Jib Do Brazil - La chronique de Benjamin Tranié

  • l’année dernière
Le constat, et on a pas mal brainstormé dessus, c’est qu’il faut arrêter de se fixer des frontières et rêver plus gros !

Retrouvez " Moi ce que j'en dis" de Benjamin Tranié sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-benjamin-tranie
Transcript
00:00 "Lancement, Mathieu Noël, 2 points, on laisse ta plume parler".
00:04 Ainsi commençait le Google Doc, intitulé "Chronique Benjamin Trahier du 4 décembre 2023".
00:09 Une désinvolture qui m'oblige à une mise au point pour Benjamin et son co-auteur Zahid, dit "le gang des feignasses".
00:15 Si vous pensez que je vais rédiger un lancement gratuitement en vous laissant empocher la sasse-sème correspondante,
00:19 vous vous fourrez le doigt très profondément dans une zone que connaît bien Claude Bourbier et qui n'est pas l'œil.
00:25 Voici donc un lancement à sec, Benjamin Trahier, ou plutôt Jean-Baptiste Terrier, bonjour.
00:31 Appelez-moi Jib, t'es génial, you're amazing.
00:36 Bonjour à tous, depuis mon premier passage dans votre émission, j'ai reçu pas mal de candidatures,
00:42 "successful penis", "no offense mesdames pour les refus", mais ici on a besoin que ça réfléchisse vite,
00:50 "fast, high sex, with me".
00:52 Et en plus, je suis désolé mesdames, mais on a tous une délonguille dans nos bureaux,
00:57 "no need barista", et surtout, je pense qu'on en a eu assez des "ouin ouin, on m'envoie trop de dick pics".
01:05 Désolé la miss, je donnerai plus jamais de caviar à des cochons, "no caviar for la goulue".
01:11 Cette année, avec mes tech buddies, mes petites fées de l'ombre, mes stagiaires, unpaid pigeons,
01:18 on a fait un constat simple et clair, "simple, clear, like my pipi".
01:23 Le constat, et on a pas mal brainstormé dessus, c'est qu'il faut arrêter de se fixer des frontières,
01:31 et rêver plus gros, "dream bigger, like my big cock".
01:35 I can show you now, I can show you now, on Snapchat.
01:39 Alors, l'un des plus gros business au monde, c'est le football, alors moi j'adore le foot,
01:45 j'adore le 4-4-2, les fesses de CR7, et un bon gramme de 3MMC, dans Montpellier-Claremont.
01:51 J'adore le foot, I love Monet, I hate Poutou, not the kisses, the trotskist.
01:57 Et le plus gros pays du football, c'est quoi ? C'est le Brésil, ses sables fins, son soleil magnifique,
02:02 Vincent Cassel, bubble butt, fat booty, big bocho, need Kleenex, now.
02:08 Alors, on a décidé de lancer une application là-bas, pour aider les gens à trouver un travail
02:15 dans le monde du football, pour les amoureux du ballon rond, boobs lovers, et loin de la France,
02:21 de ces impôts et de ces aspirateurs à aide sociale, the cloche mood Dyson,
02:26 qui détestent la réussite et les grands patrons fiscalement optimisés, you're jealous and pauvre.
02:34 Alors, on a lancé l'application, qui s'appelle Footjob, et là, en 24h, 250 000 inscrits,
02:40 250 000 personnes qui cherchaient un job dans le monde du football.
02:44 Alors là, j'attrape ma valise, je prends deux maillots Villebrequin, édition Villa Chouette,
02:49 une de mes douze paires Sebago, mon passeport, et là, je filme installé au Brésil.
02:54 J'ai fait passer des entretiens pendant deux semaines, mais malheureusement, ça ne s'est pas passé comme prévu.
02:59 Alors déjà, je suis assez fluent en anglais, j'étais dans la même promo à Wall Street Institute
03:04 que la chanteuse Iseult, mais je ne parle pas très bien brésilien, I don't speak pauvre.
03:11 Et toutes les entrevues, malheureusement, avec les nouveaux inscrits, absolument toutes les entrevues,
03:15 je me suis retrouvé avec des mecs qui me demandaient de me mettre pieds nuits, qui sortaient leur biroute.
03:19 Who let the cock out ? Who ? Who ? Who ? Who ?
03:23 C'est donc pour ça que j'ai fait fermer l'application Footjob, et je suis rentré en France.
03:29 Alors, on a réussi à ne pas perdre d'argent vis-à-vis de nos partenaires, mais je suis rentré pieds nus.
03:35 Je n'arrivais plus à enfiler ma paire de Sebag collab Carezoz.
03:40 Trop de cloques au pied parce que les gens ont payé, donc le Footjob, il a fallu le faire.
03:46 On se retrousse les manches du pantalon et tchap et tchap, baby oil, Nivea.
03:51 Voilà, je vous laisse, un entrepreneur, ça ne dort jamais.
03:55 Donc là, je suis déjà sur le futur, le futur c'est le soleil, le sud-est et l'agriculture,
04:00 où j'ai lancé un jeu sur une appli qui va mettre en avant les grands groupes céréaliers,
04:04 ça s'appelle Biscot Game.
04:06 J'ai déjà 8 rendez-vous d'investisseurs dans la soirée, Jib est de retour dans la maison.
04:10 Jib is in the back room.
04:13 Fuck you soon and bye.
04:15 Merci beaucoup Jib, merci Benjamin Trani, on se retrouve la semaine prochaine dans ZoomZoom.
04:19 Et chers auditeurs, je vous livre tel quel la fin du Google Docs chronique de Trani et du 4 décembre,
04:24 parce que autant ils avaient fait l'impasse sur le lancement, autant ils n'avaient pas oublié l'autopromo à la fin.
04:28 Retrouvez Benjamin à Paris et en tournée dans toute la France sur son site benjamintranier.fr.
04:32 Bien sûr, merci beaucoup.

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