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Polémique à Trappes: Une prof harangue la foule en qualifiant l'Etat de "colonialiste, raciste et sexiste" provoquant la colère de nombreux responsables politiques

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00:00 avec le site Révolution Permanente, c'est un truc Twitter d'extrême gauche.
00:03 Alors ils ont diffusé une vidéo que je voulais vous montrer ce matin pour tout vous dire.
00:06 On l'avait, on l'a en machine, on l'avait préparée, mais Révolution Permanente nous interdit de la diffuser.
00:10 Alors est-ce qu'ils sont gênés par le contenu de cette vidéo ?
00:13 On va juste vous montrer une photo, c'est tout ce qu'on a.
00:15 On a flouté en plus le visage de la dame.
00:17 Et cette dame que vous voyez au milieu, c'est une enseignante.
00:20 Cette femme se présente comme enseignante à Sarcelles.
00:23 Et elle est allée à Trappes pour participer à une manifestation qui s'opposait à l'interdiction de l'abaya dans l'école.
00:32 Elle affirme que l'État, alors je cite, puisqu'on ne peut pas l'entendre,
00:35 mais vous pouvez la trouver sur les réseaux sociaux et ça c'est partout en revanche,
00:38 donc vous la trouverez, elle dit que l'État est colonialiste, raciste et sexiste.
00:43 Elle hurle au micro et appelle à la désobéissance civique, à ne pas respecter l'interdiction de l'abaya.
00:48 Le site d'extrême gauche, Révolution Permanente, nous interdit de la diffuser.
00:53 Mais comme je le disais tout à l'heure, ils ne nous interdisent pas d'en parler.
00:56 Gilles Platré, voir une prof qui vient comme ça dans une manif,
00:58 où vous voyez toutes les femmes qui sont derrière, qui sont voilées, qui défendent l'abaya dans l'école,
01:05 et qui vient dire que l'État est raciste, comment on peut supporter qu'une prof fasse ça ?
01:09 - Je suis entièrement d'accord avec vous.
01:11 Alors moi j'ai écouté la vidéo, je l'ai subie pendant plus de cinq minutes.
01:14 - C'est ça.
01:15 - Mais je voulais aller jusqu'au bout quand même pour voir jusqu'où on était capable de dénigrer son propre pays
01:20 et de plaquer sous des dehors de soutien pour une cause que je déplore d'ailleurs,
01:25 parce que l'abaya est un vêtement religieux, il doit donc être interdit à l'école,
01:29 il n'y a aucune difficulté à mes yeux là-dessus, et le ministre a bien fait de prendre cette décision.
01:33 Je l'appelle d'ailleurs à en prendre une autre, c'est d'interdire les accompagnatrices voilées pendant les sorties scolaires,
01:37 ça sera exactement la même logique, il faut aller jusque là.
01:40 Parenthèse fermée, mais que cette prof arrive, alors j'espère qu'elle n'a pas menti qu'elle est vraiment prof,
01:45 mais elle a l'air quand même assez crédible.
01:47 - Oui, bien sûr, parce qu'elle n'est pas en tout cas de trappe et elle le dit très bien.
01:50 Mais condamner ainsi la République qui la paye chaque mois, si elle est prof,
01:56 se retourner contre l'État qui l'a instituée comme prof, et surtout avec des propos d'un wokisme,
02:02 mais alors là on est dans le pur, dans le dur si vous voulez.
02:05 Tout est la faute de la France.
02:07 La France c'est l'État colonial, donc finalement c'est normal qu'elle reçoive les pays qu'elle a colonisés,
02:11 elle les exploite donc il faut les accueillir chez nous, elle est sexiste, la France fait etc.
02:16 Il n'y a pas une once d'indulgence pour notre pays.
02:19 Donc ce sont des gens qui se retournent contre la France,
02:21 et qui sont donc en soutien de ceux qui font progresser l'islamisme sur le pays.
02:25 Parce qu'effectivement ces femmes qui sont là, qui réclament le retour de la baille à l'école,
02:29 sont complètement instrumentalisées par des réseaux islamistes
02:32 qui veulent plaquer sur notre terrain des mœurs et des coutumes qui sont contre la liberté française.
02:37 N'oublions pas que l'émancipation des femmes, c'est aussi un des combats de la France ces dernières décennies,
02:42 et que là on a un retour en arrière colossal.
02:45 Il y a un moment où cette prof dit qu'elle a une fille musulmane qui est pudique,
02:49 donc on comprend bien que la gamine est voilée, elle dit "j'en ai rien à foutre c'est son choix".
