• l’année dernière
Ce webinaire, organisé à travers le Forum Caribéen sur l’Agriculture Responsable au Climat (CCRAF), a été l’occasion de découvrir les retours d’expérience de :
• Dominique Zami, dirigeant de PTL Agro en Guadeloupe
• Yannick BOC, Chargée de mission agriculture et agro-alimentaire à la Communauté d’Agglomération du Nord Grande-Terre en Guadeloupe,
• Céline Carles, Chargée de mission Environnement & Agriculture chez DENEL, en Martinique
et d’échanger avec eux.

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Transcription
00:00:00 Donc, bonjour et bienvenue à tous à la deuxième partie de notre série de webinaire.
00:00:10 Je m'appelle N'kelea Gregoire-Karay, je suis spécialiste technique à l'Institut de coopération interaméricain sur l'agriculture, l'ICA,
00:00:25 et je travaille dans le cadre des actions sur l'environnement durable et l'agriculture,
00:00:34 et donc le forum pour l'agriculture adaptée aux changements climatiques.
00:00:40 Donc, des personnes de Trinidad, de Guyane, Saint-Vincent, Saint-Lucie, La Barbade, La Dominique, Antigues et Barbudes, Saint-Kitts et Nevis.
00:00:54 Nous avons la Jamaïque également, les Bahamas, et nous avons Haïti, et aujourd'hui nous collaborons avec les territoires français de la Martinique et de la Guadeloupe.
00:01:05 Donc, avant de commencer, je vais vous expliquer un petit peu la logistique.
00:01:13 Vous pouvez renommer votre Zoom avec votre nom et le pays d'où vous venez, ou alors vous pouvez également le mettre dans la discussion, dans le chat.
00:01:22 Donc, nous sommes reconnaissants si vous pouviez fermer votre micro de manière à ne pas avoir de perturbations pour les présentateurs.
00:01:31 Si vous pouvez, vous pouvez allumer votre caméra et vous pouvez, pour vos questions, vous pouvez lever votre main et taper vos questions dans la discussion,
00:01:44 ou vous pouvez utiliser la fonction pour lever la main.
00:01:50 Et nous allons enregistrer cette session et elle vous sera partagée à la fin de la session d'aujourd'hui.
00:01:58 Lola, qui est la directrice du projet CARNAL-ADAPT, va vous partager tous les enregistrements et les présentations PowerPoint auxquelles vous pourrez avoir accès en français et en anglais.
00:02:12 Et comme je l'ai mentionné, nous collaborons avec les territoires francophones et anglophones.
00:02:19 Donc, nous avons de l'interprétation disponible.
00:02:22 Donc, pour les personnes qui parlent anglais, vous pouvez vous rendre sur le canal anglais.
00:02:26 Vous verrez la fonctionnalité d'interprétation, un petit globe, et pour les francophones, vous pouvez aller sur le canal français.
00:02:38 Si vous restez sur le canal de l'orateur, vous n'aurez pas la traduction.
00:02:47 Donc, c'est un réseau, juste pour vous expliquer, nous sommes un réseau de connaissances vers l'action et les objectifs sont de sensibiliser, de partager des connaissances sur les pratiques agricoles qui sont adaptées au climat et les options pour la région de la Caraïbe.
00:03:05 Par exemple, nous cherchons à répondre aux inondations.
00:03:13 Nous avons normalement des inondations, etc., pendant la saison des pluies, mais même cette saison devient de plus en plus sèche.
00:03:22 Nous avons des problèmes de sécheresse de plus en plus, et donc nous souhaitons faire connaître les pratiques agricoles à ce sujet.
00:03:30 Nous souhaitons également construire une communauté d'acteurs engagés et intéressés au niveau régional et national, de manière à pouvoir voir quelle est la direction que nous devons prendre pour collaborer.
00:03:44 Donc, nous voulons améliorer la coordination et la collaboration entre ces parties prenantes dans toute la région, de manière à ce qu'ils puissent travailler ensemble pour construire une agriculture résiliente et durable dans la région.
00:03:57 Mais surtout, nous devons traduire les connaissances techniques que nous allons partager, en particulier par le biais de webinaires, en actions pratiques sur le terrain.
00:04:10 Et donc, ce sont les objectifs du SIGGRAPH.
00:04:13 Donc, aujourd'hui, nous allons collaborer avec le projet InterregCarnetAdapt.
00:04:20 Dans notre dernier webinaire, nous avons eu des présentations de M. Damien de Sainte-Lucie, qui a effectué une présentation sur les approches naturelles de conservation des sols.
00:04:33 Et nous avons eu Nelson de la Dominique, qui a présenté des remèdes naturels pour la protection des cultures.
00:04:40 Aujourd'hui, nous allons parler de la gestion des risques et des solutions face aux pénuries d'approvisionnement.
00:04:48 Et nos anglophones vont écouter, apprendre de l'expérience des territoires francophones lorsqu'ils sont confrontés aux pénuries d'approvisionnement.
00:05:03 Donc, nous aurions aujourd'hui Mariana Martel, qui est coordinatrice des Territoires Durables à l'ADEME Guadeloupe.
00:05:12 Et elle fait partie du projet CarnetAdapt.
00:05:17 Et nous avons aussi M. Dominique Zamy, qui est responsable, qui est gérant de PTL Agro en Guadeloupe.
00:05:27 Et nous avons également Céline Carle, donc Dominique Zamy, dirigeante PTL Agro.
00:05:35 Céline Carle, chargée de mission environnement et agriculture à Dénel, l'entreprise Dénel de Martinique.
00:05:44 Donc, Mariana va présenter les participants, mais avant cela, je vais vous partager un sondage,
00:05:54 je vais vous envoyer un sondage si vous voulez bien y répondre.
00:05:58 Merci Mariana.
00:06:01 Bonjour à tous et bienvenue à ce webinaire.
00:06:04 Je suis Mariana Martel, coordinatrice des Territoires Durables à l'ADEME, l'Agence de transition écologique française.
00:06:14 Je suis responsable, qui est porteur de projet du CarnetAdapt.
00:06:20 Donc, les missions de l'ADEME sont de conseiller et de soutenir et de financer les projets de transition écologique.
00:06:28 Et CarnetAdapt est un projet financé par le programme InterREC 2014-2020, avec ICA comme partenaire,
00:06:37 mais également CARDI, UNA Caribéenne et Synergie.
00:06:41 Le but, c'est de créer un réseau pour adapter l'agriculture au changement climatique dans quatre territoires,
00:06:51 Saint-Denis, Martinique, Guadeloupe et Dominique, et il a été lancé en 2017.
00:06:58 En 2023, les actions visaient à augmenter les compétences techniques, premièrement.
00:07:08 Deuxièmement, choisir des projets innovants, donc le recensement des projets.
00:07:16 Troisièmement, recueillir des commentaires, une rétroaction, par exemple, par des visites de terrain.
00:07:27 Donc, un séminaire de clôture sera organisé en novembre, de manière à voir ce qui peut être amélioré.
00:07:37 Et ce webinaire est organisé dans le cadre du Forum d'agriculture responsable, et nous vous demanderons
00:07:45 de vous poser quelques questions rapides à la fin du webinaire.
00:07:51 Toutes les présentations seront disponibles sur le site web de CarnetAdapt.
00:07:57 Donc, Lola Turpin mettra ses questions sur la discussion.
00:08:05 Et je vais, sans plus tarder, je vais laisser Dominique Zami parler.
00:08:17 Donc, le dirigeant de l'entreprise PTL Agro va effectuer sa présentation.
00:08:29 Dominique.
00:08:41 Ah, c'est mis avec le son. Le son a été coupé. Bonjour. Vous m'entendez ? C'est bon ? Allô ?
00:08:50 On vous entend très bien.
00:08:51 Excusez-moi, parce que le son a été coupé. Bonjour, merci de me recevoir.
00:08:57 Je vais vous faire une petite… Alors, l'ADEME m'a demandé de faire une petite présentation de mon projet.
00:09:06 Nous sommes… Donc, je suis… Je me présente. Alors, je suis Dominique Zami.
00:09:11 Je suis… Je représente aujourd'hui l'entreprise PTL Agro.
00:09:15 Alors, PTL Agro, c'est un projet qui est basé sur de l'agro-transformation.
00:09:20 C'est une usine de transformation.
00:09:22 Moi, je suis ici… Alors, je suis… Je suis en fait entrepreneur à la Bois-de-Loup.
00:09:26 Et je suis un gestionnaire… Je suis gestionnaire d'une cuisine et royal traiteur et d'un restaurant.
00:09:32 Alors, donc, je suis à la fois restaurateur et traiteur depuis 7 ans.
00:09:36 Et je suis un acteur impliqué en fait dans l'alimentation parce que nous avons une cuisine et donc nous produisons énormément.
00:09:43 Le constat en fait est parti que depuis… Enfin, que nous, nous faisons les produits.
00:09:48 En fait, nous voulions utiliser les produits locaux, tels que les ignames, tout ce qui est igname, pâte à douce.
00:09:54 Et on s'est rendu compte qu'on avait des difficultés au niveau de notre cuisine à nous fournir, au niveau des agriculteurs, mais aussi au niveau local.
00:10:05 Pourquoi ? Parce que les prix étaient trop élevés ou l'approvisionnement était assez régulier.
00:10:12 Donc, on était obligé de s'approvisionner au niveau de produits du Costa Rica venu de l'étranger.
00:10:19 D'où en fait, d'où est venue l'idée de PTL Agro.
00:10:23 Alors, PTL Agro, qu'est-ce que ça veut dire ? PTL Agro, c'est Produits Transformés Locaux, Agro Transformateurs.
00:10:29 Alors, c'est une usine qui est… C'est une usine d'agro-transformation qui a pour mission de proposer, de produire des produits à base de pâte à douce, de manioc, de banane et de fruits à pain.
00:10:44 Ensuite, nous allons utiliser aussi des produits, tout ce qui est produits maraîchers, salades, manioc, etc.
00:10:49 Cette usine a pour but, en gros, de proposer des légumes découpés, en premier, frais et en congelé.
00:10:59 Ensuite, nous allons travailler sur les produits aussi transformés, c'est-à-dire des farines au niveau industriel,
00:11:06 ainsi que aussi des produits, tout ce qui est plats surgelés, ainsi que des pâtes alimentaires et des biscuits.
00:11:12 Donc, en fait, c'est réellement de travailler tous les produits au niveau local.
00:11:17 Donc, quand je suis parti, quand j'ai commencé un peu à faire une étude de marché, les questions qui ont été soulevées ont été les suivantes.
00:11:28 Vous voulez… Vous avez un projet, mais nous savons que vous avez des problèmes d'approvisionnement.
00:11:34 Comment vous pensez-vous… Comment pensez-vous vous organiser ?
00:11:37 Alors, quand on a vu ça, on a commencé à travailler en profondeur sur la question de péter l'agro.
