• l’année dernière
Transcription
00:00 S'agissant des violences policières, oui, l'État est en la loi.
00:02 Il y a quelque chose qui est assez récurrent dans les affaires de violences policières,
00:05 c'est que dès le départ, on va nous parler du contexte.
00:07 Oui mais attention, c'était très compliqué, il y avait beaucoup de violence, c'était
00:11 pratiquement une guerre.
00:12 Et tout le but de cette manœuvre, de cette démarche, c'est justement d'essayer d'amoindrir
00:16 la responsabilité pénale des fonctionnaires de police.
00:19 Souvent c'est difficile d'identifier les policiers impliqués, notamment dans le maintien
00:23 de l'ordre.
00:24 Pourquoi ? Parce que normalement, vous savez, les policiers doivent porter un numéro matricule
00:27 qu'on appelle le RIO.
00:28 Souvent, ces policiers, ils cachent le RIO ou bien tout simplement, ils ne le mettent
00:32 pas.
00:33 Ensuite, de plus en plus, les policiers mettent des cagoules.
00:34 Là, par exemple, à Marseille, pendant les émeutes, lorsque Mohamed Bendris, lorsque
00:38 Eddy, lorsque d'autres ont été soit tués, soit blessés gravement, on a des policiers
00:43 du RAID qui sont méconnaissables.
00:45 Donc il suffit de dire "bah c'est pas moi".
00:47 Il y a plein de raisons pour lesquelles finalement c'est difficile pour la justice de travailler.
00:52 Mais la meilleure raison peut-être, c'est que la justice n'a pas forcément envie de
00:56 poursuivre ces policiers.

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