Votre mag spécial "Coupe du Monde de Rugby" - Émission du 02/10/2023
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00:07 Bonsoir et bienvenue, merci de votre fidélité à France Bleu.
00:11 On va revenir sur les infos rugby Coupe du Monde de ce week-end.
00:15 Week-end marqué par les premières images d'Antoine Dupont à l'entraînement.
00:20 Fanny Lechevestrier de la direction des sports de Radio France a suivi cela pour vous.
00:24 Nous irons également à Nantes où vous entendrez que des personnes âgées isolées ont pu assister au match Argentine-Chilie avec une ambiance de folie.
00:33 Direction Pau également avant 18h30 puisque le club de la section Paloise a recruté celui qui vient de battre le nombre de sélections chez les Blacks.
00:41 Pas moins que cela nous racontera Damien Gozioso de France Bleu, Béarne Bigorre.
00:46 Je salue l'un de nos spécialistes rugby à France Bleu, Arnaud Carré.
00:49 Salut Arnaud.
00:50 Salut Dominique, bonsoir à tous.
00:51 Notre grand témoin Eric Bonneval. Bonsoir Eric.
00:54 Bonsoir.
00:55 Merci mille fois d'avoir été avec nous.
00:57 On va se rappeler quelques bons souvenirs de la deuxième partie des années 80 et notamment de la première Coupe du Monde.
01:03 C'était en 1987. 0810, 055, 056. Quelle équipe peut créer la surprise pour les quart de finale selon vous ?
01:12 L'Ecosse en battant l'Irlande, le Japon en battant l'Argentine ou une autre solution mais qu'on n'ose même pas imaginer, l'Italie en battant la France.
01:19 Vous prenez la parole 0810, 055, 056.
01:23 Bienvenue dans votre Max 100% Coupe du Monde à suivre sur la chaîne NOAH de France 3 disponible sur toutes les boxes et sur francebleu.fr.
01:42 C'est vrai que vous avez eu une deuxième partie des années 80, Eric Bonneval avec notamment le stade toulousain et l'équipe de France assez exceptionnelle.
01:49 Deux Brenus, trois fois le cinq nations dans un grand chelem et puis cette sélection à la Coupe du Monde.
01:55 Alors tout ne va pas se passer comme prévu mais c'était des années avec du feu dans les jambes Eric ?
02:00 Oui, effectivement. C'était des belles années. J'ai eu la chance de vivre ça que ce soit en club ou en équipe de France où on était dans une opposition dominante.
02:11 Donc c'était des moments magiques.
02:14 Parce que les deux Brenus s'enchaînent si ma mémoire est bonne.
02:17 Oui, 85-86. 85 contre Toulon après prolongation, 86 contre Agen. C'était les deux grands rivaux de l'époque.
02:25 Et après il y a 89 même. Et puis on enchaîne surtout à la Coupe du Monde 87 après le grand chelem de la même année.
02:32 On va en parler évidemment d'ici 18h30 de cette Coupe du Monde 87.
02:36 Parmi les équipes qui pourraient créer la surprise l'Italie contre la France, vous êtes comme nous en studio.
02:42 Eric, vous n'y croyez pas ?
02:44 Non, je ne peux même pas l'imaginer.
02:47 C'est inimaginable puisqu'on a la prétention de jouer le titre.
02:52 Donc avec tout le respect qu'on peut avoir pour les Italiens, si on a cette prétention, on ne peut pas avoir peur de l'Italie.
02:59 On doit les prendre au sérieux, les respecter et faire ce qu'il faut pour les ramoyer à leurs chères études.
03:06 Et à leur beau pays qui est l'Italie.
03:09 Il n'en reste pas moins que d'un point de vue comptable, ce sera un huitième de finale à Arnaud Carré
03:13 où le staff va donc aligner la meilleure équipe de France du moment.
03:17 Oui, en l'absence d'Antoine Dupont, on va y revenir bien sûr.
03:20 C'est Maxime Lucu qui portera le numéro 9. Il était encore du côté des titulaires lors de l'entraînement d'aujourd'hui.
03:27 Ce sera sa sixième titularisation en bleu. Le bordelais préféré donc au Lyonnais Baptiste Couilloux
03:32 pour ses qualités de gestionnaire, pour son jeu au pied et peut-être surtout pour ses affinités avec l'ouvreur Mathieu Jalibert.