02:52 Comme s'il n'y avait pas de pression aujourd'hui sur les femmes,
02:55 pour qu'elles doivent se voiler comme des objets finalement,
02:58 des objets de possession du mal, qu'il faut absolument cacher du regard des autres.
03:02 Donc ça si vous voulez, je trouve ça scandaleux, je pense que l'État devra à un moment donné,
03:06 faire un peu de ménage dans certains de ces mondes.
03:08 Est-ce qu'il faut sanctionner cette prof ?
03:09 Ecoutez, je pense que les textes ne le permettent pas aujourd'hui.
03:12 Si bien sûr que si, mais vous me donnez ces devoirs de réserve, et où sont ces devoirs de réserve ?
03:16 Je pense qu'aujourd'hui, il y a une interprétation possible,
03:19 mais je souhaite en tout cas que non, je pense qu'elle a le droit de s'exprimer, elle est pétrière syndicale,
03:22 ça on n'a pas assez d'éléments pour le dire.
03:24 Simplement, aujourd'hui on parle de la liberté, de la liberté des femmes
03:28 qui est opprimée par le voile imposé et la baïa imposée.
03:32 Donc défendre au nom du féminisme la façon dont les femmes sont bloquées dans leur liberté ici,
03:39 je trouve ça particulièrement scandaleux.
03:40 Donc il faudra effectivement aller plus loin, et je vais jusqu'au bout.
03:43 Parce qu'on est à Trappes, voilà, il ne vous a pas échappé que Trappes a été la ville
03:48 où on a eu un énorme débat il y a deux ans, avec ce professeur de philosophie, M. Lemaire,
03:53 qui a été menacé de mort, qui a dû être exfiltré, je pense, et avec le soutien de ces mouvements-là,
04:01 par un certain nombre d'élus.
04:03 Moi je vais aller jusqu'au bout, parce que je m'habitais comme maire.
04:06 Je pense qu'à un moment donné, il va falloir qu'on se donne des armes pour lutter contre l'islamisme.
04:09 Et que des élus fassent le jeu de ceux qui rognent jour après jour les libertés françaises, ça suffit.
04:16 Moi je pense qu'un jour, il faudra qu'on ait un système de tutelle sur les communes
04:20 qui aujourd'hui versent dans l'islamisme et le communautarisme.
04:23 Ça n'est plus possible.
04:24 Alors, sur cette femme qui affirme être prof à Sarcelles, et qui venait donc à Trappes,
04:29 elle dit également, c'est des infos que moi j'ai pu glaner dans l'interview,
04:32 elle dit qu'elle est musulmane, qu'elle a trois enfants noirs, et qu'elle fait ça pour les protéger.
04:36 C'est pour ça qu'elle dit que la France est un état colonialiste, raciste et sexiste.
04:40 Déjà, le fait qu'elle se présente en disant qu'elle a des enfants noirs, qu'elle-même est musulmane,
04:45 elle s'essentialise elle-même en fait.
04:46 Donc le colonialisme et le racisme, il va falloir passer.
04:48 Ça c'est la première chose.
04:49 La deuxième chose, c'est que là, on a clairement de la part d'une prof, en tout cas autoproclamée,
04:53 un appel à la désobéissance.
04:55 Oui, tout à fait.
04:56 Donc ça vaut quand même la convocation devant un conseil de discipline, voire la révocation.
05:01 Bon, mais Trappes, il ne faut pas l'oublier, c'est de là où sont partis,
05:05 où est parti un nombre record de candidats à l'état islamique et de candidats de djihadistes, si vous voulez.
05:10 Donc il ne faut pas... Trappes est aujourd'hui une sorte de Médina,
05:14 où l'islam radical a pignon sur rue.
05:17 Donc ce n'est pas non plus extraordinairement étonnant qu'on ait ce genre de manifestation islamiste.
05:22 Mais je vais vous dire un truc, cette prof en fait,
05:24 elle représente aussi toute une partie de ce corps électoral,
05:28 de ce corps enseignant, pardon, issu de mai 68,
05:31 qui a biberonné nos enfants, et notamment les enfants issus de l'immigration, à la haine de la France.
05:37 Comment voulez-vous ensuite qu'on fasse nation,
05:40 si dès le plus jeune âge, on a ce genre de discours de la part de profs,
05:43 qui expliquent que la France est un état raciste, un état colonial, un état esclavagiste,
05:49 un état qui a réduit, qui exploite les richesses des pays dont leurs parents sont aux guerres.
