MARSEILLE - MONACO - 1991 -

  • l’année dernière
Match - Finale - Coupe de France - Saison 1990/91 -
Juin 1991 -
Comm FRA

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Sports
Transcript
00:00 Quelque peu éventé de la part des Monegasques.
00:02 - Et il y a eu du drapeau, je crois.
00:07 - Waddle.
00:09 - Ah, Bedipele peut-être, non ?
00:12 Roger Mendy, malgré ses 31 ans.
00:14 - Ah, Bedipele, euh, pardon, je vais y arriver, Chris Waddle,
00:18 qui a complètement délaissé l'attaque.
00:21 Car le Britannique, l'Anglais a compris que,
00:25 s'il n'y allait pas au milieu, les ballons n'arriveraient pas devant.
00:29 - Dib.
00:30 Perception, Vercuys, Papin.
00:36 - Il aime ce côté, Jean-Pierre Papin, il aime ce côté.
00:39 Il a roulé sur le ballon.
00:41 - Petit, Passy,
00:47 Diaz,
00:49 Ruy Barros.
00:52 - C'est lui qui occupe le côté droit, maintenant, Ruy Barros.
00:57 - Mauser de la tête, c'est pour finir, Ramon Diaz.
00:59 Mauser à nouveau.
01:01 - Rocher trop long. - Duel de Sud-Américain.
01:03 - Rocher trop long et ballon contré par Diaz, donc ballon à Bedipele.
01:09 - Mauser.
01:18 Waddle.
01:23 Stoïkovic.
01:27 - Littéralement, il va le perdre ce ballon.
01:30 - C'est fait, Passy, Nendi.
01:32 - Duel.
01:36 - Il y a pas grand monde pour gagner ce ballon.
01:44 - C'est la promo qui ne nous donne pas sa retraite.
01:49 - On reste quand même un petit peu sur notre fin,
01:54 dans cette finale, alors qu'il reste plus de 10 minutes à jouer.
01:59 - Passy.
02:04 - Il est trop profond de cette balle, le canal méta.
02:07 - Stoïkovic.
02:11 - Ruy Barros.
02:17 - Il va provoquer Casoni.
02:20 - Mauser.
02:24 - Faute de Wea, estime M. Lebrun là-bas, qui a jeté son drapeau.
02:29 Pour l'indiquer à l'arbitre central, Joël Guignol.
02:33 - Il recule de plus en plus, Chris Waddle.
02:37 - Waddle.
02:47 - Il va être expulsé.
02:48 - Il a eu un vilain geste de sonore.
02:51 - Il va être expulsé.
02:52 - Vilain geste de sonore sur Stoïkovic.
02:56 - Oh là, il a échappé.
02:58 - Mais en plus, c'est pas d'Ib.
03:00 C'est pas d'Ib, m'a-t-il semblé.
03:03 - Il s'en prend un d'Ib comme ça, je pense que c'est bon.
03:07 - Ah bon ?
03:09 - C'est pas d'Ib, c'est pas d'Ib.
03:12 - C'est pas d'Ib, c'est pas d'Ib.
03:15 - Il aurait joué seulement la fin du geste.
03:18 - En tout cas, d'Ib a été averti.
03:23 - Oui.
03:24 - On a du craindre encore plus grave pour le milieu de ce terrain.
03:34 - Deux cartons de chaque côté.
03:43 - Boulez !
03:44 - Boulez !
03:46 - Boulez !
03:48 - Boulez !
03:50 - Boulez !
03:52 - Boulez !
03:54 - Boulez !
03:56 - Boulez !
03:58 - Boulez !
04:00 - Boulez !
04:02 - Boulez !
04:04 - Boulez !
04:06 - Boulez !
04:08 - Boulez !
04:11 - C'est trop de Damoros sur Oué.
04:13 - Est-ce que l'on va tout droit vers une nouvelle prolongation ?
04:24 - Non, sérieusement, le chemin.
04:27 - Gaffe.
04:28 - Nazaire.
04:31 - Germain.
04:33 - Friction.
04:36 - Friction.
04:38 - Pas content Papin, mais c'est lui qui est pénalisé.
04:41 - Passy.
04:53 - Sonor.
04:56 - Passy, Ramon Diaz, non.
05:02 - Ce sera Mozert pour son gardien.
