Retrouvez le replay de la course en ligne dames des championnats d'Europe de cyclisme du 23/09/2023.
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00:00:00 Voilà, cette fois-ci, on laisse les concurrentes repartir,
00:00:05 mais avec le véhicule que vous voyez de direction de course qui bloque pour l'instant.
00:00:11 On va neutraliser ce départ pendant quelques instants,
00:00:15 et un petit peu plus tard, le directeur de course libérera les concurrentes,
00:00:21 et ce sera le départ réel.
00:00:23 Ils ont passé le panneau kilomètre zéro.
00:00:25 Oui, on était quasiment au kilomètre zéro, effectivement.
00:00:29 On a vu en première ligne, pour l'équipe de France,
00:00:33 Marie-Lenet et là, à l'arrière du peloton, le Dossard 37, Audrey Cordon-Ragot.
00:00:38 Audrey Cordon-Ragot qui a terminé, on le rappelle, quatrième de l'épreuve individuelle contre la montre,
00:00:44 et comme ses camarades de jeu, si je puis dire,
00:00:49 médaillé d'or dans le relais mixte que vous avez pu vivre en direct sur la chaîne L'Equipe.
00:00:57 Au niveau de l'organisation, on s'informe que tout le monde est bien dans le peloton,
00:01:03 que tout est en place à l'arrière, que les véhicules qui protègent à l'avant soient bien installés,
00:01:09 les véhicules à l'arrière également.
00:01:11 Une fois que tout sera dans l'ordre, on donnera le départ.
00:01:16 On le voit faire un signe 3, je ne sais pas si c'est 3 minutes ou 3 kilomètres.
00:01:23 On n'est pas forcément informés.
00:01:26 Vous voulez une explication ?
00:01:27 Si, on est informés, parce qu'on a Radio Tour.
00:01:29 Mais vous, vous n'avez pas monté le son.
00:01:31 En fait, on a décidé de neutraliser le départ jusqu'au passage à niveau qui est un petit peu plus loin,
00:01:36 parce qu'imaginez qu'il y a un train qui arrive, et ça c'est toujours difficile.
00:01:39 Apparemment, l'organisateur n'avait peut-être pas les horaires sur lui à ce moment-là.
00:01:43 Vous avez regardé en tout cas pour un départ donné à la bonne heure.
00:01:46 Mais là, comme on est un petit peu en retard, pour éviter toute mauvaise surprise,
00:01:50 on va aller au-delà de ce passage à niveau, et ensuite on donnera le départ réel.
00:01:55 Kopecky en première ligne.
00:02:02 On l'aperçoit sur la gauche de l'écran.
00:02:05 Emilia Fallin pour la Suède.
00:02:08 La particularité d'un championnat, c'est qu'il n'y a pas tellement de règles écrites.
00:02:15 La course, ça peut être lancée toute la journée.
00:02:18 Il peut y avoir des attaques, comme il peut y avoir un scénario figé,
00:02:23 avec des petites nations qui s'échappent.
00:02:25 Il n'y a pas trop de règles sur un championnat.
00:02:27 Juste là, si des concurrentes ont envie de faire le départ,
00:02:30 c'est-à-dire faire le départ, c'est une expression évidemment,
00:02:33 qui consiste à s'échapper dès le baisser du drapeau.
00:02:37 Il y en a qui sont dans les starting blocks, là.
00:02:39 Il y en a forcément qui ont imaginé de s'échapper dès le départ.
00:02:42 Vous avez déjà 6 Hollandaises en première ligne.
00:02:48 Après, de l'autre côté, il y a les Italiennes.
00:02:50 Et encore une Hollandaise côté gauche.
00:02:53 C'est-à-dire que si le vent est bien placé, à mon avis, ça va envoyer tout de suite.
00:02:59 Donc soyons clairs, Cyril.
00:03:01 Si elles sont devant, ce n'est pas pour se glisser,
00:03:03 pour que l'une d'entre elles se glisse forcément dans une échappée de paroudeurs.
00:03:06 Surtout que les Pays-Bas vont considérer...
00:03:08 Oh là, attention, un petit accrochage sans gravité, heureusement.
00:03:11 On repart.
00:03:12 Elles vont considérer que c'est plutôt à elles de contrôler la course.
00:03:16 Alors que là, on voit ici à l'image l'une des concurrentes espagnoles qui repart maintenant.
00:03:24 Mais effectivement, vous donnez quand même un point d'alerte sur les conditions météo,
00:03:31 sur le vent qui souffle aujourd'hui et sur le risque de bordure dès le départ, en quelque sorte.
00:03:36 Oui, c'est les filles elles-mêmes qui l'ont évoqué.
00:03:41 Quand on a évoqué ce vent, on sait qu'il y a des vents pratiquement à 30 km/h,
00:03:46 quand ça va être bien dégagé.
00:03:48 Pour l'instant, alors, tant qu'on n'a pas passé le passage à niveau,
00:03:51 on est en agglomération, donc le vent n'aura pas d'incidence.
00:03:56 Dès qu'on va se retrouver en pleine campagne, oui.
00:04:00 Et donc là, il vaut mieux être toute l'équipe représentée devant
00:04:05 pour monter justement un coup de bordure.
00:04:08 Après le vent, les filles nous ont parlé du vent.
00:04:11 Alors moi, sur les radars météo, j'ai 20 km/h.
00:04:14 Il y en a assez, mais ça paraît peu.
00:04:17 Alors pour mettre en difficulté les concurrentes à l'arrière, oui.
00:04:21 Pour vraiment faire la différence, non.
00:04:23 Après, on explique les Hollandaises qui sont à l'avant sur un championnat, on fait l'appel.
00:04:28 On appelle nation par nation.
00:04:30 Forcément, les nations les plus fortes sont à l'avant avec les néerlandaises,
00:04:35 les italiennes, les belges, les françaises.
00:04:38 Elles sont à l'avant et puis du coup, il va falloir déjà contourner
00:04:41 pour les petites nations, entre parenthèses, qui veulent prendre un petit peu d'avance,
00:04:45 essayer de s'échapper, il va falloir déjà contourner ces grosses nations.
00:04:49 On en profite pour rappeler les grandes favorites.
00:04:52 Si on devait en désigner trois, on citerait,
00:04:55 et là, je pense qu'on sera tous d'accord là-dessus,
00:04:57 on citerait évidemment la tenante du titre, Lorena Vibhush, néerlandaise.
00:05:02 Demi-volleuring, sa coéquipière qui a remporté cette année notamment le Tour de France,
00:05:07 qui d'ailleurs, durant l'année, est également néerlandaise,
00:05:10 mais qui durant l'année, porte le même maillot que Lorena Vibhush,
00:05:13 le maillot de la meilleure équipe au monde, l'équipe SD Works.
00:05:18 Et puis, l'autocopéquie, qui n'est pas néerlandaise, qui est belge,
00:05:22 qui est tout simplement la championne du monde en titre,
00:05:26 elle appartient également, et c'est le point commun avec les deux autres jeunes femmes que j'ai citées, néerlandaises,
00:05:32 elle appartient elle aussi à cette formation SD Works, qui a quasiment tout gagné cette année.
00:05:37 Et si on veut élargir au-delà de ces trois noms,
00:05:40 alors après, ça devient quand même beaucoup plus ouvert.
00:05:43 Peut-être que je citerai en premier Elisa Balsamo, pour l'équipe Lidl Trek,
00:05:47 qui avait terminé deuxième l'année dernière, l'ancienne championne du monde,
00:05:52 c'était en 2021, qui est redoutable sur ce type de circuit,
00:05:59 et qui l'année dernière avait probablement accompli sa meilleure saison.
00:06:03 Après, je ne sais pas si vous voulez citer d'autres noms,
00:06:06 bien sûr, il y a des concurrentes qu'on connaît bien, au-delà des françaises,
00:06:09 sur lesquelles on va s'attarder évidemment longuement,
00:06:12 parce qu'on croit dans les chances de l'équipe de France, en tout cas pour aller chercher un podium.
00:06:16 Qui auriez-vous envie de citer, indépendamment des françaises ?
00:06:20 Pour l'Allemagne, Liane Liepert, qui va très vite au sprint.
00:06:25 Alors, à voir, ils ne sont que 7, on n'a peut-être pas expliqué,
00:06:28 il y a 4 équipes composées de 8 concurrentes, les 4 nations fortes du cyclisme féminin.
00:06:36 La Hollande, l'Italie, la Belgique et la France sont 8,
00:06:39 après, il y a des équipes à 7, avec la Pologne, l'Allemagne et l'Espagne, je crois.
00:06:47 Après, on passe dans des équipes à 6.
00:06:49 Mais pour l'Allemagne, je mettrais une petite pièce sur Liane Liepert.
00:06:53 Liane Liepert, comment ne pas citer également Katarina Niewiadoma,
00:07:01 qui est quand même souvent, très souvent, je dirais, notée aux avant-postes.
00:07:07 Quand je dis notée aux avant-postes, c'est-à-dire qu'elle n'est pas toujours récompensée,
00:07:10 mais c'est vraiment une vaillante.
00:07:12 Elle est tout le temps là, dans la bagarre, peut-être qu'elle en fait parfois un peu trop.
00:07:15 Peut-être qu'elle en fait effectivement un peu trop,
00:07:18 mais c'est compliqué pour certaines concurrentes.
00:07:22 Passage à niveau a été franchi, je dis ça juste pour s'en vous interrompre.
00:07:25 Donc ça va démarrer d'ici peu de temps.
00:07:29 Parce qu'il y a des équipes qui sont très très fortes,
00:07:31 mais c'est un petit peu comme chez les hommes, avec la Jumbo par exemple, on a cité SD World.
00:07:38 Donc à certains moments, on se trouve aussi dans des situations
00:07:41 où votre équipe est un peu moins consistante et que vous êtes dans l'obligation d'en faire un petit peu plus.
00:07:48 Mais si on veut parler des filles qu'il va falloir resuivre,
00:07:52 vous avez Sylvia Persico par exemple, vous avez Martha Lach,
00:07:59 je ne sais pas comment ça se prononce, ou Lac,
00:08:02 qui sont des concurrentes actuellement en pleine forme.
00:08:07 On va suivre tout ça avec beaucoup d'intérêt.
00:08:10 Le départ va-t-il enfin être donné ?
00:08:12 On a vu passer le passage à niveau, là je crois que c'est vraiment imminent maintenant.
00:08:16 On est sorti de l'agglomération, la voiture ne va pas tarder à prendre le large.
00:08:22 Alors progressivement, de toute façon on a accéléré l'allure.
00:08:26 Voilà c'est fait, le départ est donné,
00:08:29 départ donné à l'instant, alors qu'il est précisément 14h06.
00:08:37 Regardez la bordure néerlandaise qui se met en place avec les italiennes.
00:08:45 Ça donne le ton de la journée, si ça part en bordure tout de suite.
00:08:50 On vous rappelle les circonstances, il y a du vent mais qui ne souffle pas très fort
00:08:55 et pourtant ça incite malgré tout l'équipe néerlandaise à d'entrer,
00:09:00 à imprimer un rythme soutenu pour, pourquoi pas, cueillir à froid un certain nombre de concurrents.
00:09:08 Les risques de chute aussi, bien évident que si vous êtes dans les deux premières lignes à l'avant,
00:09:15 vous avez moins de chances d'être pris dans une chute.
00:09:18 Ça frotte tellement qu'à mon avis on devrait en avoir quelques-unes.
00:09:22 On va voir, pour l'instant elles sont encore abritées dans la végétation.
00:09:26 On va vite être fixé si la route est dégagée.
00:09:29 J'aimerais que vous m'expliquiez ça un petit peu mieux.
00:09:32 Pourquoi devant il y a moins de risques de chute dans une bordure que derrière ?
00:09:36 Qu'est-ce qui fait que derrière, dans le peloton, on se retrouve beaucoup plus en péril ?
00:09:42 Tout simplement parce que tout le monde veut essayer de rester placé.
00:09:47 Il n'y a pas de la place pour tout le monde.
00:09:49 Un petit ralentissement, un petit coup de frein, il y a une petite vague
00:09:54 et la vague la plupart du temps va provoquer une chute entre la 20 et la 30e place.
00:10:01 C'est-à-dire que toutes les concurrentes qui vont être à l'arrière de cet accrochage
00:10:06 vont complètement perdre le contact.
00:10:09 Donc beaucoup d'efforts à faire pour revenir.
00:10:12 Des équipes qui peuvent se trouver aussi amputées de plusieurs concurrentes.
00:10:17 On entendait tout à l'heure, c'était qui ?
00:10:19 C'était Marie-Lenet qui nous disait qu'elle n'aimait pas frotter ?
00:10:22 Non, c'était Victoire.
00:10:24 Victoire Berthaud, la championne de France, qui avouait qu'elle n'aimait pas trop ça.
00:10:29 Parfois, j'en me souviens, jadis, on avait Jeannie Longo qui n'aimait pas frotter non plus
00:10:37 et qui faisait la course derrière.
00:10:39 Alors c'était Jeannie Longo, elle pouvait se permettre de rester à l'arrière du peloton
00:10:43 et de remonter dans les instants déterminants de la course.
00:10:48 Mais nous ne sommes plus dans le même cyclisme.
00:10:51 C'est comme les hommes, le cyclisme féminin, et c'est peut-être davantage encore le cas chez les femmes,
00:10:55 le cyclisme féminin a fortement évolué ces dernières années, vous êtes d'accord Cyril ?
00:10:59 Tout à fait, puisqu'il y a beaucoup de mimétisme maintenant avec la façon dont se passent les courses masculines.
00:11:07 Elles ont mis en place les trains de la même façon que cela existe au niveau professionnel.
00:11:15 Alors toutes les équipes n'ont pas la puissance collective pour pouvoir le faire,
00:11:20 mais il y a 4 ou 5 équipes qui savent parfaitement bien gérer ce type de situation, y compris pour les arriver au sprint.
00:11:26 Cela dit, et je me place dans la perspective de la course de demain, que vous pourrez suivre également sur l'équipe,
00:11:31 est-ce que Pierre Roland, demain on risque d'avoir un peu, admettons qu'on ait les mêmes conditions météo,
00:11:37 un départ identique ou est-ce que ça partira plus calmement ?
00:11:40 Est-ce que là en d'autres termes on n'a pas un départ plutôt à la façon des Espoirs
00:11:44 qui ont disputé d'ailleurs ce championnat du monde hier ?
00:11:47 On va aller regarder la météo tout à l'heure pour les hommes.
00:11:52 Il y a un paramètre pour les hommes, il y a seulement 200 km.
00:11:56 Pour un championnat, pour les hommes c'est peu.
00:11:59 Donc s'il y a du vent de côté, s'il y a l'occasion de créer de la difficulté,
00:12:03 c'est sûr et certain qu'on va avoir une course de mouvement comme on a actuellement chez les femmes.
00:12:09 On est sur un mode offensif-défensif à la fois.
00:12:13 On est devant pour rassurer le coup, pour ne pas prendre de risque comme nous l'a expliqué Cyril.
00:12:18 À l'avant déjà on ne prend pas le risque de cassure, on est concerné par la course.
00:12:23 S'il y a du vent de côté, on peut accélérer tout simplement.
00:12:27 Et là on voit qu'il y a un petit changement de direction, à l'arrière on doit mettre des gros coups de frein.
00:12:31 En plus cette partie de route est mouillée.
00:12:36 Il ne pleut pas mais visiblement il y a eu une petite averse juste avant le passage des coureurs.
00:12:40 Donc ça complique la relance.
00:12:44 Pour l'instant, toujours plus ou moins à l'abri dans des forêts.
00:12:49 Mais c'est certain qu'il va y avoir forcément un moment où la route va être dégagée,
00:12:53 il n'y aura plus de végétation pour les abriter.
00:12:56 Et là on peut voir déjà deux concurrentes qui sont un petit peu en difficulté.
00:13:02 L'Ukrainienne et la Tchécoslovaque.
00:13:07 Je n'ai pas noté l'identité de l'Ukrainienne,
00:13:13 mais la Tchèque on la connaît quand même assez bien.
00:13:18 C'est Jarmila Maschakova de Sar 84,
00:13:22 qui est d'ailleurs la plus expérimentée de ce championnat d'Europe,
00:13:27 la plus âgée en d'autres termes.
00:13:35 Parce que là, ils ont même sur les relances beaucoup de mal à venir dans l'aspiration.
00:13:40 Ils sont sur une route avec des petits pavés autobloquants.
00:13:44 Oui, il faut se méfier quand même.
00:13:47 Avec l'humidité, la végétation, on voit qu'ils n'ont pas de risque.
00:13:52 Les relances à l'arrière là, ça donne le ton.
00:13:57 Au bout de 10 km, ils ont déjà pris 5-6 relances, les dernières en queue de peloton.
00:14:03 Ils ne vont pas pouvoir faire ça toute la journée.
00:14:07 Il y a encore presque un demi-tour sur la gauche.
00:14:11 Et toujours à l'abri pour l'instant dans la végétation.
00:14:16 Et le peloton qui s'est bien étiré maintenant.
00:14:22 Et là, si on se prend un petit vent de côté, en sortant,
00:14:28 la course va vite se décanter.
00:14:32 - Vous avez cité des équipes qui sont fort bien fournies.
00:14:41 Vous avez parlé notamment de ces équipes les plus fortes.
00:14:44 Les Pays-Bas, l'Italie, la Belgique, la France.
00:14:47 Et dans une moindre mesure, la Belgique.
00:14:50 On est que 7 en Belgique concurrente.
00:14:53 Et non pas 8.
00:14:55 La Belgique, l'Allemagne ou l'Espagne.
00:14:57 Et puis il y a aussi des nations qui viennent avec très peu d'éléments.
00:15:00 Vous voyez ici des représentés que par 4 concurrentes.
00:15:03 Plus que 3 d'ailleurs maintenant, puisque Altoukova a été distancée.
00:15:07 Et puis parfois même avec une seule concurrente.
00:15:11 C'est le cas de Christine Magirus pour le Luxembourg.
00:15:16 Que Claire Bricogne a rencontré.
00:15:18 Comment on fait une course d'équipe quand on est toute seule ?
00:15:21 Ecoutez ce que nous dit Christina.
00:15:24 C'était au micro de notre envoyée spéciale.
00:15:27 Christine, c'est quoi votre sentiment sur ce parcours ?
00:15:30 C'est un parcours qu'on connaît de la Coupe du Monde en début d'année.
00:15:35 C'est un circuit pour puncher qui est super fatigant.
00:15:40 Surtout maintenant avec l'extension de la BOSVAM.
00:15:45 Donc ça va être intéressant à voir.
00:15:48 Et la meilleure va gagner à la fin.
00:15:50 Est-ce que vous pensez que la course d'équipe,
00:15:52 je dis ça parce que vous êtes toute seule bien sûr de votre nation,
00:15:54 va compter aujourd'hui ?
00:15:56 Oui, je pense que les grosses nations,
00:15:58 elles ont pas mal de monde au départ.
00:16:01 Elles vont pouvoir contrôler et imprimer le rythme qu'elles veulent.
00:16:05 La tactique qu'elles veulent.
00:16:07 Moi en tant que représentante seule du Luxembourg,
00:16:10 ça va être un peu compliqué.
00:16:12 Mais j'espère avoir le bon nez et d'être dans les bons coups.
00:16:17 Et surtout d'avoir les jambes et faire un résultat satisfaisant en fin d'année.
00:16:22 Merci.
00:16:25 Allez, on a encore des concurrentes qui sont en difficulté
00:16:28 et qui se font lâcher.
00:16:30 La finlandaise Vai Njonpa qui était à l'arrière de ce peloton
00:16:35 avec quelques mètres de retard.
00:16:37 Toujours les Pays-Bas qui règlent le tempo.
00:16:40 Il y a eu quelques cassures à l'arrière.
00:16:42 Une relance, deux relances.
00:16:44 Au bout d'un moment, ça s'étire, ça s'étire et ça a cassé.
00:16:47 On a vu les premières concurrentes.
00:16:49 Il y a une grappe de 10-15 coureurs qui se sont fait lâcher tout simplement.
00:16:54 Je pense que c'est à cette vitesse-là, ça risque d'être très compliqué de revenir.
00:16:58 Et les Françaises qui essayent de se regrouper à l'avant ?
00:17:02 Oui, d'abord parce que vous l'avez dit et vous l'avez bien expliqué,
00:17:06 on est mieux à l'avant qu'au cœur du peloton.
00:17:10 Même si l'on prend du vent,
00:17:12 il vaut peut-être mieux dans cette phase initiale prendre un peu de vent
00:17:17 mais être bien placé.
00:17:18 Oui, et on a vu Audrey, Juliette Labouze remonter.
00:17:23 Audrey en capitaine a allé courir un petit peu à l'arrière.
00:17:26 Là, elle a profité de ce petit temps mort pour remonter dans le vent sur la gauche,
00:17:33 vu que le vent vient de la gauche pendant encore une dizaine de kilomètres.
00:17:37 Elle a pris le vent pour se repositionner à l'avant.
00:17:41 Et maintenant, c'est l'Espagne qui va à son tour avec Marie-Lenet en deuxième position.
00:17:48 Oui, qui va relancer effectivement.
00:17:50 On voit qu'on est parti sur un rythme quand même assez soutenu.
00:17:55 Ça ne va pas forcément donner des résultats tout de suite,
00:17:58 des résultats visibles, mais ça va rendre la course usante.
00:18:02 Alors, Patrick, vous disiez tout à l'heure qu'on prend un petit peu plus de vent
00:18:05 lorsqu'on est sur la première ligne du peloton.
00:18:10 Et vous savez que quand vous êtes au milieu,
00:18:12 vous dépensez pratiquement plus d'énergie par le stress,
00:18:16 les coups de frein qu'il faut donner en permanence.
00:18:19 Il faut être attentif à tous les mouvements et surtout à ne pas vous-même aller toucher une roue
00:18:23 et effectivement faire un petit vol par terre.
00:18:26 Au principe, on emmène un peu de monde avec.
00:18:28 Donc, être sur les 10 ou 15 premières du peloton, c'est quand même plus confortable,
00:18:35 ne serait-ce qu'au niveau du stress en moins.
00:18:40 Et le stress, vous savez, ça bouffe beaucoup d'énergie.
00:18:43 Oui, et puis, à contrario, on est en tout début de course.
00:18:46 Donc, monter, prendre un peu de vent en départ d'épreuve,
00:18:51 j'imagine que c'est moins problématique.
00:18:54 On aura peut-être l'occasion de toute façon, ensuite, éventuellement,
00:18:57 si on reste un peu trop dans le vent, de récupérer un peu plus tard dans les roues
00:19:00 lorsque la course sera bien lancée.
00:19:04 Vous avez parlé tout à l'heure au départ, on l'a vu, c'est lui qui a donné le départ.
00:19:07 Jupps Ottomel, l'ancien vainqueur du Tour de France 1980,
00:19:10 véritable star aux Pays-Bas du cyclisme international,
00:19:16 je dirais du cyclisme historique.
00:19:18 Claire Bricogne a rencontré Jupps Ottomel.
00:19:20 Un mot quand même, à l'attention de tous ceux qui le connaissent,
00:19:23 mais aussi de ceux qui n'ont pas connu cette époque,
00:19:27 les années 70-80, lorsqu'il évoluait au plus haut niveau.
00:19:30 Écoutez donc, justement, ce qu'a dit cette véritable légende vivante
00:19:34 du cyclisme néerlandais, Claire Bricogne.
00:19:38 Jupps Ottomel, merci beaucoup de nous répondre.
00:19:42 Demain, qui vous voyez s'imposer ?
00:19:45 Pour moi, c'est très difficile à dire qui va gagner.
00:19:48 Il y a beaucoup de bons favoris, c'est un beau plateau qui vient demain.
00:19:53 Et bon, moi ça va toujours Van Aert, il est super favori.
00:19:56 Il y a Christophe Laporte, bien sûr.
00:19:59 Et Kooy, quand il vient au sprint, Kooy, Manuel Laporte et Van Aert.
00:20:04 Pour moi, c'est un podium peut-être comme ça,
00:20:07 mais il y a beaucoup de favoris dans d'autres pays.
00:20:09 C'est très difficile à dire quelque chose.
00:20:11 Est-ce qu'il n'est pas facile ce col du VAM ?
