 C'est quelque chose qu'on a travaillé suite à l'AMU.
00:40:27 L'objectif aussi de ce kilomètre en fond, c'est de le rendre désirable auprès des parties prenantes,
00:40:33 donc des acheteurs du service.
00:40:37 Les acteurs avec lesquels on travaille principalement, c'est les agglomérations, les communes, les territoires,
00:40:45 ceux qui ont la charge aujourd'hui du ramassage des transports scolaires.
00:40:51 Deuxièmement, on intervient principalement avec un atelier de sensibilisation à la sécurité routière
00:40:58 avec des personnes formées sur nos véhicules et formées aussi aux animations avec les enfants,
00:41:08 principalement via le diplôme du BAFA et des ajouts qu'on met nous en interne sur notre formation interne.
00:41:17 Je ne sais pas si ça répond complètement à la question.
00:41:20 Pas trop, j'ai l'impression.
00:41:22 C'est intéressant.
00:41:24 Avec qui vous travaillez sur un territoire ?
00:41:26 Est-ce que c'est des collectivités, des écoles directement, des associations ?
00:41:30 Oui, c'est plus avec des collectivités.
00:41:33 Effectivement, collectivités, associations.
00:41:36 Après, c'est vrai qu'on a travaillé aussi avec des privés, des partenaires privés, des entreprises
00:41:42 qui organisent par exemple des journées pour les enfants de leurs salariés
00:41:48 et on fait de la sensibilisation à la sécurité routière, au développement durable, au low-tech.
00:41:54 On intègre les low-tech dans notre discours sur les acteurs avec qui on travaille.
00:42:01 Deuxième question pour toi Sylvain, qui nous est posée par Lassica.
00:42:11 Les matériaux locaux ou de proximité relative, est-ce un objectif en plus de réemploi ?
00:42:19 Oui, c'est effectivement, ça faisait partie des objectifs.
00:42:27 Ça a été étudié.
00:42:30 On en aura certains intégrés dans le prototype.
00:42:38 Par contre, les tiny houses répondant à des contraintes de poids et de dimension,
00:42:44 on ne peut pas intégrer tout ce qu'on aurait souhaité et imaginé au début.
00:42:51 Mais on a des matériaux locaux.
00:42:54 On a pas mal de bois quand même, elles sont fabriquées en structure bois.
00:43:02 On a de l'isolant issu de textile recyclé.
00:43:07 Ce n'est pas fabriqué en Normandie.
00:43:10 On a aussi des fibres de bois et d'autres solutions.
00:43:14 En tout cas, ça fait partie d'études.
00:43:17 La EMI est là aussi pour nous pousser dans les études,
00:43:22 même si l'aboutissement ne peut pas prendre toutes les solutions.
00:43:26 Mais ce travail de recherche fondamentale fait partie du job.
00:43:31 Je pense qu'il nourrira d'autres réflexions, on l'espère.
00:43:35 Super.
00:43:36 Merci Sylvain.
00:43:37 On revient chez toi, Amaury, pour une question de Guillaume Léguin.
00:43:42 Est-ce que vous avez pu documenter la fabrication du Wellybus ?
00:43:45 Est-ce un objectif ?
00:43:47 En interne, oui, évidemment.
00:43:50 Ça me fait penser tout de suite au projet de Vélio ou de Mosquitos,
00:43:55 qui sont des véhicules intermédiaires,
00:43:57 qui font partie de l'extrême défi organisé par l'ADEME.
00:44:00 Nous, ce n'est pas un objectif de le documenter,
00:44:03 pour la simple et bonne raison qu'on travaille vraiment.
00:44:06 On a eu l'expérience, on a fait quand même plus de 23 000 km,
00:44:09 je le rappelle, avec plus de 15 000 enfants sur toute la France.
00:44:12 Et on a réalisé que ce véhicule, il ne pouvait pas être utilisé par tout le monde,
00:44:20 parce que ça va sur la route, il y a des dangers.
00:44:23 Nous, on travaille avec des acteurs du monde automobile.
00:44:26 Et aujourd'hui, on se rapproche d'une norme,
00:44:31 qui fait partie de la réglementation européenne.
00:44:34 On a rajouté des éléments supplémentaires de sécurité suite à notre expérience.
00:44:39 Et l'objectif, c'est de vraiment créer la norme du vélo collectif à assistance électrique,
00:44:45 toujours 100% sécurisé, inclusif et adapté aux transports de personnes.
00:44:50 Aujourd'hui, de 3 à 99 ans, c'est l'objectif clair et net de ce véhicule.
00:44:57 Et donc, cette norme passe forcément par un permis.
00:45:02 On ne va pas pouvoir autoriser la fabrication à tout le monde.
00:45:07 Et c'est facile à comprendre.
00:45:10 Il y a généralement 8 enfants à bord.
00:45:12 Quelqu'un qui n'aurait pas le permis de conduire et la connaissance du code de la route
00:45:16 ne pourrait pas assurer la sécurité physique et morale d'un enfant dans un milieu urbain.
00:45:23 Donc, la réponse est oui en interne, non en public.
00:45:29 Et effectivement, on a déposé un dossier pour se présenter à l'extrême défi également.
00:45:36 Mais on ne documentera pas toute la fabrication du Wayus,
00:45:40 bien que certains modules et certaines parties, pièces, pourront être utilisées par d'autres acteurs.
00:45:49 Ça répond à... Je ne sais pas si Guillaume...
00:45:54 Ça répond très bien à la question.
00:45:57 Si jamais vous considérez qu'on n'a pas posé la question de la bonne manière
00:46:03 ou si la réponse ne convient pas, n'hésitez pas à le dire et on vous donnera le micro pour vous le compléter.
00:46:09 Il y a deux questions qu'on va prendre.
00:46:13 Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à les poser.
00:46:16 Ensuite, on va repasser avec Camille pour la présentation de l'appel à projet Lowtech 2023.
00:46:21 Une question de Florentin Iber, qui est assez ouverte, qui peut s'adresser à vous deux.
00:46:27 Pensez-vous que la Lowtech est transposable au monde de l'industrie moyenne et grande série ?
00:46:31 Trop souvent, la Lowtech me semble assimiler à des concepts de niche sans aucun jugement péjoratif, bien au contraire.
00:46:37 Je pensais qu'elle était adressée moi, Quentin.
00:46:41 Ça a un peu passé par moi. Est-ce que vous avez un avis ?
00:46:44 Moi j'ai un avis dessus, parce qu'évidemment on a une production de vélo collectif qu'on veut mettre en place.
00:46:50 On réfléchit déjà à comment intégrer, effectivement, encore, je répète, mais c'est un message important, l'énergie.
00:46:58 Parce que c'est principalement sur l'énergie qu'on peut agir aujourd'hui, malgré qu'on peut agir aussi sur les matériaux.
