Léonce #Houngbadji : « La Semaine l'Afrique des Solutions est un accélérateur de solutions #sociales, #économiques et #écologiques en Afrique » Voxafrica @semaineafriquedessolutions
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00:00 Bienvenue à tous. Vous êtes dans Stratégie Éco, votre émission économique sur Vox
00:17 Africa qui donne la parole au chef d'entreprise, aux hérédites de l'information économique
00:22 et de l'économie. Aujourd'hui, on va parler d'un événement très, très, très spécial.
00:26 Et pour cet événement spécial, là, je reçois M. Léonce Ombadji qui est le promoteur
00:30 du SAS. Bonjour M. Léonce. Bonjour, chère Alain. Bienvenue dans Stratégie Éco. Merci
00:37 pour l'invitation. C'est un honneur de te recevoir dans Stratégie Éco. Pour parler
00:41 d'un événement, je le disais, d'un truc qui est très, très spécial qui est la Semaine
00:45 Africaine des solutions. Avant de rentrer dans le vif du sujet, qui est Léonce Ombadji?
00:50 D'abord, ravi d'être sur votre plateau et merci pour l'engagement de Vox Africa à
00:54 nos côtés dans le cadre de cet événement que nous organisons. Léonce Ombadji est un
00:59 journaliste de profession. C'est 23 ans d'expérience professionnelle spécialisée dans la presse
01:04 écrite. Donc, je suis le directeur de publication du média Notre Voix qui est spécialisé
01:08 dans la solution qui est basée à Paris. Je suis aussi un communicant institutionnel
01:13 et politique et puis un auteur. À mon latif, cinq ouvrages. Le sixième sortira en octobre
01:17 prochain. Alors, c'est quoi l'événement pour lequel vous êtes là ce soir? La Semaine
01:22 Afrique des solutions est un événement mondial, 100% solutions dédiées à l'Afrique. C'est
01:28 un événement dédié aux entrepreneurs innovants africains, donc à ceux qui créent des solutions
01:33 qui apportent des réponses concrètes et concluantes à des problématiques sociales,
01:37 sociétales, économiques, écologiques en Afrique. C'est dédié également aux médias
01:41 et aux journalistes. Nous sommes partis d'un constat. Il y a beaucoup, beaucoup de plateformes
01:46 problématiques sur l'Afrique. Quand vous voyez...
01:48 Quand vous parlez des problématiques, vous venez de dire quoi?
01:52 Quand vous voyez la plupart des conférences, la plupart des sommets, des tables rondes
01:55 à l'international, même en Afrique, la plupart du temps, ça ne vaut que des sujets problématiques,
01:59 c'est-à-dire la guerre, la famine, la pauvreté, le chômage, quoi encore, l'instabilité,
02:04 le terrorisme, tout ce qui est négatif.
02:05 C'est ça, les coups d'État, etc.
02:06 Tout ce qui est négatif.
02:07 C'est ça.
02:08 C'est vrai qu'il y a des problèmes en Afrique, comme ici en Europe et ailleurs aux États-Unis,
02:11 mais on oublie souvent, à côté de ces problèmes qu'on ressasse chaque année, tous les jours,
02:15 qu'il y a aussi des choses qui marchent en Afrique, qu'il y a aussi des solutions en
02:19 Afrique.
02:20 L'Afrique n'est pas un continent de problèmes, l'Afrique est un continent de solutions,
02:22 un continent d'espoir, un continent d'opportunités.
02:25 Donc nous avons réfléchi à quelle plateforme alternative il faut proposer aux uns aux autres
02:30 pour que nous puissions changer les narratifs qui font de l'Afrique un continent malade,
02:34 un continent affamé.
02:35 Donc nous avons choisi de promouvoir le journalisme de solutions en Afrique pour faire prendre
02:40 conscience aux journalistes.
02:41 Pourquoi ce choix-là déjà?
02:42 Le choix, parce que si nous voulons raconter l'Afrique autrement, si nous voulons changer
02:46 les narratifs, si nous voulons faire émerger de nouveaux récits positifs et inspirants
02:50 qui donnent la voix à une autre Afrique, si nous voulons amplifier les initiatives de
02:53 nouveauté africaine qui ont un impact positif sur les grands enjeux africains et mondiaux,
02:58 il faut forcément passer par les médias.
03:00 Vous connaissez très bien le pouvoir, la force, la puissance des médias ici en Europe.
03:04 Donc il faut faire prendre conscience aux médias la responsabilité sociétale qu'ils
03:08 ont dans la diffusion des connaissances à un impact positif et dans la valorisation
03:11 des initiatives portées de solutions et portées d'espoir en Afrique.
03:14 Donc passer par les médias pour que nous puissions avoir une famille composée d'entrepreneurs,
03:19 créer des solutions pour répondre aux besoins quotidiens de nos populations, médias et
03:23 journalistes récupérer ces solutions, les révéler, les valoriser et les amplifier.
03:27 Alors à vous entendre parler, on entend beaucoup le vocable "solution, solution, solution"
03:31 qui est récurrent.