00:20:14 Il n'est pas facile, mais pas trop difficile non plus.
00:20:17 Un bon coureur qui a une bonne forme, qui passe,
00:20:21 et un sprinter, je pense que quand il est motivé, il peut passer.
00:20:26 Un petit mot sur Christophe Laporte, justement.
00:20:28 Il vous impressionne un petit peu sa façon de progresser année après année ?
00:20:32 Oui, surtout Van Aert, il a fait une très bonne saison.
00:20:36 C'était un début de saison dans les classiques, il était toujours là aussi.
00:20:40 Pour moi, il est dans une bonne équipe, il est très motivé.
00:20:43 Et ça dépend comment ils vont courir demain, et on verra bien ce qui va se passer.
00:20:48 Voilà, c'était Jupp Zottemelko.
00:20:51 Claire l'a interrogée sur demain, à vrai dire,
00:20:53 je ne savais pas de quoi aller parler Claire avec Jupp Zottemel,
00:20:56 qu'on va revenir à la course des femmes.
00:20:58 Mais rien que pour le plaisir de revoir Jupp.
00:21:00 Qu'elle est en bonne forme Cyril, ça, ça fait toujours plaisir de le voir en bonne forme.
00:21:05 Il avait eu quelques petits soucis.
00:21:06 On sait que c'est aussi le plus français des coureurs néerlandais.
00:21:09 Il avait fait une grave chute.
00:21:11 Oui, il y a eu un accident.
00:21:13 Un accident de la route, mais à vélo, lui en tout cas.
00:21:17 Et on est content de le revoir à nouveau en forme.
00:21:20 Il a longtemps résidé, je ne sais pas s'il y est encore, à Germigny-les-Vecques, en Seine-et-Marne.
00:21:26 Je pense qu'il est toujours là.
00:21:27 Tout près de Meaux, et là, évidemment, pour la circonstance,
00:21:30 il s'est rendu aux Pays-Bas pour ses championnats d'Europe, où il était bien sûr invité.
00:21:35 On est dans une région où il y a beaucoup de mégalithes, comme vous pourrez le dire.
00:21:39 Des dolmens, comme en Bretagne, finalement.
00:21:41 Exactement.
00:21:43 Si vous voulez, un petit peu plus tard, si vraiment il n'y a pas de course, on s'intéressera aux...
00:21:48 On ira le visiter.
00:21:49 Je ne sais pas si on ira le visiter, ça, ça dépend des images.
00:21:52 Mais on vous en dira peut-être un petit peu plus.
00:21:55 Écoutez, je vous propose de tourner une page de publicité,
00:21:58 parce que Joeb Zottmelke a lancé quand même un sujet intéressant sur ce parcours,
00:22:01 la difficulté de ce parcours.
00:22:02 On y revient juste après, alors que le peloton l'a fait rideau.
00:22:05 Donc, moins de nervosité sur une route, il est vrai, qui est plus large,
00:22:08 et qui reste, vous le voyez, détrempée, car un orage s'est abattu il y a très peu de temps
00:22:13 sur la route de ces championnats d'Europe.
00:22:15 On revient dans un instant.
00:22:18 108 km encore à couvrir dans ce championnat d'Europe pour la catégorie Elite d'Âmes.
00:22:25 Et nous allons retrouver un peloton groupé pour l'instant, pas une échappée,
00:22:30 mais un peu de nervosité, des tentatives d'attaque.
00:22:34 Je parlais de nervosité, elle s'exprime aussi parfois par quelques remarques en tête du peloton.
00:22:39 Une image enregistrée pendant la pause publicitaire, regardez,
00:22:41 c'est tout simplement Audrey Cordon qui vient aux côtés de Demi Völlering.
00:22:46 On va se parler, on va échanger.
00:22:50 Au début, on se demande, on se dit, qu'est-ce que c'est ?
00:22:55 C'est parce que finalement, on aurait voulu que...
00:22:58 Non, ben non, qu'est-ce que tu fais ?
00:23:00 Il y a eu une petite vague de la concurrente hollandaise.
00:23:04 Mais juste avant, il y avait Audrey qui parlait à Völlering.
00:23:08 Je ne sais pas si la bordure ne s'est pas lancée, ça ne s'est pas ouvert.
00:23:13 On ne sait pas trop ce qui s'est dit, mais on sent de la nervosité.
00:23:17 Je ne sais pas ce que tu en penses, toi Cyril ?
00:23:19 Oui, d'ailleurs, c'est très bien qu'il y ait de la nervosité, c'est très bien qu'il y ait de l'agressivité.
00:23:24 On n'est pas dans un monde de bisounours. Audrey a besoin de se faire respecter également.
00:23:30 Et on a vu d'ailleurs ce petit incident. Il ne faut pas non plus en faire trois charrettes.
00:23:38 Oui, ça reste quelque chose de tout à fait correct.
00:23:41 C'est une bretonne, et puis c'est un breton qui commente une bretonne.
00:23:44 Et bien et alors ? Je suis breton et j'en suis fier.
00:23:47 Mais en fait, ce qu'il faut dire, c'est que les Françaises, Audrey était venue se placer en tête,
00:23:51 deux autres Françaises sont venues, elles se sont retrouvées à trois.
00:23:54 Et les néerlandaises sont venues s'incruster dans le mouvement des Françaises.
00:24:00 Et à mon avis, c'est ce qui n'a pas plu à Audrey.
00:24:03 À un moment où la route était exposée à tous les vents, donc c'était un bon moment pour durcir.
00:24:08 Et lancer éventuellement une bordure.
00:24:12 Là, on est dans un secteur plus exposé, plus propice finalement à ce qu'une échappée se développe.
00:24:17 On la laissera peut-être partir.
00:24:19 Et on a vu d'ailleurs la Suissesse en première ligne tenter de développer justement une première échappée.
00:24:25 Parce que finalement, il n'y en a pas encore eu depuis le départ de ce championnat d'Europe.
00:24:30 On est dans les premiers kilomètres. On rappelle que le départ a été un peu retardé en raison d'un petit problème d'organisation.
00:24:35 Il a fallu arrêter après le départ fictif les concurrentes.
00:24:38 Et on ne les a relâchées qu'un peu plus tard.
00:24:41 Ça ne partira pas ce coup. Il y a une Suisse avec, me semble, une Polonaise.
00:24:46 Ça, on laisse partir. Mais il y a une Française qui a suivi.
00:24:49 Donc du coup, la Belgique en boite le pas.
00:24:51 S'il y a une Belgique, il y a une Hollandaise, il y a une Italienne.
00:24:54 Et voilà, tout s'est regroupé.
00:24:55 Alors expliquez-nous, Pierre-Roland, question volontairement naïve.
00:25:00 Dans une course par étapes, on a compris comment on faisait pour filtrer une échappée.
00:25:03 Quand on est une équipe qui a des ambitions.
00:25:06 On laisse passer personne qui est dangereux au classement général.
00:25:09 Là, ce n'est pas une course par étapes, c'est une course d'un jour.
00:25:11 C'est un championnat. C'est une course en circuit qui plus est.
00:25:13 Comment on fait pour filtrer ?
00:25:15 Comment les Néerlandaises, qui sont grandissimes favorites,
00:25:17 elles ont remporté 6 des 7 éditions disputées de ces championnats d'Europe.
00:25:21 Comment vont-elles faire pour choisir qui a le droit et qui n'a pas le droit de s'échapper ?
00:25:26 Cyril, vous voulez répondre en premier ?
00:25:28 C'est finalement très simple.
00:25:29 Vous avez 3 ou 4 blocs au niveau des différentes équipes de leaders.
00:25:36 Vous pouvez laisser partir certaines concurrentes de certaines équipes.
00:25:40 Mais à partir du moment où vous allez laisser partir,
00:25:43 par exemple pour les Néerlandaises,
00:25:45 laisser partir une ou deux Italiennes et encore une autre d'une équipe importante,
00:25:52 si jamais l'écart grossit, vous êtes après obligés d'engager une poursuite
00:25:56 et de mettre tout le monde à la barre pour aller chercher.
00:25:58 Et là, vous allez perdre une, deux ou trois concurrentes qui ne serviront plus à rien
00:26:05 parce qu'elles auront été obligées de se mettre à fond.
00:26:07 C'est simple.
00:26:09 Là, on a vu la concurrente suédoise attaquer.
00:26:13 L'Italienne a emboîté le pas tout de suite.
00:26:16 La Hollandaise a réagi.
00:26:18 Tout simplement, on ne veut pas d'Italienne à l'avant.
00:26:21 Ils se sont donné quelques nations qu'on ne laisse pas partir.
00:26:25 C'est les Hollandaises qui vont contrôler le peloton.
00:26:29 Elles ne vont pas laisser partir ni de Belges, ni d'Italiennes, ni de Françaises.
00:26:33 Je pense que ça, c'est clair.
00:26:35 - Et vous parliez par exemple du...
00:26:36 Alors, je n'ai pas fait gaffe si c'était Anna Nielsen ou Emilia Fahlin pour la Suède.
00:26:40 Mais une Suédoise, si elle fait partie des outsiders,
00:26:44 elle ne cherchera pas forcément à développer aussitôt, évidemment, une échappée.
00:26:48 Elle est leader.
00:26:49 Elle va peut-être attendre le money time.
00:26:51 Elle va attendre le moment déterminant de la course.
00:26:54 Et si c'est sa coéquipière qui sort,
00:26:57 ça ne présentera pas de réel danger pour une grande nation comme les Pays-Bas
00:27:01 ou même les autres grandes nations qui sont bien représentées.
00:27:04 - Là, ça se passe comme...
00:27:06 J'ai presque envie de dire comme sur le Tour de France.
00:27:08 Il y a des concurrentes qui savent pertinemment qu'elles ne pourront pas jouer la pédale dans le final
00:27:14 et qui aimeraient bien partir dans un petit coup qui prend une, deux ou trois minutes
00:27:19 et de faire 80 km à l'avant.
00:27:22 Comme ça, toute la famille peut apprécier les efforts.
00:27:29 Et ça n'hypothèque pas les chances des favoris.
00:27:35 Sauf que là, à chaque fois que vous allez avoir une Italienne ou une Belge
00:27:39 ou une Irlandaise, voire une Espagnole,
00:27:42 eh bien, on ne va pas laisser partir parce que ça peut déséquilibrer ensuite au niveau des poursuites.
00:27:51 - Bon, enfin, on a vu quand même que ça a été vite rétabli.
00:27:56 - Réprimé.
00:27:57 - Réprimé, oui.
00:27:58 Puis, il y avait peut-être...
00:27:59 C'est peut-être aussi un peu une offensive plus élanime quand même.
00:28:02 Il n'y avait pas une ambition énorme d'insister, de développer vraiment une grosse échappée.
00:28:09 - Ah ben, si on vous laisse partir, vous ne freinez pas.
00:28:11 - Ça continue.
00:28:14 - Alors que la Suisse ressort.
00:28:15 - Ça continue de bouger.
00:28:17 - La Suisse, la France qui reboîte le pas.
00:28:20 - L'Angleterre qui bouge.
00:28:22 - Jadiel pour la France.
00:28:26 Jadouille, son surnom.
00:28:30 - Très populaire, j'ai remarqué quand même, chez les garçons.
00:28:34 Parce que depuis qu'elle a obtenu son titre de championne de France,
00:28:37 qui l'a un peu révélée aux yeux de toutes et tous,
00:28:42 eh ben, elle a tout de suite...
00:28:43 - Elle est attachante.
00:28:45 - Elle a tout de suite conquis, je vais dire.
00:28:47 - Elle a quelque chose d'attachant.
00:28:50 Moi, je ne la connais pas personnellement, pas du tout.
00:28:52 Mais c'est vrai que...
00:28:53 - Si tu ne la connais pas, pourquoi tu peux dire qu'elle est attachante ?
00:28:55 - Elle aspire à la sympathie.
00:28:57 Voilà.
00:28:58 - Allez, ça relance à nouveau.
00:29:01 Et là, on va peut-être avoir...
00:29:02 On voit que le peloton s'étire.
00:29:04 On va peut-être...
00:29:09 Il y a un moment, de toute façon, ça va casser.
00:29:14 Et on a retrouvé des routes sèches.
00:29:16 Alors, petite précision sur le parcours.
00:29:18 On va s'y attarder, d'ailleurs, sur ce parcours.
00:29:20 Nous ne sommes pas sur le circuit.
00:29:22 Le Championnat d'Europe, comme le Championnat du Monde,
00:29:24 est une épreuve qui se dispute en circuit,
00:29:26 mais pas forcément en intégralité.
00:29:28 Vous le voyez sur ce graphique,
00:29:29 enfin, si vous le voyez, si vous avez de bons yeux,
00:29:31 eh bien, vous avez toute une première partie
00:29:34 qui se dispute pour rejoindre précisément,
00:29:38 en partant de Maple tout à l'heure,
00:29:39 le circuit autour du col du VAM.
00:29:42 Et c'est seulement, donc, peu avant la mi-course,
00:29:45 eh bien, qu'on entrera sur ce circuit
00:29:47 et que l'on aura à chaque fois ce col du VAM.
00:29:49 Principale difficulté à escalader.
00:29:52 Une, deux, trois, quatre, cinq...
00:29:56 Cinq fois, il y aura une difficulté avant.
00:29:59 Donc, mais cette difficulté à cinq reprises,
00:30:02 qui n'est pas, allez, pas très difficile,
00:30:05 mais comme d'habitude sur les courses en circuit,
00:30:06 c'est la répétition de cette difficulté
00:30:08 qui la rend finalement plus ou moins sélective.
00:30:11 Est-ce que c'est ça le principal obstacle,
00:30:14 on va dire, pour les concurrentes,
00:30:16 aujourd'hui, sur ce parcours des championnats d'Europe ?
00:30:19 Alors oui, il y a ce col du VAM.
00:30:23 Il n'y a deux cols que...
00:30:25 Que non.
00:30:26 On ne les dit pas, on le rappelle.
00:30:27 31 mètres d'altitude, quand même.
00:30:29 On n'est pas, voilà, mais c'est l'approche.
00:30:32 L'approche est technique, la descente est technique.
00:30:35 Donc, on va arriver avec un peloton extrêmement étiré
00:30:40 et il va y avoir des cassures, aussi bien dans la montée,
00:30:42 mais surtout dans la descente, derrière,
00:30:44 voilà, avec toutes ces relances.
00:30:46 Donc, ça va être un circuit très technique
00:30:48 qu'on va bientôt découvrir.
00:30:50 Un circuit technique, ça nous rappelle quelque chose, ça.
00:30:52 Le championnat du monde.
00:30:53 Le dernier championnat du monde.
00:30:54 Est-ce qu'on n'est quand même pas sur un...
00:30:56 Alors là, c'est trop peur,
00:30:57 parce que là, on est sur des routes assez roulantes,
00:31:00 larges, voire rectilignes.
00:31:03 Ça veut dire que dans le final,
00:31:04 enfin dans le final, une fois qu'on sera sur le circuit,
00:31:06 on sera loin du final,
00:31:07 mais une fois qu'on sera dans la deuxième partie
00:31:09 de ce championnat, l'Europe,
00:31:11 on sera sur un parcours
00:31:12 qui n'a rien à voir avec celui-là.
00:31:13 C'est vrai que quand on pense difficulté à vélo,
00:31:16 on pense dénivelé.
00:31:18 On se dit, c'est dur, il y a du dénivelé,
00:31:21 c'est facile, il n'y a pas de dénivelé.
00:31:22 Donc, on peut se dire,
00:31:23 ce championnat d'Europe, il est facile.
00:31:25 Mais non, pas du tout.
00:31:26 Alors, certes, là, ils évoluent sur des belles routes,
00:31:29 assez rectilignes, même si, par moments,
00:31:31 ils vont prendre un petit peu de vent de côté
00:31:33 sur des routes plus ou moins dégagées.
00:31:36 Mais après, le circuit,
00:31:37 c'est des enchaînements de virages, de relances,
00:31:40 la petite montée, la descente,
00:31:42 un coup de vent de côté de la droite,
00:31:43 un coup de vent de côté de la gauche.
00:31:45 Tout ça, c'est des difficultés mises bout à bout
00:31:48 et ça rend une course difficile.
00:31:51 Ce n'est pas que le dénivelé qui fait,
00:31:54 c'est dur, ce n'est pas dur.
00:31:55 Il y a aussi tous les aspects techniques du cyclisme.
00:31:59 Cyril, l'aspect technique d'un circuit,
00:32:02 on pense effectivement aux relances,
00:32:04 comme vient de le dire Pierre Roland.
00:32:06 Donc, à ces efforts répétés,
00:32:08 mais on pense aussi au risque de chute.
00:32:11 Oui, bien sûr, de toute façon,
00:32:12 une course cycliste,
00:32:13 il y a toujours le risque de chute,
00:32:15 quel que soit le type de parcours sur lequel...
00:32:18 Enfin, plus quand même si c'est technique.
00:32:20 Oui, mais c'est...
00:32:21 Moi, j'ai tendance à penser que la plupart des chutes
00:32:26 arrivent avec des fautes de concentration.
00:32:30 Et que si, quelquefois,
00:32:31 sur quelque chose de technique,
00:32:32 qu'est-ce qui se passe ?
00:32:34 On n'est plus concentré
00:32:35 parce qu'il y a des virages à droite, à gauche.
00:32:37 Quand il y a des chutes,
00:32:38 c'est un ou deux ou trois concurrents ou concurrentes
00:32:41 qui chutent.
00:32:43 Si on est sur des grandes lignes droites,
00:32:46 et on le disait d'ailleurs tout à l'heure au départ,
00:32:49 c'est une concurrente qui est en 20e position,
00:32:51 qui touche une roue,
00:32:52 vous avez 25 concurrentes par terre.
00:32:57 Donc, moi, je dis que plus un parcours est technique,
00:33:03 et peut-être même s'il y a plus de chutes comptabilisées,
00:33:07 il y a moins de concurrents ou de concurrentes
00:33:09 qui vont par terre.
00:33:11 Mais on s'est rendu compte que
00:33:14 quand un circuit est technique,
00:33:15 on l'a vu au dernier championnat du monde,
00:33:17 et puis on l'a vu sur ces championnats d'Europe,
00:33:21 pratiquement toutes les compétitions
00:33:23 qui ont eu lieu Junior et Espoir,
00:33:27 eh bien, ça n'est pas arrivé au sprint.
00:33:29 Ils sont arrivés un par un ou deux par deux
00:33:31 ou trois par trois.
00:33:32 C'est-à-dire que cette petite côte
00:33:34 qui n'a l'air de rien du tout,
00:33:35 eh bien, vous allez voir,
00:33:37 quand les filles vont arriver,
00:33:38 j'ai pu regarder les autres épreuves auparavant,
00:33:41 au sommet de cette côte,
00:33:43 entre le premier coureur et le dernier du peloton,
00:33:46 il y a plus de 30 secondes.
00:33:48 C'est-à-dire qu'il y a un système d'accélération,
00:33:52 de relance,
00:33:53 qui fait que quand vous arrivez dans la côte,
00:33:55 le peloton est déjà sur 300 mètres.
00:33:57 Et dans cette montée,
00:33:58 il y a des cassures qui se font obligatoirement.
00:34:00 Et c'est ça qui va rendre la course dure
00:34:02 et qui va imposer aux coureurs
00:34:04 qui étaient mal placés au pied de la bosse,
00:34:09 de faire des efforts et d'en refaire.
00:34:11 Et quand tu es mal placé au premier tour,
00:34:13 tu l'es encore au deuxième,
00:34:14 tu l'es encore au troisième,
00:34:16 à part ceux qui ont vraiment une poignée
00:34:18 pour pouvoir remonter tout de suite.
00:34:20 - Alors, vous voyez ici, justement,
00:34:22 un petit peu à quoi ressemble le circuit.
00:34:24 Alors ça, c'est une vue un petit peu particulière.
00:34:26 Il y a aussi les pavés.
00:34:27 Il y a aussi les pavés sur cette ascension.
00:34:29 Cette côte, elle ne fait que 400 m à 4,2 % de pente.
00:34:34 Donc, si on se résumait à dire,
00:34:36 ben voilà, c'est 400 m à 4,2 %,
00:34:38 c'est vrai que ça fait peur à personne.
00:34:40 - Chichi, à moi.
00:34:42 - Non, mais même pas à vous.
00:34:44 C'est pas vrai.
00:34:45 Si ensuite, vous ajoutez que cette côte,
00:34:47 elle va être escaladée six fois
00:34:50 dans la deuxième partie du parcours,
00:34:52 eh bien, bon, il y a la répétition des efforts.
00:34:55 Si vous ajoutez qu'il y a des pavés,
00:34:56 si vous ajoutez effectivement
00:34:57 ce que vous venez de nous dire
00:34:59 sur la façon dont on aborde cette difficulté,
00:35:02 on a compris qu'on était réellement sur un circuit,
00:35:05 sur une course en circuit,
00:35:06 parce que c'est ça, finalement,
00:35:07 qui caractérise les courses en circuit.
00:35:09 C'est les mêmes difficultés
00:35:10 ou les mêmes obstacles
00:35:11 ou les mêmes relances, comme vous voulez,
00:35:14 qui reviennent à chaque tour
00:35:15 et qui finissent par user, en tout cas,
00:35:17 ceux qui ne le prennent pas,
00:35:19 qui ne restent pas bien placés sur ce circuit.
00:35:22 On rentrera sur ce circuit
00:35:24 après 59 km de course,
00:35:27 59, ça veut dire à 72 km de l'arrivée,
00:35:31 si je l'ai bien compté.
00:35:32 Oui, c'est bien ça.
00:35:33 Et immédiatement à l'entrée du circuit,
00:35:34 on monte pour la première fois
00:35:36 ce col de Vannes.
00:35:39 Alors, à nouveau,
00:35:45 sur une portion un peu exposée,
00:35:47 eh bien, on va essayer de durcir la course.
00:35:53 Il y a vraiment une course de marquage
00:35:55 un peu en forme.
00:35:56 Deuxième fois qu'elle râle
00:35:58 en l'espace de 30 km de course,
00:36:00 ça, ça veut dire qu'elle est dedans.
00:36:03 Elle est concernée.
00:36:06 On essaye de créer du mouvement,
00:36:08 on essaie de créer un petit groupe.
00:36:11 Et un circuit,
00:36:13 des fois, quand on veut faire un championnat trop dur,
00:36:16 il ne se passe pas grand-chose
00:36:17 parce que ça fait peur.
00:36:18 Et quand on a un circuit moins dur,
00:36:20 on a pas mal d'action
00:36:21 parce qu'on se dit,
00:36:22 bon, on peut attaquer,
00:36:23 faire du mouvement,
00:36:24 essayer d'être un peu imaginatif
00:36:26 dans les tactiques.
00:36:28 Encore une française.
00:36:30 Est-ce que ce ne serait pas
00:36:31 Maëlle Grosse-Tête ?
00:36:33 Et là, c'est plus une attaque
00:36:38 qu'une accélération
00:36:39 comme l'a fait Audrey Cordon.
00:36:41 Elle cherche tout simplement
00:36:42 à développer une échappée.
00:36:45 Allez, on va réagir derrière.
00:36:51 Je n'ai pas l'impression
00:36:52 qu'on va la laisser sortir comme ça.
00:36:54 Si vous nous rejoignez maintenant,
00:36:56 je vous rappelle qu'on est maintenant
00:36:57 à moins de 100 km de l'arrivée
00:36:59 dans ce parcours qui en fait 130.
00:37:02 On est en train de se diriger vers le circuit
00:37:04 autour duquel se jouera ce championnat d'Europe.
00:37:07 Et que pour l'instant,
00:37:08 nous n'avons pas vu une seule échappée se former.
00:37:11 Il y a eu quelques tentatives,
00:37:13 mais aucune n'a permis à l'une ou l'autre
00:37:15 ou plusieurs concurrentes de prendre le large.
00:37:18 Tout seul face à un peloton,
00:37:21 on rentre vite dans le rang.
00:37:23 Ça roule quand même vite depuis le départ.
00:37:28 Le SAR 91, c'est l'Israélienne Gafinovitz,
00:37:39 la seule d'ailleurs représentante de l'Israël
00:37:43 sur ce championnat du monde.
00:37:47 L'Israël sera également présente demain
00:37:50 à l'occasion du championnat d'Europe
00:37:53 chez les hommes.