00:47:07 Intégrer l'énergie dans l'économie de la production, ça fait partie du projet Lowtech et c'est complètement faisable.
00:47:18 Je pense au projet TELED, par exemple, en Normandie.
00:47:24 Et effectivement, dans ces projets-là, on apprend justement à travailler sur l'intermittence des énergies dans le monde de l'entreprise et dans l'économie d'une entreprise.
00:47:37 Je sais que j'ai participé à une conférence avec Arnaud Créteau et Loïc Perrochon sur le sujet.
00:47:43 Et on voit que c'est faisable et en plus c'est rentable, c'est économiquement viable.
00:47:50 Alors ça demande de réfléchir d'une manière différente.
00:47:55 Mais c'est complètement faisable à grande échelle.
00:48:01 Voilà, c'est ma réponse. Après, je ne sais pas s'il faut préciser.
00:48:06 Moi, je peux ajouter, après, avec la vision du monde du bâtiment, de la construction de tout bâtiment.
00:48:12 Notre idée, c'est que l'expérimentation qu'on fait sur une tiny house sera complètement duplicable sur des bâtiments plus importants.
00:48:21 Que ce soit quelques solutions lowtech, de se passer de ventilation à un certain moment de l'année,
00:48:29 l'apport des matériaux locaux biosourcés, d'autres solutions.
00:48:35 Ou par exemple, le fait de faire la structure en reemploi, c'est un apport qui devra permettre d'autoriser d'autres bâtiments à le faire également.
00:48:46 Pour moi, c'est complètement adapté à la taille qu'on lui donne.
00:48:53 C'est à nous de repliquer et redupliquer les solutions, mais elles sont duplicables à toute taille de projet.
00:49:01 Super. Je ne passe pas à côté, je vais apporter une réponse aussi.
00:49:06 Je pense que dans la question, il y a deux niveaux. Il y a la vision long terme des lowtech et du projet de société que ça nourrit.
00:49:13 Et effectivement, dans ce projet long terme, on imagine que l'industrie telle qu'elle est actuellement,
00:49:20 avec la production grande série standardisée, ce ne sera plus forcément le standard pour tout.
00:49:25 Il y a des choses qui, sûrement, sont encore pertinentes, standardisées et produites en grande série.
00:49:30 Je pense par exemple à tout ce qui est visserie. C'est intéressant qu'on ait tous les mêmes vis et qu'elles ne soient pas trop chères.
00:49:37 Et donc potentiellement produites en série plus ou moins importante.
00:49:42 Et puis, de l'autre côté, il y a des choses qu'on aimerait voir produites plus logalement et peut-être avec un peu plus d'artisanat que d'industrie.
00:49:53 Ça peut être le cas dans le bâtiment, ça peut être le cas dans la fabrication de véhicules ou tout un tas d'autres choses.
00:49:59 Et puis, il y a le niveau aujourd'hui. Et donc, aujourd'hui, vouloir faire des low-tech en se passant complètement des produits industriels,
00:50:08 c'est compliqué parce qu'on vit dans un monde où la plupart des choses, des objets qui nous entourent, sont fabriqués en grande série par des machines industrielles.
00:50:16 Et donc, il y a une notion de transformation, de transition et de, à un moment ou à un autre,
00:50:22 de compatibilité entre les low-tech et puis les outils high-tech dont on a la disposition aujourd'hui.
00:50:29 Et je pense qu'il y a un entre deux à trouver aujourd'hui pour nourrir le projet de société de demain.
00:50:35 Et puis, il y a une autre question sur les filières. Et je propose, pour ne pas qu'on prenne trop de retard, qu'on les prenne plutôt à la fin.
00:50:49 On va encore passer 10-15 minutes à présenter l'appel à Projet Low-Tech.
00:50:55 Avant de prendre un grand temps de questions-réponses, on ouvrira les micros et vous pourrez nous présenter également vos projets si vous le voulez.
00:51:02 Merci.
00:51:04 Merci en tout cas beaucoup à Sylvain et à Maury pour votre témoignage.
00:51:09 Et puis, vous allez rester… On pourra donner vos adresses mail si certains veulent vous poser des questions.
00:51:15 Avec plaisir.
00:51:17 Super.
00:51:19 Merci à vous.
00:51:21 Merci beaucoup.
00:51:23 Merci.
00:51:25 Je reste en ligne.
00:51:27 Merci à Maury.
00:51:29 Et bien du coup, on va passer à des modalités plus pratiques de présentation du nouvel appel à projet qu'on a lancé et qui est ouvert jusqu'au 6 novembre.
00:51:40 On va peut-être commencer justement par parler un peu plus de nos partenaires.
00:51:44 On les a mentionnés tout à l'heure, mais si certains d'entre eux veulent également prendre la parole, je vais peut-être activer…
00:51:53 C'est ce qui fait la force de l'AMI et de l'appel à projet qu'on vous présente aujourd'hui.
00:52:03 C'est qu'on a plusieurs partenaires autour de la table qui ont tous un regard potentiellement un peu différent et qui permettent d'enrichir l'Héliothèque en Normandie et puis d'apporter aussi d'autres soutiens.
00:52:17 Est-ce que pour les partenaires principaux, vous voulez bien effectivement peut-être prendre la parole, vous présenter, que les gens vous identifient bien et expliquer pourquoi vous êtes partenaire, ce qui peut intéresser votre structure à l'Héliothèque.
00:52:31 Je vois que Benoît a activé sa caméra. Benoît, je te propose de commencer.
00:52:36 Merci, Quentin. Bonjour à toutes et à tous. Benoît Buré, je suis chargé de projet d'économie circulaire à la région.
00:52:45 Écoutez, pour nous, c'est un grand plaisir de pouvoir continuer cette aventure que l'on a entamée l'année dernière avec l'appel à manifestation d'intérêt.
00:52:55 C'est appel à manifestation d'intérêt, un galop d'essais qui, pour rester justement dans des termes, on va dire du moment rugbistique, a été transformé et nous a amené aussi avec le travail important mené par l'ADEME sur le sujet Camille et Quentin,
00:53:19 à renouveler ce partenariat qu'on avait initié l'an dernier. Pour nous, l'Héliothèque, c'est un sujet qui est complètement raccord avec les objectifs de la région en matière d'économie circulaire,
00:53:33 qui vise à réduire notre impact, notamment au niveau de, sur les ressources, qu'elles soient matérielles ou sur la ressource énergie, à travers les valeurs qui sont véhiculées par l'Héliothèque.
00:53:53 Ça correspond tout à fait à ces valeurs aux orientations de la région en matière d'économie circulaire. On est complètement dans cet esprit d'essayer de trouver des solutions qui sont moins impactantes à la fois pour l'environnement,
00:54:19 moins impactantes en termes de, voilà, sur nos ressources. Donc ce travail collectif, c'est aussi une des grandes forces, je pense, de cet appel à projet et tout le mérite en revient à l'ADEME.