05:56 La question que je me pose moi, c'est qu'est-ce qu'elle dit en cours aux élèves ?
05:59 C'est ça, c'est effectivement la vraie question.
06:03 Qu'est-ce qu'elle dit aux élèves ? Qu'est-ce qu'elle leur rentre dans la tête ?
06:06 Est-ce qu'elle leur rentre dès le plus jeune âge que la France est un état colonialiste, un état raciste ?
06:10 Et quand on voit, j'allais dire la haine, mais en tout cas la violence avec laquelle elle parle,
06:15 de la France, qu'est-ce qu'elle leur dit ?
06:18 C'est quand même extraordinaire, si vous voulez, qu'on prétend dénoncer des haines fantasmagoriques
06:24 à longueur de journée, et la seule haine qui n'est jamais dénoncée, c'est la haine de la France
06:28 par ses propres représentants dans les écoles.
06:31 - Jessica Langarge, je voudrais que vous réagissiez à ça,
06:33 je regrette vraiment qu'on ne puisse pas montrer cette vidéo,
06:35 parce que ça circule sur les réseaux sociaux et la vidéo, elle est éloquente.
06:38 Mais voilà, on nous l'interdit, donc on respecte l'interdiction.
06:41 Mais encore une fois, c'est dommage. Est-ce qu'ils ont honte, je ne sais pas, de cette vidéo ?
06:45 - Pas grand-chose. - Oui, je crois qu'ils n'ont pas de grand-chose en général.
06:48 Jessica, vous condamnez cette prof ?
06:51 - Je ne la condamne pas, elle est libre de dire ce qu'elle veut.
06:53 Tout à l'heure, on parlait de liberté d'expression.
06:55 - Elle est libre de dire que la France est un État colonialiste, raciste et sexiste ?
06:58 - Elle est libre de dire ce qu'elle veut.
07:00 - Donc elle est libre de dire ça. - Elle est libre de dire ça.
07:02 - La France est un État remplacé, c'est la liberté d'expression, c'est l'immigration aujourd'hui.
07:05 - Je ne vais pas la censurer. Vous voulez que je la censure, monsieur le maire ?
07:08 - Non, non, je vous demande... - Alors dans ce cas-là, elle est libre de dire ça.
07:10 - Je vous demande si c'est le rôle d'une prof de venir dire ça.
07:14 - Maintenant, on va récupérer son statut, en effet.
07:17 - Elle a un statut de prof, elle est censée enseigner certaines valeurs.
07:21 - Autrement, ça ne me dérangerait pas.
07:22 - Si je ne me trompe pas, les valeurs de la France sont liberté, égalité, fraternité.
07:25 - Donc elle n'est pas là aussi pour diviser, elle n'est pas là aussi pour séparer.
07:29 - Et donc, en effet, ce jeu-là, il est à discuter, très honnêtement.
07:33 - Alors dire que l'État français est un État colonialiste et raciste, non.
07:39 - Par contre, l'État français a une histoire.
07:42 - Et cette histoire, on ne peut pas faire comme si elle n'avait jamais existé.
07:45 - Je pense que c'est le rôle d'une prof, en effet, d'être dans la pédagogie.
07:49 - Laissez-la finir, laissez-la finir, elle vous a écouté.
07:52 - Je vais aller jusqu'au bout.
07:54 - Si on a une prof aujourd'hui qui met en corrélation ce passé colonialiste,
07:59 basé aussi sur des critères racials, et aujourd'hui certaines mesures,
08:05 je pense qu'elle a le droit de faire une corrélation et d'en faire une étude.
08:10 - Et aussi d'inviter ses étudiants à se poser la question.
08:13 - Mais vous êtes d'accord ou vous n'êtes pas d'accord ?
08:15 - Je ne suis pas d'accord avec quoi ? Je suis d'accord avec la liberté d'expression.
08:18 - Non, mais elle a le droit de dire tout ça en étant prof.
08:21 - Je ne suis pas d'accord à dire que l'État est un pays colonialiste et raciste.
08:26 - D'accord. La France est... - Et je suis d'accord aussi qu'on mette en corrélation
08:29 le passé colonialiste avec l'actualité de la mesure qu'on a aujourd'hui.
08:34 - Excusez-moi, je comprends bien, je comprends bien quand vous dites que la France n'est pas colonialiste.
