Emission spéciale depuis le Domaine de Charmeil à St Quentin sur Isère à l’occasion des rencontres Interstations.
Focus sur l’agence de voyages Grand Angle à Méaudre avec David Praire - Directeur Général.L’agence spécialisée dans le « tourisme responsable » fête ses 40 ans.
Focus sur les groupes COMPRA - Les Affiches avec Nasrine Kahia - Directrice Générale et COMALP – Nivéales avec Doriane Mantez, Directrice Générale.
Avec Didier Bruno, Membre du directoire de la CERA - la communauté Montagne.
Christian Laval - Président des Ambassadeurs montagnards et Président d’Interstations.
Focus sur l’agence de voyages Grand Angle à Méaudre avec David Praire - Directeur Général.L’agence spécialisée dans le « tourisme responsable » fête ses 40 ans.
Focus sur les groupes COMPRA - Les Affiches avec Nasrine Kahia - Directrice Générale et COMALP – Nivéales avec Doriane Mantez, Directrice Générale.
Avec Didier Bruno, Membre du directoire de la CERA - la communauté Montagne.
Christian Laval - Président des Ambassadeurs montagnards et Président d’Interstations.
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TVTranscription
00:00 Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:05 la Caisse d'épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideur.
00:08 Noriser Economie et Présence,
00:14 partenaires des entreprises de votre territoire.
00:17 Alpes Décideur
00:19 Bonjour à tous, bonjour et bienvenue dans Alpes Décideur,
00:44 le mensuel économique de Télé-Grenoble,
00:46 une émission spéciale depuis le domaine de Charmeil.
00:49 On est ici au pied du Vercors à Saint-Quentin-sur-Isère
00:52 à l'occasion des rencontres interstations.
00:55 Alpes Décideur, c'est le rendez-vous des chefs d'entreprise,
00:57 des partenaires économiques ou tout simplement des curieux du monde économique.
01:01 Chaque mois, nous mettons en lumière les entreprises
01:04 qui font le dynamisme des Alpes,
01:06 au premier rang desquelles, évidemment, nos stations de montagne.
01:09 Et puis on découvrira dans un instant
01:11 une agence de voyage installée à Méaudre, au cœur du Vercors,
01:15 et un groupe de presse local avec une multitude de titres.
01:18 Ce groupe, c'est Compra, ce sera la découverte dans un instant.
01:21 A mes côtés pour nous accompagner, Didier Bruno, bonjour.
01:24 Bonjour Christophe.
01:24 Merci de nous avoir rejoint ici à Saint-Quentin-sur-Isère.
01:27 Et puis Christian Laval, bonjour.
01:28 Bonjour Christophe.
01:29 Président d'InterStations, c'est vous qui nous recevez,
01:31 c'est vous qui organisez ces rencontres,
01:33 des rencontres créées en 2000
01:35 pour resserrer les liens entre les acteurs de la montagne ?
01:38 Tout à fait, créer le lien dans un premier temps, le resserrer ensuite.
01:41 Et je pense qu'on y réussit forcément
01:44 et avec en tout cas beaucoup de plaisir.
01:46 Et ces deux jours qu'on vient de passer au domaine de Charmeil,
01:50 à Corençon, sont vraiment le témoin le plus affirmé en tout cas.
01:55 C'est l'occasion aussi de terminer la saison d'été
01:58 et d'imaginer la saison d'hiver dans une ambiance conviviale.
02:01 Oui, conviviale, studieuse aussi, parce qu'on joue au golf
02:04 et vous savez, le golf, c'est vraiment quelque chose de très compliqué pour certains.
02:09 Je n'imagine pas, mais effectivement,
02:11 je vois autour de moi que ça doit être très compliqué.
02:15 Bon, pas seulement des Français.
02:16 Quand on parle de station, on a ici des stations étrangères qui vous ont rejoint.
02:19 Oui, tout à fait. L'idée, en fin de compte, c'est de dire que voilà,
02:21 Grenoble, on a la chance d'être le barrissant des Alpes.
02:25 Autrefois, on disait la capitale des Alpes.
02:27 Nous, on aime bien dire qu'on est le cœur des Alpes.
02:29 On est le cœur des Alpes et en cela, on accueille nos amis du Sillon alpin,
02:34 donc les Suisses, les Andorrans, qui ne sont pas dans les Alpes,
02:37 mais qui ont plaisir à venir nous rejoindre.
02:39 On avait donc des Suisses, des Andorrans avec nous,
02:42 un Italien aussi, quand même, qui a tenu à être là.
02:46 Vraiment international. Bon, les professionnels qui ont fait le bilan,
02:49 le bilan de l'été, qui ont évoqué aussi les défis de l'hiver qui se profilent,
02:56 des préoccupations qui sont assez semblables finalement d'une station à l'autre.
03:01 Pas forcément. Je pense que chaque territoire a ses enjeux.
03:05 Tout un de chaque territoire a ses solutions aussi.
03:08 Chaque territoire a ses acteurs. Il y a quelque chose qui est constant,
03:11 par contre, c'est cette envie, cette capacité à entreprendre,
03:15 ce besoin de liberté, de capacité à mobiliser, à engager,
03:21 à être impactant pour son économie.
03:24 Voilà ce qu'on ressent un petit peu, surtout, et beaucoup, beaucoup d'envie.
03:27 Cette envie d'innover, de s'adapter, de proposer des nouvelles activités,
03:31 en particulier de s'adapter à des contraintes de plus en plus importantes aussi.
03:36 Oui, des contraintes aussi, des fois vécues comme des enjeux,
03:38 c'est à dire transformer une contrainte en enjeu.
03:40 Ce n'est pas la même chose et surtout l'envie de recevoir, de recevoir chez soi,
03:45 de partager cet espace, ce sanctuaire qui est maintenant la montagne.
03:50 Alors, ces professionnels, on n'a pas dit qui c'était,
03:52 mais c'est effectivement les stations, mais pas uniquement.
03:54 Il y a des professionnels, il y a des équipementiers.
03:57 On reçoit bien sûr des professionnels des stations de montagne.
04:01 On va parler des élus de la montagne.
04:03 On parle bien sûr des exploitants de domaines skiables,
04:06 d'autres qui sont un peu plus dans l'animation de ces domaines skiables.
04:09 Et puis, pour accompagner tout ça, il fallait mobiliser tous les acteurs,
04:14 tous les partenaires de ces stations de montagne.
04:18 Et on a effectivement, depuis 23 ans maintenant,
04:20 réussi à réunir l'ensemble des partenaires dans chaque corps de métier.
04:25 Merci en tout cas de nous recevoir ici au domaine de Charmaille.
04:29 Didier Bruneau, rassembler les acteurs de la montagne,
04:31 créer des synergies, réfléchir ensemble aux grands défis,
04:35 c'est finalement aussi au cœur de la communauté montagne
04:38 qu'a créé la Caisse d'épargne Renalp.
04:41 C'est un véritable service qui a été mis en place.
04:43 Oui, c'est un véritable service.
04:44 On a toujours été très présent dans la montagne.
