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Incroyable mais vrai : Laurence Boccolini a débuté sur RTL !

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Transcription
00:00 Vous en avez fait beaucoup de la radio sur des musicals, des généralistes, mais c'est ici RTL que tout a commencé.
00:04 Alors vous étiez ado au standard de Max Meunier.
00:07 Entre autres oui.
00:08 C'est Michel Drucker qui vous met le pied à l'étrier en fait.
00:10 Oui, je suis allée le voir un jour en mentant, en faisant un gros mensonge.
00:14 Il était au studio Gabriel.
00:16 Mes parents connaissaient des gens qui travaillaient à la SFP.
00:20 Et j'ai entendu ce mot-là et j'ai téléphoné au bureau de Michel Drucker en disant que j'étais une amie.
00:28 J'avais 15 ans.
00:30 En faisant un mensonge, j'étais une amie de ces gens-là.
00:32 Il faut du culot.
00:33 Ah oui, du culot.
00:34 Je ne m'y attendais pas.
00:36 Il m'a dit "il n'y a pas de souci, venez me voir demain".
00:38 Donc j'ai séché le lycée, bien sûr.
00:40 Je suis allée le voir sur le studio Gabriel, j'ai regardé toutes les missions.
00:43 Après il m'a vue sur le plateau, il m'a dit "vous voulez faire quoi ?"
00:47 "De la radio, de la radio, de la radio, j'aime bien le faire de télé".
00:49 "De la radio, de la radio".
00:50 Il m'a dit "écoutez, je vais vous mettre le pied droit dans la radio et vous débrouillez pour mettre le pied gauche".
00:55 Donc il m'a fait rentrer au standard et on avait le droit qu'à trois mois de standard.
00:59 On ne pouvait pas rester plus longtemps.
01:00 C'est pour ça qu'après vous êtes passée sur les grosses têtes, la production des grosses têtes de Philippe Bouvard.
01:03 Hôtesse aux grosses têtes aussi.
01:04 Grosses têtes mais petit bureau je crois situé derrière la porte.
01:07 Assez dangereux comme place.
01:09 J'avais une mini-table et j'ai jamais vu Philippe Bouvard moi.
01:12 Philippe Bouvard ne m'a jamais vu non plus.
01:13 Vous étiez derrière la porte.
01:14 Je savais qu'il ouvrait parce qu'il arrivait le soir, il avait une Rolls.
01:18 Il arrivait dans son bureau et il demandait à ses assistantes, à ses secrétaires, qu'est-ce qu'il y a, qu'est-ce qu'il faut se passer.
01:24 Et donc il ouvrait la porte et moi j'avais une table derrière la porte.
01:27 Donc ça collait la table dans le mur et il ne m'a jamais vu.

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