08:38 - Une corrélation peut être négative comme elle peut être positive.
08:42 - Non, non, mais je suis d'accord, je vous ai écouté et je trouve que, voilà, je respecte encore une fois,
08:46 dans un souci de débat on peut ne pas être d'accord et discuter.
08:48 Simplement, je pense que vous la dédouanez tout de même.
08:51 - J'aime la dédouane. - Non, mais je me permets juste, vous allez me détromper.
08:54 Dans la deuxième partie de votre propos, vous la dédouanez en disant finalement
08:58 ce passé colonialiste et raciste... - Basé sur des critères racials.
09:02 - Finalement peut avoir une influence sur notre gestion du présent.
09:06 C'est ce que vous êtes en train de dire. Et c'est là-dessus précisément que nous nous érigeons.
09:10 Et on ne peut pas être d'accord avec vous. Je pense qu'aujourd'hui, c'est dans un souci de débat,
09:15 ne le prenez pas mal. - Je ne le prends pas mal.
09:17 - Je pense aujourd'hui que... - Toutes les mesures qui ont fait grandir nos nations
09:20 et même nos voisins se sont basées sur une histoire.
09:23 Et c'est parce que c'est pour éviter de révéler les mêmes histoires...
09:25 - Mais l'histoire est un bloc. Vous savez très bien que vous ne pouvez pas prendre un bout de l'histoire,
09:29 c'est un historien qui vous le dit, vous ne pouvez pas prendre un bout de l'histoire
09:31 pour l'ériger comme une arme pour le présent. C'est exactement ce qu'elle est en train de faire.
09:35 - C'est-à-dire qu'elle détourne l'histoire, oui, mais elle, elle n'est pas en train de débattre.
09:38 Parce que quand vous regardez pendant 5 minutes la vidéo, c'est vraiment...
09:42 C'est un bloc, là aussi, ce qu'elle dit, un bloc de mépris et de haine vis-à-vis de notre pays.
09:47 Et il n'y a pas un espace... Nous, on est en train de débattre aujourd'hui.
09:50 Mais quand vous l'écoutez, vous savez bien que vous ne pouvez pas débattre sans elle.
09:53 Et donc, c'est là où la difficulté... - Oui, mais c'est un meeting, enfin, c'est un meeting.
09:56 - Oui, mais c'est un meeting, mais si vous voulez, c'est surtout que c'est un bloc.
09:59 Et ça vient d'où ça vient ? Ces théories sont en train d'infiltrer tout l'État français.
10:03 Elles sont venues des États-Unis. Et aujourd'hui, le wokies, alors évidemment, c'est un mot qui ne veut rien dire.
10:08 Parce que c'est un mot étranger. Je pense qu'il va falloir aussi le franciser, ce mot.
10:11 Parce qu'il y a une réalité derrière tout ça. C'est que c'est un système de pensée qui l'automise les cerveaux.
10:16 - Il l'automise. - Excusez-moi. Il manque une syllabe.
10:20 C'est parce que je suis passionné par la découverte de ce système de pensée qui est dangereux pour notre pays.
10:27 Et très honnêtement, aujourd'hui, on a de plus en plus, dans l'université française en particulier,
10:32 y compris payés par nos impôts sur des stages, sur des cursus de recherche,
10:37 des gens qui pensent comme ça et qui n'admettent plus aucune différence d'appréciation.
10:41 Et le danger est là. Parce que l'éducation, c'est l'ouverture de l'esprit.
10:45 - Mais moi, je suis très inquiet pour ces élèves. Excusez-moi. Moi, c'est vraiment ce qui me vient.
10:49 Je suis très inquiet pour ces élèves. Qu'est-ce qui se passe dans les cours ?
10:52 - L'inspecteur a le droit de s'intérer dans les classes. - J'espère. J'espère.
10:56 - C'est même son devoir. - À part que quand il y a un inspecteur, on ne tient peut-être pas le même discours.
11:00 - Si elle est instituée, c'est que l'inspecteur... - Désolé.
11:03 - Bartingard. - Oui, moi, au-delà de l'ingratitude, on fait preuve, cette prof, de cracher sur l'État qui la paye au quotidien.
11:10 C'est une chose. Mais passons là-dessus. Le plus grave, effectivement, c'est qu'est-ce qu'elle peut dire à ses élèves.
11:14 - Oui, c'est ça. Bien sûr. - Je ne sais même pas de quoi cette prof est prof.