03:39 Ça fait trois saisons que le duo fait les beaux jours de l'UBB.
03:42 Le numéro 10 était d'ailleurs cet après-midi en conférence de presse.
03:46 Honnêtement, je l'ai trouvé très serein. Maxime, c'est un gros bosseur.
03:50 C'est quelqu'un qui travaille énormément et qui a vraiment les pieds sur terre.
03:55 Je pense que la blessure d'Antoine, ça ne lui a pas vraiment posé de questions.
04:01 Il continue à bosser. Ça fait quatre ans qu'il est dans le groupe. Il connaît bien le système.
04:06 Pour lui, c'est assez facile de se fondre dans le collectif.
04:11 Je l'ai trouvé vraiment serein et je pense qu'il est prêt à endosser ce rôle de numéro 9 ce week-end.
04:17 Mathieu Jalibert, l'ouvreur du 152 France et de l'union Bordeaux-Bègle.
04:21 Du changement aussi en troisième ligne où le staff ne manque pas de solution.
04:24 C'est Anthony Gelong qui devrait épauler Aldrit et Olivon pour emmagasiner du temps de jeu.
04:30 Et bien sûr reprendre du rythme après sa blessure au détriment d'un autre Toulousain, François Croce.
04:35 Allez, Louis Bielbiéré continue d'épater son monde.
04:37 Le bordelais portait la chasse huble du titulaire lors des derniers entraînements.
04:41 Il pourrait donc être une nouvelle fois préféré à Gabin Villière.
04:44 Ce serait sa troisième titularisation d'un filet.
04:47 Enfin, au talon Dominique, il semblerait que Julien Marchand,
04:50 touché aux ischios face aux Blacks, soit encore trop juste.
04:53 Du coup, son coéquipier à Toulouse, Peato Movaca, devrait enchaîner.
04:57 Pierre Bourgarit sera enrôlé sur le banc.
04:59 C'est une équipe qui vous plaît, Eric Bonneval ?
05:01 Alors, peut-être plus sur les trois quarts, vous, que sur les avants ?
05:04 Non, l'équipe entière me plaît.
05:06 Elle est logique, surtout.
05:08 Elle est logique, elle est cohérente avec ce qui se fait depuis 3-4 ans maintenant.
05:13 Quand on parle de l'UQ, il n'y a aucune question à se poser.
05:19 C'est la doublure d'Antoine Dupont depuis le début.
05:24 Dès qu'il y a un problème, c'est lui qui joue.
05:26 Il ne faut pas oublier que sur le poste numéro 3,
05:29 il y avait aussi Seren qui était en balance avec Luiu.
05:31 Donc, le titulaire, quand Dupont n'est pas là, c'est l'UQ.
05:35 Donc, il n'y a pas de problème. Pour moi, tout est logique.
05:38 Et d'où la visite du 15 de France de leur avoir permis d'avoir du temps de jeu,
05:41 durant ces longues années de préparation de la Coupe du Monde.
05:44 C'était fait pour.
05:47 C'était pensé, c'était réfléchi.
05:49 Des fois, ça pouvait nous surprendre dans notre façon de voir les choses.
05:52 Mais on voit que malheureusement, ils n'ont pas eu tort.
05:57 Puisque dans toutes ces Coupes du Monde, dans tous ces matchs de haut niveau,
06:01 il y a des blessures.
06:03 Donc, il faut faire avec et être prêt.
06:05 Et des blessures à la mâchoire, notamment d'Antoine Dupont.
06:07 Éric Bonneval, on est 9 jours après son opération.
06:10 Le capitaine des Bleus a fait ses premiers pas à l'entraînement à Aix-en-Provence.
06:13 Aix-en-Provence, non pas sur le terrain, mais en marge du groupe qui prépare la rencontre de vendredi face à l'Italie.
06:19 Dupont de retour, mais l'agitation autour de la star du rugby tricolore n'est pas pour autant retombée.
06:24 Les moindres gestes sont désormais scrutés et décortiqués.
06:29 Tout cela est au tour d'Antoine Dupont, avec pas mal de pression.
06:32 Fanny Lechevestrier, à la direction des Sports de Radio France.