00:37:55 Et il y aura trois représentants.
00:38:00 Quand je vous disais que ça roulait vite, Patrick,
00:38:06 ils ont 52,3 de moyenne quand même.
00:38:09 Et 30, ça paraît beaucoup.
00:38:14 Il n'y a pas eu, à part quelques virages,
00:38:17 aucune difficulté.
00:38:19 Et je vous propose de tourner une page de publicité.
00:38:24 On se retrouve juste après.
00:38:25 Pour l'instant, pas de mouvement dans la course,
00:38:27 mais un rythme qui reste soutenu.
00:38:29 On retrouve dans quelques instants
00:38:30 Cyril Guimard et Pierre Roland,
00:38:31 nos consultants pour la suite de ce championnat d'Europe.
00:38:35 À 92 km de l'arrivée,
00:38:40 attention à ces petits pavés de ville mouillés
00:38:43 que doivent franchir les concurrentes
00:38:48 de ce championnat d'Europe sur route,
00:38:50 championnat d'Europe en ligne,
00:38:52 mais sur un circuit que l'on atteindra seulement
00:38:55 après 59 km de course,
00:38:59 c'est-à-dire à 72 km de l'arrivée.
00:39:02 Et vous voyez qu'on entretient toujours un rythme élevé,
00:39:05 un rythme soutenu pour essayer de durcir la course,
00:39:09 pour mettre peut-être en difficulté
00:39:11 un certain nombre de concurrentes.
00:39:14 Et puis pour profiter que le peloton est encore assez consistant,
00:39:17 justement, enfin consistant, il ne faut pas non plus exagérer,
00:39:20 on avait une centaine de concurrentes
00:39:22 au départ de ce championnat d'Europe.
00:39:24 Mais quoi qu'il en soit, on rend la course usante.
00:39:27 Ce qui pénalise, oui, celles qui sont mal placées.
00:39:31 C'est le cas de Machakova,
00:39:33 qui n'aime pas frotter,
00:39:34 que l'on retrouve à nouveau en dernière position.
00:39:37 Si vous étiez là au début de cette retransmission,
00:39:39 vous aviez noté que la première, peut-être,
00:39:42 elle avait fait l'effet d'un départ très rapide,
00:39:44 et à nouveau, Machakova se retrouve à faire l'élastique,
00:39:48 Pierre Roland.
00:39:49 Ah oui, là, sortie de cette agglomération,
00:39:52 ça roule très très vite avec l'équipe d'Allemagne.
00:39:55 Il y avait Jan Lieperth en quatrième position pour l'Allemagne,
00:39:59 et là, ils ont le vent plein dos.
00:40:01 Donc voilà, ils évoluent à 50 km/h de moyenne,
00:40:06 donc ça roule très très vite.
00:40:08 Il y a des petites cassures.
00:40:10 Il reste 10 km, vent dans le dos,
00:40:13 et après, ils vont traverser une belle agglomération,
00:40:18 donc un peu le même schéma que ce qu'on vient de voir,
00:40:22 et ils vont avoir le vent de côté pendant 10 km
00:40:25 avant de rentrer sur le circuit.
00:40:27 Donc je répète, 10 km de vent dans le dos,
00:40:30 une grande agglomération,
00:40:32 10 km de vent de côté,
00:40:33 et on sera sur ce circuit final.
00:40:35 Mais ça roule très très vite.
00:40:38 Ah oui, ça roule vite.
00:40:39 Ça roule vite, c'est bien organisé,
00:40:40 comme Cyril nous l'a expliqué,
00:40:42 il y a eu une énorme évolution dans le cyclisme féminin.
00:40:45 On voit l'équipe d'Allemagne, derrière, les Néerlandaises,
00:40:48 les Polonaises aussi, autour de Nieva-Doma,
00:40:51 bien organisé.
00:40:52 C'est vraiment quelque chose, il y a 5-6 ans en arrière,
00:40:55 on n'aurait jamais vu ça.
00:40:57 Oui, oui, la moyenne est de 50 km/h,
00:41:02 donc ça roule très très vite.
00:41:05 Oui, ça roule vite, parce que personne,
00:41:08 tout le monde pousse un petit peu de vent
00:41:10 pour venir se placer,
00:41:11 donc la relance est permanente.
00:41:13 On a eu 2-3 passages
00:41:15 où ça s'est un petit peu relevé,
00:41:17 mais parce que c'était des endroits
00:41:19 où on avait un petit vent de face.
00:41:21 Là, si on regarde les drapeaux,
00:41:24 on s'aperçoit que le vent vient de la gauche.
00:41:26 Mais ça n'est pas suffisant,
00:41:28 ou les lignes droites ne sont pas suffisamment longues
00:41:31 pour lancer véritablement un coup de bordure.
00:41:36 Toutes les concurrentes connaissent le parcours par cœur,
00:41:40 donc elles savent à quel moment ça doit se faire.
00:41:42 Mais tout le monde veut rester placé,
00:41:44 donc comme tout le monde veut rester placé,
00:41:46 sans arrêt, ça revient de l'arrière et ça relance.
00:41:49 C'est le cas avec les Allemandes,
00:41:52 que nous n'avions pas vues pratiquement à ce niveau-là,
00:41:55 qui viennent de se...
00:41:56 - Poster en première position.
00:41:58 - Dans les premières positions
00:41:59 pour tout simplement se mettre à l'abri de tout incident.
00:42:04 - On rappelle que Pierre Roland a donné comme outsider
00:42:07 une concurrente allemande à suivre.
00:42:09 Il s'agit de Liane Liepert,
00:42:12 qui avait d'ailleurs déjà obtenu la médaille d'argent
00:42:14 sur ce championnat d'Europe,
00:42:15 mais c'était en 2021.
00:42:18 En tout cas, l'Allemagne, effectivement,
00:42:20 est bien présente aux avant-postes,
00:42:22 au même titre que les autres nations fortes que l'on a citées.
00:42:24 Bon, les Pays-Bas, plutôt dans une position défensive.
00:42:28 L'Italie, évidemment.
00:42:29 La France, que l'on a vu également dans le rôle tenu par l'Allemagne.
00:42:32 - Le bidon qui s'est promené, là.
00:42:34 - Oui, mais heureusement, il a raté.
00:42:38 - Un sur trois.
00:42:39 - Un sur trois.
00:42:41 C'est pas terrible.
00:42:43 - C'est pas terrible et surtout, les bidons,
00:42:45 ils retournent dans le peloton.
00:42:47 Ça, c'est pas un bidon plein, un bidon vide.
00:42:50 À la limite, on peut rouler dessus, il va s'écraser,
00:42:52 mais un bidon plein, il faut bien lever la roue avant.
00:42:54 - On revoit justement cette image
00:42:56 et ce bidon qui a donné quelques frayeurs.
00:42:58 Premier bidon loupé.
00:43:00 La concurrente devant va louper également.
00:43:03 Loupé le bidon, il reste sur la route.
00:43:06 Non, heureusement, il retourne.
00:43:08 - Il va falloir retourner à l'école de cyclisme.
00:43:11 - Ah, ben ça ! Je m'y attendais.
00:43:13 - Je l'avais sur le bout de la langue, très honnêtement.
00:43:16 Je vais faire que ce soit Cyril qui le dise.
00:43:18 - Mais c'est peut-être l'assistant qui l'a mal tendu, aussi, le bidon.
00:43:22 - Il faut que l'assistant, également,
00:43:25 il a son rôle, il doit accompagner, forcément,
00:43:28 avec son mouvement de bras.
00:43:31 S'il est figé, complètement statique,
00:43:35 forcément, on prend un mur.
00:43:37 - L'assistant, il avait bien passé le bidon, Cyril, vous êtes sûr ?
00:43:40 Ou c'est lui qui doit retourner à l'école de cyclisme, peut-être ?
00:43:43 Il semble qu'il était assez figé.
00:43:45 - On veut la barre.
00:43:46 - Comme Pierre l'avait sur le bout de la langue,
00:43:49 il va pouvoir répondre à la deuxième question.
00:43:52 - Oui, ce n'est pas évident de prendre un bidon à 50 km/h.
00:43:58 Ce n'est vraiment pas évident qu'on soit un homme, une femme.
00:44:02 Il n'y a pas de différence.
00:44:05 C'est un exercice compliqué.
00:44:08 - C'est un exercice compliqué, honnêtement.
00:44:10 - Moi, je me souviens, excuse-moi, Patrick,
00:44:13 avec Bernard Bourreau, quand on était junior en équipe de France.
00:44:16 Parce que, voilà, on est sur une sélection...
00:44:19 - Bernard Bourreau, qui était le sélectionneur des juniors.
00:44:21 - À mon époque, après il était Espoir et même chez les pros.
00:44:25 Eh bien, la veille, l'avant-veille, on révisait nos classiques.
00:44:30 Passage de musette sur le bord de la route, passage de bidon.
00:44:33 Parce que c'est important, tout simplement, les fondamentaux.
00:44:37 Il faut passer par là.
00:44:38 - Bon, alors on regarde.
00:44:39 Qui doit retourner ?
00:44:41 Si c'est l'athlète ou si c'est celui qui a passé de bidon ?
00:44:44 Alors, regardez-moi ça.
00:44:45 Vous voyez, il ne bouge pas.
00:44:47 Il ne bouge pas du tout.
00:44:48 Évidemment que le bidon...
00:44:49 - Oui. - Le deuxième.
00:44:51 - Alors, on va voir ça.
00:44:53 Est-ce qu'on en renvoie un ou deux ?
00:44:55 Bon, là, c'est plutôt l'athlète.
00:44:57 Moi, j'écoute ce que vous dites.
00:44:59 Et là, je suis désolé, il n'accompagne pas du tout le mouvement.
00:45:01 Ça roule à 50 à l'heure.
00:45:02 - Le dernier, c'était le plus expérimenté des assistants.
00:45:05 - Vous trouvez ?
00:45:06 - Oui, il a quand même...
00:45:07 Déjà, son bras était bien droit.
00:45:11 Il n'avait pas peur de...
00:45:13 Ça, en fait, c'est peut-être pas des gens qui ont l'habitude de faire ça.
00:45:18 Et je vous promets que quand on voit débouler un peloton sur nous,
00:45:21 on ne sait pas si...
00:45:23 Enfin, ils se battent.
00:45:24 C'est la bagarre dans le peloton, là, pour les positions, etc.
00:45:27 Nous, on ne s'en rend pas compte.
00:45:28 On a l'impression que c'est figé.
00:45:29 Mais en 2/3e rideau, c'est un combat permanent.
00:45:33 - Mais si vous regardez le deuxième,
00:45:35 le deuxième, il tend le bidon,
00:45:36 mais il ne regarde plus le bidon ni la concurrence.
00:45:40 Il regarde s'il y a une autre concurrence
00:45:42 qui arrive pour passer un autre bidon derrière.
00:45:45 Donc, ce n'est pas obligatoirement très simple.
00:45:48 Moi, je sais que quand je passe un bidon,
00:45:51 je préférais avoir de l'espace de façon à accompagner le bidon
00:45:55 pour le mettre à une certaine vitesse au moment où le coureur le prend.
00:45:58 Mais là, ils ne peuvent pas courir.
00:46:00 C'est là où ils sont, enfin, courir ou même tout simplement
00:46:03 faire un pas en arrière pour accompagner.
00:46:05 Là, ce n'est même pas possible,
00:46:07 compte tenu de l'endroit où ils ont donné les bidons.
00:46:10 - Cyril, on disait que le cyclisme changeait.
00:46:12 On insiste là-dessus.
00:46:13 - Ça paraît anodin, mais moi, j'aime bien partir d'un détail anodin
00:46:15 et puis après d'aller un petit peu plus loin.
00:46:17 Avant, on n'avait pas autant de passages de bidons comme ça en poste fixe,
00:46:20 comme c'est le cas aujourd'hui.
00:46:22 Ça aussi, c'est une évolution.
00:46:23 C'est-à-dire qu'avant, on avait, sur une course en circuit d'ailleurs,
00:46:27 là, c'est parce qu'on n'est pas encore sur le circuit.
00:46:29 Une fois qu'on sera sur le circuit, ça sera en poste fixe.
00:46:32 - Oui, mais à des endroits bien précis, déterminés.
00:46:34 - À des endroits bien précis,
00:46:35 le passage devant les stands, etc.
00:46:37 Là, on n'y est pas.
00:46:38 Donc, maintenant, on voit les passages de bidons,
00:46:40 mais sur les grandes courses type Tour de France aussi, un petit peu partout.
00:46:45 Et ça, c'est quand même un phénomène assez nouveau.
00:46:47 Et c'est aussi peut-être cette raison pour laquelle on retrouve,
00:46:50 Pierre, également davantage de...
00:46:53 Allez, je vais...
00:46:54 Un néologiste, de passeurs de bidons moins expérimentés.
00:46:58 Ils sont plus nombreux.
00:47:00 - Oui, ça, c'est les gains marginaux.
00:47:03 C'est arrivé avec l'explosion des budgets des grosses équipes,
00:47:08 notamment la Sky, qui est arrivée avec plein de nouveautés.
00:47:12 Ils ont commencé à installer des postes fixes.
00:47:14 Ça a été emboîté par quasiment toutes les équipes.
00:47:17 Donc, voilà, maintenant, pour citer l'équipe Jumbo sur le Tour de France,
00:47:23 on voit quasiment jamais un coureur descendre aux voitures
00:47:26 tellement ils ont de ravitaillements en poste fixe.
00:47:28 Ça demande un budget énorme.
00:47:30 C'est presque une autre structure.
00:47:32 Ils ont carrément 6 ou 8 personnels avec des voitures, des véhicules
00:47:38 qui font que ça.
00:47:39 En fait, ils font même pas partie du reste de l'équipe.
00:47:41 Ils font que les ravitaillements.
00:47:43 Donc, ça donne une idée.
00:47:44 Mais là, très honnêtement, ils ont fait à peine 40 km de bidons.
00:47:51 Je vois pas l'intérêt de passer un bidon à cet endroit-là.
00:47:54 Il fait à peine 20 degrés.
00:47:58 C'est un peu surérogatoire, je trouve, comme ravitaillement.
00:48:02 C'est peut-être aussi devenu la mode et qu'il faut le faire.
00:48:05 Marc Madiot, qui nous écoute, qu'on salue d'ailleurs,
00:48:07 qui nous dit que ça s'est beaucoup multiplié
00:48:09 depuis la période de confinement et les suites du Covid
00:48:13 qui, finalement, a incité peut-être les équipes
00:48:17 à multiplier les points de ravitaillement différents
00:48:21 et pas seulement limiter aux zones de ravitaillement
00:48:23 ou de multiplier les zones de ravitaillement.
00:48:26 On a toujours un ciel bien menaçant.
00:48:29 On n'est pas encore sur le circuit,
00:48:31 mais on va y arriver dans une bonne dizaine de kilomètres.
00:48:35 Vous savez que Claire Bricogne est sur place
00:48:37 avec Charlie Ford-Boursereau.
00:48:39 Et bien, hier, on va faire une petite parenthèse,
00:48:42 mais ça va nous permettre aussi de découvrir un peu le circuit.
00:48:46 Et puis, l'équipe de France, l'équipe de France des hommes,
00:48:48 demain, il y aura la course hommes
00:48:50 avec en tête d'affiche Arnaud Desmars,
00:48:53 avec Christophe Laporte, avec une belle équipe
00:48:56 qui aura des chances à défendre.
00:48:58 On sait que Benoît Costefroy a déclaré forfait
00:49:00 et qu'il a été remplacé par Anthony Turgis.
00:49:03 Claire Bricogne était en compagnie de Thomas Vauclair,
00:49:06 le sélectionneur national pour cette reconnaissance.
00:49:08 On vous laisse écouter ce petit sujet, ça dure de 20 minutes.
00:49:11 - Attention.
00:49:18 - Bon, pas plus de 27 de moyenne, les gars.
00:49:21 Vous êtes gentils, aujourd'hui.
00:49:23 Gardez des forces pour ce week-end.
00:49:25 Pas comme l'an dernier à Munich.
00:49:27 - Ça va bien, là, on va reconnaître le parcours,
00:49:32 donc il faut pouvoir s'imprégner, ouais.
00:49:36 - Bon, on va encore voir.
00:49:38 - On a bien tout croisé, une abeille,
00:49:53 un vieillard en bleu blanc rouge.
00:49:55 - Parcours atypique, c'est clair qu'on a l'habitude
00:49:57 en ce moment avec les championnats d'Europe,
00:49:59 donc voilà, des 2 voire 3 beaux rédarts
00:50:02 à l'approche de la ligne,
00:50:05 donc ça va être très sélectif, c'est clair.
00:50:08 On attend pas du tout à inscrire,
00:50:17 ça va vraiment être sélectif, que ce soit par l'arrière
00:50:20 et puis à un moment donné par l'avant pour, bah, placement,
00:50:23 parce que c'est une petite route aussi, je l'ai pas dit,
00:50:25 mais c'est vraiment une petite route,
00:50:27 et puis, ouais, tout va vraiment s'enchaîner très bien.
00:50:30 Et puis, ouais, tout va vraiment s'enchaîner très vite,
00:50:32 donc du pur lactique.
00:50:34 - En soi, les bosses sont pas très difficiles,
00:50:41 mais c'est plus l'approche et les virages et tout ça
00:50:44 qui vont compliquer la tâche, c'est pas très large,
00:50:46 donc le placement va être vraiment important.
00:50:48 - C'est pas possible, mais c'est dimanche
00:50:50 qu'il va falloir faire la même chose.
00:50:52 - Non, mais c'est bien.
00:50:55 - On va pas galérer.
00:50:57 - Ouais, ouais.
00:50:58 - Parcours sans galérer, nickel.
00:51:00 - Vous avez vu la déchetterie ?
00:51:02 Si vous avez les poubelles des chambres, vous emmenez dimanche,
00:51:04 comme ça on les jette là-haut après l'arrivée.
00:51:06 - C'est quand même un circuit où,
00:51:11 selon les ambitions des différentes équipes,
00:51:14 ça peut changer complètement la physionomie de la course.
00:51:17 - Et l'ambition de l'équipe de France, elle est ?
00:51:19 - C'est toujours la même, gagner.
00:51:20 Après, c'est une course de vélo,
00:51:21 il y a pas un gagnant et un perdant,
00:51:22 il y a un gagnant et ensuite il y a le classement.
00:51:25 - Bien voilà, on reconnaît la façon de résumer tout ça,
00:51:29 la façon, en quelques mots, de parler de...
00:51:31 Oh, une chute d'une Française !
00:51:33 C'est Victoire Berthoud qui vient d'être victime de cette chute
00:51:38 et qui va repartir maintenant.
00:51:42 - On est dans cette partie exposée, avec le vent de côté,
00:51:44 on a vu de la nervosité.
00:51:46 Et voilà la Française qui fait les frais.
00:51:48 - La chaîne a sauté.
00:51:50 Allez, on va changer de vélo tout de suite.
00:51:53 Le capteur et on repart.
00:51:56 N'oublie pas le capteur qu'on remet sur l'autre vélo.
00:51:59 On va revoir cette chute,
00:52:00 qui est intervenue apparemment plutôt à l'arrière.
00:52:02 - Le vent vient de la droite.
00:52:03 Un accrochage, une concurrente qui a pris une roue.
00:52:09 Et c'est Victoire qui en fait les frais.
00:52:11 - Victoire Berthoud qui apparemment ne s'est pas trop fait mal.
00:52:15 Elle s'est vite relevée, vite repartie.
00:52:17 Et elle n'est pas...
00:52:19 Elle a peut-être réussi à freiner
00:52:21 avant de percuter le sol.
00:52:23 C'est une jeune Française, jeune nordiste de 23 ans.
00:52:29 Je vous l'ai dit, championne de France.
00:52:32 Et qui court habituellement sous le maillot de l'équipe Cofidis
00:52:35 depuis l'année dernière.
00:52:37 - Eh bien, nous avons la première échappée.
00:52:41 - Effectivement.
00:52:44 - Avec...
00:52:46 - Alors, on a une échappée effectivement d'une seule concurrente.
00:52:50 Une seule concurrente qui vient de sortir du peloton.
00:52:54 - C'est la 86.
00:52:57 - Emilia Fallin.
00:52:58 Qui...
00:53:00 Qu'on a laissée sortir.
00:53:01 Alors, je suis un peu surpris de l'avoir sortir.
00:53:03 Moi, je pensais qu'elle allait faire plutôt une course d'attente.
00:53:05 Mais finalement, elle choisit de sortir.
00:53:07 Son souhait n'est certainement pas de rester de seule devant le peloton.
00:53:10 Mais elle se dit que ça va peut-être susciter des accélérations,
00:53:15 d'autres tentatives pour former un groupe à l'avant.
00:53:19 - On prend un petit peu d'avance avant d'arriver sur le circuit.
00:53:22 On sait que quand on arrive sur un circuit comme ça,
00:53:25 il y a toujours un petit peu d'excitation, de la tension et des chutes,
00:53:30 comme on vient de... auxquelles on vient d'assister.
00:53:33 - Là, il y a du panneau solaire.
00:53:35 - Ça ferait plaisir aux maires de Bordeaux.
00:53:38 - Je ne sais pas, mais en tout cas, là, ils ont recouvert l'eau.
00:53:42 - Non, mais c'est pour qu'elle ne s'évapore pas.
00:53:46 - Ah, c'est ça. Ça empêche l'évaporation.
00:53:48 - C'est vrai qu'on est dans une région où il fait extrêmement chaud.
00:53:50 Il faut garder l'eau.
00:53:51 - Allez, on devient sérieux un tout petit peu avec Emilia Faline,
00:53:55 donc, qui est seule en tête à 10 km de l'entrée sur le circuit
00:54:04 de ce championnat d'Europe où il faudra...
00:54:06 Oh là là ! Chute, attention importante avec 8 concurrentes qui sont tombées.
00:54:11 La plupart sont déjà remontées sur leur vélo, sauf la Britannique là-bas
00:54:15 qui se relève avec un peu de retard.
00:54:16 Becky Story, la Danoise ici qui remet sa chaîne.
00:54:21 Eh bien, il s'agit d'Amélie Dideriksen.
00:54:25 Et vous avez vu Victor Bertheau qui était reparti avec un temps de retard
00:54:29 et qui doit contourner cette chute alors qu'elle était en poursuite
00:54:32 derrière le peloton.
00:54:34 - Eh oui, on s'approche de ce circuit. On va revoir l'accrochage.
00:54:39 Et bien voilà, ça a glissé dans ce virage. Et voilà !
00:54:44 Et puis derrière, ça s'enchaîne. On vient prendre les freins.
00:54:47 Les freins à disques, ça freine très fort.
00:54:49 Et forcément, ça ne tient pas. Il n'y a pas d'adhérence.
00:54:52 - Amélie Dideriksen qui n'est pas n'importe qui.
00:54:54 Elle avait été championne du monde en 2016 et elle connaît bien ce circuit.
00:55:00 Enfin, peut-être pas la route là où on en est actuellement.
00:55:02 Quoique si, puisqu'on parle, je crois, du même point de départ.
00:55:05 Elle avait remporté en 2017 le Tour de Drenthe.
00:55:07 Ici, c'est Alice Barnes qui vient de remonter sur le circuit
00:55:12 et qui vient de repartir.
00:55:14 C'est, je crois, la dernière à être repartie après la chute dont elle a été victime.
00:55:19 - Je crois que c'est elle qui a provoqué la chute.
00:55:21 - C'est une coéquipière habituellement d'Audrey Cordon-Ragot
00:55:24 chez Human Power Health.
00:55:27 - Attention dans ces ronds-points.
00:55:29 Ça s'est tendu là. Ce petit vent de côté, l'approche du circuit.
00:55:35 Il y a de la tension dans le peloton. C'est électrique.
00:55:40 - Alors, je vous disais qu'on était dans la province de Drenthe,
00:55:42 qui est l'une des provinces les plus rurales,
00:55:44 la plus rurale, la moins peuplée des Pays-Bas, au nord-est du pays,
00:55:51 avec la proximité de l'Allemagne sur toute la partie est de cette province,
00:55:58 la frontière allemande.
