Alors, on peut voir ici et là dans les rues du monde entier, des graffitis ACAB. Donc, ACAB, , ACABUS, ACABUM qui veut absolument rien dire vu que c’est un acronyme. Acronyme qui vient de Accrobranche. Baudrier. Bague. Je peux pas vous montrer mais j’en ai même aux doigts d’pieds.
Retrouvez " Moi ce que j'en dis" de Benjamin Tranié sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-benjamin-tranie
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AmusantTranscription
00:00 Il est le 37e nouveau personnage imaginé par Benjamin Tranié pour notre émission.
00:04 C'est très ému que nous recevons cet après-midi le linguiste et politologue
00:07 à Sciences Po de Pêche.
00:09 Victor Klementovich nous parle à son tour du terme « acab ».
00:12 Très chers auditeuristes, très chers auditeurs, bonjour.
00:15 Auditeur du latin « auditor », dérivé de « auditum », « tome edgeri »,
00:19 « transistor », donc « entendre ».
00:22 Alors, on peut voir ici et là, dans les rues du monde entier, des graffitis « acab ».
00:27 Donc « acab », « acabus », « acabam », ce qui ne veut absolument rien dire
00:31 vu que c'est un acronyme.
00:33 Acronyme qui vient de « acrobanche », « rodrier », « vague ».
00:37 Je ne peux pas vous montrer, mais j'en ai même aux doigts de pied.
00:40 « Acab » veut dire « all cops are bastards ».
00:44 « Bastard » du latin « basta tum », qui provient de l'espagnol « tum »
00:48 diminutif de « tumadre la ch'uin ».
00:52 Le terme « acab » a été utilisé au début des années 1920,
00:55 lors de la grande grève des mineurs.
00:57 Pour rappel, voici l'extrait de quelqu'un qui s'est opposé
01:01 à cette fameuse grève des mineurs à l'époque.
01:03 Et chaque jour, Morandini Live débutera avec…
01:06 Mince, mince, voilà, voilà, je me suis trompé d'extrait.
01:09 Bon, alors, le terme « acab » a connu un regain de popularité ces dernières années,
01:15 tout comme le tatouage maoris sur l'épaule,
01:17 sauf que pour « acab », il y a une explication.
01:20 « Acab » revient face à la montée de la violence dont fait preuve la police
01:25 et la frustration des citoyens face au sentiment d'impunité
01:28 qui a l'air de couvrir cette institution.
01:30 Impunité, importé du latin « impunatis »,
01:34 « atis mons » dans les sonnes,
01:36 « corbeille » et sonne,
01:37 « corbeille »,
01:38 « panier »,
01:38 « piano »,
01:39 « je vais chez ce cher Serge »,
01:41 « tout est logique jusqu'ici »,
01:42 « ma vieille Noël ».
01:44 J'aimerais modestement poser une question qui pourrait, mon cher Noël,
01:48 vous faire ricaner comme le chacal que vous êtes.
01:51 Comment garantir la grandeur de l'institution policière
01:54 si pour avoir le droit de porter cet uniforme prestigieux,
01:57 la note d'entrée est de 7 sur 20 ?
02:00 Pour rappel, si on veut passer le test psychologique,
02:02 il faut juste avoir au-dessus de 5 sur 20.
02:05 Dès lors, comment garantir le prestige de cette institution ?
02:08 « Prestige » du latin « prestidigitatorum »,
02:11 « prestidigitateur » qui veut dire « faire croire de manière malhonnête
02:14 à des pauvres enfants sans défense,
02:16 le jour de leur 8 ans que la colombe a disparu
02:18 alors qu'elle est écrasée sous la cage, gisant dans son sang ».
02:21 Bref, 20 ans de thérapie.
02:23 Mais plus jamais fêté mon anniversaire depuis ça.
02:25 Cette obstination à nier la violence d'un corps de métier
02:30 vers une tranche de la population pauvre,
02:32 des banlieusards aux gilets jaunes,
02:34 tente à faire naître un sentiment de rejet, d'injustice,
02:37 au plus communément appelé un « énormissime somme ».
02:40 « Somme » de l'arabe « sem » qui signifie « venin »,
02:43 qui provient du latin « venenum »,
02:45 « venom » contre « spiderman »,
02:47 donc « victor », « new man »,
02:48 « les feux de l'amour », « mour », « mourir »,
02:50 « mourir de rire », « rire », « fifi » et « loulou »,
02:53 « loulou » « nicolin », « lin » du « pantalon lin »,
02:55 « faut m'arrêter » « mathieu noël »,
02:57 c'est ce mot-là, il n'y a plus personne
02:58 qui ose m'adresser la parole depuis 25 ans.
03:01 « Bonjour Victor, comment ça va ? »
03:03 « Bonjour » qui avant 1230 faisait « bonjour »
03:05 qui signifie « jour favorable ».
03:07 « Ta gueule Victor, c'est pour ça que plus personne
03:09 t'invite au goûter d'anniversaire ! »
03:11 Raison pour laquelle je vais partir,
03:13 si une an vous n'allez plus me réinviter.
03:15 Je vous laisse, de toute façon il faut que j'aille lire mon bouquin
03:17 sur l'histoire du mot « pantoufle »,
03:19 345 pages passionnantes,
03:22 et là je vois que je m'embourbe.
03:23 Alors, je vous laisse et j'en ai dit trop,
03:25 allez, au revoir.
03:26 Merci Victor Klementovitch,
03:28 et bravo Benjamin Le Frannier,
03:29 on vous retrouve la semaine prochaine
03:31 dans Zoom, Zoom, Zen et en spectacle
03:32 dans toute la France.
03:32 Prochaine date, à Cournon d'Auvergne,
03:34 il reste des places…
03:35 Non, c'est grâce à vous !
03:36 Non, c'est complète !
03:37 Évidemment, évidemment !