00:54:33 D'avoir réussi en fait ce tour de table à convaincre les différents partenaires de s'associer à l'ADEME dans ce projet qui, pour nous, est un projet que l'on souhaite mener sur un temps, en tout cas, on est prêt à se donner les moyens sur plusieurs années.
00:54:54 Donc cet appel à projet va nous apporter des éléments supplémentaires pour renforcer nos moyens sur le sujet. Donc voilà, on espère avoir de beaux projets, là-dessus on n'en doute pas.
00:55:09 On sait pour en avoir identifié quelques-uns qu'il en existe et que voilà, on va pouvoir avancer avec vous. Donc très content de faire partie de cette aventure.
00:55:21 Merci Benoît, très content de vous avoir avec nous. Pierre, est-ce que tu veux prendre la parole pareil pour l'Agence de développement Normandie ?
00:55:33 Oui, bonjour à tous. Pierre Benassi, tout récemment responsable des transitions environnementales et stratégiques à l'ADN. Nous, ADN, l'Agence de développement pour la Normandie, on vit l'accompagnement du développement économique en région Normandie.
00:55:54 Et donc, qui dit développement dit passage d'un état à un autre. Donc ça ne veut pas forcément dire plus et plus consommateur, mais de bel et bien améliorer les conditions du développement économique en Normandie.
00:56:07 Donc les low-tech en font partie et pourquoi pas aussi prendre notre rôle à cœur dans le soutien des entreprises et des projets qui émergeront de cette AMI.
00:56:20 Donc via la mobilisation, éventuellement de nos conseils en accompagnement et puis la mobilisation de nos dispositifs d'aide en complémentarité de ceux des autres partenaires.
00:56:36 Super, merci Pierre. J'apprends ta promotion en live aussi avec tout le monde. Félicitations.
00:56:43 Alors, BPI France, Florent Leperre, qui est le directeur du site de Caen, ne peut pas être avec nous, mais je le dis à sa place, il est très heureux de faire partie de l'aventure low-tech.
00:56:55 Dagmar, est-ce que tu veux dire un petit mot sur votre participation chez Normandie Incubation?
00:57:02 Oui, nous sommes également partenaires depuis l'année dernière, depuis l'AMI en 2022.
00:57:07 Et c'est une démarche qui, chez nous, nous ça nous intéresse à titre personnel et puis aussi pour les projets bien sûr, à intégrer la démarche au sein de l'innovation, au sein de la conception des projets qui sont accompagnés par Normandie Incubation.
00:57:24 Puisque c'est finalement assez récent encore cette notion-là et comme la RSE aujourd'hui, la démarche low-tech doit aussi faire partie de n'importe quel projet de création d'entreprise.
00:57:37 Donc voilà, c'est pour ça qu'on participe en tant que partenaire à ces dispositifs.
00:57:42 Super, merci Dagmar.
00:57:45 Et Sandy, est-ce que tu dis un mot pour l'incubateur Catapult?
00:57:53 Oui, merci, bonjour.
00:57:56 Et oui, au titre de l'adresse, évidemment, on est aussi ravis de participer de nouveau à cette AMI.
00:58:02 Évidemment, les démarches low-tech nous parlent, enfin voilà, les piliers que sont utilité, durabilité, accessibilité,
00:58:10 tout ça c'est des communs qu'on a dans toutes les entreprises sociales qu'on peut accompagner, notamment à travers l'incubateur.
00:58:17 Et effectivement, comme normandie incubation, ce qu'on peut proposer, c'est aussi un accompagnement dans le cadre de Catapult,
00:58:26 en particulier sur des projets qui pourraient être lauréat de cette AMI.
00:58:31 L'année dernière, l'exemple qui a été cité de Passilo, Un toit vers l'emploi, c'est un projet qui est issu d'incubateur.
00:58:39 Donc voilà, on voit bien les passerelles et on peut aussi orienter, je pense, des candidats sur l'AMI.
00:58:47 Donc vraiment ravis de participer à la mise en œuvre.
00:58:52 Super, merci beaucoup Sandy.
00:58:55 Grégoire Petit n'est pas là pour représenter la DRETS, pour les services de l'État en charge de l'activité économique et sociale,
00:59:03 mais ils font toujours partie de l'appel à projets et sont très heureux.
00:59:08 Mathilde, tu peux nous dire un mot sur le Labo Nessie qui a un rôle assez particulier dans cet appel à projets ?
00:59:15 Oui, je vous repose si vous m'entendez.
00:59:19 On t'entend bien.
00:59:21 Merci Quentin. Alors oui, nous avons les petits nouveaux avec la crise dans l'AMI de cette année.
00:59:27 Moi, je travaille pour l'AMBDD, l'Agence Normale de la Biodiversité et du Développement Durable,
00:59:31 et on est chargé de l'animation du Labo Nessie, dans l'écosystème Nessie.
00:59:35 On est là pour mettre en relation les professionnels de Nessie et l'enseignement supérieur et la recherche.
00:59:41 Donc, ça peut se manifester à plusieurs formes de mise en relation.
00:59:46 Et dans cet AMI, l'idée, c'est de pouvoir mettre en relation les porteurs de projets avec la recherche notamment.
00:59:52 Il y a aussi des formations, des étudiants en Normandie qui travaillent sur les EUTEC.
00:59:56 C'est un sujet qui commence à arriver dans ce domaine-là.
00:59:58 On est là pour dynamiser un petit peu les liens qui peuvent se former entre enseignement supérieur, recherche et monde professionnel.
01:00:05 Je ne vais pas être beaucoup plus longue parce qu'il y a encore pas mal de choses à dire, je crois.
01:00:10 Merci beaucoup Mathilde.
01:00:11 Merci Quentin, merci Camille.
01:00:13 Et pour finir, Magali Petit, pour représenter la CRES, qui rejoint également cette année l'Appel à Projet en tant que partenaire.
01:00:24 Oui, merci. Effectivement, en tant que Chambre régionale de l'économie sociale et civile,
01:00:29 ça nous a paru naturel d'être partenaire cette année et même de nous impliquer au-delà de ça dès l'an dernier dans la promotion de cet AMI.
01:00:41 On voit bien à quel point les acteurs de l'ESS sont présents dans ces démarches-là.
01:00:48 Et pour accompagner particulièrement les acteurs et les filières de l'économie circulaire, on voit bien toutes les passerelles qui existent.
01:00:56 Et comme l'a dit Sandy, réorganiser les gouvernances, répondre aux enjeux environnementaux, l'accessibilité à tous, l'utilité sociale,
01:01:04 c'est autant d'informations que l'ESS partage avec ces démarches-là.