05:05 - C'est pas possible.
05:07 - C'est pas possible.
05:09 - C'est pas possible.
05:11 - C'est pas possible.
05:13 - C'est pas possible.
05:15 - C'est pas possible.
05:17 - C'est pas possible.
05:19 - C'est pas possible.
05:21 - C'est pas possible.
05:23 - C'est pas possible.
05:25 - C'est pas possible.
05:27 - C'est pas possible.
05:29 - C'est pas possible.
05:31 - C'est pas possible.
05:33 - C'est pas possible.
05:35 - C'est pas possible.
05:37 - C'est pas possible.
05:39 - C'est pas possible.
05:41 - C'est pas possible.
05:43 - C'est pas possible.
05:45 - C'est pas possible.
05:47 - C'est pas possible.
05:49 - C'est pas possible.
05:51 - C'est pas possible.
05:53 - C'est pas possible.
05:55 - C'est pas possible.
05:57 - C'est pas possible.
05:59 - C'est pas possible.
06:01 - C'est pas possible.
06:03 - C'est pas possible.
06:04 - C'est pas possible.
06:06 - C'est pas possible.
06:08 - C'est pas possible.
06:10 - C'est pas possible.
06:12 - C'est pas possible.
06:14 - C'est pas possible.
06:16 - C'est pas possible.
06:18 - C'est pas possible.
06:20 - C'est pas possible.
06:22 - C'est pas possible.
06:24 - C'est pas possible.
06:26 - C'est pas possible.
06:28 - C'est pas possible.
06:30 - C'est pas possible.
06:32 - Il est bien frappé.
06:34 - Tête de Boli à côté.
06:36 - Il était superbement frappé,
06:39 ce coup de pied de poing de Stojkovic.
06:43 - La tête de Boli n'est pas vilaine non plus,
06:46 mais elle passe juste à côté du but de Jean-Luc Ettori.
06:50 - Boli.
06:57 - Bassi.
06:59 - Diaz.
07:01 - Sosé.
07:03 - Il s'est frappé, Sosé.
07:06 - C'est un volet, mais le ballon est toujours monégasque.
07:09 - Dib.
07:11 - Barros.
07:13 - Il bute.
07:15 - Non. Oh là là !
07:17 - Il a pas voulu faire ça,
07:19 mais il a failli marquer ce but.
07:22 - C'est une question de centimètres.
07:25 - A-t-il franchi ou n'a-t-il pas franchi la ligne ?
07:30 - Ah, c'est intelligemment joué.
07:33 - Non, non, non.
07:35 Elle a rebondi devant la ligne de Pascal Olméta.
07:39 C'est pas du tout ce qu'il voulait faire.
07:42 - C'est peut-être pas ce qu'il voulait faire,
07:45 mais à l'arrivée, il y a super danger.
07:48 - On va encore voir le ballon.
07:51 On voit mieux sur l'autre ralenti
07:54 le ballon qui rebondit devant la ligne de Pascal Olméta.
07:58 - Les Marseillais ont eu très, très chiant au plume sur cette affaire.
08:02 Parce que vraiment,
08:04 c'est pour une question de centimètres
08:07 que les Monégasques n'ont pas ouvert le score.
08:10 Ce qui aurait été décisif puisqu'il reste moins de 5 minutes à jouer.
08:14 - Il est loin devant Mendy.
08:17 - Il tourne ses ballons.
08:19 - Mosey, Moser...
08:21 Il n'y avait personne à proximité.
08:24 Finalement, récupération de Verton.
08:27 - C'est la récupération de Verpruys.
08:30 Germain.
08:32 Casoni.
08:36 - Un moment d'hésitation et il faut faire machine arrière.
08:40 - Passi.
08:44 Seur tapeu, Abedipole.
08:46 - Les contrôles de balles.
08:48 - Papin, non ?
08:50 - Voilà qui dit pas.
08:52 - Mendy.
08:55 - Ouf ! Ouh là, il y a eu choc.
08:58 Entre les deux, numéro 2, comme en 1re mi-temps.
09:01 - Un coup au foie.
09:03 - Juste devant nous.
09:05 - Dans le plexus.
09:07 - Il voulait s'entrer, Louis Barros.
09:10 - Il cherchait un partenaire et là...