00:11:45 Alors, on se positionne dans un contexte international, propice en fait à la création de valeurs autour de l'alimentation,
00:11:53 au niveau national, par rapport à la loi EGalim, qui est présente pour favoriser l'économie locale et le bien-manger.
00:12:02 C'est-à-dire que la loi EGalim, en fait, est une loi qui demande à aujourd'hui à tout ce qui est administration et cantine,
00:12:10 école, de fournir 50 % en produits locaux et 20 % en produits bio.
00:12:17 Donc, ce qui est… Aujourd'hui, on est incapable en boîte double de fournir ce type de ratio,
00:12:24 car il faut savoir qu'on a 98 % des produits qui viennent de l'étranger, qui sont importés.
00:12:30 Aujourd'hui, qu'est-ce qui domine ? C'est la banane et la canne à sucre.
00:12:36 Tout ce qui est produits maraîchers sont en petite quantité, d'où de nombreuses interrogations et de propositions de positionnement en faveur de projets tels que le nôtre.
00:12:49 En local, on doit aussi répondre à tout ce qui est PAT, c'est le programme alimentaire territorial mis en place.
00:12:58 Cela concerne chaque commune qui propose des programmes alimentaires par rapport aux agriculteurs,
00:13:05 mais Mme Bock en pourra en parler puisque c'est elle qui va développer ce type de sujet.
00:13:10 Alors, il faut savoir aujourd'hui que la Guadeloupe a besoin de retrouver sa souveraineté alimentaire.
00:13:17 En effet, 80 % de l'alimentation est importée à chaque rebâtissement politique.
00:13:23 Par exemple, on a eu l'Ukraine, mais aussi pendant la crise du Covid, nous avons eu des problèmes d'approvisionnement.
00:13:30 Spécialement pendant la crise du Covid, nous avons eu un moment où on a bloqué tout ce qui était port.
00:13:37 Il était impossible, il n'y avait pas de possibilité d'avoir des bateaux qui rentraient.
00:13:43 Donc, on a dû s'organiser au niveau local avec les agriculteurs qui ont proposé des formes de paniers aux personnes pour se nourrir.
00:13:55 D'où la question de la souveraineté alimentaire revenue en disant "que faire ?".
00:14:01 Comment répondre à ce genre de questions si demain on a encore à faire une crise ?
00:14:08 D'où le problème dont les politiques s'intéressent à cette question.
00:14:16 Et nous, en fait, comme on a commencé à travailler au niveau de Pételagro, nous avons commencé à faire des recherches au niveau de savoir comment ça pouvait visionner.
00:14:30 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'on a fait ?
00:14:33 On a décidé, on a commencé à faire une enquête, on a commencé à voir avec les agriculteurs pour savoir pourquoi on avait un problème d'organisation au niveau de la filière agricole.
00:14:44 Alors, les réponses sont les suivantes.
00:14:46 Les agriculteurs disent qu'il n'y a pas assez de sources d'approvisionnement.
00:14:50 Quand ils produisent de l'alimentaire, ils n'ont pas de marché pour écoler leur stock.
00:14:58 Donc, ils préfèrent produire en petite quantité et ne pas produire pour ne pas que leur marge reste sur leur bras.
00:15:08 Autre problème, c'est le prix.
00:15:10 Au niveau du prix, on se rend compte que c'est vrai que les produits de l'import sont beaucoup moins chers que les produits ici.
00:15:19 C'est-à-dire que l'ignam de Costa Rica vous reviendra à 1,80 €.
00:15:25 Or, l'agriculteur en Guadeloupe vous vendra en fait un ignam à 2,30 € le kilo.
00:15:32 Donc, ils ont aussi des problèmes au niveau comment aussi vendre aux restaurateurs, aux GMS, des produits, puisque les produits sont beaucoup plus chers.
00:15:45 D'où alors cette question.
00:15:47 Et le problème aussi, et ils ont un troisième problème, c'est qu'ils ne sont pas organisés, structurés.
00:15:53 Aujourd'hui, à part tout ce qui est CICA, c'est-à-dire en fait ce sont des grosses associations qui regroupent des agriculteurs,
00:16:03 bon nombre d'agriculteurs ne souhaitent pas rentrer dans ces CICA et préfèrent en fait aller vendre sur le marché.
00:16:11 C'est pour ça que nous, nous nous sommes orientés sur ce qu'on appelle la petite paysanie.
00:16:17 C'est-à-dire que nous avons demandé à des agriculteurs de nous rejoindre et de travailler avec nous.
00:16:24 D'où la création en fait. Nous, nous avons décidé de créer notre propre filière afin d'approvisionner notre cuisine.
00:16:35 Il faut savoir qu'aujourd'hui, aujourd'hui, les agriculteurs souhaitent avoir, veulent en vivre, veulent vivre de leur matière,
00:16:45 de leurs ressources et donc ils souhaitent un prix accessible à tous.
00:16:51 Nous avons décidé, nous en collaboration, nous avons décidé en fait de travailler avec eux sur un prix régulier qui sera négocié tous les trois mois.
00:17:03 Et là, nous sommes aujourd'hui avec une vingtaine d'agriculteurs.
00:17:07 Aujourd'hui, pour Péter Ago, on se propose en fait de créer de la valeur en amont et en aval avec son unité d'agro-transformation.
00:17:17 Il faut savoir que pour sécuriser l'approvisionnement, nous avons choisi des matières premières du tiroir,
00:17:23 la banane, la pâte à douce, le fou tapé et le manioc. Ce sont les matières qu'on trouve le plus.
00:17:30 Et pour cela, nous sommes, comme je dis, nous sommes rapprochés des agriculteurs et nous avons créé cette association.
00:17:36 Nous travaillons sur la qualité, sur le sujet de la qualité des productivités,
00:17:41 pour la question des sols ou encore de la fourniture de l'eau pour limiter le plus possible les intrants.
00:17:46 Dans ce réseau, on est parti avec un petit groupe de sept agriculteurs qui se sont joints à nous pour créer ce qu'on appelle un GIEE,
00:17:57 un Groupement d'intérêt économique et écologique, sur ces questions.
00:18:01 Notre but, c'est d'assurer une bonne qualité de produit et se prévenir des aléas climatiques et aussi de l'approvisionnement régulier des clients.
00:18:11 Et utilement, Péter Ago souhaite aussi intégrer les PAT locaux, pour toucher les producteurs locaux,
00:18:20 transformer les matières premières et fournir l'établissement public et en regard de la loi égalier.
00:18:26 De plus, chaque agriculteur qui travaille avec Péter Ago signe une convention de partenariat pour lui assurer un revenu régulier,
00:18:33 le moins possible soumis aux aléas du marché.
00:18:38 Pour Péter Ago, il s'agit d'assurer l'approvisionnement régulier également.
00:18:42 Enfin, nous allons mettre en place un centre de recherche et développement sur les situations des matières premières,
00:18:54 ainsi que la mise en culture de matières premières correspondant aux besoins.
00:18:58 Un laboratoire sera construit sur le site pour accueillir une équipe de deux chercheurs.
00:19:02 Péter Ago proposera ainsi, donc j'ai dit, ici des produits du terroir, comme je vous ai dit, des légumes, des chips, des farines, des cookies et des pâtés de terre.
00:19:12 De plus, nous allons travailler sur une large gamme de produits pour l'alimentation végétale.
00:19:17 C'est pour ça, en fait, parce qu'on s'est rendu compte que de plus en plus, l'alimentation animale est très chère.
00:19:24 Nous voulons proposer une alternative avec l'introduction de tout ce qui est pois, pois d'Angole, toutes sortes de pois qui ont disparu sur le terrain.
00:19:36 Il faut savoir qu'en 1940, en Guadeloupe, la production représentait 140 %.
00:19:42 Aujourd'hui, on a 98 % de matières importées.
00:19:47 Pour nous, les clés du succès pour gérer les aléas thématiques et la question d'approvisionnement sont simples.
00:19:54 Il suffit, en fait, de travailler avec les agriculteurs.
00:19:59 Alors, c'est pour ça que nous nous sommes entourés de l'INRAE et de l'IT2 pour travailler sur ces questions.
00:20:06 Nous avons aussi fait appel à un partenariat qui s'appelle MADI-TECH qui introduit, nous introduisons en fait, la technologie au niveau des agriculteurs.
00:20:17 Nous allons les accompagner en travaillant sur les questions de climat, météo, la nature des sols et comment mieux planter.
00:20:30 Donc, voici un petit peu la présentation de Pété Laroue.
00:20:36 Allô ? Allô, allô ? Allô ?
00:20:48 Merci beaucoup, Monsieur Zemi. Le PowerPoint est un petit peu derrière.
00:20:54 Je suis désolé, je n'osais pas donner les pages. Désolé.
00:20:57 Il n'y a pas de problème.
00:21:00 C'était peut-être trop court, peut-être un peu trop vite. Peut-être que je parlais un peu trop rapidement, peut-être. Non ? Ça a été ?
00:21:07 Alors, il y a deux diapos. Peut-être qu'on peut revenir dessus.
00:21:12 On a une partie sur les consommations énergétiques et aussi la gestion des stocks.
00:21:17 OK. Alors, la question est climatique.
00:21:22 Alors, énergétique, c'est très important parce qu'on sait qu'aujourd'hui, par rapport à tout ce qui est climat, nous avons décidé en fait qu'au niveau de l'usine, nous allons faire une usine verte.
00:21:32 C'est-à-dire que nous allons proposer en fait tout ce qui est, tout ce qui est, en fait nous allons utiliser tout ce qui est panneaux solaires afin de faire, nous aurons un déshydrateur solaire, en fait pour déshydrater tout ce qui est alimentation.
00:21:47 Nous allons aussi récupérer tout ce qui est eau de puits afin de traiter, afin de traiter tout ce qui est nettoyage et lavage des légumes et tout.
00:21:57 Et la question que nous nous sommes posées au niveau de l'usine, c'est tout ce qu'est-ce qu'on va nous faire avec tout ce qui est pelure.
00:22:03 Et nous avons décidé en fait que nous allons récupérer tout ce qui est pelure, des aliments, de ces aliments.
00:22:10 Nous allons en faire, nous allons en faire, soit nous allons faire de l'alimentation animale et nous allons aussi, nous allons utiliser pour l'usine, pour la réinjecter dans l'usine.
00:22:21 C'est donc, on essaie, on essaie de faire tout ce qui est économie circulaire. Voilà. Autre question?
00:22:31 Oui, peut-être la chaîne de production?
00:22:39 Oui, la chaîne de production.
00:22:42 Oui, peut-être la chaîne de production.
00:22:47 Ok, la chaîne de production, comme je vous l'ai expliqué, en fait le projet s'explique, se passe en trois niveaux.
00:22:54 Donc il y a l'usine qui va produire tout ce qui est alimentaire, tout ce qui est produit.
00:23:00 Nous avons monté un groupement qui s'appelle GIEE, c'est une association où nous allons regrouper tous les agriculteurs.