04:47 On est banquier des collectivités,
04:48 on est banquier des sociétés de remontées mécaniques.
04:52 On est partenaire de la Fédération française de ski.
04:54 On est partenaire d'un certain nombre d'associations,
04:56 d'institutions qui tournent autour du ski.
04:58 Mais on s'est posé une question.
05:01 Comment est-ce qu'on peut s'organiser
05:03 pour encore mieux accompagner les communes supports de station
05:06 dans cette période très particulière
05:08 qui est le financement des différentes transitions ?
05:10 Alors, transition climatique, bien sûr,
05:12 mais aussi transition sociétale, digitalisation, etc.
05:16 Et donc, on avait trois convictions
05:18 qui ont présidé à la construction de cette communauté.
05:21 Première chose, il fallait que ce soient des collaborateurs
05:24 qui habitent dans la montagne.
05:25 Ce n'est pas dans la tour à Lyon, à Tour in City
05:27 qu'on décide de la stratégie montagne.
05:28 Donc, des gens qui connaissent ces territoires.
05:31 C'est très important.
05:32 Deuxième conviction,
05:34 on considère que les sujets
05:35 qui, aujourd'hui, sont adressés par la montagne
05:37 sont des sujets compliqués.
05:39 Donc, il fallait qu'on ait, quelque part,
05:41 des experts qui puissent se mobiliser,
05:43 des experts pour les remontées mécaniques,
05:46 des experts pour les projets immobiliers,
05:47 des experts pour accompagner les artisans,
05:50 les commerçants, les collectivités locales
05:52 dans les différents projets.
05:53 Donc, ça, c'est une deuxième conviction.
05:54 Et la troisième conviction qui rejoint la première,
05:57 des gens qui habitent dans la région.
05:58 Pourquoi ?
05:59 Parce que chaque commune support de station
06:01 nécessite une approche personnalisée, individualisée.
06:05 Voilà. Et donc, à partir de ces trois convictions
06:07 et de cette ambition d'accompagner les communes
06:10 support de station dans cette transition,
06:12 notamment climatique,
06:13 on a décidé de créer une communauté montagne,
06:15 c'est-à-dire une cinquantaine d'experts
06:18 qui ne sont pas en lien hiérarchique,
06:20 qui sont en lien fonctionnel,
06:22 donc qui font, sur le plan managérial,
06:23 c'est très original,
06:24 qui font circuler les informations,
06:27 qui se passent un certain nombre de relais
06:29 et qui sont donc, j'allais dire,
06:31 au service de tous les acteurs de l'écosystème.
06:34 Une banque de la montagne, c'est assez nouveau.
06:36 Cet écosystème, alors, on a évoqué
06:38 avec Christian Laval certains des partenaires,
06:41 mais vous parlez d'un écosystème
06:42 et effectivement,
06:43 ce sont de multiples acteurs économiques du territoire
06:46 qui sont très interdépendants les uns des autres.
06:48 Vous avez tout à fait raison, Christophe,
06:50 très interdépendants.
06:51 Et nous, on considère que le rôle d'une banque,
06:53 tiers de confiance,
06:54 c'est d'être l'intermédiaire au sein de cet écosystème.
06:57 Bien entendu, le promoteur immobilier,
06:59 il a besoin de liens avec les élus.
07:01 Les élus ont aussi besoin de liens
07:03 avec les sociétés de remontée mécanique,
07:05 qui ont besoin de liens avec les équipementiers.
07:08 Donc, en fait, tout est lié.
07:09 Et ce côté écosystème,
07:11 qui est très spécifique à la montagne,
07:13 très spécifique à la montagne,
07:14 il faut être capable de l'adresser,
07:15 non pas par des silos,
07:17 il faut l'adresser par des expertises
07:19 parce qu'encore une fois,
07:19 ce sont des sujets complexes,
07:21 mais ces experts doivent avoir la capacité,
07:24 j'allais dire, à se relier entre eux,
07:26 à communiquer pour, j'allais dire,
07:28 travailler sur l'intérêt général de cet écosystème.
07:31 Voilà, donc, construction très originale.
07:33 Ça fait un an et ça donne de très bons résultats.
07:35 Il faut dire aussi que cette filière montagne,
07:38 elle nécessite, puisqu'on va parler d'argent, de finances,
07:41 elle nécessite aussi des systèmes de financement
07:43 qui sont très particuliers, très spécifiques.
07:45 Oui, des systèmes très spécifiques.
07:48 Ça peut être des crédits classiques,
07:49 ça peut être des crédits BO,
07:50 ça peut être des montages à base de capital,
07:56 mais aussi des montages à base de dettes.
07:58 Il y a de l'ingénierie financière dans la montagne.
07:59 Je crois que c'est très important.
08:01 Et les enjeux qu'aujourd'hui rencontrent
08:03 les communes-supports de station
08:05 vont nous obliger à avoir, j'allais dire,
08:08 beaucoup d'imagination en termes d'innovation financière,
08:11 parce que les conditions seront plus difficiles,
08:14 parce qu'aujourd'hui, vous le voyez bien,
08:16 l'argent est plus cher, l'argent est plus rare,
08:19 avec des taux d'intérêt qui sont à des niveaux plus élevés.
08:23 Donc là aussi, notre rôle,
08:25 c'est vraiment d'accompagner le financement
08:28 et la mise à disposition de ressources
08:29 pour ces communes-supports de station
08:31 dans les meilleures conditions.
08:32 Oui, parce que les défis sont toujours là.
08:33 Vous avez évoqué le défi éco-environnemental.
08:36 On peut évoquer le défi de l'immobilier de montagne.
08:39 Il y en a d'autres.
08:40 Oui, le défi des maisons de santé,
08:42 le défi des mobilités, le défi de l'énergie.
08:48 Voilà, donc je crois que ce qui est très intéressant
08:50 dans cette approche,
08:51 et c'est pour ça qu'on a fait un dispositif spécifique,
08:54 c'est que ce sont à la fois des collectivités,
08:57 mais des entreprises et des marques et des écosystèmes
09:01 où tout le monde est lié.
09:02 Voilà, donc ça, ça demande, encore une fois,
09:04 une approche très personnalisée, une approche de terrain,
09:08 mais aussi avec beaucoup d'expertise
09:10 et toutes les expertises qui sont embarquées
09:11 par la Caisse d'Epargonal pour Tangbank.
09:13 Cette démarche partenariale,
09:15 qui est effectivement le partenariat
09:16 qui est au cœur à la fois de ces rencontres interstations
09:19 et puis de cette communauté de montagne
09:20 que vous avez créée.
09:21 Merci beaucoup, Christian Laval,
09:23 d'avoir été avec moi pour lancer cette émission.
09:25 Merci Didier Bruno.
09:26 Alors, on a évoqué le tourisme écoresponsable.
09:29 Eh bien, c'est précisément le créneau
09:31 sur lequel s'est toujours positionné
09:33 Grand Angle, une agence de voyage écoresponsable
09:36 installée dans le Bercor.