03:32 Alors quelles sont les solutions qui ont été identifiées à partir des médias ou
03:36 d'autres corporations qui vont peser dans cet événement-là?
03:41 Aujourd'hui, il y a une dynamique positive en cours sur le continent.
03:44 Vous avez des Africains, des femmes et des hommes qui font preuve de créativité, d'innovation
03:49 pour créer des solutions.
03:50 Vous avez aujourd'hui sur le continent des Africains qui créent des drones agricoles
03:54 pour réinventer l'agriculture du domaine.
03:56 C'est une solution qui crée des applications digitales pour favoriser l'inclusion sociale,
04:01 économique et tout le reste, qui crée des ordinateurs portables.
04:05 Vous avez en Côte d'Ivoire, vous avez Alain Kakbutiti, vous avez le jeune Karim Soro,
04:09 au Bénin vous avez Richard Rodirado, il y en a un peu partout.
04:12 Vous avez la troisième boîte noire de l'avion, vous prenez l'avion tous les jours.
04:17 La troisième boîte noire de l'avion a été inventée par les deux sœurs guinéennes
04:21 Lau et Fatou Keïta.
04:22 Mais les gens ne le savent pas.
04:23 Les Africains sont les premiers à ne pas savoir qu'il y a des solutions innovantes
04:26 en Afrique.
04:27 Et vous avez toujours en Guinée, vous avez Mutada Keïta qui fabrique des mallettes
04:32 médicales, des bornes de télémédecine, des tablettes, des drones un peu partout.
04:35 Toujours en Guinée, vous avez Mohamed Souarek qui crée aussi des solutions dans le domaine
04:40 de l'éducation.
04:41 Donc il y a beaucoup de solutions.
04:43 Au Maroc, vous avez les Marocains qui ont créé récemment une voiture qu'on appelle
04:47 électrique.
04:48 Il y a des solutions au Togo, il y en a un qu'on appelle un repli démocratique du Congo.
04:52 Partout sur le continent.
04:53 Il y a des gens par exemple qui vont ramasser des déchets plastiques et les transformer
04:58 en poubelles écologiques et en briques autobloquantes ou en maillots de bain.
05:00 Vous avez Bobo Bob Benza en RDC.
05:02 Vous avez la Sénégalaise Awa Sanya également qui les transforme en maillots de bain.
05:07 Alors pourquoi est-ce qu'on a énormément de solutions comme ça ? On peut en citer
05:11 pendant des jours, pendant des semaines.
05:14 Et on se dit que l'Afrique n'y marche toujours pas avec toutes ces solutions.
05:20 Parce que nous avons un problème au niveau des médias en Afrique.
05:23 Nous devons travailler.
05:24 C'est pourquoi nous nous proposons de réinventer les médias en Afrique.
05:26 Ce sont les médias qui jouent ce rôle ?
05:28 Oui, c'est le rôle des médias.
05:29 Ce sont les médias qui doivent valoriser les initiatives portées de solutions.
05:34 Si les médias ne le font pas, qui va le faire ? Les entrepreneurs ici en Europe, ce sont
05:39 les médias qui valorisent leur travail.
05:41 Ce sont les médias qui les célèbrent, qui les mettent à la lumière.
05:45 En Afrique c'est le contraire.
05:46 Il faut rechercher les médias et parfois même les payer.
05:49 Vous imaginez un entrepreneur qui crée une solution qui lui a peut-être coûté 10 000
05:55 euros.
05:56 Pour annoncer cette solution-là, il faut qu'il prévoie peut-être 15 000 euros pour
06:00 une conférence de presse, un pont de presse pour présenter.
06:02 Donc il faut qu'il fasse à bois, à manger aux journalistes, payer les pédiums à la
06:04 fin et tout ça.
06:05 Ça fait partie des facteurs qui handicapent sérieusement l'entrepreneuriat sur le continent.
06:09 On nous dit souvent que les gouvernants, sinon le gouvernement, met en place des budgets
06:12 pour appuyer les médias.
06:13 Est-ce que l'État ne doit pas faire plus pour faire comprendre aux médias que leur
06:18 rôle c'est effectivement de promouvoir ces solutions-là au lieu d'être attentif vis-à-vis
06:24 de cette situation que vous évoquez là ?
06:25 Oui, notre vision elle est celle-ci.
06:27 Qu'est-ce que nous nous faisons ? Qu'est-ce que chacun fait de son côté ? L'Afrique
06:32 nous a tout donné, l'éducation, les opportunités et tout.
06:35 Mais nous, qu'est-ce que nous donnons à l'Afrique en retour ? La question elle est
06:38 à ce niveau.
06:39 Donc chacun doit essayer de faire ce qu'il peut et ce qu'il doit faire.
06:41 Nous avons un devoir, une obligation vis-à-vis de ce continent qui nous a tout donné.
06:46 Donc on ne peut pas attendre tout, attendre de l'État.
06:49 Il faut aller vers de grands groupes de médias sur le continent.
