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00:00 - Pierre-Philippe, ce matin nous recevons l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy,
00:03 mais c'est surtout l'auteur du livre "Le temps des tempêtes" qui vous intéresse.
00:07 - Eh oui, c'est pas l'ancien président, c'est un passionné de course à pied,
00:12 c'est pas le supporter du PSG, c'est l'auteur en soi pour ce livre formidable.
00:15 "Le temps des tempêtes".
00:17 Alors, Maxime Ledo, Isabelle Saporta m'ont soufflé, petite info,
00:22 le prochain ouvrage sera consacré à vos soucis judiciaires,
00:25 ça va s'appeler "Le temps des emmerdes" et ça fera 1200 pages,
00:29 mais vous êtes beau joueur car vous allez l'envoyer à Jean-François Bonnert,
00:32 le sympathique et jovial patron du parquet financier.
00:36 Alors certes, vous allez lui envoyer dans la gueule, mais vous allez lui envoyer quand même.
00:39 Alors, d'autres livres nous ont fait chavé.
00:41 - Eh oui, ça c'est un livre formidable, c'est "L'homme invisible",
00:44 une autobiographie de François Bayrou, dans lequel le triple candidat
00:49 nous parle de ses échecs à la présidentielle, mais pas seulement,
00:51 il nous parle aussi de ses ratages et de ses fiascos,
00:54 et aux éditions "Calme-toi Lévi".
00:56 Le deuxième ouvrage, et j'adore, on a adoré, ça s'appelle "Tous des cons sauf moi",
01:01 c'est signé Jean-Luc Mélenchon, et on retrouve tout le sens de la formule et l'humilité de l'auteur.
01:07 A venir, toujours chez Fayard, "La vie devant soi, même s'il ne reste pas grand-chose",
01:12 c'est signé Jobidan.
01:14 Alors l'important, quand on écrit ses mémoires, c'est de ne pas le faire trop tard,
01:17 je vous livre les bonnes feuilles du tout en camon du Kentucky.
01:20 Ça commence "I am Jobidan, I am the president of...
01:24 I am...
01:25 I am the president of...
01:26 I am...
01:27 Blalalala...
01:28 Oh, I do pour and make".
01:29 Voilà.
01:30 Je vous le conseille, c'est chez Fayard.
01:32 - Philippe, Nicolas Sarkozy est venu présenter "Le temps des combats",
01:35 qui est le deuxième tome de ses mémoires.
01:37 - Ça marche bien !
01:37 60 000, vous en avez vendu 60 000, c'est 60 000 de plus que Marlène Schiappa,
01:43 qui n'a pas acheté le livre de Marlène Schiappa,
01:47 elle savait ce qu'il y avait dedans en même temps !
01:49 Alain Juppé, lui, en a vendu 5000, Edouard Philippe, 6000.
01:52 Non mais Nicolas, il est très aimé.
01:54 Il sort un livre, les gens le lisent, il fait une émission de télé, les gens regardent.
01:58 Il fait une émission de radio, il est très écouté !
02:00 Même quand il appelle un pote avocat, il est très écouté !
02:02 Là, vous savez qu'on est sur écoute en ce moment, normalement.
02:06 Contrairement à Europe 1, qui n'est plus sur écoute.
02:09 Je crois qu'il y a plus de gens qui écoutent votre téléphone qu'Europe 1.
02:13 Quand les audiences radio vont tomber, il y aura plus de gens...
02:17 Il sera devant Europe 1, Nicolas.
02:18 - Philippe, c'est impressionnant de rencontrer un ancien président de la République.
02:20 - Ah oui, c'est vrai.
02:21 On en reçoit des baltringues et des sous-lifres ici d'un ancien président.
02:26 Un ancien président qui pourrait le redevenir.
02:28 Parce que Nicolas Sarkozy, qui dit "la politique c'est fini",
02:30 je crois plus Palmade quand il me dit "j'arrête la coke".
02:33 Pardon !
02:34 Il y a toujours la possibilité du retour.
02:38 Regardez Sardou, il a dit "c'est fini", 2018.
02:41 2023, tournée triomphale !
02:43 Donc voilà, il peut faire une Michel Sardou.
02:45 C'est une chance de recevoir un ancien président ou un président.
02:47 Je l'ai dit à Macron, je lui ai dit que je suis impressionné.
02:49 Moi, Nicolas Sarkozy m'impressionne.
02:51 Alors que François Hollande, je l'ai dit, j'étais à la limite du chabit.
02:54 Un chabit républicain, un chabit régalien, un chabit respectueux,
02:59 un chabit digne, mais un chabit quand même.