01:01:09 Donc, complètement cohérents pour nous, d'accompagner ces démarches.
01:01:12 Parfait, merci beaucoup.
01:01:17 On a fait le tour des partenaires principaux et cette année, vous le voyez sur la slide,
01:01:22 on a également sollicité les collectivités pour être partenaire.
01:01:25 Alors, en quoi ça consiste ?
01:01:27 Tout d'abord, ces collectivités relaient cet appel à projet et font parler des démarches low-tech sur leur territoire.
01:01:36 C'est le premier point.
01:01:37 Le deuxième, c'est que ces collectivités auront le droit de donner un avis sur les projets qui vont être déposés sur leur territoire.
01:01:45 Et puis, le troisième point, ils auront la possibilité, si possible et si pertinent, d'apporter éventuellement des soutiens à ces projets.
01:01:52 Donc, on est très heureux d'avoir huit collectivités avec nous cette année,
01:01:56 qui s'engagent dans les démarches low-tech et seront là éventuellement pour être un point d'appui sur le territoire.
01:02:02 Et Camille, je te redonne la main pour la suite.
01:02:07 Alors, les objectifs principaux de ce nouvel appel à projet.
01:02:12 Tout d'abord, ce qu'on souhaite avec les partenaires, c'est vraiment accompagner des démarches concrètes low-tech,
01:02:17 que ce soit sur le plan technique, organisationnel et aussi financier.
01:02:21 Et cette année, on a quatre objectifs principaux.
01:02:24 Donc, la mise en œuvre de démarches avec des projets concrets,
01:02:26 mais aussi fédérer les acteurs low-tech, donc pouvoir les faire se rencontrer et créer aussi un réseau autour des low-tech.
01:02:33 Établir des relations de coopération entre les collectivités et les porteurs de projets.
01:02:37 Et c'est notamment tout le travail qu'on a fait pour nouer des partenariats avec des collectivités.
01:02:42 Et enfin, faire connaître les démarches low-tech en Normandie.
01:02:46 Donc, les cibles, c'est-à-dire les personnes qui peuvent, enfin les organismes qui peuvent candidater à cet appel à projet,
01:02:53 ce sont les entreprises, les associations et les structures d'enseignement supérieur et/ou de la recherche.
01:02:58 Donc, la différence avec l'année dernière, c'est que les collectivités ne peuvent pas être partenaires,
01:03:03 ne peuvent pas être, pardon, ne peuvent pas candidater, puisque cette année, nous avons des collectivités partenaires.
01:03:08 Et un point important à noter, c'est que les particuliers ne peuvent pas candidater.
01:03:12 On a voulu mettre en avant dans l'appel à projet différents axes thématiques,
01:03:18 non pas pour imposer des catégories, mais pour montrer que, en fait,
01:03:22 les démarches low-tech peuvent être appliquées à de très nombreux domaines.
01:03:26 Je ne vais pas lire toute cette slide, mais voilà, l'idée, c'est de vous montrer que ça peut toucher l'alimentation, la mobilité,
01:03:32 la construction, la production d'énergie, la gestion de l'eau, des sols, des forêts et d'autres thématiques.
01:03:39 Et donc, aujourd'hui, on a déjà des exemples sur toutes ces thématiques.
01:03:43 Donc, on va avoir trois axes, en fait, de projets qui sont visés par cet appel à projet.
01:03:51 Le premier, qu'on considère avec le partenaire prioritaire,
01:03:55 c'est les démarches low-tech par les acteurs économiques et les associations.
01:04:00 Donc, on a deux catégories. Le premier, c'est développer un produit ou un service low-tech.
01:04:06 Donc là, pour vous donner un exemple, on a cette entreprise, Les Biens Communs,
01:04:12 qui, en fait, propose un service de mutualisation d'objets du quotidien,
01:04:16 qui vont installer dans les immeubles, dans les copropriétés.
01:04:20 En fait, c'est des casiers où on va avoir, par exemple, un rétroprojecteur, une visseuse,
01:04:25 enfin, plein d'objets que, finalement, on n'utilise pas souvent.
01:04:28 Et là, l'idée, c'est que tout le monde n'ait pas besoin de les acheter,
01:04:31 puisque c'est quelque chose qui va être partagé.
01:04:33 Donc, ça, c'est un exemple de service low-tech qui est proposé.
01:04:36 Ensuite, l'axe 1.2, c'est le déploiement d'une démarche low-tech au sein de l'organisme pour son activité.
01:04:43 Donc là, ce n'est pas proposer un service low-tech,
01:04:46 mais c'est, en fait, changer le fonctionnement de l'entreprise, de l'association,
01:04:50 en adoptant une démarche qui n'est plus low-tech dans son fonctionnement.
01:04:54 Et là, pour vous donner un exemple, je voulais vous parler d'un des ateliers de l'expérimentation
01:05:01 vers un territoire low-tech en Cornouailles du Low-Tech Lab.
01:05:04 En fait, ils ont identifié plusieurs thématiques et ils ont créé des groupes de travail.
01:05:08 Il y en a un qui consistait à expérimenter une logistique en vélo-cargo,
01:05:12 pour la livraison de certains acteurs, qui, c'était l'hôpital,
01:05:16 et l'entreprise Barillac Marine, qui fait du matériel de marine.
01:05:21 Et donc, ils ont remplacé les voitures qu'ils utilisaient pour la micro-logistique à l'échelle du port
01:05:27 par des vélos-cargos.
01:05:28 Donc, ce n'est qu'une expérimentation.
01:05:30 Et donc là, c'est un exemple d'Axe 1.2, qui est déployé au sein même de l'organisation,
01:05:37 une manière de faire plus low-tech.
01:05:39 Donc, ça, c'est vraiment les deux sous-points de notre axe 1 prioritaire.
01:05:44 Et en fait, ce qu'on voudrait qu'il soit mis en avant dans les projets,
01:05:49 c'est que la solution qui sera proposée est davantage low-tech que la solution conventionnelle.
01:05:55 Donc, la comparaison avec la solution conventionnelle, c'est-à-dire en quoi le projet proposé
01:05:59 est davantage low-tech que ce qui se fait aujourd'hui, ce qui est la référence pour le domaine d'activité
01:06:05 ou la solution.
01:06:07 Donc, ça, c'est l'axe 1.
01:06:10 Ensuite, l'axe 2, ce sont les projets qui concernent l'animation et la formation
01:06:15 par les acteurs économiques et les associations.
01:06:18 Donc là encore, on a deux catégories.
01:06:21 La première, qui est en lien avec ce dont on a parlé dans la définition des low-tech,
01:06:26 la volonté de permettre une réappropriation de la technique, c'est proposer un service
01:06:31 de formation pour se réapproprier la technique.