09:38 Le tourisme responsable,
09:45 c'est précisément le créneau d'une agence installée
09:48 au cœur du Bercor et qui vient de fêter ses 40 ans.
09:51 David Praire, bonjour.
09:52 Bonjour.
09:53 Vous êtes le directeur général de cette agence de voyage
09:55 Grand Angle à Méaudre.
09:58 C'est vous qui pilotez ce tour opérateur
10:00 qui est né il y a 40 ans.
10:02 Une belle histoire de famille.
10:04 Oui, tout à fait.
10:05 C'est né d'une histoire d'amour entre mon père et ma mère
10:09 qui se sont rencontrés lors d'un voyage
10:11 et puis qui ont décidé, après quelques années,
10:13 de construire une agence de voyage basée dans le Bercor.
10:17 C'était à l'époque un grand défi
10:19 parce qu'on était à une époque où on n'avait pas Internet
10:23 et ils ont décidé finalement de créer une structure
10:25 pour vivre de leur passion.
10:27 Mon père était guide,
10:29 ma mère était à l'époque voyageuse
10:32 et ils ont décidé de démarrer l'aventure assez rapidement
10:37 sur des voyages en Europe,
10:38 donc en randonnée avec guide.
10:41 Et puis, quelques années plus tard, sans guide.
10:44 Et puis ensuite, vers la fin des années 90, à vélo.
10:48 C'était assez précurseur
10:50 parce qu'on était au début des années 80,
10:52 donc pas d'Internet.
10:53 La mode du tourisme durable n'était encore pas complètement là.
10:57 Dès le début, c'était une association.
10:59 Au départ, ils ont créé cette association
11:01 qui était basée sur l'organisation de voyages à pied,
11:04 en ski de fond.
11:06 Oui, tout à fait.
11:07 L'objectif initialement,
11:08 c'était vraiment qu'ils puissent vivre de leur passion.
11:11 Mon père étant guide,
11:12 il a souhaité un petit peu commencer à avoir sa propre clientèle.
11:16 Ma maman a souhaité un petit peu structurer l'aventure.
11:19 Et puis, c'est vrai que de fil en aiguille,
11:22 la société s'est développée jusqu'à nos jours.
11:26 Très rapidement, 10 ans plus tard,
11:27 l'association est devenue une agence de voyage.
11:30 Et en 2016, ils vous ont transmis le flambeau à vous,
11:33 à votre frère Thomas,
11:35 qui est aujourd'hui directeur de production de voyages.
11:37 Alors, on verra quel est son métier un peu plus tard.
11:39 Et très rapidement, cette agence a été labellisée
11:43 "Tourisme responsable",
11:44 "Agir pour le tourisme responsable".
11:47 Voilà, c'est ça.
11:47 Alors, l'histoire de cette association, ATR,
11:50 qui est née dans les années 2000,
11:51 en fait, d'un regroupement d'opérateurs qui se connaissaient,
11:55 mais ne se fréquentaient pas forcément,
11:57 mais partageaient des mêmes problématiques,
11:59 notamment de par les destinations qu'ils visitaient,
12:02 les problématiques liées au plastique,
12:05 au voyage qu'ils rencontraient sur place.
12:09 On souhaitait se mettre ensemble pour discuter de mesures
12:13 pour faire un petit peu progresser les choses,
12:15 que ce soit sur la rémunération, par exemple, des locaux,
12:20 que ce soit sur l'usage du plastique et beaucoup d'autres sujets.
12:24 Donc, un label qui marque quand même une attention particulière,
12:29 j'allais dire le coeur de métier, pas tout à fait,
12:30 mais une attention impérative.
12:33 Oui, tout à fait.
12:33 Je pense qu'on partage tous la même planète.
12:36 Donc, c'est important qu'on ait conscience des enjeux.
12:39 Et puis, en même temps, il y a vraiment une possibilité
12:42 de sensibiliser aussi le public lors de ses voyages.
12:46 Et c'est une opportunité qu'en tant qu'opérateur de voyage,
12:48 on se doit de porter.
12:50 Alors aujourd'hui, effectivement, ça nous semble assez essentiel de dire ça.
12:53 Il y a dix ans, ça l'était sans doute un petit peu moins.
12:56 Et puis, il y a 15 ou 20 ans, encore moins.
12:58 Donc, c'était assez précurseur comme démarche.
13:00 Oui, c'était précurseur.
13:01 Après, il y a quand même toujours eu des sujets qui ont pu un petit peu évoluer avec le temps.
13:05 Initialement, vraiment, quand l'association avait été créée,
13:09 c'était sur des problématiques liées à la rémunération des guides,
13:13 à la rémunération des locaux.
13:16 Et puis, c'est vrai que les années passant,
13:21 on a vu émerger la problématique du réchauffement climatique,
13:25 des émissions de CO2.
13:27 Et donc, l'association suit un petit peu ces différents sujets
13:30 pour progresser sur tout cela.
13:35 Alors, précisément, on va détailler ce que vous proposez finalement
13:38 dans cette agence Grand Angle,
13:40 vos propositions de séjour,
13:42 des séjours au grand air, à pied, en ski,
13:46 le plus proche possible de la nature et des habitants.
13:51 Oui, tout à fait.
13:52 Les voyages Grand Angle sont des voyages d'aventure,
13:55 mais c'est de l'aventure douce, accessible à tout le monde,
13:59 vraiment pour découvrir des paysages.
14:02 Chez Grand Angle, on a souhaité se recentrer un petit peu
14:05 sur les destinations européennes,
14:07 puisqu'on estime qu'on a beaucoup à faire dans nos régions.
14:11 Et ça permet vraiment, finalement, de découvrir un rythme assez doux
14:16 à travers des activités ludiques,
14:19 une région au cours d'une semaine ou deux de voyage.
14:22 Si je dis des voyages de rencontres à faible impact carbone.
14:27 Oui, tout à fait. Vous êtes dans le vrai.
14:29 Donc il y a des rencontres qui se font à la fois sur des séjours
14:35 en petits groupes, donc c'est des groupes qui vont,
14:36 qui sont en général d'une dizaine de personnes.
14:38 Donc ça permet de rencontrer d'une part d'autres voyageurs
14:42 en étant guidé avec un accompagnateur qui présente un petit peu
14:46 la culture du pays, mais qui apporte des connaissances sur la nature.
14:52 C'est un petit peu un voyage initiatique en sorte.
14:55 Et puis, on a aussi les rencontres avec les populations qu'on traverse.
15:01 Alors, nous, en tant que spécialiste de l'Europe,
15:03 je dirais que c'est plus de la découverte de la culture, par exemple,
15:07 quand vous voyagez à travers les Alpes autrichiennes ou allemandes.
15:09 C'est vrai que c'est une culture complètement différente,
15:12 mais pas forcément celle qu'on peut imaginer quand on va dans des pays
15:15 un petit peu plus du sud.
15:17 Donc ça, c'est les voyages guidés. C'est un tiers de l'activité.
15:20 Alors il y a aussi les voyages en liberté.
15:22 Alors qu'est ce que c'est?