03:02 - Alors depuis le départ de Nicolas Sarkozy du Parti républicain,
03:06 le Parti républicain éprouve de nombreuses difficultés.
03:09 - Oui, il y a plein de militants à l'air qui vous disent "revenez Nicolas,
03:12 il faut sauver la droite, on a besoin de vous, tenez bon".
03:15 Alors ici, à Neuilly, c'est plus "revenez Nicolas, on a besoin de vous, tenez bon".
03:20 Nicolas, il dit "ben tenez bon vous surtout parce que 2027, c'est dans 4 ans".
03:25 Alors qu'au PS, François Hollande, ils sont plus "non, c'est bon, t'inquiète, François, on va...
03:30 je peux redresser la gauche, non, ça va aller, c'est bon, file même".
03:38 - Il ne vous a donc pas échappé que Laurent Wauquiez
03:39 était officiellement candidat à la présidentielle 2027 depuis hier soir ?
03:43 - Ah c'est ça les scènes de Liège sur les Champs-Elysées ?
03:46 Putain c'était France 98, ça claque son aide, un bordel !
03:49 - Ah ben oui, on sent que Wauquiez, il y va à la demande générale de Eric Ciotti.
03:56 Mais Laurent Wauquiez avait visiblement décidé d'éverner jusqu'en 2027
04:00 et Nicolas Sarkozy, lui, il pense que la droite a besoin d'un candidat,
04:03 pas d'une marmotte ou d'une Hermine Sandré.
04:05 Mais il ne faut pas qu'il ait la pression Laurent Wauquiez s'il nous écoute,
04:08 parce que le challenge, il n'est pas fou, il doit faire mieux que Valéry Pécresse.
04:11 - Oui voilà, c'est pas l'Everest, c'est pas la Dune du Pila, c'est un petit Laudan.
04:18 Donc normalement d'ici les élections, si Laurent Wauquiez ne fait pas une vidéo
04:23 dans laquelle il est complètement bourré et il se tape un Yorkshire, ça passe.
04:26 Et encore, ça pourrait lui ramener les voix des fans de Jean Lassalle
04:31 et du parti animaliste qui le mettraient déjà au-dessus des 4,78 de Valéry Pécresse.
04:35 Valéry Pécresse, miskine à moi.
04:37 Elle me fait penser à Antoine Dupont, comme lui, elle a pris un gros choc.
04:41 C'était pas un joueur n'a mis bien, c'était le mur du premier tour en pleine face,
04:45 commotion cérébrale.
04:46 Et depuis elle n'a plus retrouvé ses facultés.
04:48 J'aime bien qu'elle attarde.
04:50 - Pour terminer Philippe, j'ai vu une petite demande et une citation.
04:53 - Alors, petite demande, parce que Nicolas il a tellement d'influence
04:55 que même quand il critique quelque chose, ça le met en lumière.
04:58 Regardez la princesse de Clegg, vous avez critiqué derrière, carton de vente.
05:02 Donc n'hésitez pas à dire que cette chronique autour de vous c'est de la merde,
05:05 parce que ça, quoi qu'il arrête, ça va me faire du bien.
05:08 J'ai eu peur au début, car Mandine avec toutes les questions judiciaires
05:11 mettent une mauvaise ambiance et pas du tout.
05:13 Ça n'a pas été le cas.
05:14 Donc je terminerai par une citation de votre ami aussi bronzé que talentueux,
05:16 Jacques Seguela, qui disait "Si t'as pas une relax à 60 ans, t'as raté ta vie".
05:21 On aimerait tous avoir une relax.
05:22 Et puis, le temps des combats, et le plus beau des combats,
05:26 c'est le cancer pédiatrique.
05:28 On a le même.
05:28 Donc, bon courage à vous et on embrasse tous les enfants et l'association Léo.
05:33 Et le petit rafi à Marseille.
05:34 - Bien sûr, l'œil de Philippe Cahier.
05:36 Merci d'être resté avec nous Nicolas Sarkozy.
05:38 - Non, c'était un plaisir.
05:39 - Bonne journée et bon travail à vous.
05:41 Vous êtes sur RTL.
05:43 RTL, le deuxième œil de Philippe Cavrivière.
05:48 - Et Philippe, nous recevions donc ce matin Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République.
05:52 - Il est encore là.
05:53 - Mais oui, il est juste derrière nous.
05:55 - Non mais ça fait trois ans...
05:57 - Il faut en remettre le son dehors parce que...
05:59 - Ça fait trois ans que je suis à la matinale et c'est la première fois que je vois l'ancien président.
06:02 Il est jamais venu nous voir alors que c'est un petit retraité de nuit
06:05 qui n'a pas énormément de boulot.
