Le 13 Heures de RTI 1 du 24 septembre 2023 par Hamza Diaby

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00:00 (Musique)
00:14 Dimanche 24 septembre 2023. Vous êtes sur la chaîne qui rassemble. Bonjour et bienvenue dans votre journal.
00:21 En marge des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies,
00:26 le ministre Pierre Demba a présenté le bilan de la couverture maladie universelle en Côte d'Ivoire
00:32 à une rencontre de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle.
00:36 On en parle en tout début de journal avec (inaudible)
00:40 (Musique)
00:43 Du concours d'entrée dans les établissements publics (inaudible)
00:46 enseignement technique et la formation professionnelle sont disponibles selon le directeur des examens et concours du ministère.
00:54 23 396 candidats étaient en liste pour l'obtention du CAP, du BT et du BTS et 17 010 sont déclarés admis.
01:04 L'armée française et la préfecture maritime de l'Atlantique ont saisi 2,4 tonnes de cocaïne au large de l'Afrique de l'Ouest sur un bateau de pêche.
01:13 La valeur de la drogue qui a été immédiatement détruite sur le bateau militaire français pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions d'euros.
01:22 (Musique)
01:24 Nous devons aider à construire des champions nationaux, tout au moins les accompagner,
01:30 permettre aux jeunes de s'insérer et de se prendre en charge.
01:34 C'est à cela que s'emploie depuis quelques années le groupe Caydan.
01:38 L'intégration volontaire par Caydan de préoccupations sociales à ses activités commerciales est indéniable.
01:45 Dernier exemple en date, la mise en place du concept l'école des talents, une bouée de sauvetage pour plusieurs centaines de jeunes hommes et femmes.
01:54 Stéphane Afro, que nous avons invité pour nous en dire plus, a accepté de venir sur le plateau du RTI 1.
02:01 Il est le directeur général de ce grand groupe à Capito, Ivoirien, intervenant dans les métiers immobilier et infrastructure, télécom et technologie et finances.
02:11 Bonjour M. Afro.
02:13 Bonjour M. Diaby.
02:13 Bienvenue sur notre plateau.
02:15 Je suis heureux.
02:15 D'accord. On se retrouve dans une demi-heure pour parler école des talents.
02:19 Merci.
02:20 A tout à l'heure.
02:21 On part tout de suite aux États-Unis où se tient depuis quelques jours la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
02:29 En marge des travaux, s'est tenue une rencontre de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle,
02:34 rencontre à laquelle a pris part le ministre ivoirien de la Santé.
02:38 Il était question pour chaque participant de faire le point de la situation dans son pays.
02:43 Pierre Demba a présenté le bilan de la couverture maladie universelle.
02:47 Depuis les États-Unis, le témoignage de Mahama Traore.
02:52 Faire bénéficier à chaque être humain une couverture maladie d'ici 2030.
02:57 C'est l'engagement pris par les États du monde en 2015 à travers l'adoption des objectifs de développement durable.
03:03 En Côte d'Ivoire, cette volonté s'est traduite en acte par une loi instituant la couverture maladie universelle.
03:09 À cette rencontre de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle tenue à New York,
03:13 en marge des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies,
03:18 le ministre ivoirien de la Santé dresse le bilan de son pays en la matière.
03:22 Pierre Demba affirme qu'à ce jour, environ 5,2 millions de personnes,
03:26 soit 17% de la population ivoirienne, est couverte par une assurance maladie, contre seulement 6% en 2016.
03:33 L'ambition du gouvernement est de porter ce taux à 35% d'ici 2025.
03:38 Et ils s'endonnent les moyens par la mise en œuvre d'un plan national de développement sanitaire visant à améliorer
03:44 l'accessibilité aux offres de soins, construction, réhabilitation et équipement de centres de santé sont également des piliers de ce plan.
03:53 À cette tribune, Pierre Demba réaffirme l'engagement de la Côte d'Ivoire à tendre vers la couverture sanitaire universelle en 2030
04:00 et appelle les partenaires financiers à aider les États à faire face aux défis de la mobilisation des ressources.
04:08 Renforcement des capacités de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d'Ivoire.
04:17 C'est un projet qui vient d'être lancé cette semaine même dans le cadre de la lutte contre la pauvreté des producteurs et le travail des enfants.
04:25 Un projet initié par la plateforme ivoirienne pour le cacao durable et dont le financement est assuré
04:31 par l'Union européenne à hauteur de 3 millions d'euros, soit un peu moins de 2 milliards de francs CFA.