09:13 - Le problème pour Arsene Wenger,
09:20 c'est que les deux remplaçants monégasques sont rentrés.
09:24 Il faudrait pas que Puel soit sévèrement touché
09:28 dans ce choc avec Manu Amoros.
09:31 - Ça semble être...
09:39 Si ce n'est qu'une question de respiration, ça va.
09:43 Mais le choc a été violent.
09:46 - Manu Amoros s'est relevé tout de suite.
09:49 - Quel escopage !
09:52 - Alors que Jean-Puel, lui, a du mal à retrouver ses esprits.
09:56 - Ça va aller.
10:00 Il sait bien qu'il prouve l'équité sportive.
10:05 - Il a pris un sérieux choc.
10:08 Sonore.
10:12 - C'est un peu comme un match de foot.
10:17 - C'est un peu comme un match de foot.
10:20 - C'est un peu comme un match de foot.
10:23 - C'est un peu comme un match de foot.
10:26 - C'est un peu comme un match de foot.
10:29 - C'est un peu comme un match de foot.
10:32 - Sonore.
10:34 Mendy.
10:39 Il a glissé petit, mais il n'y avait pas de Marseillais à proximité.
10:44 Wea... Non, Moser, le premier.
10:48 Loin devant et Olmeta, tranquille.
10:51 Moser.
10:58 - Pas mal.
10:59 - Pas mal.
11:01 - Pas mal.
11:03 - Pas mal.
11:05 - Pas mal.
11:07 - Pas mal.
11:09 - Pas mal.
11:11 - Pas mal.
11:13 - Pas mal.
11:15 - Pas mal.
11:17 - Pas mal.
11:19 - Pas mal.
11:21 - Pas mal.
11:23 - Pas mal.
11:26 - Pas mal.
11:27 - Pas mal.
11:29 - Pas mal.
11:31 - Pas mal.
11:33 - Pas mal.
11:35 - Pas mal.
11:37 - Pas mal.
11:39 - Pas mal.
11:41 - Pas mal.
11:43 - Pas mal.
11:45 - Pas mal.
11:47 - Pas mal.
11:49 - Pas mal.
11:51 - Pas mal.
11:54 - Pas mal.
11:55 - Pas mal.
11:57 - Pas mal.
11:59 - Pas mal.
12:01 - Pas mal.
12:03 - Pas mal.
12:05 - Pas mal.
12:07 - Pas mal.
12:09 - Pas mal.
12:11 - Pas mal.
12:13 - Pas mal.
12:15 - Pas mal.
12:17 - Pas mal.
12:19 - Pas mal.
12:22 Une bonne sortie de Monaco.
12:24 Quel extraordinaire dénouement!
12:26 Un dénouement que même le Président de la République n'attendait plus.
12:32 Et les deux remplaçants qui donnent la victoire à Monaco.
12:38 Puisqu'au départ, il y a Gérald Passy, relé avec Ramon Diaz,
12:43 s'entrent à retrait et il retrouve encore Gérald Passy.
12:46 Qui trouve lui la lucarne de Jean-Luc Etori, de Pascal Olmeta.
12:51 Et les Marseillais qui auront vu vraiment en cette fin de saison
12:57 le calice jusqu'à la lie.
13:00 D'abord à Paris, ensuite à Paris, avec cette finale de la Coupe de France
13:05 perdue à 20 secondes de la fin du temps réglementaire.
13:10 Voyez Gérald Passy, une balle au-dessus de Manuel Amoros.
13:15 Il lève la tête, s'entre en retrait.
13:19 Je ne sais pas s'il la touche, mais en tout cas,
13:25 le ballon perd tout à fait rectiligne dans la lucarne de Jean-Luc Etori.
13:31 Non, il ne la contre pas.
13:33 Non, de Pascal Olmeta.
13:34 Oui, je reprends ce que vous avez dit, de Pascal Olmeta.
13:38 Et Jean-Luc Etori.
13:40 Mais c'est Jean-Luc Etori qui va aller recevoir la 74ème Coupe de France.
13:47 Sa troisième pour son compte personnel.
13:51 Et la cinquième de l'Association sportive de Monaco.
13:54 Monaco avait gagné quatre fois la finale de la Coupe de France.