06:53 Si nous avons 100 médias qui ont 100 problèmes, pourquoi ne pas en avoir 50 et avoir 50 problèmes
06:59 pour que nous puissions avoir au niveau de nos médias des émissions, des débats, des
07:02 reportages 100% solution.
07:04 C'est notre objectif, avoir des journalistes d'espoir et de solution dans tout notre pays
07:07 en Afrique pour que ces journalistes-là puissent participer à promouvoir les initiatives qui
07:12 marchent, qui participent à façonner une Afrique nouvelle, une Afrique gaillante et
07:16 positive déjà à la base.
07:17 Vous avez certainement vécu un peu au village quand vous voyez des enfants en train de fabriquer
07:22 des voitures avec des cartons, ça n'a l'air de rien, parfois même on vous frappe, même
07:25 on vous chasse.
07:26 De l'imagination.
07:27 Ici en Europe, quand on voit un enfant en train de faire ça, en même temps, on ne
07:30 commence pas à le suivre dès le bas âge, après il devient un pilote, c'est un génie.
07:34 Donc il faut que nous puissions avoir ces journalistes d'espoir et de solution un peu
07:37 partout dans nos pays pour amplifier, pour valoriser, pour célébrer, pour faire progresser
07:42 l'innovation et nous prêcher des solutions en Afrique.
07:44 Alors cette semaine africaine des solutions va se dérouler du 23 octobre au 28 octobre,
07:49 ça sera à Paris.
07:50 Sur cette semaine-là, quelles sont les étapes qui vont meubler cette semaine ?
07:54 Nous avons cinq formations.
07:56 Une formation qui concerne les journalistes.
07:58 Chaque année, nous allons former 50 journalistes africains au journalisme de solution.
08:02 Notre ambition à ce niveau, c'est de créer un magazine international Afrique solution
08:07 qu'ils vont animer.
08:08 Parce qu'il y a beaucoup de journalistes qui viennent se faire former ici, mais la
08:11 plupart du temps, quand ils ne veulent pas se baisser dans le pays, le retour n'est
08:14 pas souvent reluisant, substantiel.
08:15 Donc au lieu de les former, de les larguer, comme c'est souvent le cas, nous les formons
08:19 et nous les maintenons dans un écosystème et nous allons créer un magazine international
08:23 l'Afrique des solutions qu'ils vont animer.
08:25 Nous allons créer une web radio, une web télévision.
08:27 Tous les jours, les entrepreneurs en Afrique nous appellent, certainement qu'ils vous
08:30 demandent certainement, aidez-nous à passer sur tel média, on a envie de faire ceci,
08:33 on produit tel, aidez-nous.
08:34 Ça veut dire qu'il y a un besoin, il y a un vide sur le terrain que les médias n'arrivent
08:37 pas à combler.
08:38 Donc nous devons mettre à la disposition du continent de grands médias, de grands groupes
08:41 de médias.
08:42 Donc nous nous proposons déjà un magazine international Afrique solution en anglais
08:45 et en français, une web télévision, une web radio.
08:47 Il y aura aussi une formation qui concerne les entrepreneurs sur l'entrepreneuriat,
08:51 innovance sociale et durable, les solutions juridiques et sociales.
08:53 Il y a aussi une formation sur l'éducation médiale et l'information.
08:56 Il y a d'autres formations, nous en avons cinq au total.
08:57 Notre ambition aussi c'est de créer un musée digital 100% solutions, le premier de ce genre
09:03 dans le monde.
09:04 D'accord.
09:05 Et il sera où ? Oui, ça va être un musée digital, numérique.
09:07 D'accord.
09:08 Donc tout le monde peut y aller, peu importe si on est à Paris, au Canada, en Afrique,
09:12 un peu partout.
09:13 Parce que toutes ces solutions et toutes ces initiatives qui existent, qu'est-ce que nous
09:16 faisons ? Qu'est-ce que nous laissons faire ?
09:17 Nous laissons comme trace pour que les générations qui vont venir dans 30 ans, dans 50 ans, qui
09:21 ne viennent pas dans un monde où tout est à construire, qu'elles viennent dans un
09:24 monde où quelque chose a été déjà fait et elles vont pouvoir s'en inspirer, améliorer
09:29 et mieux faire.
09:30 Donc notre ambition aussi c'est de créer ce musée digital 100% solutions, le premier
09:33 de ce genre dans le monde.
09:34 Nous avons aussi comme ambition, chaque année nous allons sortir un livre, identifier les
09:39 initiatives phares qui font bouger le continent.
09:42 Et ça peut être 100, 200, 500 initiatives les plus phares sur le continent et en faire
09:47 un livre chaque année.
09:48 L'impact à ce niveau c'est que nous aurons davantage de solutions parce que tout le monde
09:52 voudra se retrouver dans ce livre, qu'on parle de son histoire, qu'on parle de son
09:55 parcours personnel et professionnel, inspirant, qu'on parle de ses solutions.