06:34 Oui, dernier épisode en date, hier en fin d'après-midi, au stade George Carcassonne d'Aix,
06:39 journaliste, caméraman et photographe, était autorisé à suivre un quart d'heure de l'entraînement des Bleus,
06:44 avec un nouveau jeu très tendance, trouver Toto.
06:47 Allez Toto, t'en veux pas du vélo, hein ?
06:49 Il fallait le téléobjectif ou les jumelles pour apercevoir à 100 mètres Antoine Dupont.
06:55 Faire un peu de vélo, sous une tente, un cocar à l'œil droit, encore injecté de sang, mais avec le sourire.
07:01 Pour des nouvelles plus concrètes, il faut se tourner vers ses coéquipiers, comme Thomas Ramos.
07:05 Il va bien, il est souriant, je pense qu'il a pu un petit peu se reposer de l'opération aussi,
07:09 donc son retour est assez fluide.
07:11 On en saura guère plus, normal, car après les polémiques la semaine dernière sur son retour à la compétition,
07:17 Karim Guézal, l'entraîneur de la touche, a rappelé que tout dépendait désormais de l'avis des médecins.
07:22 Il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites sur la façon dont il devait reprendre,
07:25 mais voilà, moi tout ce que je sais, c'est qu'il y a un suivi avec son chirurgien, avec le médical.
07:31 Moi, en tant qu'entraîneur, j'attends juste qu'on me dise "la personne peut jouer".
07:34 Dans ce contexte, l'équipe se prépare bien sûr à jouer sans son demi-vélé.
07:38 Le bordelais Maxime Lucu tenait l'accord hier pour être titulaire face à l'Italie.
07:42 Et en mise là-dessus, comme vous l'avez dit il y a quelques instants, Arnaud Carré,
07:47 les Bleus restent à Aix-en-Provence jusqu'à mardi,
07:49 avant de s'installer à Lyon auprès de l'OEL, le stadium pour ce France-Italie de vendredi soir,
07:53 que vous suivrez en intégralité sur France Bleu.
07:55 Et merci à Fanny Lechevestrier.
07:57 Revenir trop vite avant une blessure, Eric Bonneval, c'est quelque chose dont on peut parler.
08:01 En 87, vous êtes blessé, je crois, juste avant le premier match de la Coupe du Monde,
08:06 lors d'une opposition.
08:07 - Dernier entraînement. - Dernier entraînement.
08:09 - Collectif, oui. - Et ensuite, comment ça se passe pour vous ?
08:13 - Ensuite, grosse blessure au genou, mais sans trop savoir ce que c'était,
08:19 parce qu'à l'époque, on n'avait pas des... on n'était pas suivi médicalement comme on est maintenant,
08:23 parce que j'ai même pas passé d'IRM ou de quoi que ce soit, ou de suspecté d'un torse.
08:27 Mais au bout d'une semaine, je me suis entraîné, donc on a fait le pari de...
08:31 "Mais Jacques, vous pourriez souhaiter que je sois prêt pour les quart de finale."
08:35 Moi, j'ai voulu jouer un match avant.
08:37 Bon, ben le genou, au bout de 20 minutes de jeu, au deuxième crochet,
08:41 il a pas tenu, tout simplement, il n'y avait plus de croisé.
08:45 Voilà, donc c'est des choses qui sont, malheureusement, qui arrivent dans le sport de haut niveau.
08:50 Et donc, moi, ça ne me surprend pas du tout que le joueur comme Dupont,
08:54 ou Gelong, je sais, face à cet événement que la Coupe du Monde,
08:59 veuille jouer à tout prix, et tout simplement, quoi.
09:04 - Et c'est vous qui décidez de reprendre un match plus tôt que le staff, quand même ?
09:08 - Oui. Oui, oui, oui.
09:11 Oui, sur la Coupe du Monde en 87, oui, j'avais envie de voir si ça tenait.
09:15 Parce que je me rentraînais, alors l'entraînement, on arrive à contrôler, on arrivait à...
09:20 Ce n'était pas des entraînements en haute intensité comme on peut voir maintenant.
09:24 Donc, certainement, je devais maîtriser, contrôler, mais j'avais envie de jouer.
09:27 Puis, ce n'est pas évident de s'entraîner, s'entraîner sans jamais jouer.
09:30 Alors, surtout pour notre génération, où on n'était pas des pros,
09:34 où le rugby n'était pas un métier, ou une profession, c'était qu'un plaisir.
