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Transcription
00:00 qui est avec un nouvel invité, Francis Spiner, maire du 16e, qui était candidat sur la liste LR de Catherine Dumas à Paris.
00:08 — Effectivement, Thomas, la liste LR de Catherine Dumas, qui a réussi à élire 3 sièges de sénateurs malgré les divisions de la droite parisienne,
00:17 puisqu'il y avait 3 listes de droite. C'est donc un succès pour votre liste, Francis Spiner. — Oui. Nous avions une sénatrice au sein du groupe
00:24 pour changer Paris. Demain, au Conseil de Paris, nous aurions 3 sénateurs, plus quelqu'un qui se dit proche de nous.
00:31 Donc il y avait 4 sénateurs de droite divisés avant dans tous les groupes. Aujourd'hui, nous sommes un groupe uni derrière Rachida Dati.
00:39 Mme Hidalgo a beau dire que nous sommes divisés, en réalité, nous avons réussi à maintenir 3 sièges sur la liste unique.
00:47 Et puis les dissidents, finalement, n'ont pas prospéré, à une exception près. — Mais il y a quand même des divisions.
00:53 Comment s'est passée cette campagne parisienne à droite ? Ça a été difficile au sein de votre camp ?
00:58 — Vous savez, il y a des gens qui considèrent la politique comme une ambition collective pour changer Paris. C'était notre groupe.
01:05 Puis il y a des gens pour qui c'est une aventure personnelle, qui sont plus soucieux de leur avenir que de l'ambition collective.
01:12 — Vous parlez d'Agnès Séverine. — Je parle de ceux qui ont fait des listes dissidentes. Et finalement, bien les électeurs ont tranché.
01:19 Et majoritairement, nous avons remporté les ¾ des sièges de la droite à Paris.
01:24 — Un mot sur Pierre Charon, qui était sénateur sortant de Paris, qui a fait sa liste dissidente et qui a été battu.
01:30 Il quitte le Sénat. C'est quand même une figure de la droite parisienne. — Il paraît. Ça m'avait échappé, mais c'est certainement vrai,
01:37 puisque vous le dites. Mais il n'était plus conseiller de Paris dans le 15e arrondissement qui était son arrondissement d'élections.
01:44 Il n'avait pas été maintenu dans ses fonctions. Et c'est difficile de rester élu de Paris quand on n'est plus conseiller de Paris.
01:51 — C'est aussi un échec pour la majorité présidentielle, pour Emmanuel Macron, avec Renaissance, qui perd son siège de sénateur à Paris.
01:58 — Oui, mais quand Mme Hidalgo crie victoire, puisqu'elle a réussi à réunir tous les gens qui se disputent au Conseil de Paris
02:06 sur tous les sujets, mais qui ne sont unis que pour rafler les places... Mais le seul gain que fait Mme Hidalgo et ses amis,
02:14 il n'est pas au détriment de la droite parisienne. Il est au détriment de la majorité présidentielle. Donc c'est une victoire.
02:21 M. Bargeton était son ancien adjoint socialiste aux finances. Il avait été élu par une partie des socialistes.
02:27 Ces gens-là sont venus à la maison. C'est pas une victoire. C'est le statu quo. — Merci beaucoup, Francis Spiner.
02:33 (Générique)

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