09:59 Nous mettons l'accent sur deux choses fondamentales, l'originalité des solutions africaines et
10:03 leur impact sur le terrain parce qu'il y a des solutions qui n'ont pas d'impact.
10:06 Donc nous nous mettons l'accent sur l'originalité de la solution et l'impact.
10:09 Il y aura aussi une exposition parce que quand nous disons que la troisième boîte noire
10:13 de l'avion a été inventée par deux guillemets, les gens ne vont peut-être pas y aller, ils
10:17 ne vont pas y croire.
10:18 Bien sûr.
10:19 Et donc il faut que les gens viennent voir qu'effectivement qu'il y a des solutions
10:22 en Afrique, qu'il y a des choses qui marchent.
10:23 Donc il y aura aussi une exposition.
10:25 Nous avons une cinquantaine de tables rondes d'ateliers et de conférences de très haut
10:30 niveau.
10:31 Vous avez des panélistes comme Lionel Zinsou, comme Staclas Zezé, comme Pascaline Kamokwe,
10:36 comme Jean-Luc Bion, comme Olivier Nougoua qui m'a aussi posé à…
10:40 Exactement, comme Olivier Nougoua qui soutient beaucoup cet événement international majeur.
10:45 Vous avez Achille Abbé, ils sont nombreux.
10:47 Vous avez Jérôme Ribérault, vous avez Rosy Bordet qui avait géré la communication
10:53 de MEDEF.
10:54 Donc il y a beaucoup, beaucoup de panélistes de très, très haut niveau.
10:56 Nous nous attendons des délégations de l'Afrique, de la Martinique, de la Nouvelle-Calédonie,
11:00 des États-Unis, du Canada.
11:01 Au Canada, par exemple, il y a le solutionneur Saleh Oudialo qui a une solution écologique,
11:07 environnementale, qui sera également là pour présenter sa solution.
11:09 Donc, mais tout ça…
11:10 Alors, comment est-ce que vous, qui êtes le promoteur, vous avez pu véhiculer ce
11:15 message-là et les rétours que vous avez eus ? Qu'est-ce que les gens pensent de
11:19 cette semaine africaine des solutions ?
11:22 Tout le monde en rêvait et tout le monde attendait le bon moment et le bon endroit.
11:27 Et donc, ça a été très bien.
11:29 On va dire que vous êtes le pape africain des solutions ?
11:31 Je ne vais pas…
11:32 On va dire comme ça.
11:33 Nous, on a eu l'idée.
11:34 Nous voulons vraiment qu'on ratisse l'âge et qu'on bâtisse l'Afrique de solutions
11:37 ensemble.
11:38 La semaine africaine des solutions a été initiée par une association, l'association
11:42 Notre Voix, qui édite le média Notre Voix.
11:45 Notre Voix Paris.
11:46 Et donc, c'est un événement professionnel.
11:48 Ce n'est pas du business, ce n'est pas commercial.
11:49 Et donc, nous voulons faire en sorte que tous les Africains et amis de l'Afrique
11:52 se sentent concernés par l'Afrique des solutions pour qu'ensemble, nous puissions
11:55 vraiment bâtir une Afrique nouvelle, celle de nos rêves.
11:58 Je sais qu'il y a des personnalités qui seront plébiscitées, sinon à qui peut-être
12:02 on va remettre des médailles ou on va décerner des prix.
12:05 Comment le choix de ces personnalités a été fait ?
12:08 Nous avons 10 prix.
12:10 Nous avons les best-African solutions pour récompenser les meilleurs acteurs de solutions
12:14 au niveau des médias, au niveau des journalistes.
12:16 Au niveau des médias et des journalistes, notre objectif c'est quand même de promouvoir
12:20 le journalisme constructif, le journalisme de solutions pour que nous puissions avoir
12:22 vraiment des contenus inspirants, des contenus constructifs.
12:26 C'est ça.
12:27 Il y a aussi les solutionneurs qui sont les entrepreneurs innovants.
12:29 Donc, ces 10 prix concernent fondamentalement les entrepreneurs innovants qui créent des
12:34 solutions, les médias, les journalistes.
12:35 Nous voulons aussi promouvoir des villes de solutions.
12:37 Donc, il y a des villes aussi qui sont en compétition.
12:39 Et donc, il y a un jury qui est composé de Basile Ebele qui organise le festival international
12:46 panafricain de Cannes depuis 20 ans.
12:48 Il y a aussi Moïse Moncouro qui est à TV5 et qui fait partie également du jury.
12:53 Il y a Morel Sadio qui est également à Canthé, qui fait partie également du jury.
12:58 Il y a Myriam Laouange qui fait partie du jury.
13:03 Donc, c'est un jury de très haut niveau.
13:04 Il y a des journalistes dedans.
13:06 Il y a des entrepreneurs dedans pour leur permettre quand même de faire un travail.
13:09 Est-ce qu'on peut rappeler quelques critères qui peuvent militer en faveur ?
13:13 Oui.
13:14 Fondamentalement, c'est l'originalité de la solution et l'impact.
13:17 Parce qu'il y en a qui ont des solutions mais qui n'ont pas d'impact.