01:06:34 Donc là, comme exemple, on voulait citer un des lauréats de l'année dernière,
01:06:38 qui est la maison des mobilités Laruche, qui fait des ateliers de réparation de vélo.
01:06:46 Mais ça peut être d'autres techniques, c'est pas forcément...
01:06:50 On cite beaucoup l'exemple du vélo, mais ça peut être bien sûr d'autres choses.
01:06:53 Et ensuite, l'axe 2.2, c'est cette fois plus proposer une animation qui démocratise les low-tech.
01:07:02 Qu'est-ce que sont les low-tech, l'imaginaire low-tech ?
01:07:05 Mais aussi qui permet de développer les nouveaux récits de la transition écologique
01:07:11 auprès de différents publics.
01:07:13 Et là, on a pris un autre exemple, qui est un autre lauréat de l'année dernière,
01:07:18 les vagabonds de l'énergie, qui eux font beaucoup d'animations auprès du grand public,
01:07:23 mais aussi auprès de structures sociales.
01:07:25 Et là, ce qu'on voit, c'est un déshydratateur solaire.
01:07:29 Et en fait, ils organisent des formations auprès des structures sociales
01:07:32 pour apprendre des techniques low-tech, des déshydratations de cuisson solaire,
01:07:36 pour permettre de créer une filière pour les invendus alimentaires.
01:07:43 Donc ça, c'est pour notre axe 2, donc animation et formation.
01:07:47 Et enfin, le troisième axe, qui est des projets de recherche.
01:07:54 Là, on en a deux, la recherche fondamentale.
01:07:57 Là, comme exemple, je vous illustre le nom d'une thèse qui est actuellement en cours,
01:08:05 qui s'appelle "Évaluer l'influence des low-tech sur la résilience des territoires".
01:08:09 C'est une thèse qui est en cours, donc on n'a pas encore de visuel sur ça,
01:08:14 mais c'est un exemple de recherche fondamentale qui réfléchit sur les low-tech.
01:08:20 Et le deuxième, c'est plus la recherche industrielle et le développement expérimental.
01:08:25 Et donc, l'année dernière, le rocket stove, dont on a parlé rapidement tout à l'heure,
01:08:30 c'est l'idée de Labeltech, qui a construit et on les a accompagnés dans la conception du rocket stove.
01:08:36 Leur idée, c'était de professionnaliser un objet typique des low-tech,
01:08:40 qui est le rocket stove, qui à l'origine était un objet qu'on construit soi-même en auto-construction,
01:08:45 mais eux, ils ont voulu un peu changer d'échelle pour le rendre disponible à des professionnels,
01:08:50 par exemple de la restauration nomade.
01:08:52 Et en fait, l'idée, c'est qu'ils ont fait un premier prototype,
01:08:55 et ils vont l'améliorer aussi après le retour des usagers.
01:09:00 Donc, ils vont tester ce prototype avec des professionnels, 6 professionnels, je crois.
01:09:06 C'est actuellement en cours.
01:09:08 Donc voilà, ça, c'est le troisième axe.
01:09:10 Donc, ce sont les trois axes de projets qui sont concernés par cet appel à projet.
01:09:16 Les conditions d'éligibilité, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure,
01:09:21 c'est déjà être une entreprise, une association ou un établissement d'enseignement supérieur et de la recherche,
01:09:26 et aussi être basé en Normandie ou avoir une activité en Normandie.
01:09:32 Ensuite, pour ce qui est de la sélection,
01:09:36 là, on va reprendre ces trois piliers de la définition des low-tech,
01:09:41 qui sont l'utilité, la durabilité, l'impact environnemental et l'accessibilité, la convivialité.
01:09:47 Donc là, on cite des sous-critères qui appartiennent à la définition.
01:09:53 Mais l'idée, en fait, dans le dossier de candidature, c'est que vous répondez à des questions qualitatives.
01:09:59 Donc, pourquoi le projet répond à un besoin essentiel ?
01:10:02 Pourquoi il minimise les impacts environnementaux, etc. ?
01:10:06 Et donc, c'est vraiment ces trois critères qui sont au cœur de la sélection
01:10:13 et qu'on va valoriser dans la sélection des projets avec tous les partenaires.
01:10:18 Mais ce qu'on va valoriser également, c'est la maturité du projet,
01:10:23 qu'il y a un statut juridique formé ou qu'il soit en cours de formation,
01:10:28 mais aussi que le projet puisse être fait dans un temps à partie de trois ans.
01:10:34 Donc, c'est déjà un niveau avancé dans la conception du projet.
01:10:41 Et enfin, c'est lié à notre objectif de coopération avec les acteurs publics et les collectivités.
01:10:48 Ce n'est pas quelque chose d'obligatoire, mais on invite les porteurs de projets
01:10:52 à essayer de se rapprocher de leur collectivité pour une lettre d'intérêt,
01:10:56 afin d'entrer en contact avec les collectivités et de permettre aussi des synergies possibles.
01:11:04 Donc, ça c'est pour les critères de sélection.
01:11:11 Et enfin, ce qu'on voulait aussi un peu mettre en avant dans le cahier des charges,
01:11:16 où ce sera beaucoup plus précisé, c'est le type d'accompagnement qu'on peut vous proposer.
01:11:21 Donc, tout à l'heure, on vous a présenté tous les partenaires.
01:11:24 Il faut savoir que pendant le jury, on choisira les luriens,
01:11:28 mais on choisirait aussi comment on va accompagner les projets.
01:11:31 Et en fait, il y a différents dispositifs qui sont proposés par différents partenaires.
01:11:36 Et c'est au moment des jurys qu'on identifiera quel dispositif d'accompagnement est le plus adapté.
01:11:43 Donc là, on a essayé de lister très rapidement les types d'aides et d'accompagnement qui peuvent être proposés.
01:11:49 Donc, on a des aides aux études, des diagnostics, des co-conceptions ou de termes d'études.
01:11:56 On a aussi aide expérimentation, recherche et développement, aide à la structuration et au développement,
01:12:02 au fonctionnement, à l'investissement, que ce soit dans du matériel, des travaux,
01:12:08 de l'aide à l'animation, la formation et la communication, aide à la recherche fondamentale.
01:12:13 Et enfin, ce dont vous parliez tout à l'heure, l'apport avec le LaboNICI,
01:12:17 c'est des potentiels mis en relation avec des acteurs de la recherche.
01:12:22 On vous a indiqué le taux d'aide maximale pour chaque catégorie.
01:12:28 Il va dépendre de la nature de l'organisation, entreprise, association et de sa taille aussi.
01:12:34 Mais vous retrouverez dans le cahier des charges plus de précisions concernant ces différents dispositifs d'accompagnement.
01:12:43 Et enfin, le dossier de candidature.
