À CHAUD :
- L'homme de 27 ans gravement blessé dans un accident de voiture, dans la nuit de samedi à dimanche à Balbigny, est décédé.
- Un collectif de parents d'élève de l'école Chappe à Saint-Etienne a pris la décision d'occuper l'établissement depuis ce lundi pour loger une famille à la rue.
- Ce mercredi et jeudi a lieu l'opération Mon sang pour les autres à l'hotel de ville de Saint-Etienne.
- Sylvain Marconnet, l'ancien pilier du XV de France était à Saint-Etienne.
À DÉCOUVRIR :
- Le quartier de Solaure aura un nouveau centre social fin 2024.
- L'AFPA développe son offre avec la formation "Canalisateur".
- Cela fait 15 ans que l'association Tonga Terre d'Accueil est le refuge des animaux de cirques abandonnés ou des animaux sauvages saisis par la justice.
- Découvrez l'école des XV. Une école qui lutte contre le décrochage scolaire des jeune du CM2 à la 3è.
- C'est le rendez-vous ce weekend à Veauche. Le chorégraphe Stevie Lacote propose sa version de la comédie musicale west side story en spectacle de claquettes.
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00:00 (Générique)
00:15 -Si vous voulez donner votre sang, c'est le moment.
00:17 L'opération "Mon sang pour les autres"
00:18 se déroule aujourd'hui et demain à Saint-Etienne.
00:21 L'établissement français du sang organise
00:23 cette grande collecte sur deux jours
00:24 pour répondre aux besoins en sang sur le département
00:27 et pour vous récompenser de votre don,
00:29 une collation préparée par les élèves
00:30 du lycée hôtelier du Renouveau est proposée.
00:32 Nous y étions ce matin.
00:34 Un ancien pilier du XV de France
00:36 était à Saint-Etienne ce mercredi.
00:38 Sylvain Marconnet réalisait une séance de dédicaces
00:41 Place Jean Jaurès sur le stand de l'UDAF.
00:43 Alors forcément, les supporters étaient au rendez-vous
00:46 et nous aussi, vous le verrez.
00:47 Et puis, on vous parlera encore de rugby
00:50 à travers une école, cette fois, l'école des XV,
00:53 un établissement qui lutte contre le décrochage scolaire
00:55 en incluant les valeurs du rugby.
00:58 L'école a été créée en 2014.
00:59 Nous vous la présenterons dans cette édition.
01:02 Enfin, cela fait 15 ans qu'elle recueille
01:04 les animaux de cirque ou issus de trafics.
01:06 L'association Tonga Terre d'accueil
01:08 est basée au sein du zoo de Saint-Martin-la-Pleine.
01:10 Et avec la loi interdisant les animaux sauvages dans les cirques,
01:13 les professionnels se préparent à devoir accueillir
01:15 plus de félins dans les prochaines années.
01:18 Bienvenue dans votre journal. Je suis ravie de vous retrouver.
01:22 Et on ouvre ce journal avec cette nouvelle victime
01:24 sur les routes de la Loire.
01:26 Un homme de 27 ans est décédé des suites de ses blessures
01:29 après l'accident qui s'est produit
01:30 dans la nuit de samedi à dimanche à Balbigny.
01:33 L'accident avait impliqué six personnes.
01:35 L'homme gravement blessé avait été évacué
01:37 à l'hôpital de Lyon-Sud.
01:39 22 personnes ont perdu la vie sur les routes,
01:41 cette année, dans la Loire.
01:43 L'établissement Français du sang appelle de nouveau au don.
01:48 Ce mercredi et jeudi a lieu l'opération Monsant pour les autres
01:53 à l'hôtel de ville de Saint-Étienne.
01:54 Pour l'occasion, les élèves du lycée Le Renouveau
01:57 de Saint-Généler sont de la partie
01:58 et proposent des collations pour les donneurs,
02:01 des donneurs qui se font un peu rares.
02:03 Sur place, Anthony Vainpillon a fait pour vous
02:05 le parcours du don. Regardez.
02:07 Si les besoins en sang sont relativement couverts,
02:10 on a beaucoup besoin de plasma.
02:12 En revanche, seulement 3 % des Français donnent leur sang.
02:16 Il est donc important de venir faire ce geste citoyen.
02:20 Certains sont effrayés.
02:22 On a testé pour vous, et vous allez le voir,
02:24 c'est plutôt facile de donner son sang.
