• l’année dernière
« Les Français, on aime la bagnole et moi je l’adore ! », lançait Emmanuel Macron dimanche dernier à la télévision, dans un cri du cœur digne de la belle époque productiviste de Georges Pompidou. Mais que connaît le président à la « bagnole », au juste ? Il n’a plus de véhicule personnel depuis son entrée à Bercy comme ministre de l’Économie en 2014, il y a neuf ans. Depuis qu’il est à l’Élysée, il circule en DS7 Cross-back blindée à moteur hybride avec chauffeur, spécialement rallongée à l’arrière de 20 cm pour davantage de confort. Quel conducteur était Emmanuel Macron ?

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Transcription
00:00 On est attaché à la bagnole, on aime la bagnole.
00:03 Et moi je l'adore.
00:04 "Et moi je l'adore" nous a lancé Emmanuel Macron dimanche dernier à la télévision
00:08 dans un cri du cœur digne de la belle époque productiviste de Georges Pompidou.
00:12 Mais qu'est-ce qu'il y connaît le président au juste à la bagnole ?
00:15 Il n'a plus de véhicule personnel depuis son entrée à Bercy
00:18 que ministre de l'économie en 2014, il y a 9 ans.
00:21 Depuis qu'il est à l'Elysée, il circule en effet en DS7 crossback blindé
00:25 à moteur hybride avec chauffeur, spécialement rallongé à l'arrière de 20 cm
00:29 pour davantage de confort.
00:31 Alors quel conducteur était Emmanuel Macron ?
00:33 On sait qu'il a obtenu son permis B en 1998 à Amiens.
00:37 Ce qu'on sait moins, c'est qu'il n'a pas eu le papillon rose du premier coup.
00:40 Il a d'abord été recalé, un très mauvais élève de son propre aveu.
00:44 Au volant, le président aimait taquiner le champignon et je cite
00:48 "sentir le moteur vibrer quand il accélérait sous ses pieds".
00:51 Un peu kéké Emmanuel Macron, ceux qui l'ont aperçu l'été au large du fort de Brégançon
00:55 en train de pousser les gaz de son scooter des mers, ne sont pas très loin de le penser.
01:00 Il est assez discret aussi sur le type de véhicule qu'il préfère.
01:03 Dans un livre il y a quelques années, Sylvie Rocart, la veuve de l'ancien Premier ministre,
01:07 avait raconté un week-end où les Macron étaient arrivés
01:10 "cheveux au vent" à bord d'une Peugeot décapotable flambant neuve.
01:13 Mais pourquoi cette petite phrase "la bagnole, moi je l'adore" pile en ce moment ?
01:18 Quand il a besoin de faire popu, le président, tel un prestidigitateur,
01:21 tente souvent d'effacer des polémiques à coups d'expressions familières fleuries.
01:26 Carabistouille, Galimathia, ça m'en touche une sans bouger l'autre.
01:29 Ça c'est de la pipe.
01:30 Quand il n'invoque pas carrément Gérard Majax ou Jojo le gilet jaune, son Madame Michu à lui.
01:36 Or ces derniers jours, il avait eu urgence à effacer les fastes du dîner de Versailles
01:41 autour du roi Charles III et à faire oublier le gros loupé du gouvernement
01:45 sur la vente à perte des carburants.
01:47 Voilà donc le président qui dégaine un énième chèque de 100 euros pour les gros rouleurs
01:52 et ce, à la veille de la présentation de son grand plan écologique, tout un symbole.
01:57 Emmanuel Macron sait ce qu'il en coûte de toucher à la bagnole vache sacrée des Français.
02:01 La taxe carbone et les 80 km/h avaient provoqué en 2018 une quasi-révolution.
02:06 Il n'empêche, si le chef de l'État aime la bagnole, c'est plutôt en mode électrique.
02:11 À partir de 2025, Jojo le gilet jaune ne pourra plus circuler
02:15 avec un véhicule polluant dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
02:18 Et à compter de l'année 2035, il devra même s'en séparer.
02:21 Sous-titres par Jojo, la vidéo est enregistrée par la communauté d'Amara.org
02:24 [Musique]

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