14:00 Et bien Monaco l'aura gagnée cinq fois, tout comme Lille ou le Racing Club de Paris.
14:10 Et Marcel Dippe qui prend donc sa revanche il y a deux ans.
14:15 Et Franck Sauzet qui se trouve...
14:19 Jean-Luc Etori, voilà, qui a la Coupe en marche.
14:40 Avec à ses côtés Franck Sauzet, le deuxième, à embrasser le saladier et le petit Ruy Barros.
14:50 Et tous les monégasques qui vont passer la Coupe les uns après les autres.
14:57 Marcel Dippe.
15:06 Et l'Association sportive de Monaco qui rejoint donc le LOSC.
15:10 Yuri Djorkaeff qui est arrivé pour remporter la Coupe de France.
15:14 Le LOSC, le Racing et le Red Star qui ont gagné cinq fois la Coupe de France.
15:20 Alors que Saint-Etienne, lui, l'a gagné six fois.
15:23 Un dénouement alors tout à fait extraordinaire.
15:34 Et Ramanguias qui a donné le ballon du match au président de la République.
15:39 Et voilà le buteur, Gérald Passy.
15:43 Et Rocher Mandu qui lui reprend.
15:46 Le président de la Fédération, M. Fournay-Taillart,
15:50 qui félicite tous les joueurs de l'Association sportive de Monaco.
15:57 Et M. Mitterrand qui a l'air satisfait de cette finale
16:03 qui s'est jouée à l'extrême limite du temps réglementaire.
16:08 Et que Bernard Tapie est monté, lui, à la tribune officielle.
16:14 Le prince régnait, très heureux évidemment.
16:17 Le visage de Bernard Tapie qui dit bien ce qu'il veut dire.
16:31 Le maire de Marseille.
16:33 Et les monégasques.
16:39 (Cris de joie)
16:42 (Cris de joie)
16:46 (Cris de joie)
16:49 (Cris de joie)
17:08 (Cris de joie)
17:11 Et les Marseillais, pour la deuxième fois,
17:23 en moins de dix jours, qui montent sur le podium
17:27 pour recevoir la médaille des battus.
17:30 Ça doit être très très dur pour eux,
17:33 alors que Gersen Wenger est porté en triomphe par ses joueurs.
17:37 (Cris de joie)
17:40 Yves-Cube Ferminck, quand vous voulez.
17:47 Oui, le L'Inspecteur.
17:52 Ah, il a attrapé Franck Sauzé.
17:55 Oui, Thierry Jean-Michel, je suis avec Franck Sauzé.
18:00 Franck, une victoire à 20 secondes de la France.
18:03 Vous y croyez encore à ce moment-là ?
18:05 Oui, j'y crois encore.
18:07 On sentait ces Marseillais quand même un petit peu usés
18:10 par leur longue route, aussi bien en championnat,
18:13 en Coupe de France qu'en Coupe d'Europe.
18:16 On a essayé de mettre le maximum d'impact dans nos attaques,
18:19 essayer de les prendre en compte.
18:21 Et je crois que ça a payé, parce que sur le vu du match,
18:24 on a eu quand même pas mal d'occasion franche.
18:27 On aurait pu marquer peut-être avant.
18:29 Et on marque ce but libérateur à 20 secondes.
18:32 Ça fait du bien, vous savez, mais je crois qu'il faut
18:35 beaucoup de chance dans un parcours.
18:37 Mais cette année, nous avons joué des équipes vraiment
18:40 du type de la Coupe de France.
18:42 On est allés à Lille, à Toulon, à Cannes.
18:44 On a eu un parcours très difficile.
18:46 Et arriver en finale et battre Marseille de cette sorte,
18:49 nous sommes vraiment très contents.
18:51 J'espère que ça va continuer, qu'il va y avoir un bon groupe
18:54 et que l'année prochaine, on sera encore plus compétitifs
18:57 au niveau européen, également au niveau du championnat.
19:00 - C'est l'OM qui avait donné le titre de champion de France,
19:03 vous vous souvenez, à l'Olympique de Marseille,
19:05 grâce à un but, nous aussi, dans les dernières minutes,
19:07 face au Paris Saint-Germain.
19:08 - Et similitude parfaite aussi entre l'Etoile Rouge de Belgrade,
19:11 qui avait perdu 1-0 la finale de la Coupe de Yougoslavie
19:14 contre Adiouk Split.