11:17 Ce qu'elle enseigne à ses élèves. Je ne sais pas quel agent ont ses élèves. Ce sont des collégiens ou des lycéens.
11:22 Mais il y a un vrai problème. Moi, j'aimerais faire quand même un parallèle entre un professeur qui enseigne à ses élèves l'esprit critique
11:28 et qui parle de laïcité et qui est décapité, Samuel Paty, avec une prof qui tient des propos aussi outranciers, aussi insultants,
11:35 aussi caricaturaux, parce qu'on est dans la caricature, et dans, quelque part, un appel à la violence.
11:39 Elle le dit elle-même dans la vidéo que vous ne pouvez pas montrer, mais que beaucoup pourront visionner sur les réseaux sociaux.
11:44 Et je les encourage à le faire. - Ah oui, bien sûr, allez-y. - Ce qui est la réalité, quand même, de ce courant de pensée.
11:49 Il y a quand même un problème de recrutement et de formation de nos professeurs. Les professeurs, une fois de plus, on a un ministre Gabriel Attal,
11:55 dont l'action est saluée. Et M. Patry, d'ailleurs, vous l'avez encore dit tout à l'heure, il réagit avec des actions fortes et en discours clairs.
12:00 - Je l'ai fait en partie. Parce que la baïa, c'était sous le feu des projets de loi. - On est dans une période de réaction.
12:03 - Oui, mais c'est la raison, c'est que moi, j'aimerais bien avoir l'avis du ministre là-dessus. Parce que c'est une preuve, quand même.
12:10 J'aimerais bien avoir l'avis du ministre là-dessus. - Je ne sais pas si le ministre réagira là-dessus. - J'espère.
12:14 - On a un ministre qui a une parole forte, qui a des actions concrètes, et qui est dans une phase de reconstruction de l'école de la République.
12:20 - C'est vrai, il faut lui en donner un. - Or, ces propos-là sont clairement anti-républicains. Alors, ça va être un travail long, ça va être un travail difficile,
12:27 de longue haleine, mais à l'heure actuelle, on a un problème de recrutement de professeurs, déjà, qui a, dans certaines académies, insisté...
12:34 - Là, ce n'est pas un problème de recrutement, là. Là, c'est un problème de mentalité, c'est un problème d'état d'esprit, c'est un problème de haine.
12:39 - C'est que parce qu'on a eu un problème de recrutement, et que dans certaines académies, on a dû adresser le niveau des concours...
12:45 - Je ne suis pas sûr que ce soit ça, là, franchement. - Non, mais là... - Allez, un dernier mot, Jean. Un dernier mot, on fait la pause. C'est loupé.
12:51 - Jean-M., c'est que toute la gauche étant pas moison en raison de la liberté d'expression, où ils disent "ouais, elle a le droit de parler, etc.",
12:57 mais imaginez un même prof tenir un discours sur le néocolonialisme adopté par certaines immigrations en France dans un discours un peu identitaire et un peu droitard.
13:08 Est-ce que la liberté d'expression UTT, excipée par les mêmes pour défendre cette prof, pas du tout. Là, c'est la liberté d'expression, parce qu'il se trouve,
13:15 c'est un peu radical, mais il se trouve qu'elle est quand même dans les canons idéologiques de la pensée dominante.
13:20 - Elle eut exprimé un discours sur le grand remplacement, sur le comportement néocolonial de certaines immigrations en France, de la manière dont certaines immigrations se comportent de manière revancharde.
13:35 Je peux vous dire qu'on l'aurait identifié, on lui serait tombé dessus et on l'aurait révoqué. Là, j'attends de voir les clés sanctions.
13:40 - J'aimerais que ce professeur soit sanctionné, qui ait une étude de son cas, par les textes qu'il a mis et le réctorat...
13:45 - Appelez le ministre ! Vous êtes de la majorité, appelez le ministre ! Vous avez le portable de...
13:50 - Appelez le ministre ou faites-le en direct, ça serait sympa !
13:52 - Appelez Gabriel Attal !
13:54 - En direct, ça serait chouette !
13:56 - On va faire une pause. Voilà, donc cette vidéo, je vous rappelle, on nous a interdit de la diffuser, le site Révolution Permanente nous ont dit "c'est nos images, vous n'avez pas le droit de les diffuser", etc.
14:04 Donc voilà, mais elle est partout sur Internet, il y a beaucoup de gens qui réagissent, donc vous pouvez la voir sans problème. Encore une fois, c'est dommage, mais c'est pas grave, ça nous a pas empêché.

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