• l’année dernière
Marcelo Bielsa, sélectionneur de l'Uruguay, était en conférence de presse avant les matches de qualification au Mondial 2026 face à la Colombie et le Brésil. Il en a profité pour discuter des "dégâts" causés involontairement par Pep Guardiola depuis une quinzaine d'année dans le football et du monstre qu'il a créé avec un football d'ultra possession pour les équipes dominantes et par effet miroir de grand bétonnage des équipes dominées.

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Transcription
00:00 Il y a une chose très commune, c'est comment on joue quelqu'un qui se sent pire contre quelqu'un qui se sent mieux.
00:08 Je l'appelle le mal de Guardiola.
00:11 Ce que lui a réussi n'est pas de s'imiter son fantaisie inégalable pour la construction du jeu,
00:24 mais de mettre 11 joueurs sur un terrain de 30 mètres de profondeur.
00:38 Il a réussi et il a un peu plus de difficulté à gagner les matchs, mais il continue de gagner.
00:48 Il continue de gagner et il a aussi une fantaisie, on utilise les médiocres,
00:58 je m'y inclure, c'est-à-dire qu'on ne peut pas faire ce que fait Guardiola
01:04 parce qu'on n'a pas les joueurs pour une construction telle,
01:15 si on veut dire, une construction telle que ce n'est pas possible.
01:20 Mais ce n'est pas vrai, parce que Guardiola a beaucoup de simulateurs
01:25 qui, sans joueurs, ont réussi à créer des expressions très valides.
01:31 Et en même temps, il y a beaucoup de coaches qui, avec des joueurs
01:36 qui sont aussi bons que ceux de Guardiola, n'ont pas construit une expression
01:41 si digne d'être vue comme ce qu'il a fait.

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