• l’année dernière
Un site de la faculté d'Aix-Marseille est fermé durant une semaine sur décision du doyen en raison des trafics de stupéfiants et de l'insalubrité qui minent le quartier.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 étudiants ne se sentent pas en sécurité. Le personnel, les professeurs et les étudiants
00:04 eux-mêmes sont confrontés à ces personnes-là tous les jours. Tous les jours, les dealers,
00:08 les alpagues dans la rue. Tous les jours, les filles prennent des réflexions le soir quand
00:11 elles sortent des cours. Elles sont obligées d'adapter leurs horaires de cours. Elles sont
00:15 obligées d'adapter la façon dont elles s'habillent. Ce n'est pas nécessairement vivable pour eux.
00:21 Donc non, ce qui est certain, c'est que la fermeture du site pendant une semaine,
00:25 elle est importante. Elle est importante pour qu'on puisse dénoncer cette situation. Donc
00:31 on la salue. Mais on salue également la venue des forces de l'ordre, plus de forces de l'ordre,
00:36 d'une présence quotidienne qui va permettre d'harceler ces dealers et d'assurer la sécurité
00:43 du site et permettre aux étudiants de venir étudier paisiblement. Alors je rappelle les
00:47 chiffres. 1500 étudiants, 170 enseignants, plus des dizaines de personnels administratifs. La
00:52 préfète de police a réuni autour d'elle aujourd'hui une table avec les responsables d'ex-Marseille
00:59 Université et de la ville de Marseille. Elle a proposé de positionner des policiers en statique
01:03 devant la fac en permanence. C'est donc la solution et c'est au minimum ce que vous souhaitez,
01:07 vous, en ce moment ? C'est au minimum ce qu'on souhaite, évidemment, pour que puissent venir
01:13 étudier tout le monde, que ce soit les professeurs, le personnel ou les étudiants, qui puissent venir
01:20 sur leur lieu de travail en sécurité. Donc évidemment que je pense que c'était nécessaire.
01:26 Maintenant, je pense que ce ne sera pas une solution pérenne. A terme, on ne peut pas mettre un policier
01:32 derrière chaque étudiant en permanence. On ne peut que saluer la décision du président de l'université
01:38 d'alerter les pouvoirs publics sur ces sujets-là. Mais malheureusement, on attend des pouvoirs
01:43 publics une solution plus pérenne.

Recommandations