• il y a 2 ans
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2023-10-02##

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Transcription
00:00 Vous auriez dû écouter Bruno Le Maire, mardi dernier, à l'Assemblée nationale.
00:03 On parlait évidemment des taxes sur les carburants, on parle beaucoup de ça, vous savez, hein ?
00:07 Vous savez, aujourd'hui, on est à pratiquement à 2 euros, et pourquoi ?
00:10 Pourquoi les taxes ? L'État, qui touche quoi, qui veut le qui ?
00:14 Et un député LR du Vincent Décoeur a interpellé le ministre de l'Économie,
00:21 et voici ce qu'a répondu Bruno Le Maire, avec l'aplomb cartésien qui le caractérise.
00:28 Pourquoi les taxes sont élevées ? Parce que la politique qui a été menée en France depuis le début,
00:34 c'est de taxer lourdement une énergie que nous ne produisons pas,
00:38 pour financer une énergie que nous produisons, qui est l'énergie nucléaire.
00:42 Et nous garderons cette politique.
00:45 Baisser les taxes sur les carburants, M. Décoeur, c'est une triple aberration.
00:50 C'est une aberration écologique, car c'est financé le fossile.
00:53 C'est une aberration budgétaire, parce que ça creuse le trou de la dette de l'État.
00:57 Et c'est une aberration géopolitique, parce que l'argent va tout droit dans la poche de M. Poutine.
01:03 Alors là, c'est très intéressant, très intéressant, les trois arguments.
01:08 Effectivement, d'abord, il dit "oui, oui, vous comprenez, on ne possède pas, nous, le pétrole,
01:14 et nous, on possède le nucléaire, donc on taxe pour financer le nucléaire".
01:18 Je rappelle qu'il y a quelques années encore, on voulait réduire les centrales nucléaires de 50%.
01:24 En France, c'est bien, on a changé. Nous, on a compris, on s'est reconverti sur les terrifiants pépins de la réalité.
01:29 Ensuite, l'écologie. Ah, voilà, voilà la vraie raison.
01:34 On ne va quand même pas taxer, on ne va quand même pas détaxer les énergies fossiles, ça ne va pas.
01:39 Nous, on veut des éoliennes et on veut des panneaux solaires.
01:43 Mais ce sont des intermittents du spectacle. Non, non, non, non, non.
01:46 Alors, on ne va pas détaxer, c'est bien, on ne va pas détaxer, c'est notre idéologie.
01:50 Et enfin, le plus beau, évidemment, vous imaginez que si on fait ça, ça va aller dans les poches de qui ?
01:56 De Poutine. Et non, moi, Bruno Le Maire, j'ai réussi à le mettre en faillite.
02:00 On ne va pas resubventionner Poutine. Voilà, l'explication est claire, ce qu'il fallait démontrer.
02:06 Voilà pourquoi votre fille est muette et voilà pourquoi Bruno Le Maire est un prophète.
02:10 Tronc, parole de Jacques Lanzmann.
02:13 "Il est 5 heures, je n'ai pas sommeil, mais il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui n'ont pas sommeil, à cause de quoi ?
02:17 À cause des punaises de lit. Et oui, et pas seulement à Paris, un peu partout.
02:21 Il parait dans certains cinémas, dans certains wagons de train.
02:24 Oui, les punaises de lit, c'est terrifiant et c'est vrai.
02:27 Un mal qui répand la terreur et à juste raison, quoi.
02:30 Après, on se gratte, on a mal, on n'est pas bien, etc.
02:34 Alors, tout le monde y va de son explication et surtout de sa prévention.
02:38 Mais, évidemment, nous avons la réponse et il a raison de faire sa réponse avec Emmanuel Grégoire.
02:46 Le premier adjoint de la maire, Anne Hidalgo, il est en charge de l'urbanisme.
02:50 Alors voilà, il faut que la mairie de Paris, évidemment, grâce à sa grande sagesse,
02:55 a demandé un plan de lutte contre les punaises de lit,
02:59 comme je pense tous les maires des villes qui sont concernées.
03:02 Alors, que dit Emmanuel Grégoire ?
03:06 "Il faut intervenir le plus rapidement possible.
03:09 Évidemment, on doit apprendre à vivre avec les punaises de lit, on ne va pas les éradiquer de la terre.
03:13 Mais il faut vraiment agir le plus tôt possible."
03:16 Alors là, les bras m'entombent.
03:19 Mais vous savez, les bras m'entombent, heureusement, on est assis.
03:21 Vous savez, à Sud Radio, on est bien, on a un studio confortable.
03:24 Et j'entends "il faut apprendre à vivre avec les punaises de lit".
03:29 Ça m'a rappelé cette concierge municipale de Strasbourg.
03:32 Il faut apprendre à vivre avec les rares, il faut apprendre...
03:34 Mais oui, vous voyez, vivons ensemble, c'est le vivre ensemble.
03:37 Et le vivre ensemble avec les punaises de lit, eh bien, c'est la diversité.
03:41 Mais oui, il faut être tolérant, il faut être bienveillant avec les punaises de lit.
03:44 On va les combattre, bien sûr, mais quand même, on ne pourra pas les éradiquer de la surface de la terre.
03:49 D'ailleurs, ce serait dégueulasse, ce serait un crime contre l'animalité.
03:53 Non, non, non, non, non, soignons-les, faisons vraiment tout ce qu'il faut pour ça, voilà.