19:16 Mais eux, on sait qu'ils se sont consolés à Paris,
19:18 alors que malheureusement, pour l'Olympique de Marseille,
19:20 ça aura été très très dur, cette fin de saison.
19:22 On parlait d'un triplé pour eux.
19:24 Et finalement, il ne leur reste que le titre de champion de France.
19:28 C'est déjà pas mal.
19:30 La S-Monaco était de toute manière qualifiée
19:33 pour la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe.
19:36 Eh bien, la S-Monaco a fait honneur à cette qualification
19:39 en allant chercher, dans les dernières secondes de la partie,
19:43 la victoire dans cette 74e finale.
19:46 Le Prince Albert, grand amateur de football,
19:50 bon joueur de football,
19:52 qui doit être ou particulièrement heureux,
19:57 alors que nous allons, Jean-Michel,
19:59 avant de rentrer à nos studios de la rue Cognac-Jay,
20:03 eh bien, voir le ralenti du but de cette finale.
20:09 Le but de la 90e minute,
20:11 celui qui a donné la victoire à la S-Monaco,
20:15 c'est Pace Lobe et de Gérald Passy.
20:18 Il lève la tête, il ajuste son centre en retrait,
20:22 et un petit peu en déséquilibre,
20:25 Gérald Passy ouvre son pied droit.
20:28 Ce n'est pas son bon pied, mais là, il prend sa chance,
20:31 et il ne l'accompagne pas.
20:34 Et comme c'est à moins de 15 mètres de la cage de Pascal Olméda,
20:40 entre le point de pénalty et l'entrée de la surface de réparation,
20:46 regardez, le pauvre Pascal Olméda n'a pas le temps d'esquisser le moindre geste.
20:51 Un ballon en pleine lucarne, il est crucifié,
20:54 pendant que la S-Monaco, comme le disait Franck Chauzet,
20:58 réussissait l'impeccable scénario,
21:01 puisque sur la remise en jeu, M. Quignaud ciblait la fin du match.
21:06 Gérald Passy, l'auteur du but.
21:08 - Oui, Jean-Michel, l'auteur du but.
21:10 Alors Gérald, ce but, vous l'avez vu venir, vous avez senti que vous alliez le marquer ?
21:13 - Oui, disons que sur un 1-2 avec Ramon,
21:16 je ne me suis pas posé de question, j'ai frappé, c'est rentré dedans.
21:19 C'est un but pour nous.
21:20 - C'est dur de rentrer comme ça dans le match,
21:22 de ne pas avoir tout de suite une occasion et d'avoir à la marquer ?
21:25 - Ce n'est pas dur puisque je l'ai marqué,
21:27 mais c'est vrai que c'est dur de rentrer dans un match comme ça,
21:30 bien que le rythme n'était pas très important, mais ce n'était pas facile.
21:33 - Il y a eu très peu d'occasion de but, c'était surtout un match tactique.
21:36 - Oui, c'est peut-être pour ça qu'on a perdu un excellent match,
21:39 mais je crois qu'à l'arrivée, pour nous, c'était important d'avoir gagné.
21:42 - Merci Gérald.
21:43 - Et vous voyez, avant le match, Arsène Wenger regrettait de ne pas pouvoir aligner Gérald Passy,
21:47 mais il me disait "il est un petit peu juste, il a été gravement blessé,
21:50 au-dessus du genou, une plaie qui s'était infectée".
21:53 Eh bien, il a fait le bon choix, le bon coaching, comme l'on dit en basket,
21:57 Arsène Wenger, en faisant rentrer successivement,
22:00 d'abord Gérald Passy, puis Ramon Gaste,
22:04 puisqu'on l'a vu, revu et re-revu,
22:06 ce sont ces deux joueurs qui ont été à l'origine et à la conclusion du but de Rolling-Ast.
22:10 - Et il faut rappeler Jean-Michel que quelques minutes avant,
22:13 il y avait eu cette balle sur la ligne,
22:17 qui avait rebondi sur la barre, cette balle de Ruy Barros,
22:20 qui avait failli déjà donner la coupe à la Es Monaco,
22:24 la coupe qui est dans les mains du président Campora.
22:26 - Et on va rester dans les vestiaires, les vestiaires des vainqueurs.