15:24 Un voyage en liberté, ça se rapproche plus d'un voyage à la carte
15:27 dans le sens où on propose un séjour à nos clients
15:32 qu'ils peuvent adapter en fonction du temps dont ils disposent,
15:36 des dates de voyage qu'ils souhaitent avoir pour pouvoir
15:42 justement découvrir une région, cette fois sans guide,
15:45 mais avec de la documentation qu'on leur fournit justement
15:48 pour découvrir la région.
15:52 Et puis, on leur apportait toute une connaissance aussi culturelle,
15:57 justement sur les lieux qu'ils traversent.
15:58 Donc, on essaye toujours d'allier ce côté culture avec le voyage sportif.
16:05 Par exemple, on propose un voyage qui traverse les Alpes de Munich à Venise,
16:10 où vous allez traverser les châteaux de Louis II.
16:16 Vous pouvez les visiter, vous traversez aussi des villes assez connues,
16:19 des petits villages.
16:20 Et c'est un bon mix finalement entre un voyage actif
16:26 et de la découverte culturelle et de paysages.
16:29 Bon, puis il y a aussi les voyages sur mesure.
16:31 Alors là, c'est quasiment adapté à la demande du client.
16:36 Oui, c'est du sur mesure.
16:39 Alors, c'est vrai que très souvent, les clients ont quand même une idée
16:43 de ce qu'ils souhaitent faire ou alors en tout cas,
16:46 nous font part de leur désir.
16:47 On va les orienter vers des destinations qu'on connaît bien,
16:51 que l'on propose pour les adapter justement à leurs besoins.
16:55 Donc, ça peut être par exemple, en termes de niveau,
16:58 ils souhaitent que ce soit peut être un peu plus dur ou un peu plus facile.
17:02 Donc, on pourra rallonger ou raccourcir les étapes en fonction,
17:05 bien sûr, des possibilités, de la faisabilité sur place
17:09 ou alors d'étendre avec d'autres visites le séjour.
17:14 Alors, vous allez nous donner quelques quelques exemples de ces voyages en liberté.
17:18 Moi, j'en ai noté quelques uns, mais les voyages en liberté,
17:22 moi, j'avais noté un vélo à travers le Chianti, par exemple.
17:25 Oui, tout à fait. Alors, c'est un séjour assez récent qu'on a monté
17:28 à travers notre structure en Italie.
17:31 Donc, je fais un petit parallèle avec ça.
17:33 On a souhaité s'installer justement dans les destinations que l'on propose.
17:38 Donc, on a monté un petit réceptif en Italie et en Grèce.
17:42 Des antennes locales.
17:43 Oui, des antennes locales, tout à fait, pour être vraiment au plus proche du terrain.
17:46 Et en Italie, Tania et Francesca ont monté ce séjour en Toscane,
17:53 à travers le Chianti.
17:55 Et la façon dont elles ont créé ce séjour, c'est d'une part,
18:01 elles-mêmes, à travers leurs expériences, connaissaient bien la région.
18:05 Et ensuite, comment est-ce qu'on monte un séjour dans le Chianti ?
18:11 On commence à s'intéresser finalement à la topologie du pays.
18:19 On s'intéresse, on se documente beaucoup à la base de cartes,
18:24 de sites Internet, pour finalement aller sur place et vérifier la faisabilité
18:31 en termes de niveau, d'étape, d'hébergement,
18:34 pour avoir finalement un tout qui soit cohérent pour un séjour d'une semaine.
18:39 Découverte de grands angles, cette agence de voyage installée à Méodre,
18:42 dans le Vercors, agence de tourisme responsable.
18:46 D'autres exemples de voyages en liberté ?
18:50 Vous avez par exemple, à vélo, le tour du lac de Constance,
18:54 qui est très populaire et très agréable, que j'ai moi-même fait avec ma femme et mon fils.
19:00 Et sinon, plus proche de chez nous, dans le Vercors,
19:02 qui est quand même notre bastion, où on organise finalement des tours du Vercors
19:08 pour à la fois des Français, mais aussi des étrangers
19:12 qui viennent avec des agences étrangères pour lesquelles on est le correspondant local.
19:18 Et qu'est-ce qu'on leur fait découvrir ? C'est intéressant, ça, dans le Vercors,
19:22 à ces touristes étrangers.
19:23 Dans le Vercors, on leur fait découvrir déjà les paysages,
19:27 puisque c'est quand même très beau.
19:30 Et puis ensuite, il y a toute une histoire,
19:31 notamment, c'est vrai que l'histoire liée à la Seconde Guerre mondiale est quand même très présente.
19:35 Donc, on enrichit nos documents de ces informations-là,
19:40 mais aussi de choses un petit peu plus confidentielles,
19:43 comme les charbonniers dans les forêts des coulmes
19:47 et encore beaucoup d'autres choses que j'oublie.
19:50 - Bon, j'avais noté également le canoë dans le Wärmland en Suède.
19:54 - Oui, tout à fait.
19:54 - Ça, c'est quand même assez étonnant.
19:55 Donc, vous êtes allé tester le Wärmland en canoë.
19:59 Vous l'avez vous-même fait, peut-être ?
20:01 - Alors, pas moi personnellement, mais là, par exemple, en Suède,
20:04 on s'appuie aussi là où on ne peut pas être directement.
20:08 On s'appuie sur des partenaires locaux.
20:11 Donc, dans le cas de ce séjour, c'est ça.
20:15 On a un partenaire à destination qui a monté un séjour et qui nous l'a proposé.
20:21 Nous, notre travail, c'est d'évaluer, en fait,
20:24 que ce partenaire correspond un petit peu à nos critères,
20:29 au voyage qu'on propose dans notre gamme.
20:32 Et puis, d'aller le tester et finalement de le proposer à nos clients.
20:38 - Bon, pour les voyages guidés, alors, quelques exemples là aussi.
20:41 Alors, j'ai vu, moi, l'Islande intime.
20:43 J'ai vu les trésors du Péloponnèse.
20:44 Vous avez d'autres exemples ?
20:46 - Oui, on parlait tout à l'heure d'un voyage en Suède sur la piste royale.
20:53 Donc, c'est un voyage que j'affectionne beaucoup,
20:55 puisque je suis un petit peu né dans la neige
20:57 et que j'encadre assez régulièrement tous les hivers.
21:00 Donc, c'est un voyage qui se fait au nord du cercle polaire,
21:04 au niveau du cercle polaire et qui descend finalement
21:08 autour des plus hautes montagnes de Suède
21:10 pendant une semaine de refuge en refuge.
21:12 C'est une vraie expérience parce qu'on se retrouve dans les refuges le soir
21:17 qui sont assez rudimentaires, mais néanmoins très confortables.
21:21 Les Suédois sont très, très bons, aiment le confort tout à fait.
21:26 Et on a des lits très douillets, mais on doit effectivement aller chercher l'eau
21:33 en creusant un trou dans un lac.
21:34 On se "lave" au sauna, il n'y a pas d'autre moyen de faire,
21:39 et on s'équerre à la bougie.
21:41 Et voilà, ça crée des moments très conviviaux
21:44 et des vraies expériences pour l'ensemble du groupe.