13:20 Donc, nous nous tenons compte de l'originalité de la solution, de son impact, de la réponse
13:25 concrète et concluante que la solution apporte aux problématiques sociétales, sociales
13:30 et tout le reste.
13:31 Donc, fondamentalement, c'est à ce niveau.
13:33 Nous avons aussi identifié des personnalités publiques inspirantes pour les élever au
13:37 rang d'ambassadeurs africains de solutions.
13:39 Parce que plus nous serons nombreux à amplifier les initiatives innovantes africaines qui
13:44 font bouger le continent, vous verrez qu'à court, à moyen et à long terme, nous allons
13:48 réussir à inverser la tendance et faire de l'Afrique vraiment un continent de solutions,
13:53 un continent d'espoir.
13:54 Et sur cet événement, on a combien d'ambassadeurs ?
13:56 200.
13:57 Et notre objectif en 2024 est d'aller jusqu'à 1 000 parce que parfois, vous participez
14:01 à des conférences de haut niveau à l'international et vous entendez certains parler de l'Afrique
14:04 et vous vous demandez, mais si ils n'ont jamais vécu l'Afrique ?
14:06 Est-ce que c'est la même Afrique ?
14:07 C'est la même Afrique que nous connaissons.
14:09 Donc, si nous avons des ambassadeurs un peu partout dans le monde entier, dans pratiquement
14:13 tous les pays, nous allons faire en sorte que nous puissions avoir des représentants
14:15 un peu partout, que ces personnalités-là qui participent à ces gens de rencontre,
14:19 qui ont le pouvoir de décision, puissent quand même dire, écoutez, l'Afrique d'aujourd'hui,
14:23 ce n'est pas l'Afrique d'hier, qu'il y a une dynamique positive sur le continent,
14:26 il y a des solutions sur le continent, il y a des initiatives vraiment à encourager
14:30 sur le continent.
14:31 Donc, la Semaine Afrique des solutions, c'est la semaine des entrepreneurs, c'est la semaine
14:35 des solutionneurs, c'est la semaine des acteurs de solutions, des journalistes, des médias,
14:39 des auteurs parce qu'on peut aussi écrire un livre pour valoriser une solution.
14:43 On peut écrire un livre pour inspirer, on peut aussi écrire un livre pour valoriser
14:47 quelque chose.
14:48 Donc, les auteurs aussi font partie des acteurs de solutions, les éditeurs, les décideurs,
14:53 les élus, donc nous sommes tous des acteurs de solutions, donc tout le monde doit pouvoir
14:57 s'engager dans cette dynamique-là pour que nous sommes en train de mettre en place.
15:01 Donc, nous invitons tous les Africains de la diaspora et tous les amis de l'Afrique,
15:05 tous les amis, pourquoi ? La Semaine Afrique des solutions, ce n'est pas un événement
15:08 entre Africains, c'est un événement international parce qu'il y a des solutions européennes,
15:13 par exemple, qu'on peut utiliser pour régler des problèmes africains, comme il y a des
15:17 solutions africaines qu'on peut utiliser pour régler des problèmes européens.
15:20 Donc, nous ne voulons pas nous enfermer entre Africains.
15:22 Le robot qui permet, par exemple, de traiter le cancer a été inventé par un Béninois,
15:27 Bertrand Nahum, qui est basé à Montpellier.
15:28 Comment nous allons faire pour que cette solution puisse être utilisée pour soigner nos parents
15:33 aussi en Afrique ? Donc, si nous nous enfermons entre Africains là-bas, il y a un problème,
15:37 alors que nous sommes en train de parler de solutions.
15:39 Donc, voilà un peu notre ambition.
15:40 C'est une très grande ambition que nous avons pour l'Afrique et nous allons faire en sorte
15:44 pour que…
15:45 Est-ce que je sais que dans ce type d'événements, et quand on a des idées assez ingénieuses
15:52 comme ça, autour, on a forcément des gens qui se disent, on parle de l'Afrique des
15:56 solutions, pourquoi forcément venir intégrer d'autres spécialistes de la DEDA ? Est-ce
16:00 que vous n'avez pas rencontré cette difficulté-là ?
16:02 Non, on n'a pas rencontré ça.
16:05 On est très ouvert.
16:06 On est européens, comme on le dit.
16:08 Pas forcément à votre niveau, peut-être votre entourage ou des personnes à qui vous
16:12 avez proposé l'événement.
16:14 Est-ce que des gens ne se sont pas dit non ? Parce que là, vous parlez tout à l'heure
16:18 de celui qui est à Montpellier, qui est un Béninois et qui a créé une solution.
16:23 Est-ce que pour les autres, il ne faudrait pas forcément rester sur des solutions africaines
16:26 ? Est-ce qu'il faut forcément intégrer des solutions européennes ? Parce que vous
16:28 dites qu'on est ouverts.
16:29 C'est plus à ce sens la question.
16:31 Exactement.
16:32 Et cette activité va permettre aux solutionnaires d'Africains de découvrir aussi des solutions
16:37 européennes et américaines et autres.
