Cette audition du ministre de l'Intérieur entend plancher sur "la structuration, le financement, les moyens et les modalités d'action des groupuscules auteurs de violences" durant des manifestations intervenues entre le 16 mars et le 3 mai 2023, comme celles de Sainte-Soline ou du 1er-mai, sous les protestations des députés LFI, communistes et écologistes.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 J'aurais rappelé que 8000 individus font l'objet d'un suivi par les
00:02 services de renseignement pour des raisons de potentialité d'action
00:05 violente, c'est-à-dire des gens qui ne sont pas islamistes.
00:07 On parle souvent des fichiers S islamistes, ils sont nombreux,
00:11 je rappelle que c'est 5300 personnes à peu près, les fichiers S islamistes,
00:15 c'est 3000 les fichiers S d'ultra gauche et c'est 1300 les fichiers S
00:19 d'ultra droite.
00:20 Alors le fichier S, ce n'est pas quelqu'un qui commet
00:23 obligatoirement personnellement des actes répréhensibles,
00:26 c'est quelqu'un qui peut être en contact ou qui finance ou qui est
00:28 dans un lien extrêmement serré avec un qui pourrait le faire.
00:31 Donc je ne dis pas qu'il y a 3000 personnes d'ultra gauche qui
00:34 peuvent passer à l'action, je dis qu'il y a 3000 personnes qui
00:36 sont suivies par la DGSI au nom de l'ultra gauche.
00:40 Voilà, quand on sait que c'est 5300 pour les fichiers S islamistes,
00:44 c'est évidemment une proportion importante.
00:46 Et 8000 individus en plus suivis par les services de renseignement,
00:50 c'est le niveau inférieur.
00:51 Les fichiers S et la DGSI, en dessous c'est la DRPP pour l'île
00:55 de France et les renseignements territoriaux pour les territoires
00:58 nationals, ça fait donc quand même un peu plus de 10 000 personnes
01:01 qui sont dans la mouvance que nous connaissons.
01:03 Il y a des gens que nous ne connaissons pas dans l'amouvance
01:06 de l'ultra gauche ultra violente.