21:47 Et c'est vraiment ce que j'apprécie sur ce séjour.
21:49 En plus des paysages qui sont extraordinaires,
21:51 qu'on n'a pas forcément en France de grandes étendues blanches.
21:56 La piste royale en Laponie, en Laponie suédoise.
21:58 J'ai l'impression que c'est ça la définition de vos voyages.
22:01 C'est des voyages expérience, l'expérience de la rencontre, de la découverte.
22:05 Oui, tout à fait.
22:06 C'est un petit peu ce qu'on recherche tous quand on voyage.
22:11 Pouvoir découvrir, être émerveillé.
22:14 Et nous, on attache toujours une attention particulière à ce qu'on puisse retirer
22:18 quelque chose de ces séjours sur des régions qui sont peut-être
22:22 moins connues du grand public.
22:24 Donc, je pense par exemple au côte nord de la Baltique à vélo,
22:28 qui sont qui sont faites une superbe découverte aussi pour la plupart
22:32 de nos clients qui rentrent enchantés d'une région qu'ils ne connaissaient
22:35 pas forcément et sur lesquelles on a pu les aiguiller justement pour
22:39 découvrir autre chose finalement à portée de train, à portée de voiture.
22:46 Vous allez faire des envies parmi nos téléspectateurs parce qu'ils doivent
22:49 se dire mais quel métier formidable que d'imaginer des rencontres,
22:53 des découvertes, des voyages.
22:54 Comment ça se comment ça s'organise ?
22:56 Comment on met au point un voyage ?
22:59 Alors c'est, je crois, essentiellement le travail de votre frère Thomas.
23:01 Comment ça se passe sur des cartes ?
23:03 Vous nous disiez on imagine un itinéraire et puis après,
23:05 on voit s'il est cohérent avec les rencontres et les expériences
23:08 qu'on peut avoir sur place.
23:09 Voilà, c'est ça, souvent ça, ça naît d'une idée.
23:11 Donc, on s'appuie aussi sur notre réseau de guides qui sont sur le terrain
23:17 toute l'année.
23:18 On en discute.
23:20 Donc, ça se fait à travers effectivement mon frère Thomas,
23:22 mais aussi des chefs de produits qu'on a au bureau qui me disent,
23:30 à Thomas et moi, on a cette idée.
23:32 Qu'en penses-tu ?
23:33 Est-ce que ça pourrait être quelque chose à développer ?
23:35 Qu'on étudie la faisabilité ?
23:37 On va sur place faire des repérages ou pas ?
23:38 Et bien sûr, et après, il y a un premier travail finalement
23:42 qui consiste à vraiment s'informer.
23:45 En général, on connaît un petit peu la destination en question.
23:49 Et puis ensuite, d'aller sur place si on estime que vraiment,
23:52 oui, il y a quelque chose à faire pour vérifier en fait
23:55 que ce qu'on a imaginé soit bien tout à fait faisable
23:59 et soit intéressant pour le client et qu'il y ait des choses à découvrir.
24:03 Bon, alors la destination sur laquelle vous travaillez,
24:05 le programme que vous imaginez pour l'année prochaine, par exemple.
24:09 Une nouveauté au catalogue ?
24:12 Alors là, on travaille sur plusieurs nouveautés,
24:15 notamment sur le développement de séjour en Grèce.
24:19 C'est vrai que jusqu'à présent, la Grèce,
24:21 on travaillait pas mal sur les îles qui étaient quand même très courues
24:26 et on cherche à développer des séjours sur le Péloponnèse,
24:30 sur le continent, pour justement découvrir les pyres, les météores.
24:37 L'an dernier, on a par exemple développé un séjour
24:43 qui couvre tous les principaux temples sur le Péloponnèse.
24:50 Et il y a encore beaucoup d'autres séjours qui sont à l'étude.
24:53 Malheureusement, on n'a pas la possibilité de tous les sortir
24:58 puisqu'on aimerait en avoir en stock.
25:01 Voilà, donc on est obligé de choisir.
25:03 Mais c'est vrai qu'on a d'autres projets en Irlande, en Italie.
25:08 On ne manque pas d'idées pour faire d'autres séjours.
25:11 Et c'est ce qui fait évidemment votre succès.
25:14 Un grand angle à mes hôtes, je ne l'ai pas dit,
25:15 mais c'est une vingtaine de collaborateurs qui vous entourent.
25:20 Un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros,
25:21 ce qui est une très belle entreprise.
25:24 Vous êtes bien placé pour connaître les tendances,
25:26 les évolutions de tendances.
25:28 Qu'est ce que vous sentez monter en puissance dans les demandes de vos clients?
25:33 Oui, tout à fait. Alors, c'est vrai que nous,
25:35 on était historiquement sur un marché qu'on peut dire de niche,
25:40 qui finalement a tendance à se démocratiser.
25:43 Notamment, on a vu à travers les dernières années de Covid,
25:47 on ressent une volonté de tout à chacun de se recentrer sur la nature,
25:52 sur des voyages un petit peu plus proches et des activités,
25:57 des activités un peu plus douces aussi,
25:59 parce qu'il y a une prise de conscience par rapport,
26:02 par rapport aux problématiques du changement climatique.
26:05 Et c'est vrai qu'on bénéficie directement de cette évolution,
26:09 en fait, de la désaspiration des clients pour des voyages plus responsables.
26:15 Bon, ça tombe bien. C'était votre coeur de métier.
26:16 Ça l'est depuis 40 ans, donc c'est plutôt pas mal.
26:19 Les nouvelles aspirations rejoignent le catalogue que vous travaillez
26:23 depuis déjà 40 ans.
26:25 Le vélo aussi, très en vogue.
26:27 Alors, dans le Vercors, on le sait.
26:28 En Isère, on le sait avec le vélo à assistance électrique,
26:31 qui n'a jamais été aussi plébiscité.
26:35 Vous proposez d'ailleurs dans le catalogue,
26:36 et on va voir quelques quelques images.
26:37 C'est intéressant, la Bourgogne à vélo.
26:39 Un itinéraire que vous appréciez particulièrement.
26:42 Oui, j'apprécie tout particulièrement.
26:43 J'aime bien aussi le vin.
26:44 Donc, ça permet de...
26:45 Ça tombe bien.
26:46 Exactement.
26:47 C'est aussi un peu l'idée de voyager,
26:49 mais surtout de profiter.
26:51 L'objectif, ce n'est pas un accomplissement sportif,
26:55 c'est avant tout une découverte.
26:57 Et le vélo, le vélo est un très bon moyen,
26:59 justement, pour découvrir cette région.
27:03 Et vous parliez du vélo électrique.
27:06 Ça va encore plus dans cette mouvance,
27:07 puisque finalement, ça démocratise vraiment la possibilité de voyager
27:14 de façon active à tout le monde.
27:16 Maintenant, on a à peu près deux tiers de nos participants
27:20 qui vont demander un vélo électrique pour faire leur voyage.
27:26 Ça permet aussi de casser des idées reçues ou des craintes.