16:39 Et donc, ils ont besoin des autres.
16:42 Les solutionnaires européens, français, américains aussi ont besoin d'aller savoir
16:45 ce qui se passe en Afrique en termes de solutions.
16:48 Et lorsque nous leur présentons souvent les solutions africaines, il y en a, mais ils
16:51 disent "mais ce n'est pas vrai".
16:52 On leur dit "oui, c'est bien sûr, c'est vrai, ce sont des Africains qui créent cela".
16:56 Et donc, il faut vraiment s'ouvrir au monde.
16:59 Nous sommes en 2023, au 21e siècle.
17:01 Donc, on ne peut pas s'enfermer entre Africains.
17:03 Il faut s'ouvrir au monde.
17:04 On a besoin de tout le monde.
17:05 Il y a des gens qui ne sont pas des Africains, mais qui se battent pour l'Afrique, même
17:09 plus que des Africains.
17:10 Bien sûr.
17:11 Et ils sont dans pas mal d'initiatives citoyennes sur le terrain.
17:14 Il y en a qui ont donné toute leur vie.
17:15 Ils ne sont pas des Africains, mais ils ont donné toute leur vie à l'Afrique.
17:18 Ils font des choses extraordinaires en Afrique.
17:20 Je lis toujours les ONG qui sauvent les migrants en mer.
17:24 Je vois toujours des grands bateaux.
17:27 C'est plus des bateaux européens.
17:28 Bon, je ne sais pas, je n'ai pas encore vu de bateaux africains ou alicénables.
17:31 Bien sûr.
17:32 C'est ce truc-là.
17:33 Vous avez des structures comme Spark News qui regroupe un tas de médias, des Africains
17:38 internationaux pour valoriser des initiatives qui marchent, mais ce ne sont pas des Africains,
17:42 ce sont des Français.
17:43 Et donc, vous avez Jérôme Ribérault qui est beaucoup impliqué dans le domaine de
17:48 l'intelligence artificielle.
17:49 Tous les jours, il est sur le continent pour travailler, mobiliser et promouvoir l'intelligence
17:53 artificielle éthique et co-responsable.
17:55 Donc, il y a beaucoup de ces personnalités qui ne sont pas forcément originaires de
18:00 l'Afrique, mais qui sont passionnés, qui sont amoureux de l'Afrique et qui sont très
18:04 attachés à l'Afrique.
18:05 Donc, nous devons travailler avec tout ce monde-là parce que l'Afrique, comme on l'appelle
18:10 le monde de demain, l'Afrique a son Mont-Radis et l'Afrique étant le berceau de l'humanité,
18:15 nous devons faire en sorte qu'elle devienne le berceau des solutions pour soigner l'humanité.
18:18 Alors, un mot, M.
18:19 Léonce Mbagy, sur le positionnement de la communication et du journalisme.
18:24 Aujourd'hui, le métier est en train de changer, il y a beaucoup d'évolutions.
18:28 On a les réseaux sociaux, là, on parle aujourd'hui de solutions.
18:30 Alors, pour vous qui êtes un professionnel depuis 23 ans, quel est votre regard sur cette
18:34 évolution ?
18:35 Il faut réinventer les médias en Afrique.
18:37 Le problème fondamental des médias africains, c'est que nous n'avons pas encore de véritables
18:41 entreprises de presse.
18:42 Nous connaissons très bien comment les médias en Afrique…
18:45 C'est un peu fort, ça, non ?
18:46 Non, ce n'est pas fort.
18:47 Quand je parle d'entreprise de presse, c'est en termes de professionnalisation, en termes
18:51 de spécialisation et surtout en termes de financement.
18:53 Il faut accompagner les médias africains et surtout les médias pan-africains qui sont
18:58 en dehors de l'Afrique et qui sont aujourd'hui la voix de l'Afrique.
19:00 Il faut pouvoir les soutenir, surtout financièrement.
19:03 Parce que ces médias-là ne peuvent pas tenir.
19:05 Et donc, nous devons faire en sorte que ces médias qui existent, nous devons les soutenir
19:10 pour qu'ils puissent se renforcer, pour que nous puissions avoir des résultats encore
19:14 plus reluisants et substantiels.
19:15 Donc, il y a la question de la spécialisation, la question de la formation, la question du
19:19 financement.
19:20 Nous avons prévu lors de cette année de solutions, le panel sur les solutions pérennes
19:24 de financement des médias constructifs en Afrique.
19:27 Parce que si nous n'aidons pas nos médias en Afrique…
19:29 Nous sommes combien dans la diaspora d'Africains ?
19:31 Nous sommes beaucoup.
19:32 Si nous prenons 100 000 Africains dans la diaspora qui décident peut-être chaque mois
19:37 ou chaque année de donner un euro pour soutenir les médias pan-africains.
19:41 Force Africa fait énormément, beaucoup pour l'Afrique depuis des années.
19:45 Moi, je regarde votre chaîne depuis quand j'étais au Bénin jusqu'à aujourd'hui.