09:40 Donc, on avait une envie de choses, c'était d'être sur le terrain,
09:43 en plus pour la première Coupe du Monde.
09:45 - Donc, Toto, si tu nous entends, Antoine Dupont,
09:48 le staff dit, on attend l'écart, les demi-finales, on fait comme le staff demande.
09:54 Antoine Dupont, dans quel club joue-t-il ? 0810 055 056, vous nous appelez.
10:01 Je vous offre la biographie de Gaël Ficou, paru chez Solar Editions, derrière l'armure.
10:06 - C'est dur aujourd'hui. - Oui, c'est dur aujourd'hui, la question.
10:09 Je ne sais pas qui fait ces questions. 0810 055 056, dans quel club évolue Antoine Dupont ?
10:15 Vous nous appelez pour gagner cette biographie de Gaël Ficou, derrière l'armure, chez Solar Editions.
10:21 - Eric Bonneval, notre grand témoin ce soir, avec la Coupe du Monde 1987.
10:36 Vous le disiez, au propos de votre blessure, Eric, il y a quelques minutes,
10:39 vous n'étiez pas pro à l'époque, il n'y avait pas le même staff médical,
10:42 il n'y avait pas la même physionomie de joueur aussi.
10:45 J'ai écouté une interview de vous, il y a quelques années, vous disiez,
10:50 moi à l'époque de cette Coupe du Monde, je faisais 1m80 pour 87 kilos.
10:54 Gaël Ficou, aujourd'hui, c'est 1m90, 99 kilos.
10:58 Danty, 1m81, 110 kilos. Quel changement !
11:02 - Exactement, il y a des postes au centre en particulier, ça s'est musclé.
11:09 C'est des formats de troisième ligne.
11:13 Sur les ailes, on retrouve des formats de joueurs un peu plus "light",
11:19 quoi que ce soit dans tous les pays.
11:23 Mais c'est vrai que les générations ont grandi, le professionnalisme a mené la musculation,
11:29 ce que nous on ne faisait pas.
11:31 Et puis, c'est l'évolution du sport, et plus on est pro, plus on est performant.
11:37 Et l'évolution des règles aussi.
11:40 On se retrouve sur des lignes contre lignes, où avant d'essayer de jouer le contournement,
11:47 il faut avant tout user l'adversaire, ce qui n'était pas tout à fait le cas à notre époque.
11:52 - On a gagné en intensité, ce qu'on a perdu en créativité, peut-être même pour certains en termes de spectacle ?
11:58 - Non, parce que... - C'est un autre type de spectacle.
12:03 - Oui, c'est un autre type de spectacle, et les règles ne sont pas les mêmes.
12:06 Et puis, nous on jouait, je sais même pas le temps d'effectif, ça doit être 20 minutes.
12:11 Les grands matchs, là aujourd'hui c'est 40 minutes.
12:14 Alors des fois c'est 40 minutes, sur les 40, il n'y a pas grand chose, ça ne fait que taper, c'est limite du 13.
12:20 Alors voilà, moi mes regards d'ancienne, c'est ce que je vois parfois.
12:24 Mais il y a une intensité, il y a une vitesse dans le jeu, le 5 de devant a énormément progressé au niveau athlétique.
12:32 Tout va plus vite, comme dans tous les sports pros.
12:37 Alors après la créativité, l'entraîneur était moins présent, disons que ce qu'il est aujourd'hui.
12:45 Aujourd'hui, parfois ce sont les entraîneurs qui jouent, qui décident ce qu'on va faire sur le terrain.
12:50 Nous c'était plus, on faisait en fonction de ce que faisait l'adversaire.
12:54 On s'adaptait un peu plus, peut-être.
12:56 L'autre grand changement par rapport à la période que vous avez connue, c'est la professionnalisation.
13:02 Qui dit professionnalisation, dit argent, dit médiatisation.
13:05 Est-ce que ça c'est quelque chose que vous auriez aimé connaître ou pas ?
13:10 Ah oui !
13:12 Pour l'argent ou pour la médiatisation ?
13:14 Pour les deux !
13:16 Pour les deux ?
13:18 Alors la médiatisation, elle y était à notre niveau, on ne va pas se plaindre.
13:22 C'était une autre époque, on l'a vécu avec beaucoup de plaisir.
