La directrice de la rédaction Causeur, Élisabeth Lévy, est revenue sur la guerre des gangs dans les quartiers : «Si c’était juste des dealeurs qui se tuent entre eux, l’opinion ne serait pas, y compris à Marseille, si mobilisée».
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00:00 - Oui, alors c'est vrai, ça rappelle des images, je vous le disais, Alexandre, on dirait la Bosnie à la grande époque, si je puis dire.
00:06 Non, je trouve votre témoignage très intéressant sur la comparaison avec ce qui se passait avant.
00:11 Je ne sais pas si c'est une différence.
00:13 Aujourd'hui, si vous voulez, je crois que si c'était juste des dealers qui se tuent entre eux,
00:18 l'opinion ne serait pas, y compris à Marseille, ne serait pas si mobilisée.
00:22 Ils se diraient "écoutez, c'est leur métier, c'est leur business, c'est pas de nos oignons".
00:27 Ce qui se passe, je ne sais pas si c'était le cas avant, c'est que maintenant, il y a des victimes.
00:31 Rappelez-vous cette jeune fille qui révisait ses examens, il y a des victimes.
00:35 Alors je sais qu'il ne faut pas dire collatérales, mais collatérales, ça veut dire qu'elles n'étaient pas visées au départ.
00:39 Ça veut dire qu'elles sont négligeables.
00:41 Et ça, ça me semble être une nouveauté.
00:43 Pour autant, effectivement, vous avez raison sur l'armée, me semble-t-il.
00:47 L'armée n'est pas outillée pour...
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