06:06 La preuve, il est encore au café.
06:07 Voilà.
06:08 Non mais il n'est pas débordé.
06:10 Alors j'avais plein d'idées d'intro.
06:12 Je voulais faire une imitation pourrie de Hollande en faisant des moulinets en disant
06:16 "Moi, chroniqueur, je ne ferai pas de vanne sur la Libye".
06:20 "Moi, chroniqueur, je ne ferai pas de vanne sur Paul Bismuth".
06:23 C'était bien.
06:24 - Oui, c'était pas mal.
06:25 - Mais j'ai pas eu les couilles.
06:26 - Moi aussi, ça leur a fait rire.
06:28 - En tout cas, l'interview d'Amandine était très bien.
06:30 J'ai mis la note de 15.
06:32 Et Amandine le confirmera.
06:33 C'est beaucoup plus intéressant d'interviewer un ancien président vivant
06:36 qu'un ancien président mort.
06:38 Parce que dans le second cas, il ne se passe pas grand-chose.
06:40 Rappelez-vous qu'on a reçu Jacques Chirac l'année dernière.
06:43 C'est la première fois que ma chronique de 7h55 commençait à 7h42.
06:47 - Je suis curieuse.
06:48 Qu'est-ce que vous aviez comme autre idée d'intro ?
06:51 - En idée courageuse, je voulais faire ça.
06:54 Je voulais lancer cette chanson.
06:55 - Quelqu'un m'a dit que vous m'aimez.
06:58 - Je vous accorde, ce n'est pas original.
06:59 Mais derrière, je posais la question.
07:00 Quand votre épouse Carla fait sa promo, est-ce qu'on l'accueille avec les tubes de son mari ?
07:04 - C'est toi qui a dit ça ?
07:05 - Dis-en, on peut le dire.
07:07 - J'adore.
07:08 L'indémodable.
07:09 - Passe-toi en or, pisse-toi.
07:11 - Et tu vois, c'est vrai qu'on voit que Nicolas Sarkozy, c'est une star, parce qu'il a des tubes.
07:15 C'est comme Michel Sardou de la politique.
07:18 C'est le Johnny Hallyday de la déclaration choc.
07:21 - Oh ces imitations.
07:23 François Hollande.
07:24 - Je ne fais pas payer.
07:26 Je ne facture pas.
07:27 - François Hollande était venu nous voir pour un livre.
07:30 Alain Juppé est venu nous voir la semaine dernière pour son livre.
07:33 Edouard Philippe, le science-orient.
07:34 - Tous les politiques viennent pour des livres.
07:36 Ça manque d'originalité.
07:37 C'est vrai que si la programmatrice de l'émission, Delphine, et vous-même, vous aviez dit "Lundi,
07:42 on reçoit Nicolas Sarkozy pour son album de rap en duo avec Oubah, ses vidéos de recettes
07:46 véganes qui cartonnent sur TikTok et sa conversion à l'islam", là j'aurais fait "Ah ok, là,
07:51 ok, il se passe un truc".
07:52 - Bon, Nicolas Sarkozy qui a récemment déclaré sur BFM face à Bruce Toussaint, finalement
07:57 je n'en avais peut-être pas assez envie.
08:00 Il parle de 2012.
08:02 - Je ne pense pas que c'est la défaite qui est douloureuse.
08:04 C'est de réaliser contre qui on perd.
08:06 Moi je vois en CM2, je me suis fait souffler mon amoureuse par Sandrine Zelle par un petit gros.
08:10 L'autre ressemblance aurait...
08:12 Voilà.
08:13 Eh bien ça a été très douloureux parce que c'était un petit gros.
08:15 Et je m'en suis remis vraiment il y a 15 jours, quand j'ai appris le décès de Boubou.
08:20 En tout cas, ce matin, ça s'est bien passé.
08:26 Nicolas Sarkozy avait détesté que François Hollande ne le raccompagne pas.
08:29 Donc là il y a Régis Ravajanas qui attend pour le raccompagner jusque dans la bagnole.
08:33 Et il va faire coucou pendant un quart d'heure.
08:36 Je n'ai pas posé la question à Nicolas Sarkozy non plus.
08:39 Qui vous imite le mieux ?
08:41 Est-ce que c'est Laurent Gérard ? Est-ce que c'est Nicolas Canteloup ?
08:43 Et Alex Vizorek m'a dit non.
08:45 Celui qui imite le mieux Sarkozy, c'est Redouane Faïd.
08:47 Il est encore très...
08:49 - France Inter.
08:51 - C'est très France Inter comme van, je trouve.
08:54 Merci.
08:56 Merci à tous !