27:33 Et finalement, la plupart du temps, l'essayer, c'est l'adopter.
27:37 Merci infiniment, David, très rare d'être venu nous présenter
27:39 cette agence de voyage Grand Angle Ameo,
27:42 dont le tourisme responsable,
27:44 une agence qui a fêté l'an dernier ses 40 ans.
27:47 Merci infiniment.
27:48 Suite de notre numéro spécial d'Alpe Decider,
27:56 ici au domaine de Charmeil à Saint-Quentin-sur-Isère,
27:59 à l'occasion des rencontres interstations,
28:02 et parmi les acteurs de la montagne dont on parle
28:04 depuis le début de cette émission,
28:06 on trouve aussi les médias, Télé Grenoble, bien sûr,
28:09 mais aussi le groupe Compra,
28:11 compagnie des médias et publications en Alpe,
28:13 et le tout récent Comme Alpes.
28:15 Nasrin Kaya, bonjour.
28:17 Bonjour.
28:17 Merci d'être avec nous, directrice générale du groupe de presse Compra.
28:20 Et Doriane Montez, bonjour également.
28:22 Merci.
28:23 Merci d'être avec nous, directrice générale de Comme Alpes Niveale.
28:28 Nasrin, on peut commencer par, j'allais dire, la tête d'affiche.
28:33 C'est assez facile à trouver.
28:34 Les affiches, c'est évidemment la boutique, la vitrine du groupe Compra.
28:39 Exactement.
28:40 C'est le premier titre de l'aventure Compra.
28:43 Les affiches, je pense que bon nombre connaissent
28:47 cet hebdomadaire historique sur le département de l'Isère.
28:50 C'est l'hebdo économique de référence.
28:53 On fêtera les 250 ans des affiches l'année prochaine.
28:56 Donc, je vous donne rendez-vous, bien sûr.
29:00 Donc, lecture incontournable qui permet de prendre un peu le pouls
29:03 chaque semaine du dynamisme du territoire.
29:06 Et puis, si je dois vous parler un petit peu du lectorat,
29:10 on identifie deux sphères de lectorat principale.
29:14 Tout le milieu économique, alors le milieu économique dans toutes
29:17 ses composantes, de la petite PME au grand groupe.
29:21 Et puis, toute la sphère publique, donc les collectivités locales
29:24 et bien sûr, tous ceux qui gravitent autour de cet environnement.
29:27 Alors, le groupe, c'est une cinquantaine de collaborateurs.
29:30 Et on va voir qu'il y a pas mal de titres à réaliser.
29:33 Donc, on comprend effectivement le nombre important de collaborateurs.
29:36 C'est un groupe d'édition qui est basé à Grenoble.
29:37 Depuis 2007, c'est Dominique Verdiel qui le préside et qui l'a monté.
29:41 D'ailleurs, avec l'acquisition des affiches, un groupe qui fait
29:47 presque 8 millions d'euros de chiffre d'affaires et Compra.
29:50 Je le disais, c'est aussi une querelle d'autres publications
29:54 sur tout le territoire régional, la région Rhône-Alpes,
29:57 d'autres hebdomadaires notamment.
29:59 Effectivement, donc, quatre hebdomadaires au total avec la vie nouvelle.
30:04 Donc, je présente la vie nouvelle en premier parce que c'est
30:07 le pendant savoyard des affiches.
30:09 Donc, même ligne éditoriale, même maquette et même visée,
30:14 c'est à dire mettre en valeur les initiatives locales et les acteurs locaux.
30:19 Donc, la vie nouvelle, c'est aussi le titre historique de la Savoie.
30:23 C'est l'équivalent des affiches en Savoie.
30:24 Exactement.
30:25 Alors, la seule particularité, c'est que si la vie nouvelle
30:28 n'avait pas intégré le groupe, il aurait sans doute disparu.
30:32 Donc, c'est important de le souligner puisque ça fait partie aussi
30:34 de la stratégie de l'entreprise de préserver des titres
30:37 qui sont fortement ancrés sur leur territoire.
30:41 Je peux vous parler du mémo de l'ISER si on reste sur l'ISER, par exemple.
30:46 Donc, le mémo, un des plus anciens hebdo français,
30:50 donc, 1800 et quelques, c'est à signaler.
30:54 À l'époque, c'était le mémorial de l'ISER.
30:56 Donc, bien évidemment, on l'a revu, modernisé.
30:59 Ce qui est intéressant avec le mémo de l'ISER,
31:01 c'est qu'on est sur de l'information de grande proximité,
31:04 sur un territoire, un bassin de vie plus restreint
31:06 que bien évidemment celui des affiches,
31:08 puisqu'on est sur le sud Grésivaudan,
31:10 donc de Pont-en-Royan à Vinet en passant par Saint-Marcelin.
31:14 Le Fossini ?
31:15 Le Fossini, c'est le plus récent dans l'intégration du groupe,
31:19 même si on travaille avec le Fossini depuis 2019.
31:22 On est en Haute-Savoie.
31:23 On est en Haute-Savoie, effectivement.
31:26 Donc, le Fossini, sa ligne éditoriale est plutôt axée
31:29 sur l'actualité politique et économique.
31:32 Et c'est depuis son rapprochement
31:35 et son intégration complète cette année,
31:38 c'est devenu effectivement le titre référent économique
31:40 sur la Haute-Savoie.
31:41 Donc, ça, c'était les hebdomadaires.
31:42 Et on a vu effectivement la mosaïque de ces hebdos.
31:46 Et puis, il y a aussi toute une série de magazines
31:48 qui sont édités par Compras.
31:50 Exactement.
31:52 On recommence par lequel ?
31:53 Alors, comme vous voulez, on peut peut-être commencer
31:55 par Beaucartier, puisque celui-ci retient l'attention
32:01 particulièrement de tous les amoureux du beau et du bon.
32:05 Voilà donc, un magazine consacré à l'art de vivre,
32:08 la déco, le design, les bonnes adresses,
32:12 l'architecture, bien évidemment, l'immobilier,
32:14 avec une diffusion sur la métropole,
32:18 ce qui est un peu l'ancrage.
32:19 Et puis, le Pays-Voironnais et le Sud Grézis venant.
32:22 Et la particularité de Beaucartier,
32:25 c'est qu'on vous garantit zéro frustration.
32:27 C'est-à-dire que toutes les adresses sont locales.
32:30 Donc, si vous flashez, vous pouvez consommer.
32:32 Il y en a quatre par an, c'est ça ?
32:33 C'est un trimestriel.
32:36 Ça existe depuis 2016, donc on fêtera bientôt les 10 ans.
32:39 Autre magazine, Isère en Chiffres ?
32:43 Isère en Chiffres, c'est le dernier né du périmètre.
32:47 C'est un magazine annuel, puisqu'on avait la volonté
32:50 de marquer un temps d'arrêt sur l'économie locale
32:54 pour faire un bilan de tout ce qui s'est passé sur l'année.
32:56 Donc, en chiffres, en stats.
32:58 Alors, bien évidemment, analysé et commenté.