00:56:00 Et on a le Tour de Drenthe, dont on a entendu d'ailleurs parler
00:56:05 de la part des concurrentes interviewées par Claire Bricoin,
00:56:09 le Tour de Drenthe qui est une épreuve du World Tour
00:56:11 et qui est disputée, qui a été remportée, je l'ai dit,
00:56:14 par Amélie Dideriksen, ici à Limages, il y a six ans.
00:56:18 - On est sur des oeufs là.
00:56:20 - Oui, c'est un petit peu ça. Quand on tombe, après,
00:56:23 parfois on a du mal à...
00:56:24 - On ne veut plus pencher, on ne veut plus coucher le vélo,
00:56:27 on ne veut plus toucher au frein à vent.
00:56:29 Du coup, on ne roule pas vite, mais il faudrait mieux sauter
00:56:31 ces petits trottoirs.
00:56:32 - Il fallait aller tout droit. Il fallait passer sur l'herbe.
00:56:35 - Et il y a une autre concurrente, alors que là,
00:56:40 c'est un problème mécanique dont a été victime à l'instant
00:56:43 Miria Benito, qui repart relancée à part son mécano.
00:56:49 On a également Lorena Wibus, qui a gagné trois fois
00:56:51 le Tour de Drenthe et qui connaît bien, elle,
00:56:54 qui a été championne d'Europe, mais on n'était pas
00:56:56 aux Pays-Bas l'an passé, championne d'Europe,
00:56:58 donc l'an passé, tenante du titre.
00:57:01 Elle ne devrait pas être dépaysée, puisque le Tour de Drenthe,
00:57:04 c'est le même parcours que celui de ce championnat d'Europe.
00:57:08 La différence notable, c'est que l'arrivée lors du Tour de Drenthe
00:57:12 n'est pas jugée au sommet du Wamberg, mais au bas
00:57:17 de la descente, donc même un petit peu plus loin.
00:57:21 Donc, c'est quand même une différence assez importante.
00:57:25 - Allez, avant d'arriver sur le circuit, on tourne une page
00:57:27 de publicité pour l'instant. Donc, Emilia Faline, seule en tête
00:57:30 avec 27 secondes d'avance sur ses poursuivants.
00:57:33 - Bienvenue à vous, si vous nous rejoignez seulement maintenant,
00:57:37 au cœur d'une semaine et d'un week-end royal de cyclisme.
00:57:40 On est en train de suivre les championnats d'Europe,
00:57:42 la course en ligne femmes avec Patrick Chassé,
00:57:44 Pierre Roland, Cyril Guimard. Et à l'instant, on apprend,
00:57:47 Patrick, Cyril et Pierre, que la manche de Coupe du Monde
00:57:52 de BMX à Sarriens, dans le Vaucluse, aujourd'hui,
00:57:55 elle est annulée pour cause de vent trop fort.
00:57:58 On verra la suite pour le week-end, mais ce qui devait
00:58:01 se dérouler aujourd'hui à partir de 17h à Sarriens,
00:58:04 vient d'être annulé. Ce qui veut dire qu'on va suivre ensemble
00:58:07 le chrono du Tour de Luxembourg. Dès la fin de ce championnat
00:58:11 d'Europe pour les filles, on basculera sur le chrono
00:58:14 en intégralité. En attendant, Amaury Lhermitte nous tiendra
00:58:17 au courant parce que le départ du premier cours, c'est à 16h15.
00:58:20 Donc, on va suivre ensemble, comme tout au long de la semaine,
00:58:22 finalement, les championnats d'Europe et le Tour du Luxembourg.
00:58:25 Et puis, à 18h50, on filera ensuite à Concarneau
00:58:28 pour une très belle affiche de Ligue 2. Concarneau face
00:58:31 à Saint-Etienne. On va passer plus de temps ensemble
00:58:34 avec toute la bande, Christophe Ribelon et Théo Barbéducil
00:58:36 pour le Tour de Luxembourg. Juste après, donc, 73 km,
00:58:39 Patrick, Cyril et Pierre. Et on a vu, on va peut-être
00:58:43 vous remontrer l'image, le retour dans le peloton
00:58:46 de notre française Victoire Berthaud, qui a chuté tout à l'heure.
00:58:49 La bonne nouvelle, Patrick. Donc, elle est bien de retour
00:58:51 dans le peloton. - Oui, effectivement. La championne
00:58:53 de France en titre est effectivement revenue à l'arrière
00:58:56 grâce à ces voitures des directeurs sportifs,
00:58:59 notamment, en dépit d'une chute qui est intervenue
00:59:02 après le dépannage dont elle a fait l'objet.
00:59:04 Eh bien, elle a évité cette chute. Elle a passé un petit peu
00:59:07 de temps, donc, du coup, à rentrer, à revenir.
00:59:10 Mais c'est maintenant chose faite. On retrouve aux avant-postes
00:59:14 la suédoise Emilia Fahlin, qui n'a pas beaucoup d'avance.
00:59:21 Vous le voyez. Est-ce qu'elle se relève ou est-ce que c'est
00:59:23 le peloton qui a accéléré? Je me demande si elle...
00:59:25 - Elle se relève, elle se relève. - Elle se relève, Emilia Fahlin,
00:59:28 parce que là, elle a peut-être essayé de déclencher
00:59:30 quelque chose, mais elle sait que seule, aussi loin de l'arrivée,
00:59:33 c'est complètement suicidaire. Emilia Fahlin,
00:59:36 qui est une concurrente d'expérience, qui a eu l'occasion
00:59:40 de remporter une course par étape il y a quelques années.
00:59:44 Elle a, grâce à Orlova, disputé en République tchèque.
00:59:48 Elle a également eu l'occasion de gagner quelques belles courses.
00:59:52 Cette année, on l'a vu remporter, évidemment,
00:59:55 son championnat national. Elle court habituellement
00:59:57 au sein de la formation FDJ Suez. Et elle est maintenant reprise
01:00:04 par le peloton. Peloton groupé à nouveau, comme c'est le cas
01:00:07 le plus souvent depuis le départ de ce championnat d'Europe,
01:00:10 mais toujours sur un rythme élevé. Vous voyez l'équipe de France
01:00:13 qui est sur le côté gauche de la route.
01:00:19 Avec Audrey Cordon-Ragot en deuxième position,
01:00:23 dont on a pu noter l'implication, je dirais,
01:00:26 et l'extrême motivation aujourd'hui. Est-ce que le raid
01:00:31 de Victoire Bertheau lui sera préjudiciable dans le final
01:00:36 de cette épreuve au moment où l'on rentre maintenant
01:00:39 sur le circuit et que l'on va aborder la première
01:00:44 des six ascensions de cette difficulté, le Wamberg ?
01:00:51 - Si elle est rentrée en s'appuyant sur l'aspiration
01:00:57 des voitures de directeurs sportifs, quand vous êtes seul,
01:01:02 l'effort que vous faites n'est pas beaucoup plus difficile
01:01:06 que dans le peloton. En plus, elle a bénéficié
01:01:09 de la chute suivante, ce qui fait que ça a un peu
01:01:14 désorganisé le peloton. Donc je ne pense pas que cet effort-là
01:01:18 puisse lui être préjudiciable.
01:01:21 Vous savez, quand vous savez bien flirter avec l'aspiration
01:01:28 des voitures, surtout si le vent vient du bon côté,
01:01:32 c'est presque plus facile dans les voitures que dans le peloton.
01:01:35 - Voilà, toutes les Françaises sont regroupées à l'avant maintenant.
01:01:43 Alors que l'on rentre sur le circuit, notre envoyée spéciale,
01:01:53 notre chère Claire Brécoy, se trouve elle précisément
01:01:57 aux abords de l'arrivée. Oh là là, Claire, qu'est-ce qui se passe ?
01:02:02 On voit que vous êtes très bien couverte apparemment.
01:02:05 Il ne fait pas très bon là-haut.
01:02:08 - Et oui Patrick, il faudra excuser notre look parce qu'on est
01:02:11 à la fois sous la pluie, elle est un peu fine là, mais elle n'était
01:02:14 vraiment pas fine il y a quelques minutes à peine, puis il y a de gros nuages
01:02:17 qui arrivent, ça va être très instable cet après-midi.
01:02:20 Ici, on est vraiment sur le col du Vam en effet, et si vous regardez
01:02:23 à ma droite, vous avez l'entrée du col du Vam. On bascule, hop,
01:02:27 on remonte et là-bas vous allez avoir l'arche des 1 km.
01:02:30 En fait, tout est vraiment concentré pour ce final.
01:02:33 Les concurrentes nous parlaient d'une double difficulté en deux parties.
01:02:36 C'est aussi ce que l'équipe de France Masculine nous a dit hier
01:02:39 lors de la reconnaissance, et bien c'est vraiment ça. Là, vous êtes redescendue
01:02:42 avec la caméra de Charlie vers la descente, et puis on remonte, hop,
01:02:45 encore avec ces derniers 200 m là qui vont vers l'arrivée,
01:02:49 l'arche est un petit peu plus loin là-haut. Donc voilà, là ce sera
01:02:52 vraiment le dernier effort, j'imagine que vous voyez bien.
01:02:55 Ici, c'est un effort continu qui est un petit peu moins dur vraiment
01:02:58 qu'en haut, mais là à partir des 200 m, il va falloir être très forte.
01:03:01 Voilà, on va vous laisser avec Charlie, on va se mettre un peu à l'abri
01:03:04 et on se retrouve après. - Exactement. Bon, le col du Vam,
01:03:07 comme on l'appelle ici, c'est peut-être la raison, vous avez noté
01:03:10 en entendant le sujet de Claire Bricogne, avec la reconnaissance
01:03:14 des Français, il y avait pas une petite vanne, mais une petite vanne
01:03:18 de Thomas Vauclair en disant "là-haut, vous pourrez jeter vos déchets,
01:03:23 profitez-en pour vider votre poubelle de l'hôtel".
01:03:27 Pourquoi ? C'était tout simplement parce que cette difficulté
01:03:32 que l'on va aborder est en fait une montagne de déchets
01:03:35 et qui a été recouverte évidemment et végétalisée,
01:03:39 ce qui explique que tout le monde un petit peu en rigole
01:03:43 parce que c'est assez particulier, mais en tout cas,
01:03:47 c'est pas une montagne, une colline naturelle à l'origine.
01:03:52 - Vous pouvez observer l'approche de cette difficulté
01:03:57 avec ces virages à angle droit, le peloton est très étiré
01:04:02 et ça y est, là, en face, c'est la descente et là, on va commencer
01:04:06 la montée. La particularité, c'est que les concurrents vont se croiser
01:04:12 à certains moments, s'il y a assez d'écart, bien sûr.
01:04:15 L'équipe d'Allemagne, très impliquée depuis une dizaine de kilomètres
01:04:19 à l'avant, on a voulu arriver bien placée sur ce circuit.
01:04:24 C'est chose faite.
01:04:25 - Oui, et on a Victoire, Berthaud et Haute-Biannick qui sont
01:04:29 dans les 3-4 dernières positions, elles viennent de revenir
01:04:33 et c'est pas obligatoirement la meilleure position.
01:04:36 - Il y a vraiment une partie vraiment très technique,
01:04:40 la montée avec ces petites courbes, la ligne d'arrivée,
01:04:44 on va tourner sur la gauche, une descente rapide, la route est parfaite,
01:04:49 mais en bas, il y a presque encore un virage à angle droit,
01:04:53 donc il y a des relances incessantes sur cette chaussée humide.
01:04:56 - La route est parfaite parce qu'on est sur un site récent,
01:04:59 donc imaginez un petit peu avant une énorme décharge,
01:05:02 et VAM, pourquoi VAM ? C'est le nom de la société qui a choisi
01:05:05 de végétaliser cette décharge, et d'ailleurs, il y a 10 mètres
01:05:10 des pavés, c'est quand même... Alors les pavés, je pense que
01:05:13 j'ai du mal à croire qu'ils n'étaient pas là auparavant, quand même.
01:05:16 On ne les a pas mis récemment, ceux-là, parce que ça a l'air d'être
01:05:19 des bons vieux pavés de campagne, et on ironise aussi sur l'altitude,
01:05:24 on a dit 48 mètres, Claire aurait pu nous le montrer,
01:05:27 mais au pied de cette ascension, il y a marqué 4 800 cm.
01:05:32 On a transformé ça en centimètres. Bon, il ne faut pas oublier quand même
01:05:35 que 30% du territoire néerlandais est sous le niveau de la mer,
01:05:39 donc ça dépend par rapport à où on se situe.
01:05:42 Et c'est difficile pour ça de être concurrent.
01:05:45 Ce n'est pas des pavés anodins, comme on dit.
01:05:48 - On remarquerait que l'herbe pousse entre les pavés.
01:05:52 - Et la descente, rapide. - Sur le mouillé.
01:05:59 - Et tirer, tirer, tirer, le peloton. - Rapide et néanmoins technique,
01:06:03 quand même, parce que la route est mouillée, effectivement.
01:06:05 - Regardez, la championne du monde, Kopecky.
01:06:09 Elle est où, là, Kopecky ? Elle est en tête ?
01:06:12 - Elle va bien. - Elle va bien, elle ne prend pas de risques.
01:06:16 - Et on a l'impression qu'elle teste un peu déjà ses adversaires,
01:06:20 ou en tout cas, elle leur montre, elle leur signifie qu'il faudra compter,
01:06:23 effectivement, avec elle. - Ou qu'elle veut savoir
01:06:26 si elle a de bonnes jambes ou pas. - C'est peut-être tout simplement
01:06:29 pour elle se rassurer, vous voulez dire. - Oui, voir si ça répond.
01:06:33 Parce que pour l'instant, tout le temps dans les roues, des fois,
01:06:36 on a l'impression d'être bien, mais de temps en temps,
01:06:39 il faut faire un petit effort pour voir si véritablement
01:06:42 il y a de la compression. - Et on est vraiment sur un site
01:06:45 de cyclisme, ici, parce qu'il y a le championnat d'Europe
01:06:48 cette année, je vous ai parlé de Drenthe, le Tour de Drenthe
01:06:51 qui passe également sur ce Wamberg. Il y a également
01:06:54 les championnats néerlandais qui ont été organisés ici en 2020
01:06:57 et en 2021 et en 2022. Et puis il y a aussi, également,
01:07:02 il y a deux ans, l'Euro de cyclocross qui a été organisé
01:07:07 également sur cette route.
01:07:10 - Il y a même de la neige, regardez. C'est tout blanc.
01:07:18 - Je ne pense pas que ce soit de la neige. - Ah non ?
01:07:20 - Non, non, non, c'est rien. Je ne pense pas.
01:07:23 - Compte tenu de l'altitude. - Ah oui, c'est vrai que ça,
01:07:26 je n'avais pas pensé à ça. 4 800 centimètres, effectivement.
01:07:31 Le plat pays, qu'il est un tout petit peu moins
01:07:35 quand on arrive aux abords de cette difficulté.
01:07:38 Et ce sera le cas à six reprises, puisqu'il s'agit de la première
01:07:42 des six ascensions. La sixième, ce sera bien sûr,
01:07:45 pour l'arrivée de ce championnat d'Europe Elite Dab.
01:07:57 - Vous savez quel est le point culminant de...
01:08:00 Combien culmine la plus grosse difficulté au Pays-Bas ?
01:08:04 332 mètres. Donc, ce n'est pas si plat que ça,
01:08:08 parce que 332 mètres, ça commence à devenir quand même,
01:08:11 quand on part du niveau de la mer, voire sous le niveau de la mer...
01:08:14 - Oui, c'est énorme. - Ça devient quand même significatif.
01:08:18 Mais on n'ira pas aujourd'hui. Ni demain, d'ailleurs.
01:08:24 - Voilà. Si on veut cacher les ordures...
01:08:27 - Voilà. C'est beaucoup plus joli. - Là, c'est très bien.
01:08:30 - Regardez ça. C'est fait pour la télévision. Magnifique.
01:08:33 - Je ne sais pas si vous avez remarqué, au départ,
01:08:36 on avait l'année irlandaise qui était vraiment très, très présente
01:08:41 dans les dix premières positions. Et après une demi-heure de course,
01:08:46 se sont complètement retirées les deux premières positions.
01:08:50 Après une demi-heure de course, se sont complètement retirées.
01:08:54 Les Allemandes, on les a vues venir se positionner.
01:08:58 - Je vous interromps, Norsgaard. Pardon, je veux vous repasser la parole.
01:09:01 Mais on a vu Emma Norsgaard qui était distancée.
01:09:04 Quand même l'une des concurrentes les plus rapides en cas d'arrivée au sprint,
01:09:07 mais qui a du mal à franchir cette première ascension.
01:09:10 - Oui, ou elle a peut-être eu d'autres problèmes.
01:09:13 On va faire attention, mais peut-être qu'elle était dans une chute aussi.
01:09:17 - Oui, je disais donc que l'année irlandaise...
01:09:20 - Ah, pardon, je vous interromps à nouveau. C'est Didier Hicksen.
01:09:23 J'avais cru voir le 58 et c'est le 59.
01:09:26 - Eh bien, voilà, l'erreur est réparée.
01:09:28 - Et on comprend mieux, puisque Didier Hicksen s'est imposé déjà une poursuite tout à l'heure
01:09:32 après la chute dont elle a été victime. Et c'est peut-être les conséquences
01:09:35 de cette chute, tout simplement, qui l'empêchent de suivre l'origine.
01:09:38 - Oui, donc je vais revenir à mes années irlandais.
01:09:45 - Non, non, non, pas une nouvelle fois.
01:09:48 - Je vous interromps, Pog.
01:09:50 - Et on les voit seulement revenir maintenant, c'est-à-dire que pratiquement
01:09:53 pendant trois quarts d'heure, elles se sont remises au chaud
01:09:56 sans donner un coup de pédale.
01:09:58 - Mais pour quelle raison ?
01:10:00 - Eh bien, parce qu'elles se sont rendues compte que le vent n'était pas suffisamment important
01:10:03 pour pouvoir monter une bordure, ce qui a été le cas.
01:10:06 Beaucoup trop de parties abritées,
01:10:11 pas suffisamment de longueur pour pouvoir le faire.
01:10:14 Et puis rappelons-nous, il y a eu le petit accrochage
01:10:17 avec Audrey tout à l'heure.
01:10:20 - Accrochage verbal, hein ?
01:10:22 - Oui, verbal. C'est une petite tape à m'y calculer le dos, quand même.
01:10:25 Voilà. Gentil.
01:10:27 - Et un premier abandon.
01:10:30 Une concurrente espagnole, visiblement...
01:10:33 - Pas bien.
01:10:35 - Pas bien à la suite de la chute dont elle a été victime, Maria Benito.
01:10:38 Elle était tombée tout à l'heure en compagnie de Didier Rixen.
01:10:41 Et finalement, elle se retire de façon un petit peu prématurée.
01:10:45 On espère que ce n'est pas trop grave.
01:10:47 Maria Benito, âgée de 26 ans, championne d'Espagne, contre la montre.
01:10:53 - Voilà, ça temporise maintenant.
01:10:58 Donc on avait notre petite Française qui était à l'entrée,
01:11:01 au pied de la difficulté finale du circuit,
01:11:05 qui était dans les deux dernières positions,
01:11:07 qui vont pouvoir se repositionner.
01:11:09 - Tout à l'heure, en entendant Cyril Guimard parler de l'attitude de l'équipe des Pays-Bas sur les premiers kilomètres,
01:11:15 j'ai senti, Pierre-Roland, que vous ne partagez peut-être pas la même explication.
01:11:20 - Non, non, non. C'est plus le questionnement pour l'équipe néerlandaise.
01:11:26 Comment batte l'autocopecky ?
01:11:29 Alors, je pense qu'on va commencer à 65 km de l'arrivée, à se poser des questions.
01:11:36 En plus, l'autocopecky a toutes ses coéquipières autour d'elle.
01:11:40 Même si tout à l'heure j'ai fait une petite erreur, ils ne sont pas 8, mais ils sont 7.
01:11:44 - Oui, on a rectifié le plan.
01:11:46 - Mais là, ils vont commencer à se poser quelques questions.
01:11:50 Du côté de la Hollande, ils ont quand même Lorena Vibhush, qui va très vite.
01:11:56 Donc je pense que peut-être on va s'orienter autour d'elle.
01:12:00 Peut-être que c'est la raison du retrait de l'équipe néerlandaise.
01:12:04 - Vibhush et Vollering sont considérés comme les deux leaders de l'équipe néerlandaise.
01:12:10 - Dans deux registres différents.
01:12:11 - Dans deux registres différents, c'est vrai que Demi-Vollering est vraiment la classique woman, je dirais.
01:12:15 C'est-à-dire capable, effectivement, sur une course dure, d'aller chercher à peu près n'importe quelle victoire.
01:12:21 On rappelle qu'elle a gagné deux fois l'IJ Bastogne-Liege.
01:12:23 Cette année, d'ailleurs, elle a fait le triplé des Ardennes, puisqu'elle a gagné à la fois l'Amstel Gold Race, la Fleche Wallonne et l'IJ Bastogne-Liege.
01:12:31 Elle était imbattable, intouchable sur ces classiques en début de saison.
01:12:37 Et puis, Lorena Vibhush, qui elle est beaucoup plus cataloguée, évidemment, sprinteuse et qui est probablement plus rapide que le Tukopeki en vitesse pure.
01:12:46 - En vitesse pure, voilà, c'est bon.
01:12:48 - Mais il faut ajouter qu'elles sont toutes de la même équipe.
01:12:51 - Alors, ça va nous amener à une question.
01:12:54 Tiens, allez, je vous lancerai là-dessus.
01:12:55 - Allez, allez.
01:12:57 - Est-ce que ça sera vraiment la question...
01:12:58 - Piège.
01:12:59 - Bien non, surtout un populaire, voire tabou.
01:13:02 - Elle est pour Cyril, parce qu'il a été directeur sportif, manager.
01:13:06 Il a été entraîneur de l'équipe de France.
01:13:09 - Il a même été coureur, mais il y avait déjà des équipes de barre quand même à l'époque.
01:13:12 Il ne faut pas l'oublier.
01:13:13 - Oui.
01:13:14 - Attention, une attaque juste derrière.
01:13:15 Et c'est une concurrente néerlandaise qui est en train de sortir.
01:13:20 J'ai du mal entre les 5 et les 6.
01:13:22 C'est Marcus qui vient de sortir.
01:13:25 Et on ne la laisse pas partir.
01:13:26 On ne laisse pas partir une néerlandaise.
01:13:28 C'est ce qu'on s'est dit très certainement au briefing au sein de la Squadra Azzurra.
01:13:32 Et c'est Hilaria Sanguinetti qui réagit pour ramener le peloton dans son sillage.
01:13:38 On est à moins de 65 km de l'arrivée.
01:13:41 Et on va revoir cette attaque de la néerlandaise, Rianne Marcus,
01:13:47 qui essaye de créer du mouvement dans ce peloton.
01:13:53 - Oui, d'autant qu'elle est sortie.
01:13:56 C'est ses équipières qui ont fermé derrière pour qu'elle sorte toute seule.
01:14:01 Mais l'Italie a réagi immédiatement.
01:14:03 - Alors, je vous propose de tourner une page de publicité.
01:14:05 Et derrière, promis, on parle justement de ces risques de collusion entre nations différentes.
01:14:11 - Mais ça n'a jamais existé, ça !
01:14:13 - Quand on porte toute l'année le même maillot et qui plus est,
01:14:16 le maillot de la meilleure équipe féminine du monde.
01:14:20 Tout ça, évidemment, après une pause.
01:14:23 - Ça se tend quand même dans la course actuellement avec des attaques incessantes.
01:14:29 Des attaques, à l'instant, au moment où vous repreniez l'antenne,
01:14:34 d'une française, Gladys Verhulst, qui connaît bien les championnats d'Europe.
01:14:39 Elle a été plusieurs fois sélectionnée.
01:14:41 D'ailleurs, l'an passé, je crois que c'était la meilleure française dans le top 10.
01:14:44 Neuvième, il me semble, de ce championnat d'Europe.
01:14:47 Et on voit que les attaques se multiplient.
01:14:49 Il y en a eu une auparavant qui était assez intéressante
01:14:52 parce qu'une fois de plus, on a vu une néerlandaise attaquer.
01:14:55 On a les images, on va pouvoir vous remontrer ça.
01:14:58 Et effectivement, c'est Mischa Bredewold qui s'est dressée sur les pédales
01:15:03 et qui s'en surprendra en grand monde.