04:37 On en sait plus avec Danguidangui et Abou Sourou.
04:40 Le combat pour une meilleure rétribution des producteurs et productrices de cacao ivoirien se poursuit
04:47 et a donné naissance au projet de renforcement des capacités de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d'Ivoire.
04:58 Projet initié et piloté par la plateforme ivoirienne pour le cacao durable.
05:03 Cette initiative de cette plateforme composée de 11 ONG et 55 organisations de producteurs de cacao est bien accueillie par les producteurs et des officiels.
05:15 Ce que nous attendons c'est de continuer de travailler pour que nos problèmes soient pris en compte
05:20 et que les plaidoyers, soit au niveau national, international, soient pris en compte pour que nos conditions de vie soient améliorées.
05:26 En tant que député, je ne peux que demander que les chocolatiers, qui eux, ils savent ce qui gagne au bout là-bas,
05:34 qu'ils fassent un feed-back pour dire à ce que les parents gagnent.
05:37 Et qu'ils essaient d'améliorer.
05:39 Si effectivement nos produits sont produits dans les normes qui ont été prescrites, alors il faudrait aussi connaître le prix que nous voulons.
05:48 Du reste, la plateforme ivoirienne pour le cacao durable ne manque pas d'arguments ni de leviers pour lutter contre la pauvreté des producteurs, le travail des enfants et la déforestation.
06:00 Nous mobilisons les consommateurs et consommatrices.
06:03 On les donne les informations sur les chaînes de valeur, sur les conditions de vie des producteurs et productrices ici en Côte d'Ivoire, leur pauvreté, leurs conditions de vie.
06:13 Et on les mobilise dans les différentes campagnes et actions pour qu'ils mettent la pression aussi sur les entreprises en Europe pour qu'ils changent leur pratique d'achat par exemple.
06:27 Il faut que toutes les parties de la chaîne de valeur puissent se connaître, puissent dialoguer.
06:33 Et que tout ça puisse être concrétisé à travers une plateforme qui va aussi vers le gouvernement ivoirien ensuite,
06:40 qui va ensuite vers l'Union européenne, qui est capable effectivement de faire porter la voix des producteurs, des citoyens engagés autour du cacao durable.
06:49 Le projet de renforcement des capacités de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d'Ivoire va durer 3 ans
06:59 et est financé par l'Union européenne à hauteur de 3 millions d'euros, soit plus de 1,5 milliard de francs CFA.
07:07 Du côté de Korogo, dans la région du Poro, au nord de la Côte d'Ivoire, une zone agro-industrielle dédiée à la transformation de la Nacarde
07:17 vient d'être fraîchement inaugurée par le ministre de l'Agriculture, représentant le Premier ministre Patrick Hachy.
07:23 La zone est prête à accueillir plusieurs usines de transformation de noix de cajou.
07:28 Sa réalisation a coûté quelques 7,5 milliards, 7,5 milliards de francs CFA au Conseil du Coton et de la Nacarde.
07:36 On a plus de précisions avec Ami Sissoko.
07:39 C'est désormais chose faite. La région du Poro a sa toute première zone agro-industrielle,
07:46 un rêve longtemps caressé par le monde des producteurs locaux qui vient ainsi de se réaliser.
07:51 Un espace très attendu par les différents acteurs de la filière de la Nacarde qui ne manquent pas d'exprimer leur satisfaction.
07:58 Autant de notre papa, il n'y en avait pas. Mais aujourd'hui, on voit que les choses qui viennent comme ça, ça nous aide à pouvoir faire partie des enfants à l'école.
08:08 Ça nous donne trop d'avantages.
08:10 Si on traite la Nacarde ici chez nous, on va gagner de l'argent, on va trouver des emplois pour pouvoir travailler dans l'usine.
08:21 Située à Klokaka, dans le chef lieu de région, Korogo, cette nouvelle infrastructure industrielle dotée d'installations modernes de dernière génération
08:30 est bâtie sur un espace de 28,7 hectares, soit l'équivalent de 22 stades de football.
08:37 Elle est composée d'un tropeau de stockage, de stations d'épuration des eaux usées et des ailes de stationnement d'une capacité de 80 camions.
08:45 Coup du projet, 7,5 milliards de fonds CFA, un cofinancement du conseil coton Anacard et de la Banque mondiale
08:53 dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l'Anacard.