13:27 Vous savez quoi, moi ce que je leur laisse c'est les réseaux sociaux.
13:31 Parce que là c'est quand même assez malsain, moi je trouve, sur certains commentaires, ce que nous on n'avait pas.
13:38 Donc vous savez après il y a une autre constance, c'est que quelle que soit l'époque, quand un joueur a fait un match,
13:45 il sait s'il a été bon ou pas, il n'a pas besoin de se faire insulter sur les réseaux sociaux.
13:49 Ou insulter ou incenser.
13:52 Avec un match et deux mines, tout de suite c'est le meilleur du monde.
13:55 Il faut calmer, c'est pas aussi facile que ça.
13:58 Éric Bonneval, il y a une ambiance aussi autour de cette Coupe du Monde qui est absolument extraordinaire.
14:03 Ça je pense que c'était déjà le cas en 87.
14:05 Deuxième match de cette Coupe du Monde à Nantes, où les Argentins ont écrasé le Chili 59 à 5.
14:10 On a beaucoup entendu parler, crié, même espagnol, dans les gradins de la Beaujoire,
14:14 avec cette ambiance de folie et les 34 000 spectateurs présents.
14:17 Parmi eux, une trentaine de personnes âgées, accompagnées par l'association "Les petits frères des pauvres",
14:21 initiative permettant à des personnes âgées isolées d'oublier leur solitude
14:25 et de vivre des moments festifs pendant le tournoi.
14:28 Ça a bien fonctionné, qu'ils soient fans de rugby ou non,
14:30 tous se rappelleront très longtemps de ce Argentine-Chili hier à Nantes.
14:34 Tu l'as vendu toi le match ? C'est super !
14:36 Bah ouais !
14:37 Toi elle aimait courir, c'est super !
14:39 Et à côté de nous, on avait la fanfare qui battait la mesure,
14:42 ce qui faisait qu'on était en permanence dans le bain et dans l'ambiance.
14:46 Ah ouais, chaud ! C'est chaud chaud !
14:48 Même mieux qu'au football, les matchs ont jalé.
14:50 D'être aux côtés, c'est sympa.
14:52 Et puis c'est pas les mêmes supporters.
14:54 Au football, ils savent faire la gueule.
14:56 Ce soir, il va manger du Chili con carne.
14:58 Non, ça va en bout de...
14:59 Il sera cramé celui-là !
15:00 Ce genre d'événement, ça n'y est qu'une fois dans une vie, on peut dire, la Coupe du Monde.
15:04 J'ai discuté avec des Allemands, avec des Français, avec des Italiens,
15:07 il y avait un petit peu de tout, et toujours dans la bonne humeur.
15:10 Le rugby, c'est le premier match.
15:12 C'est formidable ! Il n'y a pas de mots.
15:14 C'est mon frère. Moi, c'est ma famille, mes petits frères.
15:17 Ma famille !
15:18 Une très belle ambiance, touchante, émouvante,
15:21 dans les tribunes de la Beaujoire, à Nantier, pour Argentine Chili.
15:25 Reportage de France Bleu, Loire-Océan.
15:27 France Bleu.
15:29 Le match 100% Coupe du Monde de rugby.
15:32 Je vous propose d'aller à...
15:35 Tiens, comme c'est étrange, à Toulouse, pour joindre Dominique.
15:38 Bonjour Dominique !
15:39 Bonsoir ! Comment allez-vous ?
15:41 Très bien, merci, vous aussi !
15:42 Oui, comment ça va ?
15:43 0810 055 056, dans quel club joue Antoine Dupont ?
15:48 Je suis très étonné de vous entendre depuis France Bleu Occitanie, Dominique.
15:52 Moi, je vais souvent voir les matchs.
15:56 J'ai ma place pour aller voir le match Bordeaux-Stade Toulousain le 29 octobre.
16:03 Ah, ben voilà, ça va nous permettre de reparler de la reprise du Top 14,
16:06 qui va revenir juste après, effectivement, la finale de la Coupe du Monde.
16:11 Si ça se trouve, il y aura un beau trophée à promener dans les stades, on peut espérer cela.
16:16 Vous pensez que l'Italie peut surprendre l'équipe de France, Dominique ?
16:19 Non, moi, vu l'équipe qu'il y a, l'équipe de France, je pense que l'équipe de France va passer devant l'Italie.