01:12:47 On l'avait envoyé par mail, mais il est aussi disponible sur le site de NECI.
01:12:53 Le site demande de s'inscrire, il faut avoir un compte pour avoir accès aux documents.
01:12:59 N'hésitez pas à vous inscrire, et nous derrière on valide les inscriptions pour que vous puissiez avoir accès aux documents.
01:13:04 Et si ça ne marche toujours pas, envoyez-nous un mail pour que vous puissiez avoir le cahier des charges et le dossier de candidature.
01:13:09 Dans ce dossier, on va vous poser des questions qui reprennent les critères de sélection que je viens de vous présenter.
01:13:17 Mais aussi plus généralement des questions sur le projet.
01:13:21 Et on a aussi un volet financier qui nous permet de savoir le plan de financement du projet.
01:13:28 Vous pouvez retrouver ces documents sur ce lien.
01:13:33 Et rapidement, pour avoir du temps pour les questions, les dates de l'appel à projet.
01:13:39 Actuellement, l'appel à projet est ouvert jusqu'au 6 novembre, date après laquelle on ne peut plus recevoir de projet.
01:13:46 Le premier jury de présélection aura lieu le 17 novembre.
01:13:50 Et à l'issue de cette présélection, on organise des auditions pour les projets qui sont présélectionnés.
01:13:56 Ce sera des auditions qui auront lieu à Rouen et qui seront l'occasion d'un échange et d'une présentation un peu plus aboutie du projet.
01:14:04 Et à l'issue de ces auditions, on a encore un petit temps puisqu'on va solliciter l'avis des chercheurs via le réseau du Labo Nessi, en fonction des thématiques.
01:14:14 Et les résultats finaux seront le 21 décembre.
01:14:18 Voilà pour la présentation de l'appel à projet.
01:14:23 Maintenant, on va vous laisser aussi la possibilité de poser des questions sur cet appel à projet.
01:14:31 Et je crois qu'il y avait une main levée de David de 3DG.
01:14:39 Je vais autoriser votre micro. David, si vous voulez bien poser votre question.
01:14:45 Question très courte de David. Je ne sais pas si vous arrivez à ouvrir votre micro.
01:14:59 Je vais donner la main à Léo Massé de Havre de Verre.
01:15:11 Vous pouvez activer votre micro et nous poser votre question.
01:15:18 Bonjour, vous m'entendez ?
01:15:20 Oui.
01:15:21 Super, merci pour toute cette présentation. C'était très intéressant.
01:15:26 Question courte du coup. Est-ce qu'un projet de collecte d'eau pluviale pour alimenter les toilettes dans un local associatif pourrait rentrer dans une démarche logothèque ?
01:15:37 Bonne question. La récupération d'eau de pluie pour des toilettes, là comme ça, effectivement, ça me semble rentrer dans la catégorie des lothais.
01:15:53 Après, il faudrait voir effectivement, peut-être un peu plus dans le détail, ce que vous voulez faire, le dimensionnement, les coûts et puis le besoin auquel ça répond.
01:16:05 Mais globalement, oui, je pense qu'on n'est pas hors sujet.
01:16:12 Ok, d'accord. Merci.
01:16:20 Merci à vous.
01:16:22 On va prendre ensuite la question de Yassica.
01:16:31 Oui, bonjour. Yannick Lassica pour Pierre de Beauchamp.
01:16:35 Donc ma question, c'est est-ce qu'il y a une fourchette de dimension du projet ? En termes de budget ou autre ?
01:16:48 Non, pour l'instant, il n'y a pas de seuil minimal de dépense, par exemple, ou de seuil maximal.
01:16:54 C'est-à-dire, on prend des projets de plus de 5000 euros et de moins d'un million. Tout est ouvert.
01:17:02 Pour donner un ordre de grandeur par rapport au projet qu'on a pu recevoir l'année dernière, les projets représentaient des coûts assez variables entre, on va dire, 10 et 200 000 euros.
01:17:18 Et sur les aides moyennes qu'ont pu apporter l'ADEME, la région ou un autre partenaire de l'AMI Lotech, on est tourné aux alentours de 50 000, 60 000 euros pour une moyenne large.
01:17:31 D'accord. Merci. Et donc il y a un AMI chaque année. La durée du projet, c'est une année ou c'est... ?
01:17:42 Non, en fait, effectivement, le but, c'est qu'il y ait un projet Lotech tous les ans, qui évolue. Du coup, on ne cherche pas le même type de projet cette année que l'année dernière.
01:17:55 Et sur la durée des projets, nous, ce qu'on souhaite, c'est que ce soit des projets relativement matures et à application assez rapide.
01:18:05 Le temps à partie qu'on se donne, c'est 3 ans. Autrement dit, à partir du moment où vous nous déposez votre projet, si on revient vous voir dans 3 ans, le projet est abouti. C'est ça l'objectif.
01:18:15 D'accord. Merci. Il y a une question dans le chat. Si nous avons un projet avec une autre structure, est-il possible d'avoir un dossier de candidaté qui contient deux structures, au nom de deux structures ?
01:18:28 Pour moi, oui. Je ne sais pas si tu es d'accord, Quentin. Tout à fait. Sylvain nous en a fait la démonstration tout à l'heure.
01:18:35 PASILO, c'est un projet qui est porté par 4 structures, Ecoslab, La Fabrique à Youps, les Batsiner et l'Archicraft.
01:18:42 Tu as raison, n'hésite pas à dire les questions qui sortent à l'écrit. Il y avait ensuite une question de Mathieu L.
01:18:57 Normalement, vous pouvez activer votre micro. Je vous écoute pour votre question. On vous écoute.
01:19:15 Mathieu L, est-ce que vous arrivez à activer le micro ? A priori, non. Dans ce cas-là, n'hésitez pas à nous poser la question à l'écrit.
01:19:28 On va la prendre à l'oral pour tout le monde. En attendant, je vais donner la parole à Dominique Dupuis. Est-ce que vous pouvez éliminer le micro ?
01:19:39 Je voulais revenir sur la notion d'animation que vous avez présentée dans l'axe 2.
01:19:46 Est-ce que ça peut être entendu comme des actions qui permettent de créer des synergies, de développer, de promouvoir l'adoption d'une solution low-tech donnée ?
01:20:02 Ou bien est-ce qu'on est sur autre chose ? Est-ce que vous pouvez préciser un petit peu quand vous dites l'animation pour l'adoption de low-tech donnée ?
01:20:13 Dans la présentation, l'axe 2, c'est sur l'animation et la formation. Je voulais savoir si l'animation peut s'entendre de différentes façons.
01:20:25 Si ça pouvait être de l'animation au sens de l'animation territoriale, par exemple, on pourrait dire, dans le but de développer l'adoption, de promouvoir l'activité autour d'une solution low-tech.