02:26 Première étape, l'accueil, ici, à l'hôtel de ville.
02:29 - Bonjour, monsieur. - Bonjour.
02:31 Vous avez une pièce d'identité, s'il vous plaît,
02:33 pour donner votre sang ?
02:34 Je vous remets votre dossier,
02:36 donc je m'en pose ici, avec vos étiquettes de prélèvement.
02:40 Et je vous remets votre questionnaire à remplir.
02:42 Vous avez 4 pages en tout, avec 43 questions médicales à cocher.
02:45 Vient ensuite une entrevue avec un médecin
02:47 pour vérifier les antécédents de santé.
02:50 Et rapidement, on s'installe sur la table de prélèvement.
02:52 Aujourd'hui, c'est Pauline qui s'en occupera.
02:54 Je vais vous pitié pour un don du sang.
02:56 Pour commencer, je mets le garrot.
02:59 Là, vous avez une très belle veine.
03:01 Il faut faire plus de 50 kg.
03:06 Il faut être en bonne santé, se sentir en forme,
03:10 avoir bien bu avant.
03:11 Là, si vous voulez, vous pouvez regarder ailleurs.
03:14 C'est comme vous voulez.
03:15 Inspirez bien.
03:21 -Pouvez-vous nous donner votre nom, prénom et date de naissance ?
03:24 -Verpillon, Anthony, 25 juin 89.
03:26 Une fois la piqûre effectuée,
03:28 c'est parti pour une dizaine de minutes de dons.
03:30 La poche que vous voyez à l'écran
03:33 contient entre 420 et 480 ml de sang.
03:37 Cette poche partira à belle vue,
03:39 alors que 6 tubes ont été prélevés
03:44 et ils iront être analysés à Montpellier
03:46 avant de pouvoir donner à un receveur.
03:49 Et puis, vous le voyez également, moment très important.
03:51 Après un don, prendre une vingtaine de minutes
03:54 pour une collation.
03:55 Alors là, c'est assez complet,
03:57 avec des crudités, avec de la charcuterie,
04:00 mais également un jus de fruits.
04:03 Il faut bien prendre une vingtaine de minutes
04:05 pour récupérer et régénérer déjà le sang
04:08 en buvant beaucoup d'eau.
04:09 Voilà, le don est à présent terminé.
04:12 Il m'a pris environ une heure.
04:14 Important quand même.
04:15 Après un don du sang,
04:17 bien s'hydrater en eau dans les 24 heures qui suivent
04:20 et ne pas faire de sport,
04:22 vous pourrez donner à nouveau votre sang
04:24 toutes les huit semaines,
04:26 ce qui fait qu'un homme peut donner
04:27 jusqu'à six fois par an.
04:29 Une femme, elle, ce ne sera seulement que quatre.
04:32 Et à noter que dans la Loire,
04:34 300 dons sont nécessaires chaque jour
04:36 pour satisfaire les besoins de l'EFS.
04:38 Dans l'actu, en bref,
04:40 un collectif de parents d'élèves de l'école Chappe,
04:42 à Saint-Etienne, a pris la décision
04:44 d'occuper l'établissement depuis ce lundi.
04:46 Un comité de soutien s'est formé
04:47 pour mettre à l'abri une famille à la rue.
04:50 Une mère et ses deux enfants de 12 et 9 ans
04:52 s'est retrouvés sans démicile depuis le début de l'été.
04:56 Malgré des appels au 115,
04:58 des alertes lancées au service de la ville,
05:00 de l'inspection académique et de la préfecture,
05:02 aucune solution n'aurait été trouvée.
05:04 Le comité occupe donc l'école jour et nuit
05:06 pour permettre à la famille de ne pas dormir dehors.
05:10 En bref, toujours, le centre social de Solor
05:13 va entièrement faire peau neuve
05:15 dans le cadre de travaux de requalification du quartier.
05:18 Un nouveau bâtiment va être construit.
05:19 Vous pouvez le voir sur ces images.
05:21 700 mètres carrés seront mis à disposition du centre social.
05:25 Coût des travaux ? Un peu plus de 2 millions d'euros.
05:27 Le bâtiment devrait être livré fin 2024.
05:32 Le centre AFPA de Saint-Etienne
05:34 étant son offre de formation,
05:35 ce matin, il inaugurait le lancement des travaux
05:38 d'un nouveau plateau technique canalisateur.
05:41 Ici, d'ici quelques semaines,
05:43 les élèves pourront être formés au métier
05:45 de maçon voirie et réseau divers.
05:47 L'idée de pouvoir répondre aux besoins des entreprises,
05:50 une formation qualifiante canalisateur
05:53 de cinq mois et demi,
05:54 que vous détaille la directrice du centre, Anne-Sophie Laroche.
05:58 Cette formation vient en complément des formations
06:01 que l'on a déjà,
06:02 de maçon et maçon voirie réseau divers.
06:05 Et ça nous permet de répondre à un besoin des entreprises
06:07 en formation continue et également en alternance.
06:10 Il y a des besoins des entreprises,
06:13 il y a aussi un problème de sourcing
06:16 et de recrutement pour les entreprises,
06:18 comme dans beaucoup de secteurs.
06:20 On a besoin, pour former les canalisateurs,
06:23 d'un espace dédié, assez important.
06:25 Les personnes qui suivent la formation
06:27 vont être qualifiées et obtenir un titre professionnel.
06:30 On a un dispositif qui s'appelle le dispositif HOP.
06:33 C'est un accompagnement global des réfugiés.
06:35 On leur apprend le français, le métier.
06:38 Il y a également l'hébergement et la restauration
06:40 qui est pris en compte tout au long de la formation.
06:42 Et nous, l'objectif, c'est de les amener
06:44 à un titre professionnel et à un hébergement.
06:46 Donc on est sur un accompagnement social et professionnel
06:49 pour une autonomie totale du réfugié à la fin du parcours.
06:54 - Restez avec nous dans quelques instants.
06:57 Nous ferons découvrir l'école des 15,
06:59 une école qui lutte contre le décrochage scolaire
07:02 en proposant un programme adapté
07:04 et la pratique du rugby. Vous le verrez.
07:07 Mais d'abord, cela fait 15 ans
07:09 qu'elle recueille les animaux sauvages abandonnés
07:12 ou saisis par les autorités.
07:14 L'association Tonga Terre d'accueil
07:16 est l'un des trois refuges existants en France.
07:19 Elle est implantée au sein de l'espace zoologique
07:21 de Saint-Martin-la-Pleine.
07:23 Un refuge qui affiche complet et qui va devoir anticiper
07:26 l'arrivée de nouveaux félins d'ici 2028.
07:28 Des animaux qui seront alors interdits
07:30 dans les circuits itinérants.
07:31 Cet été, nous sommes allés voir quelques pensionnaires,
07:34 notamment les félins. Une trentaine était dans les enclos.
07:37 Jean-Christophe Gérard ne manque pas sa visite quotidienne
07:48 auprès des pensionnaires de Tonga Terre d'accueil.
07:51 -Ca va, les filles ?
07:52 On est bien au soleil ?
07:54 -Le vétérinaire garde ainsi un oeil sur l'état de santé des animaux
07:58 au parcours parfois compliqué, comme cette dernière venue.
08:04 Cette tigresse qui vivait dans une remorque
08:06 présente des problèmes de peau.
08:07 Elle n'est pas la seule à sortir d'un parcours compliqué.
08:10 Ici, on compte une vingtaine de lions et tigres.
08:13 Un peu plus loin, on retrouve une dizaine de cervales,
08:16 cinq panthères et près de 50 singes.
08:18 Le refuge affiche complet,
08:20 mais n'a pas vocation à garder les animaux.
08:22 Ils sont en transition, en réadaptation,
08:25 avant d'intégrer un nouveau parc zoologique.
08:28 Et des places, il en faudra d'ici quelques années,
08:30 avec la loi de 2021 interdisant les animaux sauvages
08:33 dans les cirques itinérants.
08:35 L'association s'attend à récupérer entre 500 et 600 félins en 2028,
08:40 un chiffre qui n'est qu'une estimation.
08:42 -Jusqu'en décembre 2023, de cette année,
08:44 les cirques ont le droit de reproduire ces animaux.
08:47 Ils reproduisent encore, donc le chiffre augmente.
08:50 Il y en a qui décèdent de maladies ou de morts naturelles,
08:53 de vieillesse, etc., mais il y en a qui naissent.
08:56 Le chiffre est très difficile à évaluer,
08:59 car on ne sait pas combien naissent, meurent, etc.
09:01 Le savoir combien il y en aura en 2028, on ne le sait pas.
09:04 -Une aide de l'Etat devrait financer l'installation
09:07 de 2 nouveaux bâtiments pour agrandir la capacité d'accueil du site.
09:11 En plus des animaux de cirque, l'association doit faire face
09:14 à un nouveau phénomène de mode, celui de posséder
09:17 un grand félin illégalement.
09:18 -Au début, on était confrontés au problème du magot.
09:21 Le magot, ou autre nom, c'est le macaque de Barbarié.
09:24 Il y a un singe qui vit dans l'Afrique du Nord.
09:28 En 2016, 2017, c'était les bébés lions, les bébés tigres.
09:32 C'était tout au train dramatique, car les animaux ne sont pas faits
09:36 pour vivre en appartement en plein Paris.
09:38 Ce qu'on voyait...
09:39 Le gros souci qu'on rencontre, c'est la détention du cerval,
09:43 du caracal, qui sont des petits félins africains.
09:45 Il y a des nouvelles races qui sont créées
09:48 en croisant ces animaux sauvages avec des chats domestiques
09:51 pour créer une nouvelle race.
09:53 Les gens, les trafiquants utilisent cette race
09:56 en vendant des cervals purs ou des caracals purs
09:59 et en les faisant passer pour des chats domestiques.
10:01 C'est un gros problème.
10:04 -La loi interdit aux influenceurs d'utiliser des animaux sauvages,
10:07 mais l'association sera toujours là pour accueillir les animaux saisis
10:11 dans les trafics et leur proposer une nouvelle vie.
10:14 -L'UDAF, l'Union départementale des associations familiales,
10:17 est allée au contact des familles ce mercredi,
10:20 mais d'une façon originale.
10:21 Si le bus de l'organisme qui aide les familles
10:24 s'est garé devant la cathédrale Saint-Charles à Saint-Etienne,
10:28 c'était pour une séance de dédicaces
10:30 avec l'ancien international français Sylvain Marconnet.
10:33 Le pilier aux 84 sélections est venu prêcher pour le rugby
10:36 en terre de foot, sous la caméra d'Anthony Verpillon.
10:39 -Sa carure imposante et son mètre 83 pour 109 kg
10:43 ne passent pas inaperçus.
10:45 Celui qui a raccroché les crampons il y a 11 ans
10:48 souhaite surtout aller à la rencontre des jeunes.
10:51 -Les jeunes ne me connaissent pas forcément,
10:54 ils savent que je suis joueur,
10:55 mais ils savent que je suis rugbyman,
10:57 il y a un petit ballon, une dédicace.
11:00 Ils vont ramener ça à la maison.
11:01 Certains ne connaissent peut-être pas le rugby,
11:04 ils vont jouer avec et peut-être qu'un jour,
11:06 ils iront s'inscrire dans un club pour en faire leur sport de prédilection.
11:11 -Mais l'objectif, c'est aussi de démocratiser le rugby
11:14 dans des territoires qui ne vibrent pas pour ce sport.
11:18 -La Coupe du monde est une occasion de faire parler du rugby,
11:21 même dans des villes qui sont moins estampillées.
11:24 Je suis allé voir le France Namibie dans la fan zone,
11:27 j'ai vu qu'il y avait beaucoup de passion,
11:30 un peu comme aux quatre coins de France.
11:32 La mentalité de la Loire, je connais un peu,
11:34 je suis natif de pas très loin,
11:36 je veux dire, avec la convivialité,
11:39 l'aprôté du sport en lui-même correspond bien à la Loire
11:44 et effectivement, il n'y a pas de club,
11:46 peut-être qu'un jour, il y en aura un,
11:48 mais il y a tout ce qu'il faut pour avoir un grand club de rugby.
11:52 -Ludaf, elle, y trouve aussi parfaitement son compte.
11:55 L'afflux de familles permet de prendre de premiers contacts
11:59 et de faire connaître Ludaf au plus grand nombre.
12:01 -Ludaf, au départ, c'est aussi de s'occuper du quotidien des familles
12:05 et surtout de pouvoir les accompagner sur l'accès au droit,
12:09 sur l'inclusion numérique.
12:10 On n'est pas que sur l'accès au droit,
12:12 aussi, il y a tout l'aspect loisir, lien social, etc.,
12:16 qu'on souhaite développer aussi de plus en plus
12:19 et de montrer que le vivre ensemble est aussi important.
12:23 -Ludaf, qui propose également de parrainer des enfants,
12:26 pourquoi pas autour du rugby ?
12:27 -Et on continue sur le thème du rugby.
12:30 Les valeurs de ce sport sont enseignées depuis 2014
12:33 au sein de l'école des 15,
12:34 une école qui lutte contre le décrochage scolaire
12:37 des jeunes du CM2 à la 3e.
12:39 40 jeunes sont actuellement inscrits à cette école
12:42 sur le temps périscolaire.
12:44 Les journées sont bien rythmées,
12:46 entre temps social, scolaire et sportif,
12:48 avec du rugby.
12:49 Nathan Vaché leur a rendu visite.
12:52 -L'école est terminée pour aujourd'hui,
12:56 mais ses élèves retournent en cours.
12:58 L'école des 15 est née en 2013 à Aix-en-Provence.
13:01 Elle est arrivée en mars 2022 à Saint-Etienne
13:04 et accueille 40 jeunes du CM2 à la 3e
13:06 dans le but de lutter contre le décrochage scolaire.
13:09 -C'est mieux. On peut rire.
13:10 On est moins nombreux, on peut poser des questions,
13:13 on peut parler, c'est mieux.
13:15 -Je suis fier, parce qu'on est dans...
13:17 Dans... Comme une salle à cinq ou à quatre,
13:21 donc c'est plus simple pour nous de faire les devoirs,
13:24 de faire du soutien.
13:26 -En fait, j'ai des difficultés,
13:28 et j'ai des éducateurs pour m'aider.
13:30 Par exemple, quand je veux travailler les maths,
13:32 j'ai des difficultés en maths, ils sont là pour m'aider.
13:35 -Ces élèves viennent au minimum 12 heures par semaine
13:38 sur leur temps périscolaire.
13:40 L'après-midi est divisé en trois temps,
13:43 où des échanges ludiques, du soutien scolaire
13:45 et deux heures de rugby sont observées
13:47 pour pouvoir accompagner l'enfant dans un cadre de proximité.
13:50 -C'est très enrichissant,
13:52 parce qu'on a autant de jeunes que de profils différents.
13:55 On a une relation assez particulière avec eux,
13:58 puisqu'on n'est pas l'Education nationale,
14:00 on n'est pas la Protection de l'enfance non plus.
14:03 On est des personnes qui leur tendent la main,
14:06 et on leur dit qu'on la tend,
14:07 mais on croit en eux.
14:08 Du coup, ça nous permet d'avoir des belles histoires avec eux,
14:12 que ce soit au niveau du rugby ou scolaire,
14:14 puisqu'on participe aux conseils de classe.
14:17 On voit leur évolution.
14:18 -Avant le goûter, tous aux vestiaires,
14:20 terminer la tenue des colliers, le T-shirt de sport est enfilé
14:24 et les crampons sont vissés.
14:25 Direction le stade de Jeannot pour frapper le ballon au Val.
14:29 Avant d'entrer à l'école des 15, certains n'avaient jamais joué.
14:32 -Je connaissais, mais je savais pas jouer.
14:35 On court, on parle, c'est bien.
14:37 Moi, ça va. Avant, j'aimais pas du tout,
14:39 mais là, ça va.
14:41 J'aime bien. Au départ, j'aimais pas le rugby,
14:44 et maintenant, je me mets à plus aimer le rugby.
14:47 J'aime bien les règles du rugby.
14:49 -L'activité sportive a été déterminée pour ses valeurs.
14:52 L'école des 15 met en avant l'idée d'apprendre de ses erreurs,
14:56 de progresser dans la difficulté,
14:58 mais surtout d'aller de l'avant en équipe,
15:00 que ce soit dans la salle de cours ou sur le rectangle vert.
15:03 -On termine ce journal avec ce rendez-vous,
15:06 ce week-end d'Avoch où se joue West Side Story,
15:09 la dernière création de Stevie Lacote,
15:11 chorégraphe et danseur
15:13 de l'école ligérienne American Dancing School,
15:15 une des plus importantes écoles de claquettes de France.
15:19 Plus de 100 danseurs et comédiens sont sur scène
15:21 pour nous offrir en tap dance
15:23 une adaptation de la comédie musicale culte Chantal Joassar.
15:26 -Ce week-end, c'est votre seconde chance
15:30 de revivre en live la comédie musicale
15:32 au succès international West Side Story,
15:35 portée sur le plateau de l'Escalavoche
15:37 entre Stevie Lacote et son école, les American Dancing School.
15:41 Une adaptation originale,
15:43 puisqu'on passe des danses jazz aux claquettes américaines.
15:46 On peut faire confiance à Stevie, tout est fidèle,
15:49 à l'original de 57.
15:51 -Je suis déjà avant tout fan du film original,
15:54 ne serait-ce que le prologue.
15:55 J'ai dû l'user, je sais pas combien de fois je l'ai regardé.
15:59 C'est une des premières fois qu'on filmait
16:01 des séquences d'ouverture comme ça, en décor réel,
16:04 dans les rues de New York.
16:05 C'est pour ça qu'on a réalisé le prologue en décor réel.
16:08 Je réfléchissais à comment le mettre en scène,
16:10 mais il fallait aller au-delà du plateau,
16:13 dans la ville,
16:14 qui a un personnage à part entière dans l'histoire,
16:16 la ville de New York.
16:18 Du coup, il y a vraiment cette dimension cinéma.
16:21 -West Side Story embarque toute l'école de tap-dance stéphanoise,
16:24 plus de 100 danseurs.
16:26 C'est l'une des principales écoles de tap-dance en France.
16:30 -Après, c'est une grosse histoire.
16:33 C'est une réécriture de Roméo et Juliette
16:35 avec plusieurs gangs,
16:36 il y a l'effet de la notion de groupe,
16:39 une grosse mise en scène.
16:41 C'était un gros projet à dépatouiller,
16:43 à trouver comment adapter,
16:45 pour que ce soit réalisable et en claquettes,
16:47 parce qu'à la base, c'est du jazz.
16:49 Les musiques de Bernstein sont très compliquées
16:52 à être adaptées en rythmique,
16:55 mais aussi en réécriture,
16:57 pour voir ce qu'il est possible de faire
16:59 avec une école de claquettes,
17:00 avec des amateurs,
17:02 parce que ça reste des élèves.
17:03 -Sylvie Lacote, qui porte ses danseurs amateurs
17:05 dans une réalisation totale.
17:07 Décor, costumes, danse.
17:10 Après la première en juin,
17:11 ce sera de nouveau 100 personnes sur scène ce mois-ci.
17:14 Alors, les réactions du chorégraphe,
17:16 metteur en scène ?
17:17 -Ce qui m'a le plus marqué en juin,
17:19 c'est que c'est une histoire dramatique.
17:21 C'est la première fois qu'on ne peut pas se cacher derrière la comédie.
17:25 Souvent, la comédie, c'est une excuse
17:28 pour un peu se camoufler, se mettre une carapace.
17:31 On est obligés de se mettre à nu.
17:33 Et que l'histoire soit crédible, surtout.
17:35 Ce qui m'a beaucoup plu,
17:37 c'est que les gens sont vraiment rentrés dans l'histoire,
17:40 que ce soit dans le public,
17:41 même les élèves dans les pendrions,
17:43 ils passaient la tête.
17:44 Je voyais plein de gens pleurer,
17:46 des gens qui rentraient vraiment,
17:48 qui croyaient à cette histoire-là.
17:50 C'est le meilleur truc.
17:51 Je me disais, OK, ça marche, en fait.
17:53 -Un spectacle total, très pro,
17:55 qui donne envie de s'immerger dans leur cour
17:57 à Saint-Etienne ou Saint-Gallemier.
17:59 On les rejoint ce week-end à Vosges.
18:01 C'est vendredi et samedi à l'Escal.
18:03 Une plongée dans l'Amérique des années 50
18:06 et des bagarres de gangs très réussies.
18:08 Attention, le spectacle démarre à 20h.
18:11 -Et c'est la fin de cette édition.
18:13 Merci de l'avoir suivie.
18:14 Je vous le rappelle,
18:16 il est encore possible d'aller donner son sang.
18:18 Jeudi, le don du sang gourmet
18:20 sera toujours installé à l'hôtel de ville de Saint-Etienne,
18:23 un don récompensé par les bons petits plats
18:26 des élèves du lycée hôtelier Le Renouveau.
18:28 -Le journal revient jeudi 19h.
18:30 L'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site Internet.
18:34 Merci de votre fidélité.
18:35 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
18:37 Générique
18:39 ...