00:23:10 Et ces agriculteurs, en fait, nous allons les accompagner tout au long de notre, de notre, de des approvisionnements.
00:23:19 Nous allons passer une convention avec eux. La convention, c'est qu'ils nous fournissent un certain nombre de kilos de produits.
00:23:28 Et nous, nous allons en fait les payer un prix fixe qui sera renégocié tous les trois mois.
00:23:36 Donc le principe, c'est que ces agriculteurs soient fidèles et que nous croyons, nous, c'est comme, nous, nous voulons en fait aussi être approvisionnés tout le temps.
00:23:45 Il faut savoir que nous allons recevoir tout type d'agriculteurs, c'est-à-dire tout ce qui est maraîcher, tout ce qui est légumes, voilà, c'est fruits et légumes.
00:23:53 Donc ça, c'est ça, c'est ça que nous avons créé et nous avons créé un GIEE.
00:23:58 Et la troisième, et la troisième piste que nous mettons en place, c'est une plateforme où, justement, tous ces agriculteurs vont venir faire leur livraison,
00:24:06 vont livrer tous les produits pour l'usine afin que nous puissions, nous centralisons en fait, tout les livraisons au niveau de cette plateforme. Voilà.
00:24:19 Merci Dominique. Je pense qu'on va laisser la parole à Madame Boch.
00:24:34 Ok, thank you. Ok, thank you Dominique.
00:24:42 Merci beaucoup Dominique. Avec cette présentation, nous aurons également Madame Yannick Boch qui va également parler de sa présentation et ensuite on va passer aux questions réponses.
00:25:02 Madame Boch, c'est à vous.
00:25:05 Bonjour à tous. Je suis donc changée de mission à la communauté d'agglomération du Nord-Gro-Terre, à la direction agroéconomie.
00:25:15 Et donc, je vais essayer de répondre à la demande, c'est-à-dire présenter les PAT tout en précisant comment cette démarche contribue à confronter l'approvisionnement de l'agro-transformation.
00:25:33 Et s'intègre avec la démarche présentée par Monsieur Zad.
00:25:40 Déjà, quelques éléments de contexte. La communauté d'agglomération du Nord-Gro-Terre est un établissement public de coopération intercommunale situé dans le nord de la Guadeloupe.
00:25:54 Il compte 5 communes pour 56 000 habitants et représente 20% de la superficie totale de la Guadeloupe.
00:26:07 Alors même qu'elle compte, elle représente 38% de la sole agricole utilisable sur le territoire, qui lui confère un caractère traditionnellement tapé le grenier de la Guadeloupe.
00:26:24 C'est-à-dire un caractère rural fort, un atout agricole qui a été traduit dans le cadre des outils stratégiques, notamment le projet de territoire, comme une ambition agroéconomique de la communauté d'agglomération,
00:26:40 c'est-à-dire développer l'agriculture et la agro-transformation.
00:26:44 Face à cette ambition concourue, elle répond à cet enjeu au niveau de la Guadeloupe et des Outre-mer, qui est l'enjeu lié à des maladies qui sont liées à la mauvaise alimentation,
00:27:00 telles que le surpoids, l'obésité et l'hypertension antérieure.
00:27:05 Ainsi, au titre de cette ambition, la communauté d'agglomération a décidé de construire un atelier de transformation agroalimentaire qui a vocation à alimenter les trois cuisines de notre territoire en produits prêts à cuire ou prêts à utiliser,
00:27:23 afin de faciliter l'accès à des produits locaux dans la restauration collective.
00:27:30 À ce titre, 18 produits fruits, légumes et aminacés vont être traités par l'atelier de transformation agroalimentaire,
00:27:42 notamment au travers des étapes telles que la désinfection, le blanchiment, la coupe et la présentation.
00:27:53 Ils seront livrés aux restaurants scolaires, mais pas que. Ils seront livrés aussi aux agro-transformateurs et aux agriculteurs qui vont utiliser l'outil en traitement à façon ou d'autres établissements publics.
00:28:10 Cette décision de construire cet atelier de transformation agroalimentaire s'intègre dans le PAT et a vocation à mettre en place une restauration collective responsable
00:28:23 qui s'appuie sur une alimentation locale, durable et de proximité et sur un écosystème partenarial fort.
00:28:33 Ainsi, PARTAGES Isines Centrales, acronyme de Projet Alimentaire Territorialisé du Nord-Grand-Terre, a été labellisé au titre du Programme National pour l'Alimentation en 2020.
00:28:47 Et s'appuie sur cet outil, l'atelier de transformation, pour déployer ce projet alimentaire en agissant sur chaque million de la chaîne alimentaire de Lamont,
00:29:03 avec des actions telles que la structuration des filières agricoles, ou à Laval, auprès des scolaires, publics cibles,
00:29:10 sur des actions environnementales telles que la gestion des milieux de déchets, mais aussi en intégrant l'ensemble des initiatives portées par les acteurs publics et privés associatifs du territoire.
00:29:23 Et PARTAGES Isines Centrales a donc vocation à mettre de la cohérence dans la stratégie alimentaire du territoire du Nord-Grand-Terre.
00:29:33 Comme tous les projets alimentaires territoriaux, l'élagé vite, s'appuie sur trois étapes, un diagnostic partagé, la co-construction d'un plan d'action,
00:29:43 son initiation et son suivi, mais aussi sur des instances de gouvernance et d'organisation telles que PIL, commerce et déploiement de travaux.
00:29:52 Dans la phase de co-construction du projet alimentaire territorial, les acteurs réunis en séminaire en janvier dernier ont hiérarchisé et priorisé 34 fiches actions autour de quatre thématiques,
00:30:12 production agricole, développement économique, restauration collective, consommation à domicile, ainsi qu'un certain nombre de fiches actions transversales.
00:30:22 Ces 34 fiches actions ont été enrichies par de nouvelles propositions et sont en ce moment en phase de consolidation financière en vue de déployer le plan d'action.
00:30:37 Néanmoins, en attendant, un certain nombre d'actions qui ont vocation à consolider l'approvisionnement ont été initiées.
00:30:48 Ainsi, sur le volet production agricole, parmi les 11 actions proposées par le PAT, on peut citer 6 actions qui concourent à consolider cet approvisionnement et qui ont été initiées au niveau du territoire de la CIG.
00:31:11 Il s'agit de proposer un accompagnement technique et économique aux exploitants s'inscrivant dans une démarche de diversification et d'amélioration de la durabilité de leur pratique agricole,
00:31:23 attirer sur le territoire de la CIG des acteurs qui composent des ateliers, accompagner le gouvernement des exploitations agricoles pour suivre la communication sur l'approvisionnement de la table, et proposer des séances, etc.
00:31:41 Donc, comment ça se passe? Quelles sont les actions concrètes qui ont été mises en place pour favoriser cet approvisionnement de la table? Et aussi, des autres accords transformateurs.
00:31:54 Déjà, en s'agissant de la table, nous avons reconstruit avec les acteurs du territoire un cahier d'échange d'approvisionnement dont une fiche est présentée ici.
00:32:03 Je ne sais pas si ça se voit ici. Ce cahier d'échange permet de fixer les conditions d'approvisionnement, les variétés, les degrés de maturité des produits qui seront traités par la table.
00:32:20 Ensuite, il y a aussi les critères environnementaux, puisque je rappelle que nous allons vers le public cible étant la restauration collective. Nous sommes soumis aux obligations de la loi EGALIT, qui a vocation à faciliter l'accès de produits labellisés sous signe de qualité dans la restauration collective.
00:32:45 Donc, ça c'est une étape. Ce cahier d'échange sera un outil de sélection dans le cadre des appels à projets, des appels d'offres qui seront émis par la table.
00:32:57 Autre action que nous avons mis en place, c'est une prestation de services réalisée par les groupes de France Antiguë, qui est une association de producteurs, un syndicat de producteurs plutôt, qui a vocation à accompagner la structuration des filières agricoles sur le territoire.
00:33:17 Parce qu'il s'agit de regrouper les producteurs du territoire et en particulier pour leur permettre l'approvisionnement de la table, mais aussi des autres agro-transformateurs.
00:33:27 Puisque dans la gestion d'une industrie agroalimentaire, il est plus difficile de gérer individuellement pour assurer la durabilité et la régularité de l'approvisionnement. Et ainsi, nous avons dû travailler avec les organisations producteurs qui structurent le tissu agricole de la Groine-Loup,
00:33:50 mais aussi avec les associations du territoire qui ont des volontés d'intégrer le dispositif. On les accompagne à la planification, à l'ingénierie, à la définition de projets, au suivi, à la professionnalisation.
00:34:08 D'autres actions ont été conduites, j'ai dit vite, telles que la favorisation de manifestations qui ont vocation à apporter l'innovation auprès des exploitants agricoles.
00:34:23 Ensuite, une deuxième action a été conduite avec la Chambre d'agriculture de la Groine-Loup qui a répondu à un appel à projets de France Relance qui vise à accompagner en proximité les exploitants agricoles du territoire dans le cadre de leurs changements de pratiques vers l'agroécologie.
00:34:44 Ainsi, 78 exploitants d'exploitation répartis sur le territoire ont été intégrés au dispositif et nous sommes en train, enfin la Chambre d'agriculture est en train de suivre les cultures afin de caractériser et de proposer des fiches culturelles aux autres exploitants agricoles.
00:35:09 L'objectif étant de, par la suite, tout à fait des références techno-économiques conformément aux attentes des acteurs qui ont contribué aux projets alimentaires territoriales du Nord-Afrique.
00:35:22 Des ateliers sont aussi conduits par la Chambre d'agriculture sur ces thématiques qui ont vocation à consolider cette transition agroécologique et aussi permettre le professionnalisme des exploitations, la montée en compétence.
00:35:43 Ainsi, d'autres interventions sont prévues dans le projet alimentaire territorial du Nord-Grande-Terre par AntaGis et Centrale, tel et qui relève de l'accompagnement, on va dire, du développement économique et notamment en favorisant l'agro-transformation.
00:36:03 La première étape sera donc de compléter la connaissance de ce tissu économique, d'identifier les besoins des agro-transformateurs en vue de créer des programmes de recherche et développement mutualisés et efficients à l'échelle du territoire qui se traduirait par l'agro-écologie en partenariat avec l'Ibra.
00:36:27 Pour finir, donc, en conclusion, pour ne pas dépasser le temps, je dirais que la structuration des filières avec les acteurs compétents, c'est-à-dire la Chambre d'agriculture, l'École de France, les instituts techniques, l'accompagnement technique, la mise à disposition des innovations sur le territoire,
00:36:50 contribuent à faciliter et à garantir l'approvisionnement des entreprises agro-alimentaires et ce sont des actions qui sont portées dans le cadre du projet alimentaire territoriel par AntaGis et Centrale du Nord-Grande-Terre.