22:30 - Franck Sosé, Jean-Luc Ettori,
22:36 qui devient un homme comblé par la coupe,
22:39 trois victoires pour Jean-Luc.
22:41 - C'est beau trois victoires.
22:42 - C'est beau.
22:43 - J'en connais qui ont trois victoires.
22:45 - C'est moins bien que Dominique Batnay.
22:48 - C'est moins bien que Dominique Batnay et Marceau Sommerling,
22:50 qui sont les recordmen avec cinq victoires,
22:53 mais trois victoires, c'est déjà très très beau.
22:55 - Jean-Luc Ettori, à 35 ans, n'a pas du tout l'intention de raccrocher.
22:59 Il a bien raison.
23:01 - Ah, la nuit va être longue pour les Monégasques.
23:07 - La la la la la la la !
23:11 - Alors que Giorgio Weah entame une danse typiquement libérienne.
23:23 - Il manque juste la musique.
23:31 - Il manque la musique et la coupe,
23:33 parce que la coupe est toujours hors du vestiaire monégasque.
23:37 - Il manque le champagne.
23:39 - Ouellet se demande Jean-Luc Ettori, mais elle est où la coupe ?
23:42 - Eh bien on va la remplir de champagne,
23:44 et on va avoir jusqu'à plus soif,
23:47 en pensant que l'année prochaine, il faudra faire honneur à cette Coupe de France.
23:50 - Oui, qui ?
23:51 - Oui Thierry, avec le capitaine de l'A.S. Monaco qui cherche la coupe.
23:55 - La coupe arrive.
23:56 - La coupe arrive, elle est encore sur le terrain.
23:58 - Elle est dans les mains du président.
23:59 - Alors cette victoire en finale de la Coupe de France, c'est la plus belle Jean-Luc ?
24:02 - Oui c'est la plus belle, parce qu'on gagne contre une des meilleures équipes d'Europe,
24:05 contre l'Olympique de Marseille, dans un stade tout acquis à sa cause,
24:08 donc ce n'était pas évident.
24:09 On a montré qu'il fallait se battre comme des chiffonniers,
24:12 on était capables de se battre comme des chiffonniers,
24:14 et ça c'est le plus important,
24:15 parce que c'est l'équipe qui a eu le plus d'occasion,
24:17 qui gagne, c'est normal.
24:18 - Ça a été un match difficile pour vous, le gardien de but,
24:20 il n'y a eu que très peu d'occasion ?
24:22 - Oui, c'était un match difficile,
24:24 mais on sentait qu'on avait de grandes possibilités ce soir,
24:27 ce qui fait que, même si on avait pris un but, je pense qu'on aurait pu refaire surface.
24:30 On a fait ce qu'il fallait pour gagner, c'est bien.
24:33 - Merci.
24:34 - Où est la coupe, il dit ?
24:36 - Ben oui, elle est là.
24:38 - Elle est arrivée, dans les mains de Luxonor,
24:41 la cinquième Coupe de France de l'Association sportive de Monaco.
24:47 - Et Henri Biancheri, je peux le dire maintenant,
24:50 avant le match, il était blême, il n'était pas très très bien,
24:53 il m'a dit "je sens qu'on va gagner".
24:58 - Henri Biancheri qui était l'un des joueurs de cette fabuleuse équipe de la S Monaco des années 60.
25:03 - Qui avait gagné cette Coupe contre Lyon, me semble-t-il.
25:06 - Oui, avec Hidalgo, avec Yvon Douice, avec...
25:11 - Hernandez dans les buts.
25:13 - Hernandez dans les buts, oui.
25:14 - Ah, il y avait une belle... Le voilà, tiens, on parle du loup.
25:16 - Théo, Théo, Djibril, Douice et Carlier.
25:19 - Et Kosu.
25:20 - Ah, il y avait une belle équipe.
25:22 - Oui, Thierry, Jean-Michel.
25:23 - Oui, Thierry, alors juste en compagnie d'Arsène.
25:26 - Arsène, c'était un match tactique et une victoire tactique ?
25:29 - C'était un match tellement tactique, les deux équipes recherchant avant tout
25:33 à ne pas laisser jouer l'autre et à le contrer.
25:36 Mais je pense que sur ce match-là, nous nous sommes créés les occasions les plus nettes.