16:27 Alors, toujours pareil, Eric Bonneval, de ne pas être trop confiant pour autant.
16:30 Ah oui, complètement, il faut les respecter parce qu'ils ont pris un mur contre les blacks.
16:36 On n'a pas vu leur vrai niveau.
16:39 Ils sont mieux que ça, les Italiens, donc ça sera plus compliqué, je pense, pour nous.
16:44 Mais en faisant un match sérieux, comme on est prêt à faire, il ne devrait pas y avoir de problème.
16:52 Même si les Italiens ont l'envie, bien évidemment, d'aller chercher la qualif et de redresser la tête après l'humiliation de la semaine dernière.
17:02 Écoutez ce que l'on disait dans les couloirs après la rencontre perdue face aux blacks, Ange Capuzzo, l'élié italien.
17:09 Très honnêtement, on savait qu'ils allaient nous prendre au sérieux.
17:13 Ils nous ont pris au sérieux.
17:15 Ils ont fait un match du début à la fin propre.
17:17 Pas grand-chose à dire à part bravo à eux.
17:20 C'est une très grande équipe de la Nouvelle-Zélande, donc non, on ne va pas douter de nous.
17:24 C'est une grande expérience pour tout le groupe.
17:26 On a énormément de jeunes.
17:28 Pour beaucoup, c'est une première de jouer un mondial.
17:31 Encore plus les All Blacks.
17:33 On va grandir ce match.
17:35 Angel Capuzzo, Dominique qui n'était pas à l'entraînement aujourd'hui.
17:38 Il était ménager.
17:40 Merci à Dominique, depuis Toulouse et France Bleu, Occitanie.
17:43 Je vous offre avec grand plaisir la biographie de Gaël Ficou chez Solar Edition, derrière l'armure.
17:49 On espère évidemment que l'équipe de France sera très vigilante vendredi soir contre l'Italie.
17:53 Un véritable huitième de finale que vous vivrez en intégralité sur France Bleu.
17:58 France Bleu, le match 100% Coupe du Monde de rugby.
18:02 Dominique, depuis Toulouse, vous nous disiez à juste titre, j'ai mes billets pour Stade Toulousain Union Bordeaux-Bec 29 octobre.
18:12 C'est vrai que le top 14 va reprendre.
18:14 Il reprendra Arnaud Carré avec quelques stars de cette Coupe du Monde.
18:17 Avec quelques stars, pas tout de suite.
18:20 Il va falloir laisser un peu de vacances.
18:22 Il y en a un qui va bientôt poser ses crampons dans notre championnat et on s'en félicite.
18:28 C'est Sam Whitelock qui est devenu vendredi le joueur le plus capé du rugby néo-zélandais.
18:32 149 sélections à 34 ans.
18:35 Un record dont on va parler ce soir avec Damien Gozioso de France Bleu.
18:39 Béarn Bigor, bonsoir Damien.
18:41 Bonsoir à toutes, bonsoir à tous.
18:43 Alors Whitelock qui a effacé des tablettes, juste la légende Richie Macco.
18:48 Première sélection en 2010 et 13 ans après, il est toujours là.
18:52 Oui, c'est clair, on pouvait avoir un doute ou pas d'ailleurs.
18:56 Mais Sam Whitelock depuis le début de la Coupe du Monde.
18:58 C'est toujours un papa de cette équipe néo-zélandaise.
19:01 Dur au mal, qui progresse, qui en touche et toujours une tour de contrôle.
19:06 Et puis voilà qu'il y a cette aura aussi mine de rien.
19:09 Dans le groupe apparemment il le surnomme Gandalf.
19:12 Un petit peu à la fois pour son âge, sa barbe et l'influence qu'il peut avoir sur cette équipe.
19:16 Et c'est vrai que c'est un cadre vraiment de ses blagues.
19:19 Et c'est pour ça aussi que la section s'est intéressée au profil de Sam Whitelock.
19:22 Gandalf qui va pouvoir goûter à la garbure.
19:25 Puisque tu le disais, il portera après la Coupe du Monde le maillot de la section.
19:28 Pourquoi ce choix des dirigeants pour un joueur qui a certes très expérimenté mais qui a déjà 34 ans ?
19:34 Il y a plusieurs raisons.
19:36 Évidemment, on le disait parce que c'est un joueur cadre.