01:20:38 Est-ce que c'est plus quelque chose qui serait plus lié à la formation ?
01:20:44 Non, ce n'est pas forcément de la formation. Ça peut être de l'animation d'un lieu qui permet la réparation, ou l'animation d'un groupe d'enfants pour leur apprendre ce que sont les low-tech, l'animation d'adultes.
01:21:03 On reste quand même centrés sur la formation, du coup. Sensibilisation, formation, acculturation, tout ce type de notions-là, en fait.
01:21:11 Oui, c'est ça. L'animation, c'est un terme suffisamment large pour nous, pour dire que c'est du temps qu'on passe sur les low-tech sans qu'il n'y ait forcément de livrables d'objets concrets.
01:21:26 Mais avec les bénéficiaires dans votre esprit, du coup. Pas avec les bénéficiaires, mais avec les utilisateurs finaux de la solution ou des objets.
01:21:36 Pas avec les acteurs qui pourraient être des collectivités territoriales, UMJC, d'autres acteurs économiques qui travaillent ensemble pour définir comment faire pour que la solution se développe ou prenne pied dans le territoire, par exemple.
01:21:57 Ça, ça fait partie de nos objectifs, effectivement, d'essayer de s'aimer partout en Normandie, ce qu'on pourrait appeler des pôles territoriaux low-tech,
01:22:06 c'est-à-dire à l'échelle d'une agglomération un peu plus petite qu'un département, qu'il y ait des groupes qui se constituent et que globalement,
01:22:14 les démarches low-tech puissent se réaliser sur le territoire, ce qui est aussi une culture favorable pour déployer ces low-tech.
01:22:22 Donc, une animation territoriale dans ce sens-là, ça peut être intéressant, effectivement.
01:22:27 Ça peut être un objet d'un projet. D'accord, ok, très bien, merci beaucoup.
01:22:33 Merci à vous.
01:22:34 Si je peux juste rajouter quelque chose, c'était justement un peu la volonté dans les deux sous-axes.
01:22:38 Le premier, c'est plus une formation concrètement avec un usage sur les low-tech et la deuxième, plus de l'animation sur qu'est-ce que sont les low-tech,
01:22:46 pas forcément avec apprendre concrètement à faire réparer un vélo. C'était un peu la différence entre les deux.
01:22:54 Merci bien.
01:23:01 Alors, est-ce que Mathieu a pu poser sa question à l'écrit ?
01:23:08 Là, je la vois. Ah, si, c'est bon, je la vois.
01:23:17 Donc, Mathieu nous dit, je crée une entreprise dédiée à la préfabrication bois et paille pour le bâtiment.
01:23:22 Les statuts sont en cours d'écriture. Nous allons démarrer le projet en janvier 2024.
01:23:27 Cela implique des investissements de départ qui vont être effectués d'ici fin novembre pour être prêt à fabriquer dès janvier ce calendrier,
01:23:33 puisque il rentre dans le cadre de cet AAP.
01:23:35 Alors, sur votre projet, tant que vous n'avez pas engagé de dépenses et que le projet n'est pas déjà en cours, on va dire, vous pouvez déposer.
01:23:46 Effectivement. Et si au contraire, la balle est partie et que vous êtes déjà bien lancé, que les dépenses ont été engagées,
01:23:56 malheureusement, effectivement, ce n'est pas quelque chose qui pourra rentrer dans l'AAP.
01:24:01 J'espère que cela répond à votre question.
01:24:06 Alors, il ne nous reste plus beaucoup de temps. On va peut-être prendre encore deux ou trois questions.
01:24:16 Et ensuite, on va clôturer le webinaire.
01:24:19 Il y a une question via l'Appel à projet. Envisagez-vous d'accompagner certains projets sur plusieurs années ou bien l'aide est-elle en one shot ?
01:24:26 Alors là-dessus, l'Appel à projet, il y a deux dimensions dedans.
01:24:33 Il y a le côté lauréat de l'Appel à projet qui vous met en avant et qui vous reconnaît comme un...
01:24:38 qui reconnaît le projet comme pertinent pour les démarches autonormes en dit.
01:24:42 Et puis le soutien, qu'il soit financier ou extra-financier, qui est apporté.
01:24:48 Sur les soutiens qui sont apportés, ils peuvent l'être autant sur plusieurs années qu'en one shot.
01:24:55 Et puis, il est possible aussi qu'on aide plusieurs fois une même structure sur un projet qui évolue, qui grandit.
01:25:03 J'espère que cela répond à votre question.
01:25:08 Alors, on a ensuite des questions à l'oral. Clémence, des petits composteurs.
01:25:20 Normalement, vous pouvez ouvrir votre micro et poser votre question.
01:25:24 Oui, bonjour, merci. Donc les petits composteurs, on collecte des déchets alimentaires pour les transformer en compost.
01:25:31 On travaille aujourd'hui pour redistribuer ce compost avec des maraîchers et quelques jardiniers, on va dire, avertis.
01:25:39 Et on se rend compte qu'il y a une vraie méconnaissance de ce produit-là auprès du grand public qui va chez Jardiland
01:25:48 chercher son sac de terreau qui vient de l'autre bout de la terre et qui a détruit des ressources.
01:25:56 Et on voudrait travailler sur une proposition de compost de haute qualité et de pouvoir trouver une solution
01:26:10 pour le rendre disponible à monsieur et madame Tout-le-Monde, ce qui nécessite à la fois d'outils qui permettent de le faire,
01:26:21 de le mettre en sac, d'en avoir la maille qui intéresse le jardinier, mais aussi avec toute la com qui va avec.
01:26:32 Parce que je pense que ça s'accompagne de sensibilisation et de compréhension de pourquoi utiliser du compost fabriqué en circuit court,
01:26:42 c'est plus durable que d'utiliser du terreau qui a fait trois fois le tour de la terre.
01:26:47 Ma question était de savoir si ce projet, ou en tout cas cet axe qu'on cherche à développer,
01:26:59 pourrait rentrer dans les critères ou en tout cas dans les objectifs de cet AMI ?
01:27:06 Pour nous, il faudrait peut-être qu'on comprenne un peu plus en détail la spécificité du projet,
01:27:14 parce que je vois ce que vous faites les petits composteurs, si on reste sur une activité de compostage conventionnelle, classique,
01:27:25 même si à une échelle peut-être un peu plus petite que les grosses plateformes de compostage industrielles,
01:27:30 ce n'est pas forcément quelque chose que l'appel à Projet Low Tech a vocation à soutenir financière,
01:27:38 c'est déjà une démarche qui est bien en place et qui est soutenue par ailleurs.
01:27:44 Par contre, si effectivement il y a une dimension Low Tech sur le tamisage, sur le tri, sur l'emballage du compost,
01:27:52 et puis sur la communication qu'on est faite, pourquoi pas ?