00:37:10 Donc, voilà. Je vais juste rajouter que l'atelier a vocation à aussi alimenter les agro-transformateurs en produits prêts à cuire et prêts à utiliser en vrac et donc c'est pour nous un maillon, nous constituons un maillon d'une chaîne alimentaire en vue de développer l'agro-transformation sur le Nord-Grande-Terre.
00:37:37 Si vous avez des questions, je suis à votre rôle.
00:37:42 Merci beaucoup Madame Bock et merci beaucoup à Monsieur Zamy pour vos présentations à tous deux, tout à fait complémentaires.
00:37:51 Du coup, comme le disait Madame Bock, ça va être le moment des questions-réponses. Il me semble qu'il y en a déjà deux qui ont été écrites dans le chat. Noémie ?
00:38:04 Oui, on a une question de Manuel Gérard sur la localisation du projet. Est-ce que vous avez plus de précisions sur le projet, si on parle du projet PTL Agro ? Il me semble que c'était à ce moment-là.
00:38:28 La localisation, le projet PTL Agro se fera sur la ville du Moule. Nous sommes basés sur la ville du Moule. J'ajoute que nous sommes complémentaires avec l'usine centrale, puisque nous sommes dans le PIT de l'usine centrale et nous travaillons en collaboration avec l'usine centrale.
00:38:56 Merci beaucoup Monsieur Zamy. N'hésitez pas Manuel à compléter dans le chat si votre question emplaye d'autres réponses.
00:39:06 Si vous voulez directement interagir, vous pouvez aussi lever la main et on vous donnera la parole. Alors Céline ?
00:39:18 Oui, c'était juste pour savoir par rapport au projet PTL Agro, le début, ça démarrera à partir de quand ?
00:39:32 On espère démarrer en juin 2024. Je précise que nous sommes lauréats au niveau national. La Banque des Territoires a lancé un appel à manifestation et nous sommes lauréats de cet appel à manifestation.
00:39:53 Nous sommes dans le vivier, nous sommes accompagnés par la Banque des Territoires. Nous sommes obligés de suivre les process pour ouvrir cette usine.
00:40:03 D'accord. Et en termes de collaboration, est-ce que vous faites uniquement sur le territoire Guadeloupe ou ça peut s'étendre aux petites Antilles ?
00:40:13 Le principe c'est qu'on va commencer sur la Guadeloupe et après on a la vocation à faire Martinique et Métropole aussi.
00:40:25 D'accord.
00:40:26 Parce que c'est une usine qui fait 1200 m2 et on va travailler en trois ans.
00:40:36 Et la phase pour justement collaborer avec les petites Antilles, ça sera pour, j'imagine, bien plus tard, pour en 2025 ?
00:40:45 Ça dépend. Tout ce qui est légumes découpés et frais, ça on pourra collaborer assez rapidement.
00:40:54 Puisque ça c'est un petit peu le gros qu'on maîtrise déjà. C'est une phase qu'on maîtrise déjà.
00:41:02 Après, tout ce qui est produit surgelé, c'est autre chose. Mais normalement, tout ce qui est surgelé et frais, on pourra travailler avec la Martinique déjà assez rapidement.
00:41:15 Tout à fait.
00:41:20 Merci pour votre question. Est-ce que d'autres personnes souhaitent interagir ?
00:41:29 Vous pouvez lever la main si vous avez des questions ou poser les questions directement sur le chat.
00:41:39 Est-ce qu'on passe à la prochaine présentation ?
00:41:56 N'hésitez pas. On peut vous laisser encore une toute petite minute pour vous manifester.
00:42:03 Si vous avez une question à poser, n'hésitez pas. Les participants anglophones également, vous manifestez.
00:42:11 Si vous avez des questions sur un sujet qui est probablement traité de manière assez différente dans les territoires francophones.
00:42:19 Effectivement, sinon on passera à la suite.
00:42:23 A priori, pas de nouvelles questions. Elles viendront peut-être à la fin.
00:42:38 N'hésitez pas de toute manière à continuer à vous manifester dans le chat.
00:42:41 S'il y a des questions qui vous viennent par la suite, on pourra les poser à Madame Boch et à Monsieur Zamy pour vous répondre ultérieurement.
00:42:50 Je vous propose donc de passer à la présentation de Madame Carl.
00:42:56 C'est parfait que vous ayez été la dernière à poser des questions.
00:43:00 Madame Carl, cela permet de faire une transition.
00:43:03 Céline Carl travaille à l'entreprise Donelle en Martinique et va vous parler de ses activités,
00:43:13 notamment en lien avec notre thématique, la question de l'approvisionnement.
00:43:20 Bonjour, tout le monde m'entend ?
00:43:24 Oui, on vous entend.
00:43:26 Je vais vous présenter d'abord la structure.
00:43:29 Je suis responsable d'environnement et agriculture à l'usine de Donelle.
00:43:37 Donelle est une usine de transformation de fruits et de confitures qui a été créée en 1908,
00:43:50 tout d'abord en termes de conserverie d'ananas.
00:43:54 Puis, en 2000, cette conserverie d'ananas est devenue l'usine Donelle.
00:44:00 Elle emploie 50 salariés et elle est située en Martinique, sur la commune du Gros Monde.
00:44:07 Le site est soumis à l'autorisation des ICPE.
00:44:14 Comme c'est une usine de transformation, elle suit la démarche HACCP.
00:44:24 Depuis 2019, elle est certifiée ISO 50001 par rapport aux avancées technologiques et énergétiques
00:44:35 qui ont été opérées depuis les années 2000.
00:44:40 La société a deux activités principales que je vais vous présenter.
00:44:47 Une activité de transformation qui consiste à la transformation de fruits en pulpe.
00:44:53 Une activité de transformation qui consiste à la fabrication de jus et de confitures
00:44:59 à base de pulpes de fruits tropicaux locaux, martiniques, ou importées.
00:45:06 Importées à l'échelle mondiale de différentes régions du monde.
00:45:12 Et puis, comme ce site est situé sur plus de 60 hectares,
00:45:20 elle a une activité secondaire qui est représentée par son exploitation agricole,
00:45:24 qu'on appelle Dom Agro.
00:45:27 Dom Agro, en termes d'exploitation agricole, fait de l'arboriculture fruitière en bio et en HVE,
00:45:35 en haute valeur environnementale, en ananas.
00:45:40 Là, vous avez une diapo qui représente les infrastructures,
00:45:46 avec différents bâtiments qui sont le bâtiment de production et laboratoire,
00:45:54 où on fait de la recherche et développement pour sortir de nouveaux jus, confitures et d'autres produits de sauce.
00:46:10 Vous avez un bâtiment chambre froide pour la conservation de nos pulpes, fruits, etc.
00:46:22 Vous avez un entrepôt de produits finis et une réception client pour livrer nos produits à l'échelle locale ou internationale.
00:46:36 Vous avez aussi sur ce site-là des serres de production,
00:46:41 une stade pour traiter nos eaux usées qui sortent de l'usine et une station de compostage.
00:46:50 Tout autour de ces bâtiments-là, sur la rive gauche ou la rive droite, vous avez des exploitations agricoles.
00:46:59 Là, on voit sur le plan un peu plus éloigné le contour de l'exploitation agricole qui est en violet.
00:47:11 Alors, en ce qui concerne le stockage, la chambre froide stocke, comme je vous disais,
00:47:18 les matières premières, emballages, sucre, arômes qu'on utilise pour la transformation.
00:47:24 On stocke les fûts de pulpe et les fruits qui arrivent des exploitations agricoles.
00:47:32 Et puis après, nous avons le dépôt qui stocke les emballages, les produits finis et aussi les déchets.
00:47:38 Il faut savoir que l'usine produit énormément de déchets.
00:47:43 Et ces déchets-là sont évacués avec des contrats avec des sociétés martiniquées et métropoles.
00:47:50 Alors, bien sûr, Dénel, de part son ISO 50001 et d'autres, et l'agriculture bio,
00:48:02 est en train d'une démarche respectueuse de l'environnement et des enjeux climatiques,
00:48:12 car son impact est direct sur l'environnement.
00:48:22 Alors, quel est l'impact de Dénel ?
00:48:27 En fait, Dénel produit 2800 tonnes de CO2 par an.
00:48:31 Donc, effectivement, cet impact est réparti entre l'utilisation du choule, du gasoil et les utilisations électriques, mais aussi l'eau.
00:48:44 Il faut savoir que les émissions annuelles de CO2 de Dénel correspondent à l'équivalent de 150 volts, fort de France-Paris.
00:48:54 Donc, c'est énorme.
00:48:56 L'électricité de Martinique est très polluante.
00:49:01 Alors, Dénel consomme plus de 200 mètres cubes d'eau par jour.
00:49:09 Donc, effectivement, ça génère énormément de gaspillage d'eau.
00:49:17 Et elle génère 1200 tonnes de déchets par an.
00:49:23 En Martinique, la moyenne de déchets est de 500 kilos de déchets par habitant et par an.
00:49:31 Donc, nous avons des systèmes de gestion de déchets, compacteurs, presse plastique.
00:49:39 Et aussi, nous avons d'autres déchets que nous générons, et ces déchets vont en zone de compostage.
00:49:51 Alors, la dépendance.
00:49:53 Alors, effectivement, la dépendance, comme le disait M. Zamy, nous dépendons énormément de matières importées.
00:50:05 En ce qui concerne nos productions, c'est-à-dire transformation de jus et de confiture,
00:50:12 seulement 25% de pubs viennent des partenariats avec 42 agriculteurs locaux
00:50:18 qui font partie de groupements d'agriculteurs, des GIE ou associations, avec qui nous avons un partenariat.
00:50:30 Et donc, nous traitons nos fruits locaux avec, comme je vous disais, 42 agriculteurs.
00:50:42 Et cela représente 90% de nos fruits.
00:50:45 10% de nos fruits viennent de notre exploitation agricole qui est tout autour de l'usine.
00:50:51 Et malheureusement, nous dépendons encore de 75% de pubs importés,
00:50:56 avec tous les problèmes d'approvisionnement que cela engendre.
00:51:00 Et là, actuellement, nous subissons la crise d'importation de l'orange, crise mondiale de l'orange et du maraboutja.
00:51:12 Donc, nous essayons, de par notre exploitation agricole et les partenariats avec les organismes professionnels,
00:51:20 d'augmenter cet approvisionnement local.
00:51:26 Nous allons faire de nouveaux projets aussi pour diversifier notre gamme.
00:51:39 Et avec des produits à forte valeur ajoutée, nous plantons du cacao, du café, des vanilles,
00:51:44 des arbres un peu remarquables comme le mangoustan.
00:51:50 Tout cela, c'est la volonté de la direction.
00:51:54 Et nous dépendons, nous utilisons les financements Féader ou Déadom,
00:51:59 pour aller vers des projets innovants en matière de plantation,
00:52:05 et pour approvisionner l'usine avec nos propres plantations.