08:58 Ce projet est financé sous le guichet Beurre en clave et vise à renforcer les actions du conseil de coton d'Anacard,
09:05 la réalisation des objectifs de développement de la filière Anacard sur la période 2018-2023,
09:11 à savoir améliorer la productivité, la qualité des noix brutes, accroître le volume de noix transformées localement.
09:19 Deuxième produit d'exportation agricole de la Côte d'Ivoire après le cacao, avec 1,2 millions de tonnes,
09:26 le défi de la transformation de l'Anacard continue de se poser.
09:29 La Côte d'Ivoire est aujourd'hui un pays de référence dans l'industrie du cajou,
09:36 se hissant successivement au rang de premier pays producteur et exportateur de noix brutes et troisième pays transformateur.
09:49 Depuis peu, notre pays est devenu le deuxième exportateur d'amandes dans le monde, après le Vietnam et devant l'Inde et le Brésil.
10:02 En plus de recevoir déjà ses premiers investisseurs, la zone agro-industrielle de Korogo va générer 8000 emplois directs.
10:10 À terme, le Conseil du Côte et de l'Anacard prévoit l'aménagement de trois autres zones de transformation de l'Anacard dans les villes de Buaké, Bondoukou et Séguéla.
10:21 Venons-en maintenant au lancement de l'inclusive Agribusiness Club en Côte d'Ivoire,
10:26 une initiative de deux organisations qui travaillent de façon acharnée à l'inclusion dans l'agribusiness.
10:32 Le lancement s'est fait récemment à Abidjan sous le thème « Rôles et opportunités des PME pour une croissance économique durable en Côte d'Ivoire ».
10:42 Danguidangui et Soroua Bou nous en parle dans les détails.
10:45 Offrir à l'écosystème agroalimentaire ivoirien un modèle de développement inclusif,
10:52 c'est l'objectif que poursuivent le mouvement des petites et moyennes entreprises et tout-scale,
10:59 deux organisations engagées sur le front de la promotion de l'agribusiness inclusif en Afrique.
11:06 C'est dans ce cadre que ces deux organisations et leurs partenaires ont organisé l'inclusive Agribusiness Club en abrégé ICA.
11:15 L'inclusion des jeunes ne peut pas être effective tant que ce n'est pas accompagnée de financements.
11:20 Comme on le disait tout à l'heure dans la salle, il faut rendre l'agriculture attrayante, très sexy pour que les jeunes de notre génération puissent y adhérer.
11:31 Par ce point, il faut beaucoup travailler au niveau de l'inclusion financière, certainement à travers l'éducation financière.
11:38 L'inclusion c'est la durabilité, c'est-à-dire pour qu'on ait un projet, pour qu'on ait une chaîne de valeur.
11:45 Ici on parle de l'agriculture, pour qu'elle soit durable, il faut inclure toutes les parties présentes.
11:50 Donc ici, par inclusivité, on a les producteurs.
11:52 Comment on fait en sorte que les producteurs gagnent dans cette chaîne de valeur ?
11:56 On a les maillons du transport, on a les moyens de la logistique, on a les moyens de la distribution.
12:01 Donc quand on parle d'inclusivité, c'est comment est-ce que tous les acteurs qui agissent sur la chaîne de valeur trouvent leur compte dans ce qu'on est en train de faire.
12:09 Trois panels sur des thèmes tels que l'inclusion financière dans l'agro-industrie et l'agro-industrie inclusive
12:15 ont été les grandes articulations de cette édition de l'inclusive Agri-Business Club,
12:22 une plateforme d'échange, de partage d'expériences et de bonnes pratiques sur la problématique de l'inclusion selon ses promoteurs.
12:31 Je vous le disais en titre, ils étaient plus de 23 300 sur la ligne de départ et 17 010 franchissent la ligne d'arrivée.
12:40 Ce sont les candidats qui ont composé pour l'obtention du CAP, du BT et du BTS dans les filières tertiaires et industrielles,
12:48 soit un taux de réussite de plus de 72 % pour le compte de l'année académique 2023-2024.
12:55 Le directeur des examens et concours a proclamé ses résultats hier au micro-RTIA de Issa Chonaïo.
13:01 Sur les 24 786 candidats qui avaient été enregistrés, 1400 candidats ont été absents et finalement c'est 23 386 qui ont réellement composé.
13:21 Sur ces 23 486, nous avons enregistré pour le CAP 4 968 candidats admis contre 5 769 candidats, soit un taux de réussite de 86,12 %.
13:41 Pour le BT industriel, sur 10 267 candidats, 6 371 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 62,05 %.