01:15:05 Mais regardez derrière l'Italienne, elle était en train justement de prendre son bidon.
01:15:09 Elle a immédiatement réagi.
01:15:12 C'est, je crois, à nouveau Ilaria Sanguinetti
01:15:15 qui est déléguée pour contrôler toutes les tentatives d'échapper.
01:15:18 Qui a immédiatement suivi.
01:15:21 Et ce qui est plus surprenant, c'est qu'un peu plus tard,
01:15:24 on l'a même vu relayer la néerlandaise.
01:15:26 Mais de toute façon, le reste du peloton a réagi.
01:15:29 Et elles ont toutes été reprises.
01:15:31 Voilà, donc peloton a regroupé.
01:15:33 Mais avec des attaques qui se multiplient maintenant.
01:15:36 - Oui, surtout avec les néerlandaises.
01:15:38 C'est les néerlandaises qui ont allumé les pétards les premiers.
01:15:41 Et pour l'instant, elles ressortent en permanence.
01:15:44 C'est vrai qu'il va falloir à un moment ou à un autre
01:15:47 se débarrasser de Copéquille.
01:15:49 - Alors vous avez un vieux vélo, vous avez une vieille poupée.
01:15:51 Vous voulez faire des poupées de chiffon.
01:15:53 Ben voilà, vous faites une sculpture.
01:15:55 - Il y a une chute là ?
01:15:56 - Non, il n'y a pas de chute.
01:15:58 - Ah, c'est très bon.
01:16:00 - Ah, il n'est pas mal.
01:16:04 - Il y a une déchetterie pas loin.
01:16:06 Donc voilà, on a récupéré.
01:16:08 On a fait une sculpture.
01:16:10 - Voilà, c'est la recyclerie.
01:16:12 - C'est la réciter, c'est la récolter.
01:16:14 - C'est la récolter.
01:16:16 - C'est la récolter.
01:16:18 - C'est la récolter.
01:16:20 - C'est la récolter.
01:16:22 - C'est la récolter.
01:16:24 - C'est la récolter.
01:16:26 - C'est la récolter.
01:16:28 - C'est la récolter.
01:16:30 - C'est la récolter.
01:16:32 - C'est la récolter.
01:16:34 - C'est la récolter.
01:16:36 - C'est la récolter.
01:16:38 - C'est la récolter.
01:16:40 - On a du monde à discuter avec Asconde,
01:16:42 qui était très urbain.
01:16:44 Mais avec ce point commun,
01:16:46 c'est qu'il est truffé de virages, ce circuit.
01:16:48 - Et à certains moments,
01:16:50 la route est également glissante.
01:16:52 On l'a vu avec Claire tout à l'heure,
01:16:54 qui était détrempée,
01:16:56 qui ne résistait plus à la pluie.
01:16:58 Donc il en est tombé même ici.
01:17:00 - On a vu...
01:17:02 - Et ça va chuter dans les virages.
01:17:04 - Oui, on a vu une Suisse glisser un petit peu.
01:17:06 Et on a vu un peu de pêche.
01:17:08 - On a vu une Suisse glisser un petit peu.
01:17:10 Et on est reparti pour une nouvelle ascension.
01:17:12 Un nouveau petit tour dans ce site artificiel.
01:17:14 Avec la première montée, la descente,
01:17:16 et après le passage ligne
01:17:18 derrière la zone de Ravola.
01:17:20 - Eh bien, d'abord là.
01:17:22 - Eh oui, on le redoutait.
01:17:24 Et malheureusement,
01:17:26 cette chute vient de se produire.
01:17:28 C'est Karina Schrempf,
01:17:30 autrichienne,
01:17:32 qui en a fait les frais.
01:17:34 On va revoir cette chute
01:17:36 qui vient de se produire.
01:17:38 À l'intérieur, une glissade.
01:17:40 - Oh là là !
01:17:42 - Ah oui, c'est violent, là, quand même.
01:17:44 Elle a heurté le pied de cette barrière
01:17:46 qui était pourtant dans l'air,
01:17:48 mais en faisant un écart.
01:17:50 Et là, on est en train de vérifier
01:17:52 si elle n'a pas...
01:17:54 - En fait, elle a décroché
01:17:56 de la roue arrière.
01:17:58 - Elle a une chute assez spectaculaire.
01:18:00 Mais visiblement, ça va.
01:18:02 - Elle est en train de se débrouiller.
01:18:04 Mais visiblement, ça va.
01:18:06 - On est en train de signaler
01:18:08 qu'elle voulait au moins aller
01:18:10 jusqu'au paddock.
01:18:12 - Le circuit fait 14 km seulement.
01:18:14 - C'est un circuit rapide.
01:18:16 Les concurrentes sont de nouveau
01:18:18 sur cette partie pavée.
01:18:20 - Alors, merci à Denis Briscadieu
01:18:22 qui m'a envoyé ce petit message
01:18:24 en me précisant que les pavés
01:18:26 ont bien été posés,
01:18:28 comme le reste du circuit,
01:18:30 il y a 5 ans, sur cette montagne de déchets.
01:18:32 Donc même si les pavés ont l'air anciens,
01:18:34 c'est un peu comme sur Paris-Roubaix
01:18:36 où l'on rénove les pavés,
01:18:38 on les remplace par des anciens pavés.
01:18:40 Eh bien, on a fait un peu la même chose
01:18:42 ici pour faire de ce site artificiel
01:18:44 un vrai site dédié au cyclisme.
01:18:46 C'est un peu comme
01:18:48 l'allée Creplande
01:18:50 dans Roubaix.
01:18:52 Ça ne dure pas plus longtemps, d'ailleurs.
01:18:54 - Mais c'est un peu plus portu, quand même.
01:18:56 - Ça fait des dégâts, quand même.
01:18:58 - Elle ne fait pas bon traîner à l'arrière.
01:19:00 - Elle est arrivée, elle est...
01:19:02 quand même...
01:19:04 C'est un bon faux plat montant.
01:19:06 Regardez, on fait des différences
01:19:12 dans les descentes.
01:19:14 Concurrente suisse
01:19:16 en deuxième position.
01:19:18 C'est Elis Chabais, là,
01:19:26 qui est là, pour la Suisse.
01:19:28 En tout cas,
01:19:30 on a à nouveau une attaque.
01:19:32 Ça se passe souvent par deux.
01:19:34 Je ne sais pas si vous avez remarqué.
01:19:36 Mais là, une fois de plus,
01:19:38 deux concurrentes qui tentent de sortir.
01:19:40 C'est Léa Fuch
01:19:42 pour la Suisse.
01:19:44 Et il s'agit de
01:19:46 Jelena Erić pour la Serbie.
01:19:48 Et derrière, on réagit,
01:19:50 j'ai l'impression.
01:19:52 - Regardez, derrière, c'est difficile.
01:19:54 - C'est difficile,
01:19:56 ça fait des dégâts.
01:19:58 C'est l'Italie qui réagit.
01:20:00 - Oui, encore une fois,
01:20:02 l'Italie qui contrôle
01:20:04 toutes les tentatives d'échapper.
01:20:06 - Marie Le Net,
01:20:08 la première française
01:20:10 à passer la ligne.
01:20:12 - Et on voit quand même
01:20:14 les visages plus marqués
01:20:16 pour cette deuxième ascension.
01:20:18 - Oui, il y a du dégât.
01:20:20 Oud-Biannik à l'arrière.
01:20:22 - Imaginez, dans quatre tours,
01:20:24 trois concurrentes en tête.
01:20:26 En tout cas, l'Italie veut être
01:20:28 de toutes les échappées.
01:20:30 - Elle est revenue très vite.
01:20:32 - Cette zone d'Oravito, là,
01:20:34 il y avait mieux à faire.
01:20:36 - Ce n'est pas génial.
01:20:38 - Vous voulez dire ça parce qu'on est
01:20:40 dans une succession de virages ?
01:20:42 - Alors certes, c'est l'endroit
01:20:44 où il y a le moins de vitesse du circuit,
01:20:46 mais c'est un endroit qui est très étroit.
01:20:48 En fait, du coup, les assistants,
01:20:50 ils ne font que de s'avancer
01:20:52 et de se débrouiller.
01:20:54 - On voit, regardez,
01:20:56 cette concurrente, elle se fait dépanner.
01:20:58 Les voitures, elles ne peuvent même plus passer.
01:21:00 C'est le bazar. Imaginez qu'il y ait
01:21:02 une concurrente attardée qui est dans les voitures.
01:21:04 Où est-ce qu'elle passe ?
01:21:06 En plus, on lui met du ravitaillement dans le dos.
01:21:08 - Florentin Macaille qui va repartir maintenant.
01:21:10 On a perdu quand même pas mal de temps, là, dans ce...
01:21:12 - Avec les freins à disque.
01:21:14 - Dans ce dépannage.
01:21:16 - C'est un petit peu la panique.
01:21:18 - C'est bien Élise Chabé.
01:21:20 C'est bien...
01:21:22 - Non, c'est Soraya Paladine.
01:21:24 - Non, mais la Suisse.
01:21:26 C'est bien le 25.
01:21:28 C'est bien Élise Chabé.
01:21:30 C'est bien le...
01:21:32 J'avais reconnu le style.
01:21:34 J'avais un doute avec les dossards.
01:21:36 - C'est assez facile, là.
01:21:38 - Elle a un style assez particulier.
01:21:40 On la reconnaît facilement.
01:21:42 - Donc, Élise Chabé pour la Suisse,
01:21:44 Soraya Paladine pour l'Italie
01:21:46 et pour la Serbie.
01:21:48 Et on voit que depuis que l'italienne,
01:21:50 Paladine, est rentrée,
01:21:52 eh bien, l'écart est en train d'augmenter.
01:21:54 Alors que derrière, la poursuite est emmenée
01:21:56 par la polonaise Jaskulka,
01:21:58 l'espagnol...
01:22:00 L'espagnol, décidément.
01:22:02 L'irlandaise Van Aanruij
01:22:04 pour essayer de ne pas avoir un écart trop important.
01:22:08 On aperçoit la championne du monde,
01:22:10 le Tokopeki, la Belge,
01:22:12 donc qui, elle, reste dans les roues pour l'instant.
01:22:14 - Oui, très loin.
01:22:16 - Le Tokopeki, elle se balade.
01:22:18 Elle a la bouche fermée.
01:22:20 Elle est en promenade de santé.
01:22:22 Quand on voit à l'arrière le visage
01:22:24 de certaines concurrentes...
01:22:26 Aucun problème
01:22:30 pour la championne du monde.
01:22:32 Et devant, on s'entend bien.
01:22:38 - Oui, apparemment, puisque Yelena Eric,
01:22:40 vous voyez, n'hésite pas à prendre les relais.
01:22:42 Et vous allez voir que l'italienne, également...
01:22:44 - Deux concurrentes de la même équipe.
01:22:46 Ça, ça signalait, ça aide à bien s'entendre.
01:22:48 L'italienne et la Suisse évoluent
01:22:50 toute l'année dans la même équipe.
01:22:52 - L'équipe Canyon.
01:22:54 - Canyon-SRAM.
01:22:56 - Effectivement.
01:22:58 Mais dites-moi,
01:23:02 ça nous amène à évoquer le sujet
01:23:04 que l'on annonçait tout à l'heure.
01:23:06 - On l'a relancé.
01:23:08 - C'est ça.
01:23:10 Je l'avais bien en tête.
01:23:12 Vous aviez envie d'intervenir sur ce sujet.
01:23:14 - On n'allait pas laisser
01:23:16 Cyril Guimard tranquille comme ça.
01:23:18 - Est-ce que, dans le cadre
01:23:20 d'un championnat d'Europe,
01:23:22 quand on a des équipes
01:23:24 si bien structurées,
01:23:26 et des individualités aussi,
01:23:28 parce que ça peut être le cas,
01:23:30 est-ce que, justement,
01:23:32 on ne peut pas avoir des alliances
01:23:34 de circonstances,
01:23:36 même si l'on ne porte pas
01:23:38 le même maillot d'équipe nationale ?
01:23:40 - Il y a toujours des alliances
01:23:42 de circonstances.
01:23:44 Du premier kilomètre au dernier kilomètre.
01:23:46 Puisque là, vous avez trois concurrentes
01:23:48 qui sont en tête.
01:23:50 Elles se relaient.
01:23:52 Donc il y a bien une entraide
01:23:54 entre trois concurrentes.
01:23:56 En tête de peloton,
01:23:58 il y a plusieurs équipes
01:24:00 qui vont se relayer.
01:24:02 Ce n'est pas le cas pour l'instant.
01:24:04 Ce qui fait que l'écart augmente.
01:24:06 C'est un sport où il y a
01:24:08 alliances et désalliances en permanence.
01:24:10 A partir de là,
01:24:12 on peut tout imaginer,
01:24:14 si on a l'esprit un peu malsain.
01:24:16 - Il ne nous a pas répondu.
01:24:18 Il nous a fait de la réponse de Norman.
01:24:20 - De la réponse de Norman.
01:24:22 Il nous a fait de la langue de bois.
01:24:24 Non mais attendez.
01:24:26 Là, par exemple,
01:24:28 chez SD Works,
01:24:30 on a quasiment toutes les favorites.
01:24:32 Les plus grandes favorites
01:24:34 sont les Alliances.
01:24:36 L'important, c'est que l'une
01:24:38 de ces concurrentes l'emporte.
01:24:40 Est-ce qu'on va faire une alliance
01:24:42 ou est-ce qu'on va se dire
01:24:44 que c'est les favorites ?
01:24:46 - Ça dépendra des circonstances.
01:24:48 - C'est trop tôt pour le dire.
01:24:50 - Non, ce n'est pas trop tôt pour le dire.
01:24:52 C'est très difficile.
01:24:54 C'est d'ailleurs
01:24:56 un des gros problèmes
01:24:58 des équipes nationales.
01:25:00 Quand vous courez
01:25:02 pendant un an, deux ans,
01:25:04 voire des fois quatre ou cinq ans
01:25:06 avec des filles,
01:25:08 avec lesquelles...
01:25:10 Ou des hommes, c'est la même chose.
01:25:12 Toute l'année,
01:25:14 il y a des amitiés.
01:25:16 Il y a énormément de choses
01:25:18 sur le plan de l'affect qui se passent.
01:25:20 Ça peut être vrai dans l'autre sens aussi.
01:25:22 On peut ne pas s'aimer
01:25:24 et peut-être même
01:25:26 aller jusqu'à faire perdre.
01:25:28 On a des exemples.
01:25:30 Comment vous faites
01:25:32 si votre meilleure amie
01:25:34 se trouve échappée
01:25:36 et qu'elle est sur le point
01:25:38 d'aller chercher le titre
01:25:40 et vous dites
01:25:42 "J'aimerais bien que ce soit
01:25:44 quelqu'un d'autre de l'équipe qui y aille,
01:25:46 mais pas moi.
01:25:48 Est-ce que je peux y aller ?
01:25:50 Qu'est-ce qui va se passer derrière ?"
01:25:52 Il y a plein de questions
01:25:54 qui se posent tout au long de la course.
01:25:56 Mais quand on arrive dans les phases clés
01:25:58 par équipe nationale,
01:26:00 c'est évident et c'est humain.
01:26:02 On a vu à l'instant
01:26:04 Florie Macaille
01:26:06 qui était toujours dans les roues.
01:26:08 Si elle est dans les roues des voitures,
01:26:10 le plus dur est fait.
01:26:12 Elle s'est arrêtée assez longuement
01:26:14 pour être dépannée au stand
01:26:16 il y a quelques minutes.
01:26:18 Elle n'est pas encore dans ce point.
01:26:20 Le peloton temporise un petit peu.
01:26:22 C'est vrai que c'est toujours délicat.
01:26:24 Mais pour parler du cyclisme féminin,
01:26:26 quand on voit le championnat du monde
01:26:28 d'Amy Vollering et Lotto Kopecky
01:26:30 qui évoluent toutes les deux
01:26:32 chez SD Works,
01:26:34 parce qu'elles se sont mises
01:26:36 sur le championnat du monde,
01:26:38 elles ne se sont pas fait de cadeaux.
01:26:40 Un titre, c'est un titre.
01:26:42 Certes, on évolue toute l'année ensemble,
01:26:44 mais on ne peut pas.
01:26:46 C'est compliqué.
01:26:48 Quand on fait partie d'une grosse nation,
01:26:50 on ne peut pas tricher.
01:26:52 On est là, on a le maillot national,
01:26:54 on a le maillot du pays.
01:26:56 - T'assures avec beaucoup de conviction.
01:26:58 Quelque chose qui n'est pas vérifiable.
01:27:00 - Oui, mais quand on fait partie
01:27:02 d'une grosse nation,
01:27:04 comme les Pays-Bas,
01:27:06 comme l'équipe de France,
01:27:08 comme l'Italie,
01:27:10 on ne peut pas mentir,
01:27:12 on ne peut pas tricher.
01:27:14 Sinon, à vie, on n'y retourne plus.
01:27:16 Et là, c'est Vollering qui attaque.
01:27:18 Tout simplement,
01:27:20 une des favorites.
01:27:22 - On l'a vu, à Peter Sagan,
01:27:24 quand il était titré,
01:27:26 il avait régulièrement des petits coups de main
01:27:28 de ses équipiers qui évoluaient
01:27:30 dans des petites nations.
01:27:32 - C'est très furtif.
01:27:34 - On peut parler des Tchèques,
01:27:36 des Polonais aussi,
01:27:38 qui lui donnaient des petits coups de main.
01:27:40 Mais au milieu du peloton,
01:27:42 c'était assez discret.
01:27:44 - On va boucher un petit trou.
01:27:46 - On va prendre un petit bidon,
01:27:48 on va briter un petit peu.
01:27:50 - On va briter un petit peu.
01:27:52 - On va briter un petit peu.
01:27:54 - On va briter un petit peu.
01:27:56 - On va briter un petit peu.
01:27:58 - On va briter un petit peu.
01:28:00 - On va briter un petit peu.
01:28:02 - On va briter un petit peu.
01:28:04 - On va briter un petit peu.
01:28:06 - On va briter un petit peu.
01:28:08 - On va briter un petit peu.
01:28:10 - On va briter un petit peu.
01:28:12 - On va briter un petit peu.
01:28:14 - On va briter un petit peu.
01:28:16 - On va briter un petit peu.
01:28:18 - La différence avec les années précédentes,
01:28:20 c'est que d'habitude, le championnat d'Europe
01:28:22 est disputé avant les championnats du monde.
01:28:24 Cette année, en année pré-Olympique,
01:28:26 et ce sera désormais le cas,
01:28:28 les championnats du monde sont disputés
01:28:30 avant le championnat d'Europe.
01:28:32 - Et on roule.
01:28:38 On prend au sérieux cet échappé.
01:28:40 Voilà.
01:28:44 (bruit de moteur)
01:28:46 - Ça va aller vite quand même.
01:28:56 Il ne reste que...
01:28:58 Il ne reste que 3 tours
01:29:00 quand on va passer sur la ligne.
01:29:02 - Malgré la technicité du parcours,
01:29:04 tous ces virages,
01:29:06 ces petites ascensions,
01:29:08 les filles évoluent
01:29:10 à 44 km/h de moyenne.
01:29:12 Donc oui, ça roule très, très vite.
01:29:14 Donc 44 de moyenne.
01:29:16 Il reste 48 km.
01:29:18 Dans un tout petit peu plus d'une heure,
01:29:20 on aura le nom de la nouvelle championne d'Europe.
01:29:22 - Et on vous rappelle que juste derrière,
01:29:26 vous pourrez suivre le Tour de Luxembourg
01:29:28 avec cette étape contre la montre aujourd'hui.
01:29:30 Et ce sera en direct.
01:29:32 Ce n'était pas prévu comme ça initialement,
01:29:34 mais annulation de l'épreuve de BMX
01:29:36 est par conséquent en raison de la pluie.
01:29:40 - On aura l'occasion donc de vivre en direct
01:29:42 le Tour du Luxembourg.
01:29:44 On aura même du temps derrière
01:29:46 pour débriefer entre 18h et 18h20.
01:29:48 Là, l'horaire est approximatif
01:29:50 une fois que l'étape du...
01:29:52 Enfin, pas tellement, puisque c'est un contre la montre.
01:29:54 Une fois que le Tour du Luxembourg
01:29:56 sera terminé.
01:29:58 Et puis les autres rendez-vous,
01:30:00 eh bien, la Ligue 2,
01:30:02 effectivement, avec la 7e journée.
01:30:04 Concarneau qui reçoit Saint-Etienne.
01:30:08 Ce sera à 19h.
01:30:10 Vous l'avez vu.
01:30:12 - Et Macaille qui revient
01:30:14 dans le sillage des voitures.
01:30:16 - Pas d'oreillette sur le championnat.
01:30:24 Parce que peut-être on aurait l'information.
01:30:26 On attendrait, hein.
01:30:28 La concurrente en train de chasser dans les voitures.
01:30:30 Parce que là, on la met...
01:30:32 C'est sa propre équipe qui l'empêche
01:30:34 de revenir dans le peloton.
01:30:36 - Parce qu'elle porte le maillot de Movistar,
01:30:38 d'habitude, et pas celui de France.
01:30:40 Mais c'est encore bien sûr.
01:30:42 Alors d'ailleurs, puisqu'on parle des Pays-Bas,
01:30:44 c'est vraiment du mauvais esprit.
01:30:46 - Tout à fait. Je confirme.
01:30:48 - C'est pas l'équipe SD Works
01:30:50 qui est majoritaire
01:30:52 en ce qui concerne la sélection des Pays-Bas.
01:30:54 Enfin, majoritaire, si, elles sont quand même 3.
01:30:56 Avec Völlering et Wiebuss.
01:30:58 Mais avec également Misha Redwold.
01:31:00 Qui sont toutes, habituellement,
01:31:02 chez SD Works.
01:31:04 Et là, une concurrente qui évolue
01:31:06 chez Jumbo-Visma, d'habitude, c'est Reyan Marcus.
01:31:08 Une concurrente chez Lidl, c'est Vanden Roy.
01:31:10 Bien sûr...
01:31:12 Mackay, on l'a cité chez Movistar.
01:31:16 Je n'ai pas cité...
01:31:18 Yara Kastelein, qui évolue
01:31:20 chez Phoenix.
01:31:22 Et enfin, Luz Adeguest,
01:31:24 qui est chez FDJ Suez.
01:31:26 Elena Eric.
01:31:28 - Elle prend des informations
01:31:32 à la voiture neutre.
01:31:34 Les voitures, elles ne sont pas autorisées
01:31:36 à dépasser le peloton.
01:31:38 Seulement 30 secondes.
01:31:40 Et en plus, quand on voit
01:31:42 le parcours, tous ces virages,
01:31:44 c'est quasiment impossible de doubler.
01:31:46 Donc on prend des informations
01:31:48 au niveau du dépannage neutre.
01:31:50 Ou sinon, à d'autres endroits,
01:31:52 s'il y a des postes fixes
01:31:54 avec les entraîneurs.
01:31:56 - Oui, on s'organise.
01:31:58 C'est un petit peu comme
01:32:00 des panneaux sur lesquels
01:32:02 vous mettez un certain nombre d'indications.
01:32:04 Un endroit où, bien sûr,
01:32:06 les concurrentes...
01:32:08 Et les concurrences...
01:32:10 Il faut rallonger les discours, maintenant.
01:32:12 Il faudrait mettre tout en neutre.
01:32:16 Pas de féminin, pas de masculin.
01:32:18 - On utilise un langage codé
01:32:22 sur les ardoises
01:32:24 pour pas que la concurrence
01:32:26 comprenne.
01:32:28 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:32:30 - Si tu fais un smiley qui fait la tête,
01:32:32 ça veut dire que tout va bien,
01:32:34 et vice-versa.
01:32:36 - Et si tu mets "OK", ça veut dire "KO".
01:32:38 - Oui.
01:32:40 C'est à peu près ça.
01:32:42 Le pouce en bas, c'est pas bon.
01:32:44 - Alors, moi, 251, je vous le dis
01:32:48 tout de suite, je ne l'ai pas.
01:32:50 Je sais pas si vous avez la même liste.
01:32:52 - Non, ça passe de 50 à 52.
01:32:54 - Voilà.
