OGR2023 - Pen Duick VI - Offshore Media 101023
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Transcript
00:00 [Musique]
00:05 Semaine 4, c'est ça non ?
00:09 C'est ça je crois.
00:11 Changement d'ambiance, changement d'ambiance parce qu'on est passé, tu vois, d'une ambiance plutôt beau à sortir,
00:17 César Iaivora, Giberto Gil, à Noir Désir, Deep Purple, AC/DC.
00:23 Après avoir passé Fernando de Noronha la semaine dernière, le vent a tourné, on a pu abattre, on s'est retrouvé à un prêt assez débridé,
00:33 dans des belles conditions de vent, avec 20-25 nœuds de vent, ce qui nous a permis de commencer à faire de très belles journées à 10 nœuds de moyenne à peu près,
00:41 et là on a commencé à embranger à 230 000 par 24 heures.
00:45 Ouh là, Pendrix rigole, clairement il rigole.
00:49 Il commence à allonger, allonger, allonger, en plus quand il est long, il est hyper puissant, il peut toujours taper dans la vague,
00:56 mais en gros c'est la vague qui a mal, il va taper dedans, il va transpercer le truc, il va passer, c'est là où c'est impressionnant.
01:03 A Barré, il est extraordinaire, il y a un sentiment de puissance, de liberté, de jouissance totale, très très euphorisant,
01:10 tout le monde se dispute les quarts de barre, ça a été des très très belles journées.
01:13 L'idée en fait c'était vraiment de pouvoir employer le bateau à plus de 100% et toujours toujours toujours être dessus,
01:19 et aller le chercher et aller commencer à vraiment tirer dessus, à envoyer des ris, à rafaler des ris, à envoyer trinquettes lourdes,
01:25 à rafaler, renvoyer trinquettes légères, rafaler, renvoyer trinquettes lourdes, se dire ok, est-ce qu'on a la bonne combinaison de voile ou pas,
01:32 bim, on renvoie un ris, ok non là c'est trop haut, là on rafale.
01:35 La différence elle est très fine entre le bateau qui va être gîté, le bateau qui va être vautré, le bateau qui va tenir, et juste le bateau qui va être heureux.
01:43 Penduxi c'est un bateau qui est capable d'encaisser, qui est très très dur au mal, donc il va pouvoir rester avec beaucoup beaucoup de toile et ça va tenir.
01:53 Mais c'est pas parce qu'un bateau tient que forcément tu vas vite, l'idée c'est de toujours réduire, plus on réduit, plus on va baisser le centre de gravité des voiles, plus on va accélérer.
02:02 Donc c'est à nous de toujours se dire ok, est-ce qu'on a la bonne combinaison de voile, est-ce que c'est pas trop, est-ce que c'est pas trop peu, toujours un peu sur le fil.
02:10 Là on est par 30-33° Sud, c'est à dire qu'on est quasiment un peu plus que le mi-chemin entre l'Équateur et les Cap-Horne, donc on se rapproche vraiment du Sud.
02:21 Comme on n'a pas de météo, en fait on avive à l'aérologie, on regarde, on fait l'étude des nuages, et au baromètre.
02:29 Donc en fait dès que le baromètre monte, on abarre, et on suppose qu'il y a un anticyclone quelque part et on essaie de s'en écarter.
02:37 Et dès que le baromètre descend, on relaufe, et on se dit hop, avec un peu de chance ça va passer.
02:44 Le fait marquant de la semaine, les nouvelles de terre ne nous manquent absolument pas, à part la Coupe du Monde de Rugby,
02:50 où là je crois qu'on a tous les résultats de quasiment tous les matchs.
02:54 Et forcément on attendait très très impatiemment le France-Italie, surtout pour défier nos petits copains de TranslateN9.
03:00 On était à deux bois de se faire le match par B.A.L.U.
03:03 Et maintenant on est à fond parce que le 15 octobre il va y avoir le France-Afrique du Sud.
03:08 Je pense qu'on sera encore en mer, mais bon c'est pas grave.
03:11 Allez les Bleus, on reste compacts, solides sur les appuis.
03:15 [Rires]
03:17 [Bourdonnement]