00:52:12 Nous orientons aussi les agriculteurs lors des discussions avec les organismes professionnels
00:52:17 vers des plantations qui ont une forte valeur ajoutée à Dénel.
00:52:23 Alors, en ce qui concerne l'environnement, la gestion de nos déchets,
00:52:31 nous avons mis en place depuis 2010 une station de traitement des déchets de l'eau,
00:52:41 qui est le traitement de nos fruits et nos jus.
00:52:47 Cette eau est traitée par une stèpe qui présente des filtres plantés.
00:52:54 Nous avons mis des oiseaux du paradis en 2021,
00:52:59 et cette eau repart dans l'environnement.
00:53:10 Nous avons des projets pour la réutiliser à l'échelle de l'exploitation agricole.
00:53:17 Ce projet de stèpe a été financé par un programme Féader et par l'ODE,
00:53:24 en partenariat avec Cotram.
00:53:28 Les autres traitements de déchets, c'est la matière organique qui sort de l'usine
00:53:34 après le passage en pulpage.
00:53:37 Ces déchets vont en zone de compostage, et après, de par la volonté de Dénel,
00:53:43 ce compostage est alimenté pour après être remis sur nos champs d'homagro.
00:53:54 Bien sûr, ces champs sont labellisés "agriculture biologique" et "HVE" pour l'ananas.
00:54:01 Ce projet réduit notre dépendance aux intrants,
00:54:10 donc moins d'amendements qui viennent de l'extérieur.
00:54:14 Actuellement, nous sommes dans une démarche de décarbonisation à l'échelle du groupe.
00:54:24 Il faut savoir que Dénel fait partie d'un groupe qui s'appelle Antiglas.
00:54:28 Nous avons aussi en interne, la volonté de Dénel et d'Antiglas,
00:54:38 une réflexion sur les consignes vers et modification des lignes de production de jus
00:54:44 par rapport au bouchon solidaire que nous allons mettre en place en 2022.
00:54:53 En ce qui concerne la gestion des autres utilités électricité, le "fuel",
00:54:59 nous avons mis en place depuis 2020 une chaudière performante à haut rendement
00:55:08 qui récupère la chaleur de la cheminée.
00:55:11 C'était un projet qui a été financé par l'ADEME et la CTM.
00:55:16 Sur le toit de notre chambre froide, nous avons installé des panneaux photovoltaïques
00:55:30 qui permettent à Dénel d'être autonome à 15%, de plus dépendre d'EDF.
00:55:38 Cette indépendance va augmenter à 45% par l'installation de panneaux solaires
00:55:48 sur notre dépôt.
00:55:50 Nous avons un partenariat avec Albioma et la CTM pour financer ce nouveau projet
00:55:55 qui permettra d'être autonome à 45% au niveau de l'électricité.
00:56:05 Nous avons cette année fait l'isolation de la toiture du dépôt.
00:56:10 Cela a aussi été financé par les CEDEV.
00:56:16 Nous avons un nouveau projet pour moins dépendre du "fuel"
00:56:24 qui est l'installation de champs solaires thermiques sous pression.
00:56:28 C'est un nouveau projet qui permettra d'avoir un taux d'autonomie de 45%
00:56:35 et de plus dépendre du "fuel" pour ce 45%.
00:56:39 Nous avons aussi un projet de captage d'eau de source
00:56:52 qui est au-dessus de l'exploitation de Dénel.
00:56:55 Nous étudions l'utilisation de ce réseau.
00:57:00 L'eau de source ou de nappe créatique dépendra de ce qu'on fait en Floride.
00:57:06 Cette eau sera récupérée pour l'usage à l'usine,
00:57:12 pour le lavage ou pour l'irrigation sur l'exploitation agricole.
00:57:19 Pour le projet, comme le soulignait M. Zamy,
00:57:26 on dépend énormément d'importations,
00:57:32 que ce soit de matières premières ou en ce qui concerne l'énergie.
00:57:39 Nous allons dans ces démarches pour être plus autonomes.
00:57:44 Toutes ces démarches sont pour aller vers l'autonomie
00:57:50 en termes énergétiques et en termes de matières premières.
00:57:56 Si vous avez des questions, je reste à votre disposition.
00:58:01 Si ça n'a pas été clair, allez-y.
00:58:03 Merci beaucoup pour cette présentation qui m'a paraît claire,
00:58:11 mais c'est bien moi en tout cas.
00:58:14 On peut lancer les questions-réponses.
00:58:17 N'hésitez pas à nouveau, soit dans le chat, soit en levant la main.
00:58:22 Juste un éclaircissement, nous sommes toujours à la recherche de partenariats,
00:58:31 que ce soit avec les agriculteurs ou les pays voisins,
00:58:37 sur l'import de matières premières.
00:58:42 Nous avons une main levée de Mme Nœrs.
00:58:51 Vous pouvez ouvrir votre micro et poser votre question.
00:58:56 Ah oui, c'était bon.
00:59:02 Alors, on ne vous entend pas encore.
00:59:05 Vous avez le micro là qui est ouvert.
00:59:10 Est-ce que vous pouvez essayer de parler?
00:59:15 Pour l'instant, nous ne vous entendons pas.
00:59:18 Ah, c'est bon.
00:59:20 Bonjour à tous.
00:59:23 Je voudrais juste vous féliciter.
00:59:28 Vous avez présenté un plan très complet.
00:59:33 Une usine très complète, plutôt.
00:59:38 Une résidence très complète sur cette usine.
00:59:41 Et c'est une situation idéale que nous aimerions avoir
00:59:46 dans cette partie de la Carribe.
00:59:48 Je suis à Saint-Puissy.
00:59:50 Parce que vous prenez en compte tous les aspects,
00:59:57 et cela est fait dans un seul lieu.
01:00:01 Cela veut dire que c'est facile pour vous de vous conformer
01:00:05 à toutes les normes.
01:00:07 Et le problème, c'est l'approvisionnement.
01:00:11 Dans la Carribe, nous avons beaucoup d'aliments
01:00:15 qui sont gâchés, qui sont gaspillés.
01:00:18 Et donc, vous utilisez des sources alternatives d'énergie.
01:00:25 Vous cherchez à réduire votre eau, votre quantité d'eau.
01:00:30 Et vos frais énergétiques, vos coûts énergétiques.
01:00:34 Et je pense que ce que vous avez présenté,
01:00:36 c'est vraiment l'une des manières idéales de fonctionner
01:00:43 pour tous les pays à l'avenir, y compris pour Saint-Puissy.
01:00:46 Donc, merci pour cette présentation.
01:00:51 Merci pour vos commentaires.
01:00:54 Est-ce que vous voulez rebondir, Madame Karl?
01:00:56 Merci pour vos commentaires.
01:00:59 Est-ce que vous voulez rebondir, Madame Karl?
01:01:05 Oui, c'est vrai qu'on essaie d'être le plus autonome.
01:01:11 Après, effectivement, on dépend énormément de financements
01:01:15 comme je vous l'ai présenté, européens, fédéraux.
01:01:20 Et puis, il faut savoir que l'usine est déficitaire
01:01:25 par rapport à cela.
01:01:27 La chance que l'on a, effectivement, c'est d'appartenir à un groupe
01:01:33 parce que l'exploitation, pour l'instant, à l'école n'est pas viable.
01:01:38 Et la consommation énergétique, même si on fait des avancées là-dessus,
01:01:46 on a quand même pas mal de coûts encore.
01:01:54 Merci. Est-ce que vous voulez rebondir, Madame Nurse?
01:01:59 Sinon, on a une autre main levée.
01:02:06 Donc, Fanny Perrault, vous avez la parole.
01:02:14 Vous m'entendez?
01:02:18 Oui, tout à fait, on vous entend.
01:02:20 Donc, Fanny Perrault, hydrologue et hydrolicienne en Martinique.
01:02:24 Bravo d'abord pour votre engagement en faveur de la transition écologique.
01:02:30 J'avais une question par rapport à l'approvisionnement en fruits ou en pulpes.
01:02:35 Donc, vous avez dit que 25% proviennent de la Martinique
01:02:38 et 75% sont importés.
01:02:41 La raison, c'est parce que les pulpes importées sont moins chères?
01:02:45 C'est une question économique ou c'est parce qu'il n'y a pas localement
01:02:48 la production pour pouvoir vous fournir à 100% localement?
01:02:53 Oui, il y a plusieurs raisons.
01:02:55 Effectivement, les pulpes importées sont moins chères.
01:02:59 Nous n'avons pas non plus par rapport au tonnage la suffisance locale.
01:03:06 Il faut savoir aussi que dans nos pulpes et dans nos jus et confitures,
01:03:09 on n'utilise pas forcément que des fruits locaux.
01:03:13 Il y a de l'orange.
01:03:15 L'orange, on pourrait la fournir localement,
01:03:18 mais les quantités que propose le pôle agricole en Martinique
01:03:24 n'est pas suffisante par rapport au tonnage que nous on produit.
01:03:29 Pulpes, il faut savoir aussi qu'on utilise pour nos jus de la pulpe de pomme,
01:03:40 mais comme on veut de moins en moins dépendre de ces pulpes importées,
01:03:47 on va de plus en plus vers des pulpes locales,
01:03:53 mais la quantité est insuffisante.
01:03:56 La quantité de fruits est insuffisante en Martinique
01:03:59 pour dépendre entièrement de pulpes d'orange, de pulpes de maracujá.
01:04:04 Je crois que vous pouvez rebondir.
01:04:13 Merci.
01:04:16 Est-ce qu'il y a des programmes qui sont mis en place avec la CTM ?
01:04:20 Vous avez un peu des financements CTM ou ADEME
01:04:23 pour développer un peu plus l'agriculture locale,
01:04:26 sachant qu'il y aurait un débouché,
01:04:28 vous seriez ce débouché pour les agriculteurs ?
01:04:32 Oui, bien sûr, on fonctionne avec les programmes France Agri-Mer,
01:04:38 Féader, pour notre exploitation agricole et pour planter.
01:04:46 Actuellement, nous avons des projets de plantation de prunes de citer,
01:04:49 nous avons des projets de plantation de maracujá pour dom-agro
01:04:53 et pour dépendre de moins en moins des pulpes importées.
01:04:58 Mais ce que l'on voudrait, c'est que nos partenaires agricoles,
01:05:04 eux, se lancent aussi, parce que comme nous faisons partie d'un GIEMHM,
01:05:11 on voudrait que la sole agricole prenne un peu plus d'essor en Martinique.
01:05:20 On est conscient, et nous aussi on le subit, par rapport aux aléas climatiques,
01:05:26 et c'est le gros problème, effectivement, par rapport aux cultures de Maracujá.
01:05:33 Prunes de citer sont moins impactées,
01:05:36 mais Maracujá et Alouim, c'est un gros souci en Martinique,
01:05:43 sur la tenue de ces cultures-là.