03:58 Et il s'appelle Emmanuel Grégoire, il est premier adjoint de la mairie de Paris.
04:02 Alors, ils vont se battre, effectivement, c'est réapparu ces punaises de lit,
04:07 et touche un foyer sur dix en France ces dernières années.
04:10 Mais, mais, mais, attention, apprenez à vivre aussi avec les punaises de lit.
04:16 C'est-à-dire, ok, débarrassez-vous-en, mais pas comme ça, on ne les renvoie pas dans leur terreau d'origine, s'il vous plaît.
04:23 Les punaises de lit, voilà, on va apprendre à vivre ensemble, et c'est très bien.
04:29 Freddie Mitchell, vieille canaille, vieille canaille.
04:33 Et puis là, c'est l'heure des règlements de compte.
04:35 Agnès Buzyn, qui fut ministre de la Santé au début du Covid, entre janvier et juin 2020,
04:43 eh bien, règle ses comptes, elle, dans un livre qu'elle vient de publier, le journal "Janvier-Juin 2020",
04:49 où elle explique les choses.
04:50 Alors, il y a des moments formidables avec Agnès Buzyn, parce qu'aujourd'hui, elle dit
04:54 "Je savais, je savais, je savais, j'ai prévenu, j'étais le seul à prévenir,
04:59 le premier ministre est à prévenir, le président, que ça allait aller très mal."
05:04 Oui, mais, oui, mais, on a quelques sonores, on ne va pas tous vous les donner,
05:08 parce que ça prendrait une heure.
05:10 Qu'est-ce qu'elle disait, Agnès Buzyn, en 2020 ?
05:14 Rappelez-vous, écoutez.
05:17 - Des analyses de risque d'importation sont modélisées régulièrement par les équipes de recherche.
05:22 Le risque d'importation de cas depuis Wuhan est modéré.
05:26 Il est maintenant pratiquement nul, puisque la ville, vous le savez, est isolée.
05:31 Les risques de cas secondaires autour d'un cas importé sont très faibles,
05:36 et les risques de propagation du virus dans la population sont très faibles.
05:40 Cela peut évoluer, évidemment, dans les prochains jours,
05:43 s'il apparaissait que plus de villes sont concernées en Chine,
05:47 ou plus de pays, notamment de pays de l'Union Européenne.
05:50 - Voilà, donc Wuhan, le risque est nul, le risque tout ça,
05:54 voilà ce que je disais tranquillement et ouvertement, et de façon sonore, Agnès Buzyn.
06:00 Et puis, et puis, et puis, et puis, et ben après, deux ans après, deux ans et demi après,
06:06 ce n'est plus le même son de cloche écouté.
06:10 - J'avais passé une journée épouvantable, j'étais très fatiguée,
06:15 donc ce que j'ai dit au moment de ce jour-là, c'était arrêter de dire que j'ai rien vu, j'ai tout vu.
06:20 J'ai tout vu, j'ai préparé.
06:22 Parce que j'ai pressenti, j'ai senti un danger, bien avant les autres.
06:27 Le Premier ministre l'a tout de suite perçu avec moi,
06:30 et il a été avec moi en permanence, il m'a fait une confiance totale pendant cette période.
06:35 - Voilà, totale confiance totale, on se rappelle ce qu'on disait sur les masques,
06:40 on se rappelle effectivement, vous vous rappelez que dans les aéroports,
06:43 on mettait des signaux, des petites feuilles en disant,
06:47 écoutez, attention, faites attention, on a des aéroports, etc.
06:51 Voilà, donc c'était ça ce que disait Agnès Buzyn.
06:55 Dans son livre, alors dans son livre c'est quand même formidable,
06:58 elle donne les tweets entre qu'elle échangeait avec le Premier ministre,
07:05 avec Édouard Philippe à l'époque effectivement,
07:08 et elle dit des choses incroyables du point de vue du tweet.
07:12 Voilà ce que, attendez, j'essaie de retrouver ce qu'elle disait du point de vue des tweets.
07:20 Voilà, elle disait ça, elle envoie à Édouard Philippe un message bien senti.
07:28 Elle dit voilà, Édouard vous êtes en dehors de la plaque,
07:32 complètement, si tu as encore confiance en moi, etc.
07:36 Et elle traite de dingue le professeur Raoult,
07:42 il se dingue vraiment qu'il est là avec ses seringues, c'était des écouvillons.
07:46 C'était pas possible et voilà.
07:51 C'est très intéressant toujours de voir la différence entre ce qui se disait à l'époque
07:57 du point de vue public, bon on savait moins de choses qu'aujourd'hui,
08:00 mais aujourd'hui, et alors arrivent les justifications,
08:03 les règlements de comptes, les auto-justifications,
08:06 j'appelle ça un nuage, un sacré nuage de fumée,
08:10 mais pourquoi pas, on a le droit effectivement de se tromper.
08:14 On a moins le droit de dire qu'on savait tout et qu'on avait tout dit.
08:18 Parce qu'à ce moment-là, Agnès Buzyn, il fallait le dire publiquement
08:22 et ne pas partir aux élections de la mairie de Paris.
08:25 À des moments, il faut quand même prendre ses responsabilités
08:29 et dire les choses et ne pas avoir peur de dire les choses,
08:32 de peur d'avoir des tournants de carrière qui sont protégés.
08:35 Et oui, c'est comme ça la vie.

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