Michel Sardou fait son retour sur scène pour sa tournée "Je me souviens d'un adieu". Il a choisi le Zénith de Rouen pour sa première date.
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00:00 On a fait le compte avec Lorraine, ça faisait 2000 jours qu'il n'avait pas chanté sur une scène.
00:04 C'est lui qui a compté.
00:05 Ce matin je me suis dit qu'il était là 1275, 1260 jours.
00:08 What ?
00:09 Sardou est redevenu un chanteur de concert et cette scène c'était à Rouen et on y était évidemment.
00:14 Oui c'est la grand-messe parce que ce concert les fans l'attendaient depuis des mois, voire plus,
00:18 parce que tu as raison, depuis 2000 jours.
00:19 La dernière tournée c'était il y a 5 ans, c'est au revoir à la scène musicale, on pensait que c'était fini.
00:25 Donc le voilà de retour, regardez ces images de Michel Sardou.
00:28 Hier soir aux Zénith de Rouen, 5000 fans en feu pour le karaoké géant.
00:33 Allez, un tube, la fille aux yeux clairs.
00:35 Allez.
00:57 Il a changé, c'est là que j'ai connu Marat.
00:59 Tout à fait, on va y venir.
01:00 Ah, parce que quand même je voulais dire un mot sur cette tournée.
01:04 Cette tournée s'appelle, je me souviens, "Un adieu".
01:06 C'est pas pour ça qu'il est parti en catimini, il ne veut pas partir en catimini, il a vu les choses en grand,
01:11 il voulait un show extraordinaire.
01:12 Il est sobre lui en noir, mais une heure 40 de show, une vingtaine de musiciens, de choristes,
01:17 vous entendez le violon là, c'est vraiment magnifique sur cette chanson.
01:19 Un système en 4D aussi avec des projections à l'avant et à l'arrière de la scène qui donne un effet relief.
01:24 Et des tubes et des chansons ?
01:26 Sa voix, incroyable.
01:28 Je me disais aussi que vous alliez réagir sur cette voix, c'était la première hier,
01:31 première fois qu'il remonte sur scène.
01:33 Il a fallu la chauffer, mais elle était là, il a commencé, tu as raison.
01:36 Adeline est terminée par les lacs du Cône et Marat.
01:39 Il l'a chantée deux fois ?
01:40 Oui, au début et à la fin, pas de débat, chanson fédératrice indéboulonnable.
01:44 Je voulais vous montrer cette photo de Philippe Dufresne qu'il a pris.
01:47 On ne touche pas au Cône et Marat.
01:49 On vous offre ce T-shirt pour 25 euros.
01:52 C'est un T-shirt qui sera offert à Juliette Armale.
01:54 Je pense qu'elle peut l'acheter, il est assez collecteur.
01:57 Sardou a choisi de ne pas laisser de côté certains titres très sardouziens.
02:02 C'est un peu la période coup de gueule.
02:04 Il assume les Riquins, il l'a chantée hier soir, une chanson de 68.
02:08 Les villes de solitude, 73, il a fallu oser.
02:10 Cette chanson se met dans la peau d'un type qui est en colère, qui est ivre,
02:15 qui dit "j'ai envie de violer des femmes, de les forcer à m'admirer".
02:19 Il assume Sardou.
02:21 Il est difficile de contenter tout le monde.
02:24 Il expliquait sur scène qu'il est emmerdé.
02:26 Il y a toujours quelqu'un pour lui dire "tu n'as pas chanté celle-là".
02:29 Il a dit "je vais tout me fourguer d'un coup".
02:31 Il a fait un long medley.
02:33 Quand j'étais petit garçon, je repassais mes leçons.
02:38 En chantant.
02:41 Et bien des années plus tard, je sassais mes idées noires.
02:46 En chantant.
02:49 C'est beaucoup moins inquiétant de parler du mauvais temps.
02:54 En chantant.
02:57 Et c'est tellement plus mignon de se faire traiter de con.
03:02 En chantant.
03:05 La vie c'est plus marrant, c'est moins désespérant.
03:10 En chantant.
03:13 Le plateau est devenu un karaoké.
03:16 Oui, c'est ce que tu voulais, non ?
03:18 Oui !
03:19 Dans ce medley de moustiques qui chantent.
03:21 Chanteur de jazz, la java, fricadieu, je viens du sud, j'accuse les hommes, la France.
03:25 22h20, fin du concert, Rideau.
03:27 Prochaine date, au Lyon, c'est vendredi soir.