01:05:46 En termes de stockage, est-ce qu'on a des productions qui ont une meilleure capacité de stockage,
01:05:57 et sous quelle forme est-ce que vous stockez ces fruits ou ces produits ?
01:06:05 Sous forme de pulpe que l'on congèle.
01:06:08 Une fois qu'on est en surgélation, on les utilise.
01:06:14 Une fois que c'est en pulpe, on n'a pas de problème de conservation.
01:06:20 Une fois que c'est en pulpe et qu'on est en surgélation, on n'a pas de problème de congélation.
01:06:26 On a quand même un chambre froide qui est assez conséquente,
01:06:30 qui a été prévu justement pour augmenter notre tonnage.
01:06:38 Merci.
01:06:40 M. Kelia, si tu veux prendre la parole, tu as la main auvé.
01:06:47 Merci beaucoup pour ces présentations, Céline, Mme Burke.
01:06:55 J'ai une question pour Céline.
01:06:58 Vous avez dit que vous importez les fruits,
01:07:02 mais est-ce que vous importez déjà des antihanglophones, des pays de la Carrièbe anglophone ?
01:07:09 Est-ce que vous avez déjà eu cette expérience ?
01:07:12 Alors, on n'importe pas des fruits.
01:07:14 On importe des pulpes de fruits, mais effectivement,
01:07:18 on n'a pas de partenariat avec les îles anglophones de la Carrièbe, des petites Antilles.
01:07:25 On n'a pas du tout de partenariat avec.
01:07:27 Et on envisage effectivement…
01:07:30 Voilà, le bloquant, c'est le transport.
01:07:38 Et puis, voilà, le transport.
01:07:40 Et puis, la forme.
01:07:42 Est-ce qu'en forme de pulpe, en forme de fruit, il faut voir tout ça ?
01:07:48 Merci.
01:07:53 Tu veux rebondir, Mme Kelia ?
01:07:58 Sinon…
01:08:03 Dominique, vas-y.
01:08:05 Je vois que Dominique a levé la main, donc on va écouter Dominique.
01:08:10 Alors, je voulais en fait signaler deux choses.
01:08:13 Je voulais aussi signaler l'initiative à SEPICI de Barons Food.
01:08:17 Je trouve que c'est une initiative qui est très intéressante,
01:08:20 qui a su en fait transformer la banane en ketchup de banane,
01:08:24 qui a été une bonne idée.
01:08:26 Et concernant justement, pour rebondir sur la question du transport,
01:08:31 c'est vrai que nous avions essayé de travailler un moment avec SEPICI,
01:08:34 mais comme dit Mme Kelia, le problème, c'est que le problème du transport
01:08:39 et des coûts qui ne nous permettent pas de travailler avec les meilleurs blue funds.
01:08:45 Voilà.
01:08:49 Merci pour ton retour, Dominique.
01:08:58 Si je peux, Naomi ?
01:09:00 Oui.
01:09:01 Naomi, si tu me le permets, nous avons des personnes dans toute la région
01:09:11 et aussi des agro-transformateurs de différents pays.
01:09:16 Donc, n'hésitez pas à partager aussi vos expériences,
01:09:20 quelles sont les stratégies que vous avez mises en place
01:09:27 pour éviter l'impact justement des pénuries en approvisionnement
01:09:34 parmi les personnes présentes.
01:09:37 On a différentes organisations qui se sont jointes à nous.
01:09:40 Donc, dites-nous quelles ont été vos expériences
01:09:44 et comment vous gérez les pénuries d'approvisionnement.
01:09:50 Et pendant ce temps-là, je vais aussi vous afficher un repas.
01:09:57 Je vais afficher le retour des sondages sur l'écran.
01:10:04 Est-ce qu'il y a des personnes de Trinidad qui aimeraient témoigner de la Dominique
01:10:08 pour partager leurs expériences ?
01:10:12 Je sais qu'on a la Barbade, il y a des personnes de Saint-Vincent.
01:10:16 Est-ce qu'il y a des expériences que vous aimeriez partager
01:10:20 de tous ces différents pays présents aujourd'hui ?
01:10:23 Oui, Cathy, vas-y.
01:10:28 Cathy.
01:10:30 Oui, bonjour à tous.
01:10:32 Tout d'abord, merci pour ces présentations très riches et très intéressantes.
01:10:39 Donc, moi, c'est Cathy, PH coordonnatrice du réseau rural au sein de la collectivité régionale.
01:10:44 J'ai deux questions.
01:10:46 La première pour Mme Carl.
01:10:50 Du coup, voilà, cette semaine encore, le gouvernement souhaitait en fait
01:10:57 reporter un peu toutes les mesures en matière d'amélioration de l'emploi de carbone
01:11:03 parce qu'en fait, les délais étaient trop courts et que ça coûtait beaucoup d'argent.
01:11:08 Voilà, ma question, c'était, je sais pas si vous avez en tout cas,
01:11:11 une réponse, si on vous a posé la question.
01:11:14 Moi, je voulais vous demander ce que vous avez déjà pensé.
01:11:17 Est-ce que vous avez un calendrier pour tous ces changements,
01:11:21 ces nouvelles pratiques, parce que je sais que ça coûte extrêmement cher aux entreprises.
01:11:25 Est-ce que vous avez déjà une visibilité pour savoir combien de temps il vous faudra
01:11:31 et surtout, je vous ai entendu parler de déficit.
01:11:33 Est-ce que vous avez, sans rentrer dans tous les détails, mais en tout cas,
01:11:38 est-ce que vous avez les moyens d'entamer cette transition écologique qui est demandée
01:11:44 en vue des difficultés que vous présentez ?
01:11:47 J'avais aussi une deuxième question.
01:11:50 On a beaucoup parlé d'approvisionnement et c'est vrai que c'est un sujet récurrent
01:11:55 qui revient très souvent, notamment quand on parle de projets alimentaires territoriaux,
01:12:02 de la restauration collective.
01:12:04 Est-ce que parmi les territoires, il y a des process qui ont été mis en place
01:12:10 avec les agriculteurs pour parler à ce déficit d'approvisionnement ?
01:12:14 Je ne sais pas si au niveau de la taille, vous avez suivi l'actualité.
01:12:18 Dans Guadeloupe, on a encore été impacté, la Mancinico aussi d'ailleurs,
01:12:22 par un nouveau phénomène climatique avec beaucoup d'eau.
01:12:27 On est tributaire un peu de ça, des intempéries comme ça, surtout à cette période de l'année
01:12:34 et avec des pertes conséquentes de production agricole.
01:12:38 Est-ce que sur les territoires, vous avez pu mettre en place des process
01:12:42 qui permettent d'augmenter cet approvisionnement ?
01:12:46 Est-ce que dans le monde de la culture, puisqu'on parle d'agriculture réactueuse,
01:12:52 c'est vrai que très souvent, on est sous de la petite agriculture,
01:12:58 mais pas l'agriculture de masse.
01:13:00 Est-ce que vous, de votre côté, avez pu trouver des solutions d'approvisionnement ?
01:13:05 Merci.
01:13:06 Je vais rebondir déjà sur les projets de décarbonisation.
01:13:13 Comme je vous disais, Dénel fait partie d'un groupe
01:13:17 et tout le groupe se met à réfléchir et aller vers l'autonomie, la dépendance
01:13:27 et l'utilisation moins de carbone dans nos produits,
01:13:33 avec une réflexion sur les emballages, une réflexion sur l'utilisation du verre, etc.
01:13:41 On est aidé par rapport à ça et effectivement, on va dans cette démarche-là.
01:13:48 Et puis, il sera en fin d'année avec tout un compte rendu.
01:13:53 Déjà, là, nous faisons l'état des lieux de 2022, notre impact carbone.
01:14:02 En fin 2022, tout le groupe saura où on en est au niveau de notre impact carbone
01:14:07 et on va réduire au fur et à mesure cet impact carbone avec des projets
01:14:12 en globalisant les projets au niveau du groupe.
01:14:17 Voilà.
01:14:18 Rapport à la gestion des matières premières et matières premières en termes d'emballage,
01:14:26 des matières premières en termes de...
01:14:28 Quelques années plus long que la dernière question.
01:14:29 23 ans.
01:14:30 En ce qui concerne, effectivement, l'approvisionnement,
01:14:36 nous, pour l'instant, on préfère travailler avec les agriculteurs locaux
01:14:40 et d'augmenter notre provisionnement avec le tonnage des agriculteurs
01:14:48 en faisant des réunions assez régulières et en essayant de chercher
01:14:59 le maximum de producteurs qui puissent nous livrer à l'usine.
01:15:05 Voilà notre stratégie actuelle pour l'approvisionnement.
01:15:09 Je parle effectivement des fruits locaux, tout ce qui est pulpe pomme, pulpe orange.
01:15:17 Bon, là, on est plutôt dans la démarche en recherche et développement
01:15:23 de trouver des produits où on n'utilise pas justement ces pulpes pommes
01:15:29 ou ces pulpes oranges et où on va en temps vers 100% de goyafe,
01:15:36 par exemple, 100% de prunocytère.
01:15:40 Merci.
01:15:49 On a Madame Bock, vous avez la main levée.
01:15:57 Vous m'entendez ?
01:15:59 Oui.
01:16:00 C'est juste un complément d'information par rapport à Céline Carle.
01:16:05 Sur les modes de contractualisation que vous avez avec les exploitants agricoles,
01:16:11 est-ce qu'ils ont l'obligation de fournir l'intégralité de leur production ?
01:16:16 Est-ce que vous passez par des organisations de producteurs, etc. ?
01:16:20 Quel mode de contractualisation permet de garantir l'approvisionnement ?
01:16:26 Alors, on a différents modes de contractualisation.
01:16:30 Tout d'abord, on fait partie d'un groupement de producteurs.
01:16:34 Donc, effectivement, on dépend, nous, des aides posées à la transformation
01:16:39 et, eux, les agriculteurs, des aides posées à la production.
01:16:43 Donc, on arrive à négocier des prix intéressants avec eux.
01:16:47 On ne demande pas à l'agriculteur de nous fournir 100% de leurs fruits
01:16:54 parce qu'on sait qu'effectivement, en marché du frais,
01:16:58 ils s'en sortent mieux que nous et nos négociations en matière première.
01:17:08 Donc, on ne va pas vers cette démarche.
01:17:12 On a un contrat à l'année où on demande à l'agriculteur
01:17:16 de nous fournir tant d'autonnages qu'il le signe.
01:17:19 C'est un accord avec lui.
01:17:21 Donc, voilà. Et dans l'année, il doit nous fournir tant d'autonnages.
01:17:26 Après, ce qui fait du reste de ces cultures, on n'a pas de regard dessus.
01:17:31 Et puis, on a aussi des contrats avec des particuliers,
01:17:35 par exemple, en prune de citer, au lieu qu'ils gaspillent,
01:17:39 au lieu de laisser perdre sur leur terrain,
01:17:41 les particuliers viennent à l'usine et nous livrent leur production.
