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Une alerte à la bombe a été déclenchée, ce mercredi matin, au collège privé La Salle de Grenoble. Ce n'est pas un cas isolé puisque l'Éducation nationale a recensé 47 fausses alertes à la bombe, les 3 premières semaines de la rentrée. Une situation qui inquiète les policiers qui doivent déployer d'importants dispositifs humains et matériels pour gérer ces situations.

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Transcription
00:00 7h ce mercredi matin, le secrétariat de ce collège grenoblois reçoit un mail très inquiétant.
00:06 Une bombe aurait été déposée dans cet établissement privé et serait déclenchée à 9h.
00:11 Nous n'avions pas d'élèves à cette heure-là, donc on a sorti le personnel de l'établissement
00:16 et on a aussitôt prévenu les familles avec les services numériques de communication de l'établissement
00:22 pour leur dire que le collège serait fermé parce qu'on a eu une alerte à la bombe.
00:26 Aussitôt, la police est prévenue, un périmètre de sécurité se met en place autour du collège.
00:31 En fin de matinée, tous les doutes sont levés. Ce phénomène se multiplie, ce qui préoccupe les forces de l'ordre.
00:38 Généralement, c'est beaucoup de jeunes qui font ça pour éviter d'aller au collège.
00:41 Il faut dépendre un peu de la hauteur et que ces jeunes-là aient conscience du métier de policier
00:46 et aient conscience de l'utilité de la police pour certaines missions.
00:50 Et tant que mes collègues sont employés sur ces missions-là,
00:52 ils ne peuvent pas secourir d'autres personnes qui en auraient vraiment besoin.
00:55 D'après l'Education nationale, il y a eu 47 fausses alertes à la bombe les trois premières semaines de la rentrée.
01:03 [Musique]
01:06 [SILENCE]

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