13:54 En ce qui concerne les BT tertiaires, sur 3 152 candidats, 2 794 ont été déclarés admis, soit un taux de 88,64 %.
14:06 Pour ce qui concerne les BTS tertiaires, nous avons enregistré un taux d'inscrit de 3 590 et sur ces 3 590, 2 466 ont été déclarés admis, soit un taux de 68,69 %.
14:24 Pour les BTS industriels, sur 2 007 candidats enregistrés, 400 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 19,93 %.
14:36 Au total, sur les 23 386 candidats, 17 010 ont été déclarés admis, soit un taux de 72,73 %.
14:48 Pour ce qui est de la consultation des résultats, ils pourraient être consultés sur le site de la direction des examens et concours, qui est dexi.net.
14:59 Ils pourraient également être consultés sur le site R6, qui est le site du ministère.
15:06 Chose promise, chose due. Comme cela avait été annoncé depuis quelques années, Bondokou a désormais son université
15:15 et les bâtiments flambant neufs recevront leurs premiers étudiants dès le 2 octobre prochain.
15:20 Même s'il reste encore quelques petits travaux avant la livraison de l'ouvrage, l'entrepreneur rassurait hier le ministre de l'enseignement supérieur
15:30 que les délais seront bel et bien tenus. Reportage Herman Niamia, correspondant RTI 1 à Bondokou.
15:40 C'est la quatrième visite que le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique effectue à l'université de Bondokou,
15:47 cette fois-ci dans un contexte tout particulier. L'institution universitaire ouvre ses portes le 2 octobre prochain.
15:55 Adam Adjiawara est donc venu inspecter l'avancement des travaux afin de s'assurer que la rentrée solennelle sera effective.
16:01 Les bâtiments prioritaires, tels que la présidence de l'université, l'école d'architecture et d'urbanisme,
16:08 ainsi que les amphithéâtres, les restaurants et les cuisines de l'université sont quasiment prêts à recevoir les étudiants.
16:14 « Tout sera prêt le 2 octobre pour l'ouverture de l'université de Bondokou. Au plan technique, au plan de la réalisation des infrastructures, nous sommes environ 95%. »
16:26 Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique s'est dit satisfait de l'état d'avancement des travaux.
16:32 « Je suis satisfait parce que les travaux ont avancé à grand pas depuis notre dernière visite, mais cela dit, évidemment, j'ai exhorté les uns et les autres à faire en sorte que,
16:40 d'ici le 2 octobre, les quelques retouches qu'il faille faire sur les bâtiments prioritaires soient achevées. »
16:47 Pour cette première phase, 510 étudiants sont attendus dans cette université. Une des préoccupations du ministre Adam Adjiawara concerne les infrastructures de débarquement
16:57 parce que, selon lui, l'université ne pourra pas absorber tous les étudiants.
17:01 « Au démarrage, il n'y a pas de problème, on a 510 étudiants, on a déjà une aile de la cité qui est prête pour accueillir 500 étudiants, mais ça c'est pour la première cohorte.
17:09 Mais après, pour les deuxièmes cohortes et les autres à venir, il est évident qu'on ne pourra pas loger tous les étudiants en cité, donc il va falloir que les élus et cadres,
17:17 ainsi que les opérateurs économiques de la région puissent construire des logements pour accueillir ces étudiants-là. »
17:23 Sur la question, le président du conseil régional du Gontougou rassure.
17:27 « Les mesures sont déjà prises et je vous assure que vous pouvez être rassuré, nous n'allons pas avoir honte, que ce soit les enseignants ou que ce soit les étudiants à terme, tout le monde aura un toit pour se loger ici à Gontougou. »
17:41 L'achèvement des infrastructures restantes est prévu pour le 31 décembre prochain.
17:45 La première phase de l'université de Gontougou a été conçue pour accueillir à thème 3 000 étudiants.
17:51 Et cette première entrée marque le début de cette ambitieuse trajectoire.
17:56 À thème, l'université accueillira jusqu'à 20 000 étudiants.
18:01 « Les futurs étudiants de l'université de Gontougou commenceront donc les cours le 2 octobre prochain, dans une semaine à peu près.
18:09 La place de nos enfants, c'est donc bien à l'école, pas dans la rue.
18:13 Pour ceux qui s'y trouvent déjà, il faut absolument trouver des mécanismes pour les en sortir.
18:19 Le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant a une réponse d'urgence au phénomène.
18:24 Résultat, une centaine d'enfants viennent d'intégrer à Yopougon le tout premier centre d'accueil pour enfants en situation de rue. »
18:31 Reportage Walter Amado, Atara.