01:17:46 Là, en ce moment, c'est prune de citer, ça peut être de la goya, ça peut être…
01:17:50 Et effectivement, bon, là, c'est des prix que nous, on fixe.
01:17:54 Et eux, ils sont libres de nous livrer ou pas en fonction
01:18:00 de ce qu'on propose en termes de prix.
01:18:03 J'en profite juste. Merci pour la réponse.
01:18:07 Ça me fait un complément d'information.
01:18:10 Comment vous gérez l'approvisionnement dans la logistique ?
01:18:15 Est-ce qu'il y a une planification des livraisons ?
01:18:19 Ou parce que vous n'avez pas une idée particulière ?
01:18:23 Comment ça se gère ? Parce qu'il faut pouvoir planifier la production derrière.
01:18:27 On a un responsable à approvisionnement à l'échelle de l'usine
01:18:32 qui est en étroite relation avec la responsable de production.
01:18:35 Il fixe des calendriers et les agriculteurs, les GUMHM,
01:18:40 enfin, le GUMHM, les organismes producteurs,
01:18:44 ont notre planning à l'année et c'est eux qui font des appels
01:18:51 auprès des producteurs pour dire, voilà, c'est la saison de la prune.
01:18:57 Et puis, nous, nous sommes calés, carrément, par rapport,
01:19:00 nous sommes calés sur les saisonnalités.
01:19:04 En termes de l'usine de production de jus et de confiture,
01:19:07 nous sommes calés sur la saisonnalité des fruits.
01:19:17 Vous pouvez parler, Dominique.
01:19:22 Céline, dites-moi, vous avez parlé que des particuliers vous approvisionnent.
01:19:29 Nous, on a quand même posé la question à la DAF,
01:19:32 ils nous ont parlé de traçabilité, ils ont dit que ça n'est pas possible,
01:19:35 vous n'avez pas de problème à ce niveau,
01:19:37 c'est tout ce qui est traçabilité, avec les particuliers ?
01:19:42 Non, non, non, il n'y a pas de problème,
01:19:47 parce qu'on ne fait pas que du bio, on fait aussi du conventionnel.
01:20:00 Et puis, en fait, on a des contrôles,
01:20:06 puisque l'usine, comme l'exploitation, est certifiée bio pour certains produits,
01:20:11 donc on a des contrôles, et effectivement,
01:20:14 on sépare bien la chaîne du bio de la chaîne du conventionnel.
01:20:22 Au niveau de la traçabilité, on a un suivi.
01:20:28 Je crois qu'il y avait une question autour d'un point de vue réglementaire,
01:20:34 la possibilité de transformer un produit qui est non issu d'une parcelle agricole,
01:20:44 et comme vous le disiez, de particuliers.
01:20:47 On a vraiment cette interrogation-là,
01:20:49 la possibilité ou non, légalement, de le transformer,
01:20:53 de le commercialiser par la suite ?
01:21:03 Je vois qu'on a également des questions.
01:21:05 Actuellement, il n'y a pas de blocage.
01:21:11 Ok, je pense que Dominique sera intéressée pour parler un peu plus
01:21:16 sur ces possibilités-là, justement, de transformer des produits de particuliers.
01:21:22 C'est vrai qu'on a une autre question en anglais,
01:21:26 peut-être Nekkei, la prendre, la lire, de Amanda McKenzie.
01:21:45 On dirait qu'on a des petits problèmes de traduction.
01:21:51 Je vais essayer de reprendre la question en anglais,
01:21:55 on verra si ça nous rattrape.
01:22:00 Céline, il y a une question qui est sur…
01:22:04 Ok, you want me to go ahead, Lola ?
01:22:06 Yes.
01:22:08 Ok, so we have a question from Amanda.
01:22:11 Donc, nous avons une question d'Amanda,
01:22:13 donc elle veut savoir si les données sur la demande
01:22:21 sont incorporées dans un des modèles d'affaires,
01:22:26 dans un modèle d'affaires de manière à aider les agriculteurs
01:22:29 à planifier leur production et à aider à la transition
01:22:33 vers une production basée sur la demande,
01:22:35 et si oui, quelles sont les stratégies utilisées
01:22:37 pour assurer la disponibilité de ces données ?
01:22:43 Il n'y a pas vraiment de modèle.
01:22:45 Il arrive que là, des fois, on n'ait pas le tonnage
01:22:49 qu'on avait demandé à l'agriculteur pour des raisons climatiques,
01:22:54 on n'est pas protégé, nous, d'un manque de tonnage.
01:23:03 Bon, on n'a pas de modèle.
01:23:11 Ok.
01:23:13 We also have another question because you indicated
01:23:16 that you take in walk-ins.
01:23:18 Vous avez… il y a aussi une autre question.
01:23:22 Comment est-ce que vous pouvez vérifier que c'est pour des soeurs
01:23:32 que ces fournisseurs ressemblent bien aux fournisseurs authentiques,
01:23:36 en particulier maintenant avec l'augmentation des vols éventuellement ?
01:23:49 Vous parlez des agriculteurs ou des particuliers ?
01:23:51 Are you talking about…
01:23:53 Les agriculteurs, je pense.
01:23:58 Parce que les agriculteurs font partie du GIA Nation,
01:24:01 enfin du… pardon, l'AGE, l'organisme.
01:24:05 Elle parlait des personnes, des particuliers en fait,
01:24:07 des personnes particuliers, les gens qui vous donnent,
01:24:11 qui viennent vous apporter les produits.
01:24:14 Comment vous savez que ça vient bien de leur exploitation
01:24:17 et qu'ils ne les ont pas volés ?
01:24:19 Parce que dans beaucoup de pays, nous avons, voilà,
01:24:24 des personnes qui vendent des produits qui n'ont pas forcément produit.
01:24:31 Oui, nous n'avons pas… nous ne sommes pas un organisme de contrôle.
01:24:36 Si les particuliers nous disent, bon, on a 200 tonnes de fruits,
01:24:44 est-ce que vous les prenez ?
01:24:45 Si ça rentre dans notre planning, eh bien,
01:24:49 on ne va pas chercher à comprendre comment il s'est fourni ces fruits-là.
01:24:55 On compte sur le bon sens des gens.
01:24:59 Après, nous, le contrôle qu'on fait, c'est uniquement sur la qualité du fruit.
01:25:05 Il faut que ce soit un fruit qui réponde à notre norme,
01:25:09 à notre cahier des charges.
01:25:13 On n'a pas de contrôle sur la provenance.
01:25:16 On a un contrôle sur la provenance.
01:25:19 Enfin, ce n'est pas notre corps de métier.
01:25:22 Donc, on ne fait pas de contrôle sur la provenance des fruits.
01:25:25 Merci.
01:25:31 Nous avons une nouvelle question de Mme Bock.
01:25:34 Alors, ça serait plus une réaction par rapport à la question,
01:25:40 parce que dans le projet alimentaire territorial du Nord-Grande-Terre,
01:25:44 le questionnement a été identifié, en fait, cette problématique.
01:25:50 Et il y a une action qu'on a vocation à construire,
01:25:54 qui est la réponse aula mise en place d'une plateforme
01:25:59 de lien entre acteurs numérique et logistique.
01:26:02 On a déposé un projet dans ce sens dans le cadre de la manifestation d'intérêt
01:26:08 qui a vocation à créer une plateforme numérique, d'une part,
01:26:12 qui permet de mettre en liaison les agro-transformateurs et les jardins,
01:26:18 avec en préalable quand même une identification des parcelles
01:26:24 et de la description de ce qui est possible pour avoir à ce point
01:26:30 une traçabilité.
01:26:31 Cette plateforme numérique pourrait à ce point la contractualisation aussi
01:26:36 entre les deux acteurs et une plateforme logistique
01:26:40 pour faciliter la collecte et l'entretien de ces arbres
01:26:45 dans les jardins privés et aussi professionnels.
01:26:49 Donc, on espère qu'on va être retenus à cette appel à manifestation d'intérêt
01:26:54 pour pouvoir développer ce programme qui partirait sur certaines filières
01:27:00 et qui a vocation, dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt
01:27:05 pour être démonstrateur territorial,
01:27:07 à être essayé à l'échelle des autres Outre-mer et de la Caraïbe.
01:27:13 Donc, voilà, c'est une réponse qui nous permettrait d'asseoir cette traçabilité
01:27:20 et de réduire le gaspillage alimentaire dans les jardins privés.
01:27:26 Merci.
01:27:29 Oui, si je peux rebondir là-dessus.
01:27:34 Effectivement, nous on est intéressés,
01:27:37 puisque plus il y aura de plateformes comme ça,
01:27:42 plus il y aura effectivement de traçabilité et plus d'apport pour nous
01:27:46 en termes d'entreprise privée.
01:27:49 Je sais qu'en Martinique, il y avait eu par l'ADEME un projet comme ça
01:27:54 qui était justement d'évaluer le gaspillage alimentaire,
01:27:59 le gaspillage au niveau des parcelles agricoles,
01:28:05 mais aussi chez les particuliers.
01:28:07 C'était anti-gaspi.
01:28:09 Je n'ai pas de suite de ce projet-là,
01:28:14 mais effectivement, ça serait bien qu'après avoir fait le projet
01:28:19 et l'estimation du tonnage de gaspillage, de ganage, etc.,
01:28:25 ça serait bien d'avancer sur un projet de plateforme
01:28:29 à l'échelle effectivement Guadeloupe, Martinique.
01:28:32 Merci. Est-ce qu'on a d'autres questions ?
01:28:52 Alors moi, j'ai peut-être une question de mon côté.
01:28:56 Sur Céline, quels sont dans les fruits locaux
01:29:02 ceux qui sont les plus propres à faire de la pulpe de fruits
01:29:07 et du coup à bien se conserver ?
01:29:09 Est-ce qu'il y en a certains qui ont plus de qualité que d'autres ?
01:29:13 Oui, bien sûr.
01:29:16 La prune de cithère est un produit très stable.
01:29:22 Après, c'est la goyave aussi, très très stable,
01:29:27 une fois qu'elle est en congélation.
01:29:32 En fait, nous ce qu'on évalue c'est surtout le rendement,
01:29:40 parce que finalement les fruits tropicaux se stabilisent bien.
01:29:45 Alors bien sûr, on transforme la goyave, la prune de cithère,
01:29:49 le maracujá, on transforme l'abricot-pea, on transforme la cerise,
01:29:57 on transforme…
01:29:59 Mais les produits qui ont du mal à se transformer,
01:30:02 comme par exemple le mangoustan,
01:30:06 on ne va pas s'amuser à le faire.
01:30:09 Donc tous les produits qui rentrent dans l'usine
01:30:14 et qui passent en pulpe sont des produits stables pour la suite.
01:30:21 Les autres produits, mangoustan, etc.,
01:30:28 on le vend pour réaliser directement avec une autre entreprise
01:30:35 qui s'appelle Gourmandier, de la transformation directe,
01:30:41 ou alors on le vend en frais avec le marché du frais
01:30:44 et les groupements de production.