33:01 Et on balaye tous les secteurs d'activité
33:06 qui sont fortement présents sur notre territoire,
33:09 sur notre département isérois.
33:10 Ah oui, il faut aimer les histogrammes, là.
33:12 Mais il y a un peu de texte, quand même,
33:13 parce qu'on a quand même 16 journalistes
33:15 au sein de notre groupe de presse.
33:17 Donc, ils ont de quoi faire.
33:19 Statistiques et analyses économiques.
33:22 Ensuite, la Tarentaise Magazine.
33:24 Donc là, on est en Vanoise.
33:25 On est en Savoie.
33:26 On est sur le territoire, pardon, Tarentaise-Vanoise.
33:30 Donc, le rapprochement est tout récent,
33:33 puisque c'est cette année.
33:35 Historiquement, c'était la Tarentaise Hebdo,
33:39 pour la petite histoire et pour être succincte.
33:41 Donc, un titre créé par un journaliste passionné
33:44 par son territoire, identifié par les acteurs
33:47 et qui se souciait un peu de la suite de son journal
33:51 après y avoir consacré une grande partie de sa vie.
33:54 Donc, nous, l'objectif, c'était bien évidemment
33:56 de préserver ce titre.
33:58 Et l'intérêt, c'était qu'il venait un peu en complément
34:01 de notre hebdomadaire départemental,
34:04 La Vie Nouvelle, puisque là, on est sur un territoire
34:07 plus restreint, de l'actualité ultra locale
34:10 et une parution mensuelle.
34:13 Alors, un magazine que les élus locaux connaissent bien,
34:16 la Méry Magazine.
34:18 La Méry Magazine.
34:20 En partenariat avec l'Association des maires.
34:21 Exactement.
34:22 Donc, créée à l'origine par les affiches
34:24 et l'Association des maires de l'ISER.
34:26 Donc, on travaille toujours en partenariat
34:28 trimestriel à destination des élus ISEROA,
34:32 mais aussi des cadres de la fonction publique,
34:35 des fournisseurs des collectivités locales.
34:37 Donc, la ligne, c'est bien évidemment de favoriser
34:41 le partage d'expériences, les bonnes idées
34:44 pour permettre à tous les élus d'accéder
34:47 à cette information aussi.
34:49 Et la Méry Magazine, je crois, fêtera ses 40 ans
34:52 l'année prochaine.
34:53 Bon, et puis, on termine avec Mountain Leaders.
34:55 On est ici sur les rencontres interstations.
34:58 Évidemment, on ne pouvait pas ne pas évoquer Mountain Leaders.
35:01 Donc, Mountain Leaders, création dans les années 70.
35:05 C'était la grande période de l'aménagement de la montagne.
35:09 Je ne peux pas citer son fondateur, Michel Drapier,
35:12 surtout aujourd'hui, puisque effectivement,
35:14 c'est un nom connu de tout le milieu.
35:17 Donc, il a été précurseur dans la presse Magazine Montagne,
35:20 mais pas seulement, puisqu'il a participé aussi
35:23 à rendre visible toute cette économie de la montagne
35:26 et ses acteurs.
35:27 C'est d'ailleurs pour ça qu'au fil des ans,
35:29 le nom a changé.
35:30 Et donc, Montagne Aménagement est devenu Mountain Leaders.
35:35 Donc, on est resté sur cette ligne éditoriale
35:37 qui consiste à mettre en valeur les femmes,
35:40 je vais le dire dans ce sens-là, et les hommes,
35:43 qui font le dynamisme de cet écosystème
35:46 dans toutes ses composantes.
35:47 On a ouvert la ligne éditoriale parce que les enjeux
35:50 de la montagne sont aussi différents aujourd'hui.
35:53 Donc, il concerne aussi bien les sommets que la vallée.
35:55 Et puis, avec des thématiques qui concernent,
35:58 bien évidemment, le développement durable,
35:59 les mobilités et là aussi, les élus qui sont fortement,
36:03 fortement engagés dans la défense de cette économie.
36:07 On a passé en revue toute la vitrine des publications
36:11 qu'on prend et on voit l'ADN, c'est l'ancrage territorial,
36:14 finalement.
36:15 Exactement, vous l'avez remarqué,
36:17 ou peut-être que je ne l'ai pas dit,
36:18 on a quand même Mountain Leaders,
36:20 qui est une diffusion nationale,
36:22 puisque c'est le titre français,
36:25 B2B, consacré à l'économie de la montagne.
36:28 Pour autant, la montagne, c'est les Alpes.
36:32 Les Alpes, en l'occurrence, là, c'est effectivement l'Isère,
36:36 la Savoie et la Haute-Savoie qui pèsent un poids conséquent.
36:40 Donc, la cohérence, elle est avant tout territoriale.
36:43 Et puis, aussi, l'objectif, c'était toujours de favoriser
36:49 les synergies avec nos trois familles de presse aujourd'hui.
36:53 Donc, la presse hebdomadaire régionale,
36:55 la presse judiciaire et la presse magazine spécialisée.
36:59 Merci beaucoup pour cette présentation.
37:01 Et puis, plus récemment, à côté du groupe Compra,
37:03 a été créée une société qu'on va appeler une société sœur,
37:06 Comalp, qui a porté l'acquisition du pôle montagne de Niveale.
37:10 Doriane Montez, vous en êtes la directrice générale.
37:13 Alors là aussi, c'est huit titres qui ont été rachetés,
37:18 avec là aussi des lignes éditoriales et des cibles qui sont
37:23 des cibles de niche, j'ai envie de dire.
37:25 Oui, tout à fait.
37:26 Chaque titre est spécifique sur un sport.
37:30 Et donc, on a des rédacteurs qui sont spécialisés dessus,
37:33 qui apportent une vraie valeur ajoutée,
37:35 qui sont reconnus dans le milieu et qui permettent d'apporter
37:37 une expertise au lecteur.
37:40 Alors, au total, c'est une vingtaine de collaborateurs.
37:43 Alors, on va passer en revue peut-être et on va voir la mosaïque des unes.
37:48 On va passer en revue ces magazines.
37:50 Montagne Magazine d'abord.
37:51 Alors, c'est le titre emblématique créé par Michel Drapier aussi en 1978.
37:58 Donc là, très clairement, c'est le titre pour les amoureux de la montagne,
38:01 que ce soit en course à pied, que ce soit en randonnée,
38:05 que ce soit à ski, que ce soit sur les sommets, sur la roche, sur la glace.
38:10 C'est vraiment pour les gens qui aiment la montagne à fond.
38:14 Skier Magazine, donc là, on est vraiment sur une niche particulière de passionnés.
38:18 Oui, Skier Magazine, c'est vraiment le mâch qui a accompagné le freeride
38:22 dans sa grande période et qui continue aujourd'hui avec le hors-piste
38:26 et puis maintenant même le freerando.
38:29 Donc, c'est le mâch qui accompagne les grands passionnés du ski,
38:33 dans le sens large.
38:34 Et c'est un mâch qui est très attendu parce qu'il y a énormément de tests,
38:37 de matos faits par des professionnels et également le guide des stations
38:42 qui permet de choisir où on va pouvoir aller passer l'hiver.