01:27:55 Je pense qu'il faut qu'on rentre un petit peu plus dans le détail.
01:27:59 D'accord.
01:28:03 Il y a une question un peu pratique à laquelle on peut répondre pour clarification sur l'évaluation environnementale dans cette candidature.
01:28:11 Il est demandé s'il existe une trame à remplir.
01:28:14 Oui, effectivement, il existe une trame.
01:28:19 L'ADEME a développé une méthode qui s'appelle "empreinte projet" qui permet d'évaluer l'empreinte environnementale
01:28:27 et le gain environnemental surtout d'un projet.
01:28:31 C'est une méthode que vous retrouverez, il y a un lien dans le cahier des fers de l'appel à projet Low Tech.
01:28:37 Il y a plusieurs niveaux, il y a cinq niveaux, on demande l'empreinte projet niveau 1,
01:28:41 c'est-à-dire de faire concrètement l'arbre des conséquences, des impacts potentiels de son projet.
01:28:47 Si je prends l'exemple du compost, ça va demander de transporter des biodéchets jusqu'à mon compost,
01:28:56 ça va me demander un peu d'infrastructures, du terrassement, ce genre de choses,
01:29:02 mais ça va m'apporter derrière de la matière organique.
01:29:05 Ce qu'on va demander pour nous pouvoir évaluer un petit peu l'impact et le gain environnemental des projets qui seront déposés,
01:29:13 c'est de fournir cette trame niveau 1, de faire l'arbre des conséquences pour qu'on puisse juger un peu plus finement
01:29:19 du gain environnemental des projets qui nous sont présentés.
01:29:25 Pas de souci Mathieu, pour que vous puissiez échanger par téléphone.
01:29:29 On va prendre peut-être une dernière question, il est 15h02, on va dépasser un tout petit peu.
01:29:37 Bonne journée et merci d'avoir participé à ceux qui doivent nous quitter.
01:29:41 Monsieur Pradal, est-ce que vous voulez bien nous partager votre question ?
01:29:49 Vous m'entendez ?
01:29:52 Oui.
01:29:54 Nous sommes fabricants de vêtements de travail qui plaient en Normandie,
01:29:58 et notre souci depuis des années, c'est de recycler les vêtements usagés que portent nos clients,
01:30:06 donc ce sont des grands groupes ou des municipalités.
01:30:09 L'exemple le plus récent, c'est la ville de Bordeaux que l'on équipe, qui nous dit comment on peut faire.
01:30:16 Aujourd'hui, les solutions, elles existent pas réellement,
01:30:21 parce qu'en fait, on s'aperçoit que ça demande un certain coût pour récupérer les vêtements.
01:30:31 Nous, on met à disposition, on est en train de tester en tout cas, des conteneurs assez légers.
01:30:39 Pour récupérer les vêtements, il faut savoir qu'on doit enlever les bandes rétro réfléchissantes,
01:30:46 on doit trier les vêtements, et soit ces vêtements, on les expédie dans le nord de la France,
01:30:53 pour les faire traiter, pour les déchiqueter, pour faire de l'isolation thermique.
01:30:58 C'est une des solutions, c'est pas la meilleure, mais enfin c'est recycler.
01:31:03 Et aujourd'hui, notre grande difficulté, c'est finalement, nos clients font en sorte de pas nous retourner les vêtements,
01:31:10 ne souhaitent pas les retraiter, parce qu'il y a un coût derrière à assumer.
01:31:16 Donc, on est devant une problématique, moi j'ai pas de projet à présenter,
01:31:22 mais on a toujours ça en tête, parce qu'il y a vraiment une consommation très importante de vêtements,
01:31:28 qui concerne le vêtement professionnel, mais pas que, bien sûr.
01:31:33 Et là, on voudrait trouver un écosystème, et énormément, ça serait encore mieux,
01:31:42 pour pouvoir traiter finalement tous ces vêtements.
01:31:48 Oui, tout à fait.
01:31:50 C'est pas réellement une question, mais c'est un constat en tout cas.
01:31:54 Une grande problématique chez nous.
01:31:56 Oui, on vous rejoint sur la gestion des déchets textiles, actuellement,
01:32:01 c'est pas du tout acceptable, avec une grosse part aussi d'export de nos déchets textiles à l'international,
01:32:08 et sur les solutions de recyclage qui existent aujourd'hui, ça reste assez limité,
01:32:14 on va faire du feutre textile pour le secteur automobile ou de l'isolation.
01:32:22 Donc, là comme ça, j'ai pas de solution à vous proposer non plus,
01:32:26 mais en tout cas, on se tient à vos côtés, si vous voulez échanger davantage,
01:32:31 peut-être sur des solutions de recyclage textile, vous mettre en réseau.
01:32:35 D'accord.
01:32:36 Et voilà, je ne sais pas comment vous apprenez.
01:32:38 Très bien.
01:32:39 Et puis pour l'information, là on a développé une gamme à partir du lin,
01:32:45 qui est traité du lin de Normandie, fabriqué ensuite, confectionné dans notre usine à Saint-Pierre-d'Entremont,
01:32:54 pour avoir un circuit court jusqu'à réparer les vêtements quand ils seront portés par nos consommateurs.
01:32:59 Donc, on est vraiment dans cette démarche, en tout cas, de recyclage et de durabilité.
01:33:06 Super.
01:33:07 Et je vois qu'en plus, il y a des commentaires de Meghalie Petit et Aurélie Liebman
01:33:11 qui vous renvoient vers des solutions pour le textile.
01:33:16 Très bien.
01:33:17 Renaud, en ce sens, textile, c'est un groupe de trois entreprises à Laval,
01:33:22 effectivement, qui recycle le vêtement blanc.
01:33:25 Donc, on est en contact avec eux aussi.
01:33:28 Super.
01:33:29 Merci, M. Pradal, en tout cas, pour votre intervention.
01:33:32 Et sur ce dernier témoignage, on va clore ce webinaire.
01:33:39 Merci à toutes et tous d'avoir participé.
01:33:41 On est monté à près de 60 participants au maximum.
01:33:45 On est très content de l'engouement qu'il y a en ce moment en Normandie autour des low-tech.
01:33:50 Et puis, on vous invite à lire le cahier des charges et le dossier de candidature
01:33:54 qu'on va vous envoyer à l'issue du webinaire avec le PowerPoint qui vous a été présenté.
01:34:00 Et n'hésitez pas à nous solliciter, à solliciter globalement tous les partenaires de l'Appel à projet
01:34:05 pour présenter vos projets et puis le formuler avant le 6 novembre.
01:34:11 Merci à tous.
01:34:13 Merci beaucoup.
01:34:19 Au revoir.
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