01:30:46 Les fruits tropicaux sont assez stables en conservation.
01:30:55 Le problème c'est le rendement.
01:30:56 Le maracujá, par exemple, le rendement est de 25%.
01:30:59 Effectivement.
01:31:02 Merci beaucoup pour cette réponse très claire et précise, Féline.
01:31:10 Est-ce que nous avons d'autres questions,
01:31:12 que ce soit dans le chat ou n'hésitez pas à lever la main.
01:31:16 Oui, j'ai oublié de préciser…
01:31:21 Nous n'avons pas encore de questions.
01:31:24 Nous n'avons pas encore de questions.
01:31:27 En termes de…
01:31:31 Pour le questionnaire, il y a eu quelques erreurs.
01:31:37 Donc, il fallait…
01:31:40 En fait, il y avait une erreur, mais juste dans l'anglais.
01:31:44 Est-ce que vous pensez que vos connaissances sont augmentées
01:31:46 suite à ce séminaire?
01:31:47 Donc, pour l'instant, il n'y a pas d'autres questions.
01:31:52 Mais il y a quelqu'un qui voudrait visiter l'usine de Denel.
01:32:01 Comment est-ce qu'on pourrait s'organiser pour faire visiter cette usine?
01:32:07 En tout cas, l'usine Denel est ouverte aux visites,
01:32:11 qu'elles soient professionnelles ou publiques.
01:32:15 Denel fait de l'agrotourisme aussi.
01:32:17 C'est vrai que c'est quelque chose que je n'ai pas spécifié dans mon PowerPoint,
01:32:22 mais on accueille du public,
01:32:24 comme on accueille aussi des professionnels lors de réunions
01:32:28 sur des sujets particuliers d'énergie ou à l'école.
01:32:35 Voilà, donc ça s'organise.
01:32:38 Si c'est professionnel, ça s'organise.
01:32:40 Si c'est public, il faut voir sur le réseau Facebook
01:32:46 où vous tapez "usine royale", "usine Denel",
01:32:52 "visite agrotouristique" et vous avez le planning.
01:33:00 Et nous avons un guide qui explique très bien nos démarches environnementales,
01:33:06 énergétiques, agricoles sur le site.
01:33:10 Merci.
01:33:15 On a Shirley Ramsey qui a la main levée,
01:33:19 si vous voulez poser votre question.
01:33:28 Bonjour, je suis à Antigua.
01:33:33 Vous avez parlé du transport de cette pulpe de fruits.
01:33:40 À Antigua, nous avons beaucoup de gaspillage en termes de mangue.
01:33:45 Et bien sûr, nous avons également des coraux-sol qui poussent là
01:33:52 et des noix de cajou.
01:33:53 Ce sont les principales choses, en particulier les produits,
01:33:56 en particulier les mangues, parce que nous les avons quatre fois par an.
01:34:02 Mais comment est-ce que nous pouvons nous joindre, nous contacter?
01:34:07 Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut vous contacter d'Antigua
01:34:13 pour que vous puissiez obtenir ce jus?
01:34:17 Merci.
01:34:18 Oui, par le réseau Carnadoc, j'imagine qu'on peut échanger nos adresses.
01:34:25 Et puis, en fait, oui, il faudrait qu'effectivement étudier le coût
01:34:34 de transformation des fruits en pulpe à Antigua,
01:34:39 et derrière nous, le coût du transport,
01:34:41 et voir si c'est rentable pour vous comme pour nous.
01:34:47 Merci.
01:34:50 On a justement une question aussi sur les,
01:34:54 si vous effectuez aussi de la transformation de papayes,
01:34:58 noix de coco et maracuja, mais du coup, maracuja, vous savez déjà.
01:35:03 Papayes, oui, noix de coco, nous sommes en train de refaire une station.
01:35:14 Nous venons de former une coopérative, et donc nous faisons la noix de coco,
01:35:19 oui, et la papaye également.
01:35:22 Pour le maracuja, une fois que nous aurons pu rassembler nos agriculteurs,
01:35:29 je pense que cela pourrait se faire parce que nous avons beaucoup
01:35:31 de fruits de la passion, de maracuja, mais en raison des problèmes
01:35:35 météorologiques et de la sécheresse à Antigua,
01:35:40 il manque d'eau, il manque d'irrigation, c'est notre problème.
01:35:45 Je pense que le gouvernement ou le ministère de l'Agriculture
01:35:48 pourra peut-être résoudre ce problème pour nous,
01:35:53 mais ce sera une grande amélioration si nous pouvons exporter
01:36:00 une partie de notre stock.
01:36:04 Quincey, merci pour votre question.
01:36:09 La réponse était oui, nous transformons le fruit de la passion,
01:36:17 parce que nous avons parlé de maracuja, et le maracuja,
01:36:20 c'est le fruit de la passion, en anglais, passion fruit.
01:36:25 Céline, est-ce que vous traitez la noix de coco également,
01:36:28 transformez la noix de coco?
01:36:30 Oui, c'est une question différente.
01:36:37 Donc, oui.
01:36:41 Lola a cliqué sur le lien pour Denel, vous pouvez visiter leur site
01:36:46 pour voir les travaux qu'ils font.
01:36:51 Lola a écrit le lien pour visiter l'usine Denel,
01:36:58 donc si vous vous rendez en Martinique, vous pourrez faire une visite de terrain
01:37:02 à Denel pour voir ce qui se passe dans cette usine.
01:37:06 Je ne vois pas d'autres questions.
01:37:09 Donc, je voudrais vous remercier nos présentateurs de ce jour,
01:37:17 nous avons eu Dominique, Yannick et Céline,
01:37:20 donc nous vous remercions beaucoup pour les informations
01:37:23 que vous avez voulu présenter.
01:37:27 Et donc, les intervenants, à bonnes informations.
01:37:33 Et donc, Lola, je vais vous donner la parole pour finiturer
01:37:38 cette dernière session de notre collaboration entre les territoires
01:37:42 anglophones et francophones.
01:37:45 Merci beaucoup, Nickelia.
01:37:47 Thank you very much, Nickelia.
01:37:49 Alors, la traduction est en anglais encore sur la partie française.
01:37:54 Donc, merci beaucoup, Nickelia, et puis évidemment,
01:37:57 un grand merci à Madame Karl, Monsieur Zamy et Madame Bock
01:38:01 pour ces présentations très pertinentes, très complémentaires,
01:38:07 et puis pour avoir pris le temps de répondre aux questions
01:38:11 de nos participants.
01:38:14 Comme l'évoquait Nickelia, nous avions prévu dans le cadre
01:38:16 de Carnet Adapt deux webinaires techniques pour 2023,
01:38:20 et il y en aura d'autres à venir, on pourra échanger
01:38:24 sur leur thématique.
01:38:26 Voilà, nous l'avons évoqué à plusieurs reprises.
01:38:30 Nous allons mettre en ligne et nous allons partager
01:38:35 les présentations sur le site internet Carnet Adapt.
01:38:41 Donc, je partage normalement mon écran.
01:38:45 Vous allez me dire si vous le voyez.
01:38:48 J'espère que c'est le bon écran.
01:38:51 Donc, voilà, vous aurez ici les présentations avec l'accès
01:38:57 au replay en anglais et en français, et les différentes
01:39:02 présentations ainsi que le bilan de la session.
01:39:05 Donc là, vous pouvez voir les résultats pour le dernier
01:39:09 webinaire, celui qui était sur les approches naturelles
01:39:13 de la protection des cultures et de la conservation des sols.
01:39:17 Et puis voilà, Carnet Adapt, on en parlait et Mariana l'évoquait
01:39:25 en introduction de ce webinaire.
01:39:28 C'est un projet qui prévoit non seulement ces webinaires
01:39:33 techniques et le partage d'informations techniques,
01:39:37 mais également de la mise en réseau avec le Réseau caribéen
01:39:42 d'adaptation aux changements climatiques sur les volets
01:39:45 agriculture et alimentation.
01:39:47 Et dans le cadre de ce réseau, nous avons quelques événements
01:39:51 à venir.
01:39:52 Nous allons bientôt nous rendre avec quelques participants
01:39:55 à Sainte-Lucie pour un voyage d'études.
01:39:58 Et puis, nous avons un séminaire qui est prévu pour les 21,
01:40:02 22 et 23 novembre 2023, dans lequel nous allons pouvoir évoquer
01:40:08 autant des sujets techniques que des sujets d'organisation
01:40:14 et de réflexion commune à l'échelle de plusieurs territoires.
01:40:19 Voilà, je voulais vous remercier tous et toutes également
01:40:23 d'avoir participé à ce webinaire et d'avoir posé vos questions
01:40:28 si intéressantes également.
01:40:31 Et voilà, je vous dis à bientôt.
01:40:34 Merci beaucoup Nekhelia pour cette coopération fructueuse,
01:40:39 elle aussi, et pour tout ce que tu as fait avec nous cette année.
01:40:46 Voilà.
01:40:53 Bienvenue et merci pour la collaboration.
01:40:56 Eh bien, je vous remercie, je vous en prie, et je vous remercie
01:41:00 pour votre collaboration avec Noemi, Lola, Mariana.
01:41:05 Nous avons toujours pu bien travailler avec les territoires francophones,
01:41:11 donc nous sommes proches les uns des autres et nous avons
01:41:14 les mêmes problèmes climatiques et bien sûr, on l'a vu,
01:41:18 nous l'avons vu hier avec ce passage de la tempête et si possible,
01:41:23 si nous pouvons continuer à partager nos expériences,
01:41:26 à continuer à travailler en collaboration, nous verrons comment
01:41:31 nous pouvons continuer à construire ce secteur de l'agriculture.
01:41:36 Donc nous sommes vraiment reconnaissants de cette collaboration,
01:41:40 donc merci au nom de l'ICA et de l'Office de la carrière orientale,
01:41:46 M. Greg Rollins, et au nom de notre programme pour l'action
01:41:51 environnementale durable dans l'agriculture, merci beaucoup
01:41:54 pour nous avoir rejoints et nous nous verrons dans de futurs événements.
01:41:59 Donc merci beaucoup et bon après-midi à tous et bonne fin de semaine à tous également.
01:42:04 Merci beaucoup.
01:42:07 Merci à tous.
01:42:08 Merci à tous, bon après-midi.
01:42:10 Thank you, have a nice afternoon.
01:42:12 Thank you so much.
01:42:13 Et bien évidemment, on vous tiendra informés de la suite des présentations
01:42:17 et des nouveaux événements.
01:42:19 Bonne journée à tous, bonne journée à toutes.
01:42:22 Merci beaucoup.
01:42:31 Merci beaucoup, au revoir à tous.
01:42:35 Bonne journée.
01:42:36 Au revoir.
01:42:38 Bye-bye.
01:42:39 Merci.

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