01:32:56 - C'est un intrus.
01:32:58 - C'est une clandestine
01:33:00 qui s'est glissée dans la course.
01:33:02 Non, non, non, c'est sûrement une erreur.
01:33:04 Elle s'est glissée dans notre start list,
01:33:06 dans notre liste des engagés.
01:33:08 - Allez, l'équipe des Pays-Bas
01:33:12 qui prend la responsabilité de la poursuite
01:33:14 derrière les 3 concurrentes
01:33:16 qui sont échappées.
01:33:18 Je vous rappelle leur nom.
01:33:20 Soraya Paladine, pardon, pour l'Italie.
01:33:22 Nous avons également en sa compagnie
01:33:24 Jelena Erić, ici en 2e position
01:33:26 pour la Serbie.
01:33:28 Et puis, également présente
01:33:30 Elisa Chabé, Elise.
01:33:32 Elise Chabé, donc, pour la Suisse.
01:33:34 Vous voyez quelques moutons
01:33:40 qui, tranquillement, sont dans cette prairie.
01:33:42 Il faut savoir que la province de Drenthe
01:33:44 était la 1re province productrice
01:33:46 d'eau-vin pendant des siècles
01:33:48 et des siècles aux Pays-Bas.
01:33:50 Et c'était même, d'ailleurs, ici
01:33:52 que la plupart des élevages
01:33:54 d'eau-vin en Europe,
01:33:56 enfin, en tout cas, c'était vraiment
01:33:58 dans cette région que l'on en retrouvait le plus.
01:34:00 Ca s'est un petit peu perdu par la suite.
01:34:02 - Moi, je croyais que c'était dans les alpages
01:34:04 en montagne qu'on les trouvait.
01:34:06 - Finalement, vous voyez, là, c'était encore plus simple.
01:34:08 On n'était pas obligés de les emmener...
01:34:10 - 3 800 cm, c'est ça ?
01:34:14 - Au-delà de 1 500 m
01:34:18 pour aller chercher de l'herbe fraîche et verte.
01:34:20 Là, il y en a toute l'année.
01:34:22 Vous avez vu, hein, Makaï ?
01:34:30 Eh bien, elle est revenue au sein du peloton
01:34:32 et tout de suite, elle s'est placée en tête
01:34:34 de ce peloton. Elle s'est imposée une poursuite
01:34:36 après l'incident mécanique dont elle a été victime.
01:34:38 Et elle est déjà en train de bosser
01:34:40 en tête du peloton pour réduire l'écart,
01:34:42 qui ne réduit pas, d'ailleurs.
01:34:44 J'ai plutôt l'impression qu'il continue d'augmenter
01:34:46 puisqu'on a maintenant 30 secondes d'avance
01:34:48 pour les 3 échappées.
01:34:50 - Alors certes, il y a 7 échappées.
01:34:52 Et à mon avis, on a quand même une petite idée
01:34:54 derrière la tête à ce 3e passage
01:34:56 dans la difficulté.
01:34:58 On va peut-être accélérer un grand coup
01:35:00 à 40 km de l'arrivée.
01:35:02 - Lancer une contre-attaque ou accélérer simplement ?
01:35:04 - Ah non, non, un mouvement collectif.
01:35:06 Prendre tous ces virages à fond la caisse
01:35:08 sur route mouillée,
01:35:10 enchaîner les relances
01:35:12 et les 2 ascensions
01:35:14 pour faire du dégât, tout simplement.
01:35:16 Je le vois bien comme ça.
01:35:18 Il y a forcément un moment
01:35:22 où l'équipe d'Aulan...
01:35:24 - Tu te souviens d'avoir vu un panneau ?
01:35:26 - J'ai vu un smiley par le bas, oui.
01:35:28 Non, mais...
01:35:30 Mais oui, ils se mettent devant, certes.
01:35:32 Ils mènent la chasse.
01:35:34 Il reste du temps pour revenir.
01:35:36 Mais il va forcément avoir
01:35:38 un mouvement collectif
01:35:40 de cette équipe à un moment donné.
01:35:42 - Il y a bien 27 secondes.
01:35:44 - Alors là,
01:35:46 le chrono de Cyril a parlé.
01:35:48 Personne ne se risquera
01:35:50 après le relais mixte
01:35:52 des championnats d'Europe
01:35:54 de Stéphane Saint-Mercredi.
01:35:56 Jeudi.
01:35:58 Personne ne se risquera à contredire le chrono.
01:36:00 Pas moi surtout, d'ailleurs.
01:36:02 D'autant qu'il s'est confirmé.
01:36:04 - Il est arrivé
01:36:06 pour expliquer aux téléspectateurs.
01:36:08 - Il n'était pas là, c'est vrai.
01:36:10 - En cabine, il a annoncé...
01:36:12 - Il m'a montré son chrono
01:36:14 à 1,5 km de l'arrivée
01:36:16 en m'expliquant qu'ils allaient
01:36:18 gagner avec 5 secondes d'avance.
01:36:20 Qu'ils avaient 5 secondes d'avance.
01:36:22 - On rappellera que l'équipe de France
01:36:24 avait, au pointage précédent,
01:36:26 été en retard. Elle avait refait
01:36:28 une partie de son retard,
01:36:30 une partie des 20 secondes de retard.
01:36:32 Mais elle était quand même
01:36:34 toujours nettement en retard.
01:36:36 - Il m'a montré son chrono
01:36:38 en me disant tout simplement
01:36:40 qu'il n'était pas sûr non plus à 100%.
01:36:42 - Ça c'est Cyril.
01:36:44 - Et à l'arrivée,
01:36:46 elle l'emporte avec 3 secondes.
01:36:48 - Je vais aller me faire un café.
01:36:50 - C'est quand même assez impressionnant
01:36:52 quand on sait la difficulté
01:36:54 de prendre des pointages sauvages.
01:36:56 Le chrono à Cyril Guimard,
01:36:58 il a tout mon respect à vie désormais.
01:37:00 - Il a un chrono, mais il peut le déclencher
01:37:02 5 fois. C'est ça qui est fort.
01:37:04 - Le chrono de Cyril.
01:37:06 - Oui, c'est le chrono de Cyril.
01:37:08 - Une nouvelle chute.
01:37:10 - Une chute à droite.
01:37:12 - Non mais je ne vais pas rire
01:37:16 à chaque fois quand même.
01:37:18 - Visiblement, il nous reste 3 tours.
01:37:20 - C'est ce qu'on appelle le comique de répétition.
01:37:24 C'est bien parce que les téléspectateurs
01:37:26 qui arrivent, ou qui ne sont pas encore là d'ailleurs,
01:37:28 c'est soit on en gagne, soit on en perd.
01:37:30 - Là, ça crie dans le peloton.
01:37:34 Vous entendez ?
01:37:36 - C'est le leader, tout simplement.
01:37:38 Ou le chef de la délégation.
01:37:40 - Et là, vous avez les trains qui se sont mis en place.
01:37:44 - Oui, et ça, on arrive dans la partie technique
01:37:46 avec tous ces virages.
01:37:48 - Ce que vous disiez tout à l'heure au sujet de l'équipe
01:37:50 des Pays-Bas a visiblement été parfaitement compris
01:37:52 et intégré par l'équipe d'Italie
01:37:54 puisqu'elle est revenue se replacer.
01:37:56 Et avec ces coups d'oeil, on devine,
01:37:58 si vous voulez y aller, tenter un coup de force,
01:38:00 nous, on est là.
01:38:02 - D'autant que les Italiennes, ce n'est pas pour accélérer,
01:38:04 c'est pour casser le coup parce que devant,
01:38:06 il y a une concurrente
01:38:08 de la Squadra Azzurra
01:38:10 qui figure dans cet échappé.
01:38:12 Soraya Paladine qui d'ailleurs
01:38:16 est actuellement en première position.
01:38:18 - Ça frotte, ça frotte.
01:38:20 Oh là, dans l'herbe, c'est pas une bonne idée
01:38:22 avec la pluie qui est tombée.
01:38:24 - Oui, mais elle n'en avait pas d'autres.
01:38:26 - De meilleure.
01:38:28 - On est de nouveau dans cette ascension.
01:38:32 - Alors, Garenge Ferrum
01:38:34 signale qu'on a eu seulement
01:38:36 une douzaine de concurrentes
01:38:38 en moins depuis que l'on est entré
01:38:40 sur ce circuit.
01:38:42 Donc, dans ce peloton.
01:38:44 Ça veut dire que pour l'instant, la sélection n'a pas été massive.
01:38:46 - Ça fait l'élastique.
01:38:48 À un moment donné, l'élastique risque de casser.
01:38:50 - Et on voit que la différence,
01:38:54 elle n'est pas sensible.
01:38:56 L'écart qui était monté jusqu'à 30 secondes
01:38:58 est redescendu à 17 secondes
01:39:00 par la répulsion de l'équipe
01:39:02 des Pays-Bas qui roule actuellement
01:39:04 en tête de ce peloton.
01:39:06 D'ailleurs, je crois que c'est Luz Adegueste
01:39:08 qui fait l'équipière
01:39:10 pour Demi-Vollering
01:39:12 et pour Lorena Weibus.
01:39:14 Allez, les trois filles de tête
01:39:16 qui sont maintenant dans cette ascension
01:39:18 sur les pavés,
01:39:20 sur la partie pavée
01:39:22 de cette côte.
01:39:24 - Oh, il y a plein du vent.
01:39:28 - Et derrière cette ascension,
01:39:30 il restera encore trois montées.
01:39:32 La troisième, ce sera l'arrivée.
01:39:34 Un vrai petit mont.
01:39:40 - Et ça doit casser un peu les jambes,
01:39:44 quand même, ce petit passage pavé.
01:39:46 - Ah oui. Et puis il faut réussir
01:39:48 à préserver le matériel aussi.
01:39:50 Essayer de ne pas crever,
01:39:52 de ne pas abîmer
01:39:54 les jambes.
01:39:56 - Ne pas abîmer son dérailleur.
01:39:58 Rappelez-vous tout à l'heure
01:40:00 le problème mécanique
01:40:02 dont a été victime
01:40:04 l'année irlandaise Mackay,
01:40:06 justement, après ce passage
01:40:08 sur les pavés.
01:40:10 Allez, on quitte les pavés.
01:40:16 Virage à angle droit sur le côté gauche.
01:40:18 Et c'est Marcus
01:40:24 qui est en tête actuellement
01:40:26 pour les Pays-Bas.
01:40:28 Deuxième virage à angle droit.
01:40:30 Là, c'est une courbe
01:40:32 un peu plus douce.
01:40:34 On revient sur la tête,
01:40:36 mais elles ont moins de 20 secondes
01:40:38 d'avance sur le peloton.
01:40:40 La Suissesse et l'Italienne
01:40:46 en première position.
01:40:48 La Serbe juste derrière.
01:40:50 Et devant, on vient se replacer.
01:40:52 Allez, passage sur la ligne.
01:41:08 En ce qui concerne l'échappée,
01:41:12 le chrono est déclenché.
01:41:14 Pas celui de Cyril.
01:41:16 Le chrono officiel en bas à droite.
01:41:18 Cyril l'a sûrement déclenché.
01:41:20 - Oui, j'ai le même chrono.
01:41:22 - Il ne se passe rien.
01:41:24 On s'est battu pour le positionnement.
01:41:26 Et maintenant, temps mort.
01:41:28 On peut observer l'arrivée.
01:41:30 Les 150 derniers mètres.
01:41:32 Ça grimpe quand même pas mal.
01:41:34 Une pure postulatza distancée
01:41:36 en ce qui concerne la sélection espagnole.
01:41:38 Mais on n'a pas eu d'attaque.
01:41:40 On a eu un petit coup de feu
01:41:42 sur le côté gauche.
01:41:44 - C'est un peu la même chose
01:41:46 que la première.
01:41:48 - Mais on n'a pas eu d'attaque.
01:41:50 Pourtant, tout le monde était vigilant.
01:41:52 43 secondes au sommet de cette côte
01:41:58 pour la première qui a franchi la ligne.
01:42:00 Je le dis parce que
01:42:02 vous ne l'avez pas vu,
01:42:04 ce chrono s'arrêtait.
01:42:06 Ça roule toujours sur une moyenne,
01:42:08 vous le voyez, supérieure à 43 km/h
01:42:10 en dépit de cette difficulté
01:42:12 que les concurrentes ont déjà franchie 3 fois.
01:42:14 Il faudra franchir à nouveau
01:42:16 ce Wamberg à 3 reprises
01:42:18 avant de connaître la 8e championne d'Europe.
01:42:20 Plus exactement,
01:42:22 la championne d'Europe de cette 8e édition.
01:42:24 On tourne une page de publicité
01:42:26 et on retrouve juste après
01:42:28 Cyril Guimard en compagnie de Pierre Roland
01:42:30 pour le final de cette belle épreuve.
01:42:32 - Pour l'instant,
01:42:36 je regarde moi aussi la télé,
01:42:38 mais on est toujours sur site.
01:42:40 Regardez surtout les supers spectatrices
01:42:42 et l'équipe de France.
01:42:44 C'est toute l'équipe de France Junior
01:42:46 qui va concourir demain matin.
01:42:48 Ça va les filles, on y croit toujours.
01:42:50 On est avec Léane Tabou.
01:42:52 On l'a appelée Tabou,
01:42:54 ça fait beaucoup rire vos filles.
01:42:56 Vous y croyez toujours Léane ?
01:42:58 - Pour demain ?
01:43:00 Pour aujourd'hui et après pour demain.
01:43:02 - On peut voir en ce moment
01:43:04 que les filles sont assez bien placées
01:43:06 dans la bordure.
01:43:08 Elles arrivent à bien tenir leur place.
01:43:10 Il reste 35 km et c'est jamais fini.
01:43:12 - Ce qu'elles ne vous disent pas,
01:43:14 c'est qu'elles vont toujours sur la partie pavée
01:43:16 les encourager.
01:43:18 Pour demain également, vous avez une chance.
01:43:20 - Oui, pour demain on a une chance.
01:43:22 On va tout donner.
01:43:24 On est un bon collectif tout ensemble.
01:43:26 On est là aujourd'hui pour encourager les filles,
01:43:28 prendre un peu nos marques pour demain
01:43:30 et bien se libérer l'esprit
01:43:32 avant de faire une belle course demain.
01:43:34 - Beaucoup de regard d'admiration
01:43:36 des filles qui sont avec vous.
01:43:38 - On dit à la fille juste avant de se quitter ?
01:43:40 On dit à l'aile bleue ?
01:43:42 - Oui !
01:43:44 - Léa qui a décroché une médaille de bronze.
01:43:46 Léane sur le relais mixte
01:43:48 dans ces championnats d'Europe.
01:43:50 On lui souhaite d'aller chercher
01:43:52 une médaille individuelle.
01:43:54 C'est votre commentaire,
01:43:56 Pierre, Patrick et Cyril
01:43:58 qui est diffusé aux Pays-Bas.
01:44:00 Soyez bons.
01:44:02 - J'espère que vous plaisantez.
01:44:04 Sinon on va se mettre à prendre l'accent
01:44:06 de la France.
01:44:08 - Quelque part ça nous rassure un peu.
01:44:10 Merci Messaoud pour tout ça.
01:44:12 On aura noté que l'équipe de France
01:44:14 se comporte très bien
01:44:16 sur ces championnats d'Europe.
01:44:18 Il y a eu bien sûr la médaille d'or
01:44:20 obtenue par le relais mixte
01:44:22 dans la catégorie Elite.
01:44:24 Il y a eu cette médaille de bronze
01:44:26 obtenue par les juniors d'âme
01:44:28 dans ce même relais.
01:44:30 Il ne faut pas oublier qu'il y a eu
01:44:32 aussi les deux médailles de bronze
01:44:34 obtenues par Paul Magnier
01:44:36 chez les Espoirs.
01:44:38 Aussi bien en contre-la-montre
01:44:40 et ce matin dans l'épreuve en ligne
01:44:42 Paul Magnier.
01:44:44 C'est ce coureur que l'on vous avait
01:44:46 fait découvrir sur les routes
01:44:48 du Tour du Limousin.
01:44:50 Il est vraiment prometteur.
01:44:52 Il court dans une équipe continentale
01:44:54 qui s'appelle Trinity.
01:44:56 C'est l'équipe réserve
01:44:58 du manufacturier Specialized
01:45:00 qui a permis à beaucoup de très bons
01:45:02 coureurs de passer professionnels.
01:45:04 On pense notamment à Tom Pitcock.
01:45:06 Quoi qu'il en soit, Paul Magnier
01:45:08 devrait passer professionnel lui aussi
01:45:10 très vite parce que c'est un talent
01:45:12 prometteur et que désormais
01:45:14 on le sait, on peut passer
01:45:16 très tôt dans les rangs professionnels.
01:45:18 Le tout est de savoir dans quelle équipe
01:45:20 et ça on n'en sait rien.
01:45:22 En tout cas, on n'a pas d'informations
01:45:24 concrètes sur ce point précis.
01:45:26 Je pense qu'il ne va pas
01:45:30 rester très longtemps
01:45:32 dans le peloton amateur
01:45:34 et que rapidement
01:45:36 on va le retrouver
01:45:38 dans une pro team vraisemblablement.
01:45:40 - C'est de l'info aussi.
01:45:42 Je pensais que vous alliez nous donner un scoop.
01:45:44 - Non, je ne peux pas.
01:45:46 Je suis tenu par le devoir de réserve.
01:45:48 - En parlant de l'équipe de France,
01:45:52 on a vu les filles junior.
01:45:54 Il va falloir qu'elles aillent se mettre au chaud.
01:45:56 Qu'elles n'attrapent pas froid pour la course de demain
01:45:58 et pour la course de titre.
01:46:00 Parce qu'elles ont quand même
01:46:02 la championne du monde dans l'équipe.
01:46:04 Non ? Vous ne l'avez pas ?
01:46:06 - Si.
01:46:08 - Julie Bégaud.
01:46:10 Il y avait Julie Bégaud
01:46:12 qui a été championne du monde.
01:46:14 Ils ont fait une super course
01:46:16 au championnat du monde.
01:46:18 Les filles en junior avec Ciccio Arrio
01:46:20 qui a terminé 6e il me semble.
01:46:22 Et il y a une autre concurrente
01:46:24 dont j'ai oublié le prénom
01:46:26 de cette épreuve.
01:46:28 - Il va le retrouver.
01:46:32 - Je vais le retrouver.
01:46:34 Julie Bégaud, première.
01:46:36 Tissia Arrio, 6e.
01:46:38 Et 11e, Hélène Roussel.
01:46:40 Une super course de l'équipe de France
01:46:42 qui avait fait une course collective magnifique.
01:46:44 On aura à coeur de suivre
01:46:46 les filles demain matin.
01:46:48 - Pendant ce temps,
01:46:50 chez les filles en élite dame,
01:46:52 l'écart fait le yo-yo.
01:46:54 Vous avez pu le constater.
01:46:56 L'écart était redescendu
01:46:58 tout à l'heure à une quinzaine de secondes.
01:47:00 Il était remonté à 34 secondes.
01:47:02 Là, il redescend à nouveau.
01:47:04 - Il ne remontera pas.
01:47:06 - Il ne remontera pas, nous dit Cyril Guimard.
01:47:08 Cet écart par rapport aux 3 échappés.
01:47:10 On vous rappelle les noms.
01:47:12 Il y a eu d'abord l'attaque d'Élise Chabé
01:47:14 pour la Suisse
01:47:16 accompagnée de Jelena Erić
01:47:18 pour la Serbie.
01:47:20 Et puis avec un temps de retard,
01:47:22 on voit la fin de la course.
01:47:24 - Elles sont donc 3 en tête,
01:47:26 mais seulement avec 12 secondes d'avance.
01:47:28 On les voit ici à l'image
01:47:30 emmenées par Élise Chabé.
01:47:32 Elles sont en vue en permanence.
01:47:34 Même s'il y a beaucoup de virages
01:47:36 sur ce circuit.
01:47:38 De leurs poursuivantes,
01:47:40 évidemment,
01:47:42 elles n'ont pas l'avantage.
01:47:44 - Elles ne sont plus qu'à 2 portées d'Arquebuse.
01:47:46 - Vous ne nous l'aviez pas fait.
01:47:48 - Je la tenais en réserve.
01:47:50 - On ne va pas tarder
01:47:52 à faire écarter
01:47:54 les véhicules qui sont intercalés.
01:47:56 - On fait passer les motos.
01:47:58 - Oui, bien sûr.
01:48:00 Il est en train d'être réduit à néant.
01:48:02 - Je pense que du côté...
01:48:04 On en parlait avec Cyril,
01:48:06 Guimard pendant la pause.
01:48:08 Là, du côté de la Hollande,
01:48:10 on doit commencer à...
01:48:12 - On va commencer à faire
01:48:14 un peu de retard.
01:48:16 - On va commencer à faire
01:48:18 un peu de retard.
01:48:20 - On va commencer à faire
01:48:22 un peu de retard.
01:48:24 - On va commencer à faire
01:48:26 un peu de retard.
01:48:28 - On va commencer à faire
01:48:30 un peu de retard.
01:48:32 - On va commencer à...
01:48:34 On doit commencer à se poser
01:48:36 des questions sur comment
01:48:38 batte l'auto Copeki.
01:48:40 Je pense qu'ils ont une bonne épine
01:48:42 dans le pied avec la Belge
01:48:44 sur une arrivée qui lui correspond
01:48:46 parfaitement.
01:48:48 - Déjà, on est un peu resté sur notre fin
01:48:50 lors du tour précédent.
01:48:52 On les avait vus prendre position
01:48:54 avec autorité.
01:48:56 On se disait qu'elles allaient
01:48:58 se poser sur la voie précédente.
01:49:00 Finalement, il ne s'est strictement
01:49:02 rien passé. Ou alors, il s'est passé
01:49:04 quelque chose, mais qu'il nous a échappé.
01:49:06 - Non, rien.
01:49:08 - Non, non. Ça a frotté avant.
01:49:10 Ça a roulé vite avant pour se positionner.
01:49:12 Ça a commencé à rouler vite au pied.
01:49:14 Après, on ne voulait pas se faire
01:49:16 trop mal aux jambes. On s'est relevé
01:49:18 sur le final. Ce qui fait que l'écart
01:49:20 qui était retrouvé à 15, 17 secondes
01:49:22 est remonté tout simplement
01:49:24 à 38 secondes.
01:49:26 Pas par la volonté
01:49:28 des 3 concurrentes échappées,
01:49:30 mais tout simplement
01:49:32 parce que le peloton avait
01:49:34 complètement levé le pied.
01:49:36 Mais ça ne sera pas le cas là,
01:49:38 puisque, comme vous le voyez,
01:49:40 il ne reste plus que 5 secondes.
01:49:42 3, 2, 1
01:49:44 et voilà, elles seront reprises.
01:49:46 Et peut-être là,
01:49:48 peut-être que dans la mesure
01:49:50 où il n'y a pas d'échappée à l'avant,
01:49:52 parce que s'il y avait eu des vraies
01:49:54 attaques derrière, je pense
01:49:56 que systématiquement, les Italiennes
01:49:58 auraient été au contact
01:50:00 et n'auraient pas
01:50:02 assuré de relais.
01:50:04 Là, si ça sort,
01:50:06 tout le monde aura intérêt à rouler.
01:50:08 On aura fait devant
01:50:10 plus de 25 km d'échappée,
01:50:12 mais finalement, pour être rattrapé
01:50:14 par le peloton.
01:50:16 L'équipe qu'on n'avait pas encore vue,
01:50:20 l'équipe de Grande-Bretagne,
01:50:22 qui se porte à l'avant du peloton,
01:50:24 à l'approche de cette partie technique
01:50:26 et de cette double ascension.
01:50:28 L'équipe de Grande-Bretagne qui a remporté
01:50:30 un titre sur ces championnats d'Europe,
01:50:32 celui de Joshua Tarling,
01:50:34 alors que,
01:50:36 chez les femmes, dans le contre-la-montre
01:50:38 individuel, Anna Henderson est allée
01:50:40 chercher la médaille d'argent
01:50:42 derrière la Suissesse
01:50:44 Reusser.
01:50:46 Anna Henderson,
01:50:50 tout comme Marlène Reusser,
01:50:52 qui sont présentes dans ce peloton.