25:40 C'est vrai que nous avons eu la chance de marquer dans la dernière minute,
25:43 mais sur l'ensemble du match, je crois, vu la netteté des occasions
25:46 que nous nous sommes créées, c'était une victoire méritée quand même.
25:48 - Vous avez tiré des enseignements de l'échec de Marseille à Bari ?
25:51 - Pas tellement, puisqu'on ne pouvait pas aller au pénalty,
25:54 mais disons qu'on savait très très bien que c'est une équipe
25:57 à laquelle il ne fallait pas laisser d'espace et qu'il fallait rester discipliné
26:00 très très longtemps. L'équipe a marqué un peu le coup suite à l'occasion
26:04 que nous avons loupée en première mi-temps et se sont revenus à la mi-temps
26:07 en ayant l'impression un peu de laisser passer notre chance.
26:09 Et je crois que c'est mentalement, ce soir, qu'on a été solides face à une équipe
26:12 qui nous avait quand même donné un peu des complexes cette année.
26:15 - Et par rapport justement aux deux confrontations que vous avez eues
26:18 avec Marseille en championnat, vous les avez trouvées comment un petit peu démobilisées ?
26:21 - Non, ils avaient envie de gagner, mais je pense que j'avais dit aux joueurs
26:26 qu'avant le match, que c'est certainement dans le domaine du mental,
26:29 si on est en face d'une équipe qui ne lâchera pas, on a une autre chance.
26:34 Et je pense que c'est ce qui s'est passé, avec un peu de réussite naturellement,
26:37 mais pour gagner une coupe, il en faut.
26:39 - Merci Arzel.
26:40 - Alors maintenant, la route est belle pour l'A.S. Monaco,
26:43 mais que va-t-il advenir de l'Olympique de Marseille ?
26:46 Comment les joueurs vont réagir après ces deux échecs, deux gros échecs ?
26:51 Je dirais qu'après la blessure de Barry, on peut considérer qu'aujourd'hui,
26:55 pour l'Olympique de Marseille, c'est presque le coup de grâce,
26:58 parce qu'ils étaient en position de réussir une saison tout à fait exceptionnelle,
27:03 certes ils sont champions de France, mais ils n'auront plus pas tout à fait le contrat
27:07 qui s'était fixé.
27:08 Et c'est une saison qui finalement va sans doute laisser un goût amer aux joueurs marseillais.
27:13 - Il faut voir comment les Marseillais en vacances vont réussir à effacer,
27:21 en tout cas, ce qui a été une fin de saison tronquée pour eux,
27:25 ça sera la réponse à partir du 21 juillet,
27:29 c'est-à-dire à partir de la reprise du championnat de France de première division.
27:32 La Coupe de France, elle est en tout cas dans les mains de Ramon Gade,
27:35 elle est en principauté de Monacquais pour une saison.
27:38 Monaco donc qui succède à Montpellier au palmarès de l'épreuve la plus populaire
27:42 du football français.
27:44 Et c'est sur cette joie des joueurs monégasques que nous allons quitter le Parc des Princes.
27:49 Les images étaient de Gérard Van Der Buut et où Mendy et le président sont finalement de grands danseurs.
27:55 Ici donc le parc où Monaco a battu l'Olympique de Marseille 1 à 0 en finale de la Coupe de France.
28:02 But de Passy, Gérald Passy.
28:06 [Musique]
28:31 [Musique]
28:41 Les 25 dernières secondes de cette rencontre.
28:44 [Applaudissements]
28:46 Et on va retrouver justement Jack Nicholson-Golanu devant Daniel S. Mendy.
28:50 Au premier rang du Forum de Los Angeles.
28:54 [Applaudissements]
28:56 Toujours deux points d'avance pour les Bulls de Chicago.
29:00 Alors voilà une chose qui devient quand même assez courante dans la NBA.
29:06 On fait un tormoi et ensuite l'autre équipe prend un deuxième tormoi tout de suite derrière
29:11 quand ils ont vu l'alignement des adversaires.
29:15 [Applaudissements]
29:19 Chico sur le terrain.
29:21 Un chuteau dangereux.
29:23 Bon on a fini de faire des tormois autour de Roll.
29:28 Et c'est Thugold qui doit avoir gagné.