38:46 Vertical.
38:47 Alors, Vertical, c'est cinq numéros thématiques par an.
38:52 Il est vraiment centré sur de l'alpinisme de haut niveau.
38:56 Donc là, c'est entre guillemets, on reprend plein l'émirate.
38:59 Je pense qu'il y a un 1% de la population qui est capable de faire
39:02 ski-pass dans Vertical.
39:02 Très belle photo.
39:03 Mais voilà, l'idée, c'est un mâch qu'on garde
39:05 et c'est des destinations entre l'Himalaya ou même les grands sommets
39:10 de chez nous qu'on rêverait de faire et que certains ont le plaisir
39:13 de faire et de nous partager.
39:15 Grimper.
39:16 Alors, Grimper, c'est vraiment le magazine ciblé sur l'escalade.
39:21 C'est le premier magazine d'escalade du monde.
39:27 Et donc, Grimper, c'est à la fois la grande voie,
39:29 c'est à la fois du bloc en salle et bien sûr en extérieur.
39:33 Et donc là, c'est pareil.
39:34 L'idée, c'est de pouvoir accompagner à la fois les personnes qui débutent
39:38 sur du test matos, sur du positionnement et en même temps,
39:42 de pouvoir mettre en avant les hommes et les femmes qui font que cette pratique,
39:45 c'est développer à un point où aujourd'hui, le sport est même olympique.
39:49 Wider, un endroit que je ne connais pas, donc vous allez m'expliquer.
39:52 Ah, Trail Outdoor.
39:53 Voilà, Wider, c'est typiquement pour les personnes qui courent
39:59 ou qui ont envie de se mettre à la course à pied.
40:00 Pareil avec des tests produits pour pouvoir courir en montagne,
40:05 en forêt ou même un petit peu sur le plat.
40:07 Bien sûr, l'objectif, je pense, caché des gens qui lisent Wider,
40:11 c'est de pouvoir sûrement terminer une belle épopée comme peut être l'UTMB
40:16 ou l'échappée belle.
40:18 Wider, donc effectivement, c'est pour ça que je ne connaissais pas.
40:21 Big Bike Magazine.
40:25 Big Bike, c'est le titre VTT.
40:28 Donc, c'est vraiment que ce soit l'enduro, le Gravity ou le VTT de descente.
40:35 Là, c'est pour les personnes qui ont envie d'essayer de se mettre au vélo
40:40 et surtout pour ceux qui ont envie d'acheter du matos de qualité.
40:43 Avec pareil, un rédacteur qui est vraiment un pro et qui tourne
40:48 et qui teste le matériel pour pouvoir donner des avis les plus poussés
40:51 et les plus techniques possibles.
40:53 Oui, il y a souvent dans tous ces magazines, de toute façon,
40:55 des bandes tests, des bandes essais.
41:00 J'allais oublier lequel du coup.
41:01 Échappée, on s'y perd.
41:02 Échappée, c'est le petit dernier créé en 2022.
41:07 Donc là, l'objectif, c'est d'aller sur le nouveau marché du vélo,
41:13 mais vélo contemplatif où on sort un peu la tête du guidon pour regarder le paysage.
41:17 Et c'est à la fois le vélo en famille ou tout seul.
41:22 Mais voilà, c'est vraiment là, on sort un petit peu.
41:24 C'est des itinéraires très précis qui permettent de pouvoir planifier
41:27 ses prochains 16 jours, ses prochains voyages à vélo.
41:31 Le canal de Nantes à Brest.
41:33 On retrouve le tourisme, le tourisme durable.
41:36 Et puis, on termine avec Snow Surf.
41:38 Voilà, le pure player, donc 100% en ligne.
41:41 C'est un incontournable.
41:43 C'est pour tous les passionnés et les amoureux du snow.
41:47 Bon, une nette orientation vers les médias outdoor.
41:49 On l'a vu, vers ce lectorat de niches hyper spécialisé.
41:54 Je le disais, une vingtaine de collaborateurs.
41:55 Vous en avez pris la direction il y a quelques temps.
41:58 C'est un beau challenge.
41:59 C'est un très beau challenge de piloter tous ces titres.
42:03 En tout cas, merci d'être venu nous les présenter.
42:07 Nasrin Kaya, finalement, on voit bien, on le disait,
42:09 trois familles de presse, un groupe qui existe depuis 2007,
42:14 qui a beaucoup grandi par croissance externe en rachetant des titres.
42:18 Ce sera l'avenir également?
42:21 On le souhaite.
42:22 Ça fait partie aussi des valeurs de l'entreprise en tant qu'éditeur alpin,
42:27 puisqu'on considère qu'il y a quand même beaucoup de titres historiques,
42:34 référents sur leur segment et qui méritent d'être pérennisés.
42:38 Donc, plutôt que d'en créer, autant préserver ceux qui existent déjà.
42:41 J'ose du coup, pas vous demander s'il y a déjà des titres
42:44 qui sont potentiellement dans votre portefeuille en vue.
42:48 En tout cas, je ne peux pas répondre à cette question.
42:52 Ce que je peux vous dire, c'est qu'on ne s'est jamais caché
42:55 sur notre stratégie de développement, puisqu'elle porte aussi,
42:59 comme je l'ai dit, du sens pour nous et de la cohérence.
43:03 Donc, un développement autour de nos trois familles de presse.
43:08 L'intégration de Nivea nous positionne aujourd'hui,
43:11 en tant que média référent sur la montagne, puisqu'on avait le B2B.
43:15 On a désormais le B2C.
43:17 Donc, on ira vers ces développements qui vont donner encore plus de valeur
43:20 à l'information qu'on diffuse pour un lectorat plus large
43:24 et puis surtout pour plusieurs usages et toujours des implantations en proximité.
43:29 Bon, puis, je vous l'ai dit, ça a aussi permis de sauver certains titres.
43:32 C'est Racha, donc c'est effectivement très, très utile.
43:35 En tout cas, bravo pour cette croissance et pour ce travail
43:39 qui dynamise effectivement nos territoires,
43:41 qui contribue à la dynamique de nos territoires
43:43 et à la valorisation des différents partenaires.
43:45 Merci infiniment à tous les trois d'être venus sur ce plateau.
43:49 Merci à tous d'avoir été dans cette émission spéciale
43:53 ici au domaine de Charmeil à Saint-Quentin-sur-Isère
43:55 à l'occasion des rencontres interstations.
43:57 Merci aux équipes techniques de Favoris,
44:00 en régie, pour le son, pour l'image.
44:03 Merci à tous de votre fidélité.
44:05 Vous pouvez bien sûr revoir Alpes décideurs sur notre site Internet
44:08 telegrenoble.net. A très vite.
44:10 (Générique)
44:23 - Nord Isère économie et présence,
44:25 partenaires des entreprises de votre territoire.
44:29 (Générique)
44:32 - C'était Alpes décideurs avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
44:35 une banque commerciale, régionale et coopérative.
44:38 ♪ ♪ ♪