19:40 C'est un joueur d'expérience et la section en manque ou en tout cas en vit d'en avoir plus.
19:45 C'est peut-être le joueur le plus expérimenté du rugby mondial actuellement.
19:49 Et puis le lien le plus simple, le plus facile, il s'appelle Luke Whitelock.
19:53 C'est son petit frère qui joue à la section depuis 2019.
19:56 Et puis comme pour l'autre la fin approche, l'idée de boucler la boucle tous les deux au même endroit était séduisante.
20:06 Et donc il y a cette option qui s'est ouverte.
20:09 Les discussions ont pris leur temps.
20:11 Et finalement les deux Whitelock à partir de la fin de la coupe du monde porteront ensemble le maillot de la section.
20:17 Ce n'est pas la première fois que Pau recrute un All Black. Avec quels moyens et dans quels buts ?
20:22 Évidemment, il ne vient pas pour des clopinettes.
20:26 Si il avait voulu juste un gros chèque, il serait retourné au Japon où il a déjà joué.
20:30 Et là, il aurait touché le pactole.
20:32 Mais oui, il y aura un salaire conséquent.
20:35 Forcément, à la section, tout le monde pense à Total.
20:38 C'est vrai que c'est le partenaire principal qui met de l'argent.
20:40 Mais il n'y en a plus tant que ça des stars à la section Paloise.
20:44 Donc on fait le choix de mettre ses billes sur certains joueurs et mieux les cibler.
20:47 C'est une stratégie aussi.
20:49 Et c'est comme ça qu'on peut attirer des joueurs comme Sam Whitelock.
20:52 Un Black de plus aussi à la section.
20:54 Ormis son frère, c'est vrai que depuis les dernières coupes du monde, il y a un peu cette diaspora néo-zélandaise.
21:00 Ici, le plus emblématique, ça a été un certain Konrad Smith.
21:03 Double champion du monde comme Sam Whitelock.
21:06 Et on sait aussi depuis que l'arrivée de Sam Whitelock est annoncée,
21:10 que ça a été un facteur déterminant.
21:12 Ils ont beaucoup échangé et Konrad Smith lui a dit tout le bien qu'il pensait du Bayern
21:16 avant la signature du géant néo-zélandais à la section Paloise pour les mois à venir.
21:21 On en revient à la garbure.
21:23 Damien Gozioso de France Bleu, Bayern, Bigorne, merci.
21:26 S'il avait fallu porter un autre maillot que celui de l'équipe de France, Eric Bonneval,
21:30 ce serait forcément celui des Black ?
21:33 Pour moi, oui, je l'aurais aimé.
21:36 Dans un autre rêve fou, oui.
21:39 C'est vraiment l'équipe que j'aime encore voir jouer,
21:44 qui me régale et que je respecte.
21:48 Et c'est l'équipe que vous voyez là pour cette Coupe du Monde 2023,
21:53 parce qu'il y a de sacrés challengers.
21:55 La France, bien sûr, mais les champions en titre.
21:57 L'Irlande et l'Afrique du Sud.
21:59 Tout le monde est du même côté sur le tableau.
22:01 Ce qui est terrible, c'est qu'en quart de finale, on va perdre deux grosses équipes.
22:04 On peut perdre le champion du monde et le numéro un mondial,
22:09 comme on peut perdre les Black et la France.
22:12 Ça ne se gère pas beaucoup.
22:14 Mais j'ai envie de mettre une petite pièce sur les Black contre l'Irlande.
22:19 Il y a un maillot des Black quelque part à la maison ?
22:22 Oui, sur un fauteuil fait par Lolo Pardo, de John Kierwan.
22:29 C'est une belle assise !
22:32 Ça ne bouge pas !
22:34 Merci beaucoup Eric Bonneval, qui a vécu la Coupe du Monde 1987
22:38 de drôle de façon avec cette maudite blessure.
22:41 A très bientôt Eric, merci !
22:43 A bientôt !
22:45 Merci Arnaud Carré, spatialiste rugby de France Bleu.
22:48 Vous avez toutes les bonnes infos pour la Coupe du Monde à vivre depuis chez vous
22:52 sur francebleu.fr
22:54 Et surtout n'oubliez pas, il faut s'entraîner jusqu'à vendredi.
22:57 Allez les bluffs !