Le chef service politique d'Europe 1, Louis de Raguenel sur la disparition de Lina : «Les enquêteurs regardent de plus en plus les réseaux sociaux (...) des pistes peuvent émerger».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 – Absolument, bon après les enquêteurs se concentrent sur des choses
00:02 d'abord et avant tout assez rationnelles, on le sait,
00:04 ils ont refait les itinéraires dans tous les sens,
00:06 ensuite ils étudient l'environnement de cette jeune fille,
00:09 donc toutes ses amies, il y a des auditions qui ont lieu,
00:12 nous journalistes on n'est pas forcément informés,
00:14 il y a des personnes aussi de l'entourage…
00:15 – Et tant mieux, parce que ça veut dire que l'enquête va se dérouler,
00:17 loin des médias.
00:18 – Voilà, des personnes de l'entourage, donc de l'environnement proche aussi,
00:20 qui sont mises sur écoute, les gendarmes essayent de voir
00:24 si les conversations entre les uns et les autres peuvent les mener
00:28 à trouver de nouveaux indices, et puis voilà, ils regardent aussi,
00:33 ce qui est vrai aussi c'est que les enquêteurs regardent
00:35 de plus en plus aussi les réseaux sociaux,
00:37 pour… ils ne sont pas forcément influencés par les réseaux sociaux,
00:41 mais ils se disent bon, peut-être qu'il y a des pistes aussi
00:43 qui peuvent émerger, des choses que des internautes ont vues
00:45 et que eux n'ont pas forcément sous la main.
00:47 – Ou des messages que la jeune fille a pu envoyer,
00:49 parce que les messageries qui sont cryptées…
00:51 – Comme le disait David Lebarth, voilà, ensuite ça permet aussi
00:54 de fermer des portes, d'évacuer un certain nombre de pistes, d'hypothèses,
00:59 donc il n'y a rien qui n'est, en tout cas mis de côté comme hypothèse.
01:03 [Musique]
01:06 [SILENCE]