01:50:54 Ces virages à angle droit qui cassent l'allure
01:51:04 pour les concurrentes
01:51:08 du peloton et qui obligent
01:51:10 les plus mal placées à une relance
01:51:12 forcément plus vigoureuse
01:51:14 à la sortie de ce virage.
01:51:18 Et nous avons une néerlandaise
01:51:20 qui n'a pas l'air au mieux, mais déjà depuis très longtemps.
01:51:22 La de Guest,
01:51:28 qui semble vraiment juste.
01:51:30 Alors, ça bouge ou ça ne bouge pas ?
01:51:36 On va être vite fixé,
01:51:46 comme de toute façon.
01:51:48 Et c'est l'Italie qui va bouger, peut-être.
01:51:58 Non, bien seulement se replacer.
01:52:04 Oui, on s'observe, on se méfie,
01:52:08 on se jauge.
01:52:10 Et dans ce petit jeu,
01:52:12 l'équipe de France, pour l'instant,
01:52:14 est discrète dans cette ascension, notamment.
01:52:16 C'est Marie-Lunette
01:52:22 que l'on voit bien placée
01:52:24 en ce qui concerne les Françaises
01:52:26 dans les 20 premières positions, il me semble.
01:52:28 Vous avez vu la cassure qui est en train de se faire
01:52:30 en 30ème ou 40ème position.
01:52:32 Alors que Luz Adegueste,
01:52:36 qui a travaillé tout à l'heure,
01:52:38 est en train de se faire distancer, logiquement.
01:52:40 On ne l'étant que depuis très longtemps.
01:52:42 Vous l'avez vu rouler lors de la première ascension.
01:52:44 Mais c'est vrai que ça fait un petit moment
01:52:46 qu'elle n'est plus en mesure
01:52:48 de tenir sa place en tête du peloton.
01:52:50 La première Française,
01:52:54 en 15ème position, c'est Juliette Labouze.
01:52:56 Ah, c'était Juliette Labouze.
01:52:58 Oui.
01:53:00 On a reconnu le casque de son équipe d'ESM.
01:53:02 Et les néerlandaises ont bien reculé.
01:53:04 Allez, Adegueste ici.
01:53:18 Une néerlandaise à l'arrière.
01:53:20 Une néerlandaise en tête du peloton.
01:53:22 En tête du peloton, c'est Rian Marcus,
01:53:24 qui fait le travail pour l'instant.
01:53:26 Au tour précédent,
01:53:28 dans la descente,
01:53:30 on a vu Vanden Roy accélérer.
01:53:32 Chéryne Vanden Roy.
01:53:34 Et là, c'est Kessia Ewa-Doma
01:53:36 qui accélère la Polonaise.
01:53:38 Ah, c'est une attaque franche.
01:53:40 C'est la première attaque
01:53:42 qu'on voit dans cette ascension.
01:53:44 Et c'est à 27 km, donc,
01:53:46 qu'intervient cette attaque
01:53:48 avec Persico,
01:53:50 qui est en train de se faire distancer.
01:53:52 Et qui est en train de se faire distancer.
01:53:54 Et qui est en train de se faire distancer.
01:53:56 Et qui est juste dans son sillage.
01:53:58 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:00 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:02 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:04 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:06 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:08 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:10 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:12 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:14 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:16 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:18 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:20 Et qui est juste dans son sillage.
01:54:22 - Qui gueule. - Oui.
01:54:24 C'est notre champion du monde de chrono.
01:54:26 Notre champion d'Europe, pardon, de chrono.
01:54:28 - Je crois que... - Reusser.
01:54:30 Reusser.
01:54:32 Une belle cassure, là.
01:54:34 L'élastique, ça y est, il a cassé.
01:54:36 Il y a du peloton.
01:54:40 Alors, dans le premier groupe, on a vu quand même 3 Françaises.
01:54:42 Juliette Labousse.
01:54:44 On a vu également
01:54:46 Omael Grosstecht.
01:54:48 Et puis Marie-Lenet, qui sont bien placées.
01:54:50 Dans ce premier groupe.
01:54:52 Alors que Audrey Cordon-Ragot
01:54:54 était dans la cassure.
01:54:56 A 14 secondes derrière.
01:54:58 C'est marrant. T'as l'impression que
01:55:04 la première difficulté,
01:55:06 ça pète de partout.
01:55:08 Ah non, non.
01:55:10 Ça fait un moment que c'est tendu.
01:55:12 Forcément, l'élastique, il va casser
01:55:14 à un moment ou à un autre.
01:55:16 Regardez ce tour. Ce troisième tour n'a pas été le plus rapide.
01:55:18 Il était tout simplement le moins rapide
01:55:20 de tous les tours depuis qu'on est
01:55:22 arrivés sur ce circuit.
01:55:24 Tout à l'heure, à 60...
01:55:26 On est rentrés sur ce circuit à 69 km de l'arrivée.
01:55:28 J'ai dit une bêtise ? C'est le premier qui était le moins rapide ?
01:55:34 Ah, autant pour moi.
01:55:36 Après, la partie...
01:55:38 La partie la plus intéressante à chronométrer,
01:55:42 c'est ces deux ascensions.
01:55:44 Et la descente derrière aussi.
01:55:46 Là, ça temporise de nouveau.
01:55:48 Ça temporise et ça va permettre
01:55:50 finalement aux concurrentes
01:55:52 qui ont été distancées sur la cassure
01:55:54 de revenir. On n'avait que 29
01:55:56 concurrentes. On voit ici Juliette Labousse.
01:55:58 On n'avait que 29 concurrentes
01:56:00 tout à l'heure ensemble, lorsqu'il y a eu
01:56:02 cette... Enfin, après cette
01:56:04 attaque de Niewiadoma.
01:56:06 On voit, plus on recule dans le peloton, plus les visages sont marqués.
01:56:14 Il y a certainement
01:56:16 une bonne partie de la cassure qui va pouvoir
01:56:18 revenir.
01:56:20 On voit Audrey,
01:56:22 mal placée là, à l'arrière.
01:56:24 Oui, mais qui rentre.
01:56:26 Et là, il y a une bonne partie qui est
01:56:28 revenue. Il reste encore
01:56:30 deux ascensions après cette
01:56:32 quatrième ascension que nous avons
01:56:34 vécue. Deux ascensions probablement
01:56:36 décisives. Eh bien, je vous propose,
01:56:38 puisqu'il nous reste une petite page de
01:56:40 publicité, elle fait un peu plus de 3 minutes,
01:56:42 de la tourner immédiatement. Comme ça, on ne ratera
01:56:44 rien du final. Et je vous rappelle que
01:56:46 juste après l'arrivée de ce championnat
01:56:48 d'Europe, nous aurons en direct le
01:56:50 Tour du Luxembourg à suivre,
01:56:52 bien sûr, en compagnie de Théo Barbé-Ducille,
01:56:54 en compagnie également
01:56:56 de Christophe Riblon. A tout de suite.
01:56:58 C'est en train de se tendre
01:57:00 sérieusement sur ces championnats d'Europe.
01:57:02 La course en ligne, femme, Patrick Chassé.
01:57:04 Un petit point rapide et on ira sur le Luxembourg,
01:57:06 parce que les départs sont en train de se succéder pour le
01:57:08 contre-la-montre. On aperçoit un maillot français.
01:57:10 C'est bon signe. - Oui, effectivement.
01:57:12 On a eu à l'instant une attaque
01:57:14 et vous voyez, on a 7 concurrentes
01:57:16 qui sont en train de sortir
01:57:18 et ça continue sous l'impulsion
01:57:20 effectivement
01:57:22 de l'Italie qui a décidé
01:57:24 de durcir la course.
01:57:26 - Eh oui, c'est parti. Il y a eu
01:57:28 un beau mouvement de course et
01:57:30 c'est les nations fortes
01:57:32 qui sont à l'avant. Donc, qui va
01:57:34 réagir ? Eh bien, la Suisse.
01:57:36 On a vu la luxembourgeoise
01:57:38 essayer de faire l'effort. - Majerus.
01:57:40 - Elle est toute seule. Donc, voilà,
01:57:42 elle a essayé de boucher. Elle n'a pas réussi.
01:57:44 Là, il y a un beau mouvement de course.
01:57:46 - Avec... Alors, on compte
01:57:48 effectivement, elles sont 7 actuellement
01:57:50 en tête. 7. Et
01:57:52 les Pays-Bas ne se sont pas laissés surprendre,
01:57:54 puisque Bredevold est présente
01:57:56 dans cette attaque. Et derrière, 4 concurrentes
01:57:58 sont en train de revenir
01:58:00 de l'arrière. - C'est Marlène avec
01:58:02 Élise Chabé, une nouvelle fois.
01:58:04 Et la leader de l'équipe
01:58:06 fdvissueuse.
01:58:08 Fdvissueuse.
01:58:10 - C'est Jadevielle que l'on a là, il me semble.
01:58:12 - Oui, il y a Jade, mais il y a aussi...
01:58:14 Cécilie. Cécilie Huptruck,
01:58:24 qui est derrière en contre
01:58:26 pour le Danemark, effectivement,
01:58:28 qui est en train d'essayer
01:58:30 de rentrer à son tour
01:58:32 sur la tête de la course.
01:58:34 Bon, c'est une situation un petit peu décousue
01:58:36 pour l'instant. - Regardez à l'arrière,
01:58:38 c'est la...
01:58:40 la Suisse qui est en train de faire
01:58:42 l'effort pour revenir.
01:58:44 Regardez.
01:58:46 - Voilà, la Suisse, c'est effectivement qui va opérer
01:58:48 la jonction. Mais elles ne sont que
01:58:50 2 à être rentrées. Les autres ont été...
01:58:52 ont été reprises.
01:58:54 Donc on va retrouver 9 concurrentes maintenant,
01:58:56 mais derrière, on ne laisse pas partir, on ne relâche
01:58:58 pas l'étreinte
01:59:00 sur cette échappée.
01:59:02 - Et en ce moment, il y a quand même beaucoup de nations
01:59:04 maintenant représentées, avec 2 françaises
01:59:06 qui sont devant.
01:59:08 Vous avez...
01:59:12 - Juliette, c'est Juliette. - Juliette Labousse,
01:59:14 qui est là. - Juliette et Marie.
01:59:16 - Et Marie Le Nett.
01:59:18 Voilà, Marie Le Nett
01:59:20 ici en 1re position.
01:59:22 Juliette Labousse qui est juste derrière.
01:59:24 - Il vaut mieux que ça rentre tout de suite, hein.
01:59:28 - Pourquoi vous dites "il vaut mieux que ça rentre",
01:59:30 pour le peloton ? - Ah oui.
01:59:32 Il vaut mieux faire l'effort immédiatement.
01:59:34 - Pour nous, la situation est parfaite.
01:59:36 - Parce que c'était plutôt... Oui, plutôt favorable
01:59:38 d'avoir cette échappée. Mais il est surpris
01:59:40 là, quand même, Cyril. - Non, mais moi, je commande
01:59:42 une course.
01:59:44 - Allez, en tout cas...
01:59:46 - Et quand je dis qu'il est temps, le peloton
01:59:50 vaut mieux qu'il rentre tout de suite, s'il ne rentre pas,
01:59:52 le coup est parti.
01:59:54 - Il y avait toutes les nations importantes.
01:59:56 - Oui, mais il n'y avait pas... - Pas de grande favorite.
01:59:58 - Que Pékin n'était pas là.
02:00:00 Et qu'elle avait
02:00:02 une équipière devant qui allait casser le coup.
02:00:04 - Allez, regroupement, hein. Et tout
02:00:06 est à refaire à 20 km
02:00:08 de l'arrivée, à nouveau.
02:00:10 - Patrick ? - Oui ?
02:00:14 - On profite de ce regroupement ? - Bien sûr.
02:00:16 - Et on surveille, évidemment. On reste à l'image
02:00:18 avec vous. On va faire un petit point très rapidement
02:00:20 avec Amaury Lhermitte. Oh, ben, ça repart ! Alors on reste
02:00:22 avec vous. On reste avec vous parce que ça repart.
02:00:24 Et on ira voir Amaury pour le tour du Luxembourg après.
02:00:26 - Oui.
02:00:28 - Une nouvelle attaque de la Hollandaise.
02:00:30 Et voilà la Belgique, l'Italie.
02:00:32 Voilà les...
02:00:34 - C'est les 3 plus grosses nations qui
02:00:36 attaquent. - Mais pas avec les leaders,
02:00:38 effectivement, puisqu'on voit que c'est Bredevold
02:00:40 une fois de plus. C'est elle qui avait attaqué tout à l'heure.
02:00:42 Elle a probablement le rôle
02:00:44 de dynamiter la course,
02:00:46 de durcir la course, mais elle ne court
02:00:48 pas pour son propre intérêt.
02:00:50 Elle prépare le terrain, en quelque sorte,
02:00:52 pour Demi Völlering ou pour Lorena Wiebes.
02:00:54 - Un élément très important.
02:00:56 Il se met à pleuvoir de nouveau.
02:00:58 Et on voit la concurrente belge
02:01:00 tout simplement. Elle casse les relais.
02:01:02 Elle ne prend pas de relais, elle ne collabore pas.
02:01:04 C'est pour favoriser
02:01:06 le destin de l'Otto Kopecki.
02:01:08 - Et on a Elena Cecchini
02:01:10 pour l'Italie, qui est là.
02:01:12 - La pluie, c'est un
02:01:14 un élément fort, quand même.
02:01:16 - Oui, qui s'invite par intermittence
02:01:18 depuis le début de ce
02:01:20 de ce championnat d'Europe et qui rend
02:01:22 la route, évidemment, dangereuse.
02:01:24 Pas sur ce terrain-là,
02:01:26 mais évidemment aux abords
02:01:28 de la principale difficulté
02:01:30 sur ce circuit avec Le Van Bergh
02:01:32 qu'il reste encore à escalader
02:01:34 à deux reprises, on vous le rappelle,
02:01:36 avant de connaître le nom de la championne.
02:01:38 - Attention, Völlering,
02:01:40 Wiebes à l'avant.
02:01:42 Ça commence à être
02:01:44 les favoris qui se dévoilent
02:01:46 à 20 km de l'arrivée.
02:01:48 - Oud-Bianik, qui est en deuxième
02:01:50 position
02:01:52 dans le groupe de poursuivants,
02:01:54 dans le peloton, on va dire.
02:01:56 - Pas de Française à l'avant.
02:01:58 Là, il faut réagir.
02:02:02 Völlering, Chabais, ça, ça va rouler très vite.
02:02:04 Ça ne paye pas de mine, on n'a pas l'impression,
02:02:10 mais là, les jambes, elles tournent, ça va très vite.
02:02:12 - Élise Chabais, qui est quand même assez remarquable.
02:02:14 Rappelons qu'elle a fait tout à l'heure
02:02:16 25 km d'échappée.
02:02:18 Même plus que ça.
02:02:20 25, c'est ça, 25 km d'échappée.
02:02:22 Tout à l'heure en compagnie
02:02:24 de Erich et Paladine.
02:02:26 Et elle a encore les ressources pour être là.
02:02:28 Attention, la championne du monde
02:02:30 qui se dévoile pour la première fois
02:02:32 dans la roue des Italiennes.
02:02:34 Lotte Coppecchi, qui s'est glissée
02:02:36 effectivement dans ce groupe de contre-attaques.
02:02:38 - Qui se fait ramener.
02:02:40 - C'est quand même incroyable.
02:02:42 - T'as la championne du monde
02:02:44 et tu lui bouches le trou.
02:02:46 C'est formidable.
02:02:48 - Parmi les Italiennes, on avait Sofia Bertizolo.
02:02:50 On avait déjà devant,
02:02:52 vous l'apercevez, Cecchini.
02:02:54 De Sars, 11.
02:02:56 Et actuellement,
02:02:58 on voit quand même
02:03:00 que ça se regroupe.
02:03:02 - À partir du moment où la championne du monde
02:03:04 est présente dans le groupe de tête,
02:03:06 ça va bloquer un peu l'énergie des autres concurrentes.
02:03:08 - Quand on est aussi fort
02:03:10 que Coppecchi, on est lucide.
02:03:12 - Ça fait deux fois
02:03:14 que les Néerlandais tentent de sortir.
02:03:16 Ils se font fermer la porte.
02:03:18 - Je pense que c'est l'ouverture
02:03:20 pour aller autour de Luxembourg.
02:03:22 Non ? Vous voulez pas ?
02:03:24 Vous voulez pas de la première télé
02:03:26 d'Amaury Lhermitte ?
02:03:28 - Amaury Lhermitte qu'on salue évidemment.
02:03:30 - Il y a une Française qui ne va pas intervenir maintenant.
02:03:32 - Marie-Lenette qui s'est glissée.
02:03:34 - Sur cette accélération d'Anna Andersson.
02:03:36 - Et une nouvelle fois, Elis Chabé.
02:03:38 La Suisse tout simplement impressionnante.
02:03:40 Niewadoma,
02:03:42 la Polonaise,
02:03:44 c'est un petit peu les mêmes noms qu'on retrouve.
02:03:46 - Anna Andersson
02:03:50 que vous voyez au premier plan
02:03:52 qui a obtenu la médaille
02:03:54 d'argent lors de
02:03:56 le contre-la-montre individuel.
02:03:58 - Elle repart pour Volo Ring.
02:04:00 Avec Marlène Rösser,
02:04:02 elle se lâche pas.
02:04:04 C'est soit l'une, soit l'autre.
02:04:06 Elles sont toujours roue dans roue.
02:04:08 - Et Rösser,
02:04:10 vous savez dans lequel est qui ?
02:04:12 - Elles sont toutes les deux à SD Worx.
02:04:14 C'est pour ça qu'elles se connaissent.
02:04:16 Elles savent les qualités des unes et des autres.
02:04:18 Elles ne veulent pas se laisser sortir.
02:04:20 - Regardez comme le peloton est complètement étiré.
02:04:22 Je vous passe la parole,
02:04:24 Messaoud, peut-être que c'est le moment.
02:04:26 - Alors on y va vite.
02:04:28 Amaury Lhermitte qui suit pour nous
02:04:30 le tour du Luxembourg.
02:04:32 Avant de retrouver ça en direct
02:04:34 dès la fin de ce championnat d'Europe.
02:04:36 Amaury, rapidement, un petit point
02:04:38 de vue.
02:04:40 - Bonjour à tous.
02:04:42 Actuellement on a Alex Kirsch
02:04:44 qui a pris le meilleur temps
02:04:46 sur le temps intermédiaire du tour du Luxembourg.
02:04:48 Un contrôle à montre de 24 km.
02:04:50 Une étape propice pour le classement général.
02:04:52 Avec Benylli qui est en tête
02:04:54 et qui a 19 secondes d'avance sur Marc Kirschi.
02:04:56 On les retrouvera un peu plus tard.
02:04:58 D'ici une minute, deux minutes,
02:05:00 on aura surtout notre Français
02:05:02 Julien Ralaphilippe qui va s'élancer.
02:05:04 Et puis on suivra très attentivement
02:05:06 Valentin Madouas, 11ème du général
02:05:08 à 55 secondes du leader.
02:05:10 - C'était parfait Amaury. Bienvenue
02:05:12 dans l'équipe vélo, sur la chaîne l'équipe.
02:05:14 Il est à moi de recommencer.
02:05:16 - Victor Campenart, un des favoris du jour qui va s'élancer.
02:05:18 - Magnifique. Patrick Chassé,
02:05:20 profitez de vos dernières heures de commentateur.
02:05:22 Amaury Lhermitte arrive.
02:05:24 Théo Barbéduc, il arrive.
02:05:26 La jeunesse est en train de mordre nos mollets Patrick.
02:05:28 - Oh là là, c'est terrible ce que vous me dites là.
02:05:30 Merci en tout cas, merci Messahoud.
02:05:32 Mais vous êtes à peine plus jeune que moi je vous le rappelle.
02:05:34 - Allez, on va revenir effectivement
02:05:36 alors que le tour du Luxembourg
02:05:38 vous pourrez le suivre effectivement juste après.
02:05:40 Juste après l'arrivée, on pourra faire cette transition.
02:05:42 Le final du championnat d'Europe
02:05:44 chez les femmes, c'est maintenant
02:05:46 et la course est vraiment lancée.
02:05:48 On est au pied de cette nouvelle ascension.
02:05:50 Ça va être la cinquième fois que l'on escalade
02:05:52 le Wamberg.
02:05:54 Et toujours cette guerre de placement
02:05:56 avant d'arriver dans les pourcentages exigeants
02:05:58 alors que l'on a un petit groupe
02:06:00 qui s'est déroulé.
02:06:02 Un petit groupe qui s'est détaché
02:06:04 une fois de plus.
02:06:06 Que la course est tendue messieurs
02:06:08 dans le final. Mais à chaque fois
02:06:10 on a toujours une équipe pour rouler derrière
02:06:12 et ramener à la raison les fuyards.
02:06:14 Avec Florie Macaille
02:06:18 pour l'équipe des Pays-Bas qui ferme la marche.
02:06:20 Et à nouveau une française
02:06:22 qui s'est glissée dans cette...
02:06:24 - Marie Lenette une nouvelle fois.
02:06:26 - Marie Lenette. On le disait au départ
02:06:28 il faut le rappeler aux téléspectateurs
02:06:30 qui nous ont rejoints. On avait une équipe
02:06:32 de France assez...
02:06:34 Comment dire... assez polyvalente
02:06:36 avec certes Audrey Cordon-Ragot
02:06:38 qui pouvait faire figure
02:06:40 de leader. Mais on voit bien
02:06:42 avec Juliette Labousse également
02:06:44 mais on voit quand même tout le monde un petit peu
02:06:46 prendre ses responsabilités
02:06:48 et c'est aussi
02:06:50 il faut bien le reconnaître un peu la même stratégie
02:06:52 utilisée par l'équipe des Pays-Bas.
02:06:54 On n'en voit pas forcément devant
02:06:56 les éléments protégés mais on fait une course
02:06:58 de mouvement, on l'anime, on la provoque même parfois.
02:07:00 Ce ne sera pas pour cette fois en tout cas
02:07:02 puisque cette tentative de 5 concurrentes
02:07:04 vient d'être reprise
02:07:06 au moment
02:07:08 où l'on arrive au pied de cette difficulté.
02:07:10 Voilà c'est le cas
02:07:12 lorsque l'on tourne ici sur la gauche.
02:07:14 - Sur la gauche ce sera un point stratégique
02:07:16 pour le dernier tour. Si on n'est pas
02:07:18 placé ici dans les 10-15
02:07:20 premiers on ne peut pas prétendre au titre.
02:07:22 On va avoir un endroit stratégique
02:07:24 après il y a tous ces enchaînements
02:07:26 de virages.
02:07:28 - C'est Marlène Roeser
02:07:30 qui
02:07:32 justement accélère maintenant
02:07:34 alors que l'on
02:07:36 aperçoit le départ de Julian Alaphilippe
02:07:38 dans le contre-la-montre
02:07:40 de cette 4ème étape du Tour du Luxembourg
02:07:42 à suivre juste après l'arrivée.
02:07:44 Julian Alaphilippe défaillant hier, peut-être
02:07:46 revanchard aujourd'hui, mais ça vous le saurez un petit peu plus tard.
02:07:48 - Il n'y a pas énormément de conviction dans son départ.
02:07:52 On verra bien le résultat.
02:07:54 Et la nouvelle fois,
02:07:56 l'avant-dernier passage.
02:07:58 - Déjà des cassures,
02:08:00 Pierre Roland. Regardez, des cassures
02:08:02 au sein de ce groupe avec Roeser
02:08:04 qui d'entrée
02:08:06 a mis un tempo très élevé.
02:08:08 - Autre un,
02:08:10 elle accélère. - Et derrière on a
02:08:12 deux italiennes. Alors c'est Zanardi
02:08:14 qui ne peut pas y aller d'ailleurs visiblement
02:08:16 et qui va laisser.
02:08:18 - Une belle attaque de l'italienne.
02:08:22 - Alors c'est qui qui est en train
02:08:24 de revenir derrière ?
02:08:26 - On a trois concurrentes à qui sont en train
02:08:30 de se détacher. Évidemment,
02:08:32 nous avions
02:08:34 l'attaque de Roeser.
02:08:36 - C'est Balsamo,
02:08:38 pour l'Italie. - Ça y ressemble effectivement.