19:49 Il y a beaucoup d'émissions constructives sur la chaîne.
19:51 Mais seuls, vous ne pouvez pas tenir.
19:53 Il faut vous accompagner, il faut vous soutenir.
19:54 Et donc, tous les Africains qui se sentent concernés par l'Afrique doivent pouvoir
19:58 mettre la main à la poche pour dire qu'il faut pouvoir soutenir.
20:03 On peut soutenir pas forcément financièrement, mais on peut soutenir d'une manière ou
20:06 d'une autre pour que ces chaînes-là puissent exister.
20:08 Parce que si ces chaînes-là disparaissent, le vide sera encore énorme, profond.
20:13 Donc, il faut faire en sorte que nous puissions accompagner ces médias qui sont là et qu'on
20:17 forme davantage les gens.
20:18 Aujourd'hui, au niveau de l'Afrique francophone, il y a un problème de contenu qui se pose
20:21 aujourd'hui.
20:22 Certains de nos médias aujourd'hui, il y a beaucoup plus de blogueurs, d'influenceurs
20:28 et tout ça.
20:29 Donc, il y a des journalistes qui ont fait des écoles de journalisme aujourd'hui qui
20:31 sont à la maison, qui n'arrivent plus à trouver du boulot.
20:33 Et donc, moi je me rappelle, il y a 20 ans par exemple, quand il y avait un concert
20:38 des ministres un ventredi, on sortait le journal le lendemain, le samedi, parce que dans le
20:42 temps, il n'y avait pas encore les réseaux sociaux.
20:44 Mais aujourd'hui, quand il y a un concert des ministres, même dimanche, même sur Internet,
20:47 tout est déjà sur Internet.
20:48 Donc, ça change.
20:49 Donc, il faut réinventer les médias en Afrique.
20:52 Les médias en Afrique ne peuvent plus continuer à opérer aujourd'hui comme ils le faisaient
20:55 il y a 30 ans, il y a 40 ans en arrière.
20:58 Donc, renforcer les médias existants pour qu'ils deviennent de véritables entreprises
21:02 de presse.
21:03 Ils le sont déjà, mais il faut les renforcer pour que nous puissions avoir de grands groupes
21:07 et les mettre au service du développement humain durable de l'Afrique.
21:09 C'est quoi un meilleur journaliste pour vous ?
21:12 Le métier de journalisme est un métier très exigeant.
21:14 C'est un métier passionnant.
21:17 C'est un métier très rigoureux.
21:19 Et donc, le bon journaliste, c'est quelqu'un qui entre dans cette profession parce qu'il
21:24 a une vocation, parce qu'il faut savoir vérifier ses informations, savoir gérer ses sources
21:30 d'informations.
21:31 Il faut être discret parce que parfois, vous avez des sources d'informations, il ne faut
21:34 pas livrer parce que si vous êtes un bavard, vous ne pouvez pas faire très bien votre
21:37 travail.
21:38 Il faut se spécialiser.
21:39 Le problème que nous avons en Afrique, c'est que nous avons souvent des journalistes et
21:42 des généralistes qui traitent de tous les sujets.
21:43 La plupart de nos confrères qui viennent ici en France, ils sont obligés de tout reprendre
21:47 à zéro parce que ici, je n'ai rien à vous apprendre, vous êtes un spécialiste également
21:51 du domaine.
21:52 Quand vous dites par exemple que vous êtes un journaliste culturel, mais ça n'existe
21:56 pas.
21:57 Vous êtes journaliste culturel spécialisé dans la danse, spécialisé dans l'art, dans
22:02 le patrimoine.
22:03 Au point que quand vous écrivez un article sur la danse, on sent que c'est un professionnel
22:06 qui le fait.
22:07 Mais nous, nous sommes généralistes.
22:09 Donc, il faut mettre un accent particulier sur la spécialisation que nous puissions
22:14 avoir sur le continent des journalistes économiques.
22:16 Je crois que vous le faites déjà si bien qu'on est des journalistes.
22:19 Parce que quelqu'un qui dit qu'il est un journaliste économique et il t'écrit un
22:22 article, moi je le vois par rapport à des gens qui me proposent des articles pour mon
22:24 média, mais il n'y a aucun mot-clé économique dedans.
22:26 Quand on remet le budget d'un pays à un journaliste économique de traiter et qu'il
22:31 n'y a aucun mot-clé.
22:32 Il n'y a pas d'inflaction, il n'y a pas quoi encore.
22:34 Donc, il y a un problème.
22:35 Donc, c'est le problème.
22:36 C'est-à-dire, c'est le français, c'est la littérature.
22:38 Ce n'est pas ça le journalisme.
22:39 Donc, il faut aller.
22:40 Il y a déjà un travail, c'est lui, qui se fait par rapport avec nos confrères sur
22:44 le terrain ici dans la diaspora.
22:45 Il faut vraiment les encourager.
22:47 Mais chacun de nous doit pouvoir faire des efforts pour que nous puissions vraiment améliorer.