18:33 Quatre heures du matin, ce vendredi, en gré 7e tranche,
18:42 la commune de Kokodi, dans les environs de plusieurs débris de boissons, se trouve de jeunes pour la plupart des mûneurs.
18:50 La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant met sa sensibilité de mère à profit afin de les sortir de la rue.
18:59 Plus loin, Terminus 81-82, toujours dans la commune de Kokodi.
19:06 La Sénébataurée entame une négociation avec un enfant qui veut rester dans la rue.
19:12 « On est là, on ne voit pas, tu as compris là ?
19:14 Plus de retour, on trouve ta solution mais on discute avec toi, tu as compris ?
19:18 Oui, pardon.
19:20 Mais nous on ne peut pas te laisser ici.
19:24 Une révérenne essaie volontairement d'apporter son soutien à l'opération.
19:30 Ça fait pitié. Les parents n'ont pas de responsabilité.
19:33 On conseille nos soeurs qu'elles essaient de voir, même si tu n'es plus avec le père de l'enfant,
19:38 il faut que tu essaies d'encadrer ton enfant. L'enfant c'est ton avenir. »
19:42 Pour cette nuit, 101 enfants, dont une fille, sont sortis de la rue et conduits dans le premier centre d'accueil à Youpougon.
19:51 « La maladie de ministre dit qu'il n'y a pas de récession, nous soignons moins, on n'est pas là.
19:55 Donc on est toujours contents.
19:57 Si il y a un ballon, il n'y a pas de récession, si il y a un caramel, il n'y a que des dents. »
20:00 « Ceux qui devraient retourner à l'école, retourneront à l'école.
20:04 Ceux qui devraient apprendre un métier seront soutenus par le ministère,
20:08 en collaboration avec d'autres ministères techniques dans le comité de pilotage.
20:14 Nous aurons aussi ceux qui ont besoin d'aller dans un centre de réinsertion sociale
20:22 pour leur apprendre les valeurs fondamentales qui régissent nos pays,
20:26 iront dans ces centres qui existent.
20:28 Ceux qui doivent être réconciliés avec leur famille,
20:31 nous avons déjà un programme en collaboration avec l'UNICEF appelé « Strong Family »
20:36 qui fonctionne très bien, vont retourner dans leur famille. »
20:41 La ministre réaffirme la volonté du président de la République, Alassane Ouattara,
20:46 qui tient à zéro enfant dans la rue en Côte d'Ivoire.
20:50 « Le chef de l'État, le président de la République, a bien voulu accorder un budget
20:54 de 1,2 milliard de francs CFA pour cinq centres d'accueil sur dix mois.
21:00 Un centre à Yopougon, un à Marcory, un à Kumasi, un à Abobo et un à Portbouy. Cinq. »
21:08 Après son implémentation à Abidjan, le plan de réponse d'urgence
21:14 aux phénomènes des enfants en situation de rue va s'étendre aux localités de l'intérieur du pays.
21:21 « La vie n'a jamais inventé. »
21:23 Un reportage de Walter Amadou Ouattara et Arnaud Kofi.
21:27 Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde,
21:33 avec 17,9 millions de morts chaque année, soit 31% de la mortalité mondiale.
21:40 « Certains gestes quotidiens peuvent améliorer notre vie et notre santé cardiaque,
21:45 notamment surveiller sa tension artérielle, arrêter de fumer et pratiquer chaque jour une activité physique.
21:52 Parlons d'activité physique, le programme national de lutte contre les maladies métaboliques
21:57 vient d'organiser une randonnée pédestre au parc national du Banco. »
22:03 Environ 1 000 personnes mobilisées dans le parc national du Banco,
22:08 en prélude à la Journée mondiale du cœur 2023.
22:12 Des séances de renforcement musculaire, une marche rapide, la danse et une randonnée à vélo tout terrain
22:19 sont au menu de cette rencontre, organisée par le programme national de lutte
22:25 contre les maladies métaboliques et de prévention des maladies non transmissibles.
22:31 « L'étude la mieux aboutie, qui a été financée par la Banque mondiale au dernier trimestre de l'année 2017,
22:38 nous donne dans la tranche d'âge 20 à 79 ans un taux de prévalence de 39,92%.
22:50 Je dis bien 39,92%.