02:08:40 Et puis une britannique
02:08:42 qui est là également.
02:08:44 - On a beau connaître les coureurs,
02:08:46 à cette distance c'est compliqué de les identifier.
02:08:48 - Trois concurrentes, puis quatre
02:08:50 en poursuite sur le point peut-être
02:08:52 de pérer la jonction dans cette ascension.
02:08:54 Le peloton est un petit peu plus loin.
02:08:56 - Et Roeser, elle va bien.
02:09:00 - Elle va très très bien.
02:09:02 - Ça ne bouge pas.
02:09:08 - Pas de française sur les pavés,
02:09:10 ni au premier, ni au deuxième échelon
02:09:12 à cet instant. - Mais pas de néerlandaise
02:09:14 non plus.
02:09:16 Pas de belge non plus.
02:09:18 - Deuxième italienne au deuxième échelon.
02:09:20 Pour l'Italie, on fait une course
02:09:22 parfaite. - Vous avez vu le vent
02:09:24 quand même très présent. On l'a déjà dit
02:09:26 sur ce circuit si vous le rejoignez.
02:09:28 C'est pas le vent qui tourne,
02:09:30 évidemment, c'est la route qui tourne
02:09:32 et qui dit que le vent n'est donc jamais
02:09:34 orienté de la même façon très longtemps.
02:09:36 - Il va y avoir des grosses cassures à ce tour-là.
02:09:38 - Mais si on ne relève pas Roeser,
02:09:42 ça risque de rentrer.
02:09:44 - C'est le cas actuellement.
02:09:46 - Et personne n'est en mesure,
02:09:48 parmi ces deux compagnes
02:09:50 d'échappés, personne n'est en mesure
02:09:52 de venir la relayer.
02:09:54 - Parce qu'on est content d'être dans la roue.
02:09:56 - Alors Palzamo
02:10:00 et derrière c'est
02:10:02 Pfeiffer-Georgi, j'ai l'impression.
02:10:04 C'est bien ça.
02:10:10 - Faut avoir l'œil
02:10:12 pour les dossards.
02:10:14 - C'est le joueur de la France.
02:10:16 - C'est le joueur de la France.
02:10:18 - C'est le joueur de la France.
02:10:20 - C'est le joueur de la France.
02:10:22 - C'est le joueur de la France.
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02:10:46 - C'est le joueur de la France.
02:10:48 - C'est le joueur de la France.
02:10:50 - C'est le joueur de la France.
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02:10:54 - C'est le joueur de la France.
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02:10:58 - C'est le joueur de la France.
02:11:00 - C'est le joueur de la France.
02:11:02 - C'est le joueur de la France.
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02:11:56 - C'est le joueur de la France.
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02:12:00 - C'est le joueur de la France.
02:12:02 - C'est le joueur de la France.
02:12:04 - C'est le joueur de la France.
02:12:06 - C'est le joueur de la France.
02:12:08 - C'est le joueur de la France.
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02:12:12 - C'est le joueur de la France.
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02:13:14 - C'est le joueur de la France.
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02:15:18 - C'est le joueur de la France.
02:15:20 - C'est le joueur de la France.
02:15:22 - C'est le moment d'observation.
02:15:24 - C'est le moment si on est tout seul d'anticiper.
02:15:28 - Les Hollandaises avant joué le surnom.
02:15:33 - Ils sont 4 dans ce petit groupe.
02:15:35 - Avec ici à nouveau Misha Bredewold
02:15:38 - qui a pour mission de durcir la course
02:15:41 - pour éviter le moindre temps mort.
02:15:43 - Là c'est parti.
02:15:45 - On va obliger Kopecky à passer à l'action, à rouler.
02:15:50 - Elle est toute seule.
02:15:52 - Elle va devoir assumer le fait d'être favorite.
02:15:55 - N'oublions pas qu'elle vient de remporter le Grand Prix de Plouet.
02:15:59 - C'est du sérieux qui vient de sortir à 10 km de l'arrivée.
02:16:03 - Derrière il y a 3 coéquipières qui vont faire le frein,
02:16:07 - qui vont casser les relais et suivre les tentatives.
02:16:10 - Il y a certainement le groupe derrière qui va opérer la jonction
02:16:13 - au vu du temps mort à l'avant.
02:16:15 - 14 concurrentes en poursuite.
02:16:17 - Et vous apercevez également une concurrente isolée.
02:16:21 - Ce n'est pas Elisa Balsamo qui est tombée tout à l'heure
02:16:24 - dans la sortie de ce virage.
02:16:26 - Eva Doma qui relance la Polonaise.
02:16:30 - Et tout de suite prise en chasse par une Néerlandaise.
02:16:34 - Wolverine.
02:16:36 - Maintenant ils vont faire le jeu d'équipe, jouer le surnombre.
02:16:45 - Et voilà le deuxième peloton qui va essayer de revenir.
02:16:49 - On voit une concurrente autrichienne qui a le cuissard bien abîmé.
02:16:54 - Mais dans ce groupe très important, il y a 4 concurrentes, 5 concurrentes belges.
02:16:59 - Donc il faut absolument qu'elles reviennent à l'avant pour rouler pour Kopecky.
02:17:03 - Allez on revient sur la tête de la course parce qu'à l'instant,
02:17:10 - il y a eu l'attaque de Juliette Labousse.
02:17:13 - Avec Reusseur et forcément dans l'arrot, une Néerlandaise.
02:17:17 - Ça va être comme ça maintenant.
02:17:19 - Mais vous le voyez, les attaques auxquelles on assiste ne sont pas suffisamment tranchantes
02:17:23 - pour faire la différence. Pourquoi ?
02:17:25 - Ce n'est pas les attaques, ce n'est pas Juliette Labousse ou celles qui l'ont précédée qui sont en cause.
02:17:31 - C'est tout simplement parce que ça roule très vite.
02:17:34 - Oui, pour revenir maintenant sur la concurrente de tête, il faut être organisé.
02:17:39 - C'est-à-dire qu'une concurrente tout seul qui veut essayer de ramener le groupe, ça n'est pas possible.
02:17:44 - Là, si on veut revenir sur cette concurrente, c'est la Belgique qui doit revenir sur le 2e peloton,
02:17:52 - enfin sur le 1er peloton et rouler tout simplement.
02:17:54 - Là, c'est que des individualités. On ne va pas rouler avec 3 Néerlandaises dans la roue.
02:18:00 - Mais si tu as bien vu, elles n'avaient pas l'intention de rouler derrière les 4 Belges.
02:18:04 - Pas d'oreillette, pas d'information.
02:18:07 - Et pour l'instant, ça fait finalement le jeu de Micha Bredewold.
02:18:11 - Et on joue une fois de plus sur la supériorité numérique, même si l'écart...
02:18:17 - L'écart devient conséquent quand même en si peu de temps.
02:18:21 - Oui, mais il a quand même un peu diminué. On avait 21 secondes tout à l'heure et vous voyez, on n'a que 17 secondes.
02:18:27 - Alors ça reste malgré tout un écart qu'il faudra combler derrière.
02:18:31 - Et si l'on roule de façon un petit peu saccadée, ça bénéficiera évidemment à la concurrente de tête.
02:18:38 - Le surnombre, la force collective de cette équipe. Un grand gabarit, 1m81.
02:18:44 - Micha Bredewold.
02:18:46 - Bien positionné, qui rentre bien dans le vent. Le coup de pédale est tonique.
02:18:51 - C'est efficace, oui.
02:18:53 - Et là, on ne se pose pas de questions. À 8 km de l'arrivée, on donne tout.
02:19:00 - On sait que derrière, les coéquipières font le travail, cassent les relais, gênent la poursuite.
02:19:05 - Bredewold, vous l'avez dit, qui avait remporté le Grand Prix de Ploué, ou plus exactement, on l'appelle la classique l'Orient-Agglomération.
02:19:11 - En ce qui concerne l'épreuve féminine, elle s'était imposée en réglant au sprint un groupe d'une trentaine de concurrents.
02:19:19 - C'est les Françaises qui roulent dans le deuxième peloton. C'était Jadeviel en tête.
02:19:24 - C'est pareil, on est piégés. Il faut revenir devant.
02:19:29 - Attention, à nouveau une attaque. Et cette fois-ci, c'est à nouveau Merleyn Royser qui sort.
02:19:35 - Et ça ne va pas surprendre Ryan Marcus qui a immédiatement réagi pour rester dans sa roue.
02:19:39 - Royser, elle sait qu'elle doit terminer toute seule si elle veut l'emporter.
02:19:43 - Ça, c'est pas bon pour le deuxième peloton.
02:19:47 - C'est quand même bien parti.
02:19:51 - On aperçoit Juliette Labousse qui est là dans ce premier groupe de poursuite.
02:19:57 - Allez, vous voyez quand je disais "saccader", eh bien voilà, on a repris Royser, on temporise.
02:20:03 - Ça va permettre d'ailleurs le regroupement et tout cela bénéficie.
02:20:07 - Eh bien, Alaine Herlandaise actuellement en tête de ce championnat d'Europe.
02:20:13 - Mischa Bredewold dont l'avance va peut-être augmenter.
02:20:16 - Attention, nouvelle attaque cette fois-ci d'une concurrente danoise.
02:20:21 - Qui va prendre quelques mètres d'avance et s'isoler, mais en contre-attaque derrière Bredewold.
02:20:35 - Les Hollandaises peuvent la laisser partir, la Danoise.
02:20:49 - Ah oui, toute seule, elle ne va pas rentrer.
02:20:53 - Et là, on est où le deuxième groupe ? Le deuxième groupe, il va revenir sur le premier peloton.
02:21:00 - Il ne reste que 6,5 km.
02:21:02 - Et là, oui, Kopecky, elle doit commencer à transpirer, mais en tout cas, elle ne craque pas.
02:21:08 - Mais si il n'y a que 20 secondes, moins de 30 secondes au pied, elle est capable d'aller chercher.
02:21:13 - C'est Nosgard qui est devant et qui est en train de tenir en respect, mais tenir en respect, le mot est un petit peu fort quand même.
02:21:21 - Le peloton puisqu'elle était sur le point d'être plutôt reprise et Bredewold, elle, à 6 km de l'arrivée, qui est toujours devant.
02:21:27 - Si elle ne bute pas dans la dernière ascension, elle est très bien partie, Bredewold, vu l'entente que l'on a derrière.
02:21:34 - La mauvaise entente.
02:21:35 - C'est la mauvaise entente. Le danger, il ne vient pas d'une concurrente seule. En 1 contre 1, elle a gagné.
02:21:42 - Mais par contre, c'est le groupe derrière, s'il arrive à revenir et à s'organiser.
02:21:46 - Mais quand ils vont revenir sur ce premier peloton, ils vont avoir besoin de souffler, puisqu'ils sont en train de se livrer à un effort total derrière.
02:21:54 - Et c'est Marlène Rösser qui y retourne. Elle est vraiment très remuante.
02:21:58 - Niewadoma, c'est un peu toujours les mêmes qui bougent.
02:22:02 - Elle ne va pas sortir en attaquant de devant.
02:22:05 - Tokopeki, pendant ce temps-là, elle rigole.
02:22:07 - Elle rigole, je ne sais pas, mais en tout cas, elle se cache et elle attend son heure, tout simplement.
02:22:12 - Elle attend la dernière ascension de ce col de Vam pour aller tout simplement cueillir la victoire.
02:22:22 - Parce que qui pourra battre le Tokopeki, qui par rapport à toutes ces femmes dont on ne cesse de citer les noms, n'a finalement pas eu l'occasion, la volonté, ou n'a pas pris le soin de ne pas attaquer plus exactement.
02:22:36 - En tout cas, elle a du sang-froid. Elle sait que si elle roule, elle a perdu. Donc quitte à perdre, autant tenter de gagner.
02:22:42 - Il faut jouer au poker.
02:22:43 - Voilà, on joue au poker. Soit on me ramène et je l'emporte.
02:22:46 - Et dans le groupe qui revient avec les Français derrière, il n'y a qu'une équipière de Tokopeki.
02:22:52 - D'accord, donc le deuxième groupe a recassé également. Et par contre, quatre Françaises dans le deuxième peloton avec Victoire, Marie-Launette, Jadwiel. Je n'ai pas identifié la quatrième.
02:23:05 - Elle a une grosse tête.
02:23:10 - Alors, ça agace un petit peu du côté de la Polonaise.
02:23:12 - On a vu Élise Chabé encore, qui n'a décidément pas dit son dernier mot. Élise Chabé qui a accéléré il y a quelques instants. Niewiadoma.
02:23:26 - Et nous sommes à moins de 5 km de l'arrivée, 26 secondes d'avance. C'est toujours pas gagné quand même pour...
02:23:34 - Non, bien sûr, on ne peut pas dire ça parce que on ne sait pas exactement comment on va réagir. Mais il ne faudra pas patienter. Il faudra attaquer d'entrée pour le Tokopeki.
02:23:43 - Oui, mais il faut qu'elle monte là-haut. Et le passage pavé, ça peut être mortel.
02:23:47 - Il lui faut bien plus. Il lui faut 30 secondes au pied si on veut résister, être sûr de résister au démarrage de Kopeki.
02:23:55 - Hop, tout de suite, il faut y aller. Voilà, très bien.
02:23:58 - Kopeki, elle a un sang-froid. C'est quand même assez impressionnant. Elle ne craque pas. Elle reste passive.
02:24:05 - Et là, on ne fonctionne que par des attaques successives avec à nouveau Emma Nussgaard, mais qui en est à sa deuxième attaque en l'espace de 5 minutes.
02:24:14 Donc vous imaginez que la deuxième tentative est moins saignante que la première.
02:24:19 - Il y a un beau petit coup là qui est sorti.
02:24:21 - Cela dit, oui, avec Reusser à nouveau.
02:24:23 - Reusser est impressionnante. Le nombre d'attaques. On a arrêté de compter les attaques.
02:24:29 - Demi-Vollering en deuxième position qui contrôle évidemment pour sa coéquipière Bredevold qui est à l'avant de la course et Nussgaard qui est en train de rentrer.
02:24:39 - Là, si Vollering, elle sort, c'est elle qui va la gagner.
02:24:44 - Là, pour l'instant, elle ne va évidemment pas relayer.
02:24:47 - 3,8 km, ça peut être jouable.
02:24:52 - On privilégie pour l'instant la course d'équipe. On privilégie de toute façon celle qui est en tête.
02:24:57 - Si on parle d'équipe, il y a trois SD Works aux trois premières positions.
02:25:00 - 17 secondes, elle a perdu.
02:25:02 - Donc perdu pour perdu pour vous. Vous êtes en train de nous dire que demi-Vollering ferait mieux peut-être de relayer derrière et de former ce groupe de contre-attaques. C'est délicat quand même.
02:25:14 - Oui, de rouler sur sa coéquipière, c'est compliqué.
02:25:17 - Oui, c'est compliqué, mais des fois, il faut savoir faire.
02:25:21 - On rappelle, pas d'oreillette.
02:25:23 - Et regardez, Nussgaard, elle est finalement revenue. Elle est immédiatement attaquée.
02:25:26 - Et Royssoff veut absolument que demi-Vollering fasse le travail pour revenir sur Nussgaard. Elle ne veut pas faire tout le boulot.
02:25:31 - Les deux concurrents derrière sont dans la même équipe tout le reste de l'année.
02:25:35 - Ah ben là, elles ne seront pas de cadeaux.
02:25:36 - Elles se font des vacheries.
02:25:38 - Parce que plus que 16 secondes, elle ne passera pas.
02:25:42 - Elles s'observent l'une et l'autre et elles ont laissé Nussgaard s'échapper. Imaginez qu'elle part à la gagne.
02:25:52 - Oui, mais justement, c'est peut-être que Vollering se dit que Nussgaard ne refera pas son retard toute seule.
02:25:58 - C'est en tout cas ce sur quoi elle semble spéculer l'année irlandaise.
02:26:02 - Mais en attendant, sur cette vue aérienne, on n'a pas l'impression qu'il y a 16 secondes.
02:26:07 - 15 secondes.
02:26:10 - 13 secondes me dit Garence Ferro sur Nussgaard. Et derrière, ça se regroupe.
02:26:15 - Mais l'attitude de Marlène Rösser et de Vollering, c'est quand même...
02:26:21 - Ah non, Vollering, elle doit faire l'effort tout de suite pour retomber dans la roue.
02:26:24 - Elle est bien partie.
02:26:27 - Ah, on nous dit Bjerg.
02:26:28 - Oui, Bjerg, parce qu'elle est mariée avec Michael Bjerg.
02:26:30 - Ah oui, bien sûr.
02:26:32 - Oui, oui, nom de jeune fille Nussgaard, nom de femme Bjerg, Michael Bjerg, son mari, coureur du AE.
02:26:40 - Ça, c'est... Alors là, je ne sais pas comment ça va se passer.
02:26:47 - En tout cas, le suspense, il est total, parce qu'on va arriver au pied de la bosse avec le groupe des favoris à 30 secondes de Bredewald.
02:26:55 - Elle qui a jeté tout son vin.
02:26:57 - Et Nussgaard qui vient de sortir. Ça va être spectaculaire. 2 km de l'arrivée.
02:27:04 - On va bientôt tourner à ce virage stratégique sur la gauche.
02:27:09 - Elle est 15 secondes avant d'aborder, effectivement, pour la dernière fois, cette difficulté.
02:27:15 - On vous rappelle, les pourcentages les plus durs, ça fait 300 m, mais c'est un petit mur à 10% pratiquement au virage ici sur la gauche.
02:27:24 - Voilà. Eh bien, on y est maintenant dans cette dernière ascension.
02:27:28 - Bon, à vrai dire, les 300 m sont calculés un petit peu plus loin, je crois.
02:27:32 - Mais derrière, on a simplement un petit groupe.
02:27:35 - Et c'est les Néerlandaises.
02:27:37 - Elles sont 12 qui roulent.
02:27:38 - Oui, mais elles doivent rouler...
02:27:41 - Oui, c'est un peu bizarre.
02:27:42 - Là, ça devient compliqué, la tactique à expliquer.
02:27:45 - Avec Reyhan Marcus qui fait le job.
02:27:49 - Là, on est en train de favoriser le destin de Kopecki.
02:27:53 - Et on vous rappelle qu'il n'y a qu'une Française, Juliette Labousse, qui est dans ce groupe.
02:27:57 - Et le groupe de chasse est à 26 secondes.
02:28:00 - Allez, on s'allège. Juste le dernier bidon, 1,4 km.
02:28:05 - J'espère qu'elle en a gardé.
02:28:07 - Micha Bredewold qui se retourne.
02:28:09 - Si on a vu les Néerlandaises rouler, la seule explication, ce serait que Bredewold signifiait qu'elle n'avait pas les jambes pour aller gagner là-haut.
02:28:15 - Et derrière, on a toujours Norsgaard-Bjerg qui est en contre-attaque, mais avec certainement très peu...
02:28:23 - Ah oui, alors ça, c'est 11 secondes. Le peloton, je n'ai pas d'écart concernant le retard du peloton.
02:28:27 - 26, 26.
02:28:28 - 26, merci Cyril Guimard.
02:28:30 - Kopecki, si elle veut l'emporter, il va falloir démarrer tout de suite.
02:28:33 - La Focassor de...
02:28:34 - Maintenant.
02:28:35 - Il va falloir démarrer tout de suite pour ne plus se permettre d'attendre.
02:28:37 - Roysor. Roysor est en dernière position maintenant.
02:28:40 - Kopecki, vous la voyez avec le dessart 21. Elle est plutôt à l'arrière de ce groupe pour l'instant.
02:28:44 - Oui, parce qu'elle va sortir de derrière normalement.
02:28:46 - Et Bredevold, vous la voyez ici en tête. On voit tout sur cette image.
02:28:50 - Bredevold sur la droite de l'écran. Norsgaard en poursuite derrière.
02:28:53 - Et vous avez aperçu en contrebas le groupe d'une douzaine de concurrentes qui...
02:28:58 - Parmi lesquelles figure notamment le tout Kopecki, mais aussi Demi-Vollering.
02:29:03 - 1 km de l'arrivée. Ah, c'est quand même bien parti.
02:29:06 - Oui, parce qu'elle perd du temps derrière Norsgaard.
02:29:09 - Norsgaard, elle ne va pas revenir.
02:29:11 - Non, non, elle peut être.
02:29:13 - Derrière, c'est Vollering qui fait le tempo.
02:29:15 - Ah, ça, c'est quand même particulier comme image.
02:29:18 - Ça évite d'attaquer aussi.
02:29:20 - Allez, les pavés maintenant. 20 secondes, 20 secondes à la flamme rouge
02:29:25 pour l'année irlandaise qui est en tête, Misha Bredevold.
02:29:28 - Incroyable quand même ce qu'elle est en train de réaliser.
02:29:32 - Misha Bredevold qui est parti à 10,4 km de l'arrivée et qui se bat pour l'instant.
02:29:39 - Qui se bat pour essayer d'aller chercher ce titre de championne d'Europe.
02:29:42 - Elle s'est imposée. Ce serait la 7e fois qu'une néerlandaise obtiendrait la victoire en 8 ans
02:29:49 depuis que ce titre de championne d'Europe est disputé.
02:29:53 - Et regardez derrière. On est en train de venir se replacer avec également la britannique Georgie
02:29:59 qui est venue ici en première ligne avec bien sûr Demi Vollering qui vire en tête
02:30:03 avec la championne du monde qui est en 4e position.
02:30:06 - Et qui va sortir. Et qui va attaquer peut-être dans quelques instants.
02:30:09 - Lorena Wiebus en 2e position.
02:30:12 - Wiebus qui se prépare elle pour le sprint. Wiebus et Kopecky comme si elles attendaient,
02:30:17 comme si elles patientaient pour le sprint. Mais devant n'oublions pas, nous avons toujours Misha Bredevold.
02:30:22 - Misha Bredevold qui se retourne. C'est difficile ces derniers mètres.
02:30:26 - Mais elle continue. Elle commence peut-être à y croire. Elle seule le sait si elle est capable d'aller chercher ce titre.
02:30:31 - Allez derrière. Demi Vollering qui se détache maintenant. Demi Vollering qui emmène Lorena Wiebus.
02:30:38 - Et le Tokopecky qui fait l'effort pour revenir. C'est beaucoup plus difficile.
02:30:42 - C'est parti pour Kopecky. - Ivanova qui ne peut pas y aller.
02:30:45 - Et Kopecky qui lance son sprint maintenant. Kopecky va-t-elle revenir ?
02:30:49 - Kopecky la belge va-t-elle revenir sur la néerlandaise Bredevold ?
02:30:54 - Et bien non finalement. Elles ne pourront pas et Bredevold s'impose.
02:30:58 - Elle devient championne d'Europe. Et ça va être un doublé néerlandais puisque Demi Vollering parvient à devancer le Tokopecky.
02:31:05 - Ce sera le podium. Et derrière on voit finalement la britannique au pied du podium.
02:31:10 - Ce sera il me semble Pfeiffer Georgie qui prend la quatrième place.
02:31:14 - Quelle suspense. - Finalement Kopecky elle n'était pas super.
02:31:20 - Elle fait troisième. Pas très loin de Wiebus. Mais en tout cas quelle course.
02:31:26 - Et Vollering. Est-ce que sauter Kopecky dans le final après avoir roulé...
02:31:32 - Non non c'est pas Vollering. C'est Wiebus. Lorena Wiebus.
02:31:35 - Oui oui j'ai dit. C'est moi qui ai fait un lapsus effectivement. Demi Vollering était derrière.
02:31:40 - Donc on vous récapitule la victoire de cette jeune femme.
02:31:46 - Misha Bredevold déjà victorieuse, aplouée il y a quelques semaines.
02:31:52 - Et bien qui s'impose aujourd'hui. Elle devance sur la ligne Lorena Wiebus.
02:31:57 - La tenante du titre.
02:32:01 - Lorena Wiebus qui prend la deuxième place. Le Tokepeki troisième. Georgie la britannique quatrième.
02:32:09 - Et c'est une italienne qui va chercher la cinquième place. Il s'agit de Silvia Persico.
02:32:16 - Juliette Labousse la meilleure française se contente de la neuvième place à l'issue de ce championnat d'Europe.
02:32:22 - Même place que Gladys Verlust l'année dernière lors de ce même championnat.