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Transcription
00:00 Pendant ce temps-là, à Marseille, on vous en parlait hier dans ce journal,
00:03 la faculté Colbert, gangrénée par le trafic de stupéfiants qui se déroule devant ses portes, menacée de fermer,
00:09 finalement, elle va rester ouverte.
00:11 Et ce, suite à la décision de la préfecture de police de dépêcher des patrouilles de police permanentes sur le site.
00:16 Stéphane Burgatte, cette présence policière change-t-elle quelque chose ?
00:20 C'est rassurant, on le sent depuis ce matin avec cette voiture de police qui est garée juste devant les portes de la faculté.
00:27 Ces patrouilles qui tournent sur cette esplanade, esplanade où on retrouve toujours ces tags qui indiquent la présence du point de deal.
00:35 Et au milieu de tout ça, les étudiants retrouvent un peu de sérénité, c'est le cas de Nesrine.
00:40 Là, en fait, c'est réel. Il y a vraiment des policiers devant la fac.
00:43 C'est un peu plus rassurant parce que à chaque fois quand tu rentres, tu sors, il y a des gens, il y a des trafics là à côté.
00:49 On se faisait aborder. Ça appelait, ça sifflait. Quand tu passes, ça te suit.
00:53 Ça tu es jusqu'au métro, t'es là le matin, tu es fatigué, on te parle. Mais là, ça va.
00:57 On est un peu plus rassuré. Après, il faudrait que ça tienne parce que c'est beau de dire qu'on reste avec vous un peu et après, ils partent.
01:05 Alors, même sentiment pour les riverains. Ça n'a jamais été aussi calme ici, nous interpelle Reda.
01:10 Seul problème, il le relève, la police est présente aux heures d'ouverture de la faculté, mais que ce soit avant ou après, le deal reprend ses droits.
01:18 Ah oui, non, mais je vous dis, à partir de 7 heures du matin, vous avez des consommateurs potentiels qui sont là et qui attendent l'arrivée.
01:24 C'est limite la queue avant l'arrivée de la police, bien sûr. Ou alors après, ils sont là, ils attendent d'en casser.
01:30 Puis ils attendent leur dose. Ça me fait de la peine parce qu'ils sont dans un état quand même déplorable.
01:34 Et puis, vous avez des gamins pour la plupart, entre 16 ans et 22, 23, qui arrivent et qui servent tout le monde.
01:43 Alors, en tout cas, cette présence policière suffit également au Persolène universitaire.
01:47 Ils l'ont voté tout à l'heure. L'établissement ne fermera pas ses portes la semaine prochaine,
01:51 ce qui rassure également les étudiants qui étaient inquiets d'être pénalisés à l'approche de plusieurs examens.
01:56 Stéphane Burghardt, correspondant européen dans le Sud-Est.

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