22:50 Mais moi, j'insiste beaucoup sur la question de la spécialisation, que nous puissions
22:54 avoir des journalistes spécialisés dans le développement durable, dans l'écologie,
22:59 dans l'intelligence artificielle, dans l'économie, dans l'environnement, dans la culture.
23:03 Pour que quand ces journalistes-là abordent ces genres de thématiques-là, qu'on puisse
23:06 savoir que vraiment ça, c'est un spécialiste qui traite ces genres de sujets.
23:10 D'accord.
23:11 Pour vous, c'est quoi l'entreprenariat ?
23:12 L'entreprenariat, c'est le futur.
23:14 Donc, c'est quelqu'un qui a un projet, c'est quelqu'un qui imagine et qui développe
23:19 un projet.
23:20 Et donc, il a peut-être un projet de construire, je ne sais pas, c'est un exemple que je donne,
23:26 peut-être, je ne sais pas quoi, dans le domaine de l'agriculture, par exemple, il a envie
23:30 d'investir.
23:31 Donc, il a un projet agricole.
23:32 Et donc, il faut penser à ce projet-là, l'écrire, chercher les financements.
23:37 Donc, l'entrepreneur, c'est toute personne qui entreprend, tout coup, qui réfléchit,
23:42 qui imagine, qui a envie d'être à son propre compte.
23:44 Et donc, il crée sa société, il crée peut-être une association, il crée peut-être une ONG.
23:48 C'est un acteur économique, en quelque sorte.
23:50 Et comme j'ai l'habitude de dire aux gens, l'entreprenariat, ce n'est pas un long fleuve
23:54 tranquille, c'est de l'eau, de la mer à bois.
23:57 Et donc, on ne s'engage pas dans l'entreprenariat parce qu'on a envie de sortir du chômage.
24:01 On s'engage dans l'entreprenariat parce qu'on a une vision, parce qu'on a une ambition,
24:04 parce qu'on a un projet, parce qu'on a une solution qui répond à un besoin qu'on appelle
24:10 dépopulation.
24:11 On veut vendre de l'eau parce que dans ce quartier, il n'y a pas de l'eau.
24:15 Où il y a de l'eau, la qualité de l'eau que vous apportez est meilleure que celle
24:20 qui est déjà vendue.
24:21 Donc, c'est quelqu'un qui crée une solution, qui crée un produit ou un service qui apporte
24:25 une réponse à une situation donnée.
24:28 D'accord.
24:29 On est pratiquement à la fin de l'émission.
24:30 C'est parti très, très vite.
24:32 La dernière question, et ce sera votre mot de fin, je voulais qu'on rappelle les personnalités
24:37 et très rapidement le programme avant de nous dire quelle est, vous, votre vision de
24:41 la fin du futur.
24:42 D'abord, merci pour cette opportunité qui m'a permis de cerner tous les contours de
24:50 cette semaine d'Afrique des solutions que nous organisons à Paris du 23 au 28 octobre
24:54 prochain.
24:55 Comme je le disais tout à l'heure, nous avons une cinquantaine de personnalités de très
24:59 haut niveau, à commencer par Lionel Zinsou qui sera là, Stalislas Zeze, Pascaline Kamoukwe,
25:07 Tchek Keita, Jérôme Ribéraud, Rosie Bordet, Achille Abbé, Olivier Ennogo, Jules Dongché
25:15 également qui sera également de la partie, Muel Atipo.
25:22 Ils sont nombreux, des femmes et des hommes.
25:25 Nous avons fait en sorte qu'il y ait la parité et qu'il y ait autant de femmes que d'hommes
25:29 dans l'équipe.
25:30 Et toutes ces personnalités seront là pour qu'ensemble nous puissions vraiment célébrer
25:34 et promouvoir les solutions.
25:36 Votre vision de l'Afrique ?
25:38 Je reste optimiste.
25:39 J'ai foi en l'avenir.
25:41 L'Afrique bouge.
25:42 Il faut que les Africains puissent prendre conscience de cela, que nous avons tout ce
25:46 qu'il faut pour vivre dignement et décemment en Afrique et que nous devons prendre conscience
25:52 de la responsabilité qui est la nôtre pour faire en sorte que l'Afrique devienne vraiment
25:57 un continent créatif, un continent innovant.
26:00 Elle l'est déjà, mais il faut pouvoir renforcer cette dynamique positive que nous avons sur
26:05 le continent.
26:06 Merci beaucoup, M.
26:07 Léonce Mbadi.
26:08 Je rappelle à nos téléspectateurs que vous êtes le promoteur de la semaine Afrique des
26:11 solutions et je le dis toujours, l'information économique doit être au cœur du développement
26:15 de votre entreprise.
26:16 Pour les autres, l'amour et le pardon sont au cœur de votre vie.
26:19 Le maestro Olivier Noko réalisait cette émission.
26:21 Je vous dis à très bientôt.
26:23 Suivez votre santé.
26:23 Au revoir.
26:24 [Musique]
26:36 [SILENCE]