22:53 Autrement dit, sur 10 personnes qui vivent en Côte d'Ivoire, il y en a 4 qui souffrent d'hypertension artérielle. »
23:02 Femmes, hommes et enfants de tout âge, en bonne santé ou convalescent, ont compris les bienfaits du sport
23:10 dans la lutte contre les maladies métaboliques et autres affections cardiovasculaires.
23:16 « Je suis diabétique, c'est pour ça que je suis là ce matin. »
23:20 « Nous essayons de promouvoir la pratique du vélo, promouvoir aussi une activité sportive,
23:25 inciter les uns et les autres à pratiquer une activité sportive. »
23:28 « L'opération qui se passe ici me concerne.
23:31 Je suis quand même à un certain âge et je me sens concerné par ces différentes activités ici. »
23:37 « Je fais du roller et je fais du sport à l'école. »
23:40 Les participants à cette activité sportive ont également bénéficié d'une consultation médicale gratuite,
23:47 notamment la mesure des glycémies, tensions artérielles, taille et masse corporelles.
23:54 Utiliser le cœur, connaître le cœur est le thème retenu pour la Journée mondiale du cœur,
24:01 célébrée le 29 septembre prochain.
24:05 Un reportage signé Juliette Ouéa et Arnaud Coffie.
24:09 Dans l'objectif de renforcer les capacités des femmes prêtes à redéfinir le leadership dans leur communauté,
24:16 la chaire UNESCO, Hauts, Femmes et Pouvoirs de décision vient de former plusieurs centaines de femmes
24:22 du compéndium des compétences féminines de Côte d'Ivoire.
24:25 Reportage Patricia Oumouetia et Andrea Kaku.
24:29 Session de formation en genre et leadership.
24:32 Environ 600 femmes de la plateforme numérique du compéndium des compétences féminines sont connectées,
24:38 certaines en ligne et d'autres en présentiel.
24:40 Initiée par la chaire UNESCO, Hauts, Femmes et Pouvoirs de décision,
24:44 ce programme vise à aider à la valorisation de la compétence féminine.
24:48 C'est une approche qui donne des outils pour pouvoir faire des corrections,
24:51 que ce soit dans le domaine de l'eau, de l'environnement, de l'économie, des droits de l'homme.
24:56 On a besoin de cette approche.
24:58 Donc on a appelé les femmes, on les forme sur le genre, parce que le genre aussi c'est un outil de leadership.
25:03 On les forme sur le leadership impactant et inspirant à l'aide du livre que j'ai écrit.
25:07 On les forme également sur le développement personnel parce qu'on peut tout avoir,
25:12 mais si nous-mêmes on n'est pas développés, on ne peut pas aider les autres.
25:14 Une initiative encouragée par l'ambassadeur de Turquie, invité à cette formation.
25:19 L'égalité du genre et l'autonomisation des femmes en Côte d'Ivoire est à encourager.
25:24 Je crois en la force des femmes féminines.
25:27 En Turquie, soit en Côte d'Ivoire, on voit beaucoup de rassemblances.
25:34 On doit être solidaire entre nous.
25:37 Je ne dis pas au niveau de la discrimination, mais égalité.
25:42 Déjà, on a beaucoup besoin de certains endroits pour nous mettre en avance en tant que femmes.
25:48 Cette session de formation, mise en œuvre par la chaire UNESCO,
25:52 a pour but de promouvoir la participation des femmes au poste de décision.
25:56 Aujourd'hui, nous avons pu recevoir cette formation.
26:00 Grâce à celle-là, nous pourrons former aussi nos femmes sur le terrain
26:05 et leur donner le résumé du leadership féminin,
26:11 tout ce qui est du genre, afin de mieux faire ce qu'elles auront à faire.
26:17 Le compédium des compétences féminines de Côte d'Ivoire
26:20 œuvre pour une meilleure prise en compte des questions du genre dans les politiques publiques et privées.
26:26 Ce dimanche, on va prier notre Seigneur.
26:30 On va le faire avec l'association féminine de l'église SEMA de Côte d'Ivoire.
26:34 Comme clou d'une décade d'adoration, un culte d'action de grâce a eu lieu au lycée scientifique de Yamoussoukro,
26:42 en présence de notre reporter Kader Sogodogo.
26:45 Messe d'action de grâce qui clôture,
26:49 la convention annuelle de l'association féminine de l'église SEMA de Côte d'Ivoire, avec Massy.
26:56 Des femmes venues de toute la Côte d'Ivoire et de d'autres pays invités sont en prière
27:01 pour la gloire de Dieu dans toutes les nations, pour le rayonnement de l'humanité.
27:06 Le thème de cette année est « Vous recevrez une puissance du Saint-Esprit,
27:10 suivez-nous sur vous et vous serez mes témoins ».
27:13 Nous avons passé dix jours et au cours de ces dix jours, en plus des enseignements spirituels,
27:22 nous nous sommes intéressés à la santé de nos femmes.
27:27 Nous avons fait le dépistage du corps de l'autorite,
27:30 nous avons donné un enseignement sur la ménopause et aussi nous avons posé des actes sociaux.
27:37 Un grand rassemblement qui a pour parrain l'ex-ministre Nnami Nkouna.
27:41 Il partage la vision des femmes de l'église SEMA.
27:44 Je suis très heureux d'avoir été associé à cet événement au cours duquel des prières ont été dites pour la paix en Côte d'Ivoire.
27:57 Je serai toujours avec elles quand elles vont me solliciter,
28:01 parce que quand les femmes sont devant, tout marche à merveille.
28:07 Cette rencontre annuelle de l'église SEMA a duré dix jours.
28:11 Elle s'est faite en présence des plus hauts responsables de cette église qui ont soutenu les prières et autres actions.
28:19 Et les prières adressées à Dieu pour protéger le monde de fléaux tels que la drogue ont été quelques peu entendues
28:26 et même exaucées.
28:28 L'armée française et la préfecture maritime de l'Atlantique ont annoncé qu'une frégate engagée dans l'opération Corimb,
28:35 mission permanente de surveillance et de sécurisation du golfe de Guinée, a saisi 2,4 tonnes de cocaïne au large de l'Afrique de l'Ouest sur un bateau de pêche.
28:44 Une saisie majeure donc, dont la valeur pourrait atteindre plusieurs dizaines de millions d'euros.
28:50 Selon le communiqué, la drogue a été immédiatement détruite sur le bateau militaire français et cette saisie est le fruit d'une enquête menée
28:57 par la police fédérale brésilienne en coopération avec les services de lutte contre le trafic de drogue américain et anglais.
29:04 Le bateau de pêche était en provenance du Brésil.
29:07 Se rendait-il directement en Europe ou comptait-il faire escale dans un port ouest africain ?
29:13 L'enquête le déterminera.
29:15 Place à présent au magazine du dimanche. Notre invité nous a rejoint en plateau. C'est Stéphane Afro.
29:22 Il est installé. Il est le directeur général de Caydan Group et avec lui, on va parler de l'école des talents.
29:28 Mais avant, monsieur le directeur général, on va suivre ce petit élément vidéo que nous propose Diasaouba Ami et puis on reviendra pour échanger.
29:37 L'apprentissage figure en bonne place dans la stratégie nationale d'insertion des jeunes dans le tissu professionnel.
29:43 Plusieurs actions sont en cours et les acteurs du secteur privé accompagnent les initiatives du gouvernement.
29:50 En vue de soutenir les jeunes et mettre en place un programme de formation qualifiante par l'apprentissage,
29:56 le ministère ivoirien de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage signent une convention avec le groupe Caydan.
30:05 Ce projet, dénommé école des talents, vise à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien en matière de formation et d'insertion professionnelle.
30:14 Cette formation est destinée d'ailleurs aux jeunes âgés de 18 à 27 ans et est financée à hauteur de 500 millions de francs CFA par le groupe.
30:23 Les tests de sélection qui se sont déroulés sur trois jours dans le mois de juin dernier ont offert des opportunités à plusieurs jeunes au nombre de 200.
30:34 Le reportage de Diras Obahami commenté par Franck Coadjo.
30:37 Alors, M. Afro est avec nous, directeur général donc de Caydan Group. Dites-nous, le reportage, il était parlant. C'est cela, l'école des talents ?
30:45 Il pose la problématique.
30:47 Qu'est-ce que c'est, l'école ?
30:48 La problématique, l'école des talents, c'est une initiative du groupe Caydan, une initiative de formation.
30:55 Elle permet de recruter chaque année un minimum de 250 jeunes pour les former au métier du bâtiment, de la construction et puis peut-être d'autres métiers après.
31:06 C'est une initiative qui est soutenue par le ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle,
31:12 qui fait que 250 jeunes qui étaient peut-être au chômage vont être formés, vont être intégrés dans nos équipes.
31:19 Et puis demain, vous les rencontrerez comme artisans ou micro-entrepreneurs dans les métiers du bâtiment.
31:28 D'accord. Après leur formation théorique et pratique, ils vont intégrer d'abord des sous-traitants qui travaillent avec vous, c'est ça ?
31:34 Exactement.
31:34 D'accord. Et si le contrat du sous-traitant, justement, avec vous arrive à terme, comment ça se fait ? Les enfants, ils sont… Les jeunes, à quel… Quel sera leur sort ?
31:45 Non, M. Diaby, nous avons investi dans leur formation. On les a sélectionnés. Notre intérêt en tant qu'entreprise, c'est de les garder dans notre écosystème.
31:52 Donc, ils migreront d'un sous-traitant vers un autre sous-traitant parce que leur compétence est nécessaire à notre développement.
31:58 D'accord. Et ce sont donc sept corps de métiers, des métiers du bâtiment qui sont concernés.
32:03 Je confirme.
32:04 Quels sont ces métiers ?
32:06 Les métiers du base, maçonnerie, ménusierie, plomberie, électricité, faux plafond, ferronnerie.
32:14 D'accord. Les carreleurs aussi ?
32:16 Et les carreleurs, oui.
32:17 D'accord. C'est donc une convention que vous avez signée avec le ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle.
32:23 Quel rôle jouent exactement chacune des deux parties ?
32:27 Le ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle garantit le processus éducatif que nous mettons en place pour ces jeunes.
32:35 Donc, ils participent à la sélection, ils participent à la formation théorique, ils participent à la formation pratique et ils délivrent le diplôme, le certificat de qualification professionnelle.
32:46 Le CQP.
32:47 Le CQP. Et le groupe Keidan finance les opérations et intègre ces jeunes dans son dispositif économique.
32:55 D'accord. Et ils bénéficient des jeunes qui bénéficient donc du label Keidan. Qu'est-ce que c'est exactement ?
33:00 Le label Keidan, c'est un label de professionnalisme, une entreprise ivoirienne qui investit ses compétences dans les jeunes, l'avenir pour nous.
33:10 Est-ce que ces travaux manuels, ces métiers manuels attirent aujourd'hui les jeunes, M. le directeur général ?
33:16 Oui, les métiers manuels attirent les jeunes.
33:19 Vous voyez, dans le dispositif actuel, un quart ont un niveau post-bac, un quart ont le bac, un autre quart est entre le BEPC et le bac.
33:31 Donc, c'est des métiers qui attirent les jeunes.
33:33 Et est-ce que ce n'est pas par dépit qu'ils y arrivent, par désespoir même, j'ai envie de dire ?
33:38 Non, ce n'est pas par dépit, ce n'est pas par désespoir.
33:40 Ce qui est le plus difficile pour eux, c'est le regard que les métiers intellectuels portent sur eux.
33:46 Alors qu'ils sont la quintessence de notre économie, ils sont 80 % de notre force de travail.
33:51 Quelle que soit la compétence que vous avez, M. Diaby, ou celle de votre rédacteur en chef,
33:55 on ne menerait pas cette émission sans vos cameramen, sans vos électriciens, sans vos maquilleuses.
34:03 C'est exactement comme ça dans les métiers du bâtiment.
34:07 Les architectes, les ingénieurs peuvent concevoir, mais si on n'a pas d'ouvriers spécialisés forts à la tâche, on ne réussira rien.
34:14 Il n'y en a pas beaucoup qui pensent que ce sont des métiers sans valeur véritable,
34:20 qui pensent que ces métiers de base-là sont dévalorisés ?
34:24 Non, c'est une chimère qu'on a construite dans la conscience de nos jeunes.
34:29 Notre rôle à nous, c'est de faire en sorte, par des processus efficaces,
34:34 que dans quelques années, ils comprennent qu'on peut gagner sa vie par des métiers manuels ou comme par des métiers intellectuels.
34:41 C'est comme ça qu'ils gagneront leur dignité par le travail.
34:44 Et lorsque vous avez lancé l'appel, l'appel de ces jeunes-là, lorsque vous avez fait cet appel, il y en a eu plus de 3 000 qui ont répondu.
34:53 Oui, il y a... Quand on a développé une plateforme pour digitaliser l'ensemble du processus, il y a eu 7 000 qui ont consulté,
35:01 il y a eu 3 000 intentions de candidature, il y a eu 1 200 qui ont posté une candidature,
35:07 et puis on a fait les tests, on a fait les examens médicaux et il y en a 250 qui ont été retenus.
35:14 D'accord. 3 000, c'est beaucoup. 7 000 déjà, 3 000, c'est beaucoup.
35:18 Mais j'ai entendu dire quelque part que ