Le Rassemblement national s'opposera à un projet de révision constitutionnelle pour donner une plus grande autonomie à la Corse et a accusé vendredi Emmanuel Macron de "déconstruire la nation française" par la voix de son vice-président Sébastien Chenu.
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00:00 Après ce sera l'Alsace, les Basques, peut-être des territoires d'outre-mer.
00:03 C'est la France qui va s'émietter, c'est la nation française qui va se déconstruire.
00:08 Au fond, ayons l'audace de bâtir une autonomie à la Corse dans la République.
00:28 Le peuple corse fait partie évidemment de la France, pleinement de la France,
00:32 par son histoire, par sa culture, par son amour de notre nation.
00:36 Donc justement, le fait que le président de la République ne parle que de l'État,
00:39 ne parle que d'institutions et ne parle jamais de notre récit national,
00:43 de notre appartenance commune, je dois dire que ça m'inquiète beaucoup,
00:46 mais ça ne m'étonne pas du président de la République.
00:48 C'est une sorte de bricolage encore permanent.
00:50 Est-ce que la Corse est dans la République ? Est-ce qu'elle ne l'est pas ?
00:52 Est-ce qu'elle est autonome ou est-ce qu'elle ne l'est pas ?
00:55 Finalement, il ne le sait pas très bien.
00:56 Et ensuite, ça ouvre, et c'est un autre marqueur philosophique d'Emmanuel Macron,
01:00 encore une page sur la déconstruction de ce qui solidifie notre pays,
01:05 de ce qui tient notre pays.
01:06 [Musique]
01:28 Nous défendons une Corse française au sein de la République française.
01:32 Nous en sommes très attachés à la souveraineté nationale, à l'unité du pays,
01:35 et la Corse en fait parfaitement partie.
01:37 Ils ont déjà un statut particulier.
01:40 Je veux dire, c'est M. Simeoni qui gouverne la Corse aujourd'hui,
01:43 certes avec un certain nombre de contrôles, on va dire, de l'État,
01:48 mais c'est tout à fait normal.
01:49 Aller plus loin, pourquoi faire ?
01:52 C'est-à-dire quoi ? Plus d'autonomie, mais avec l'argent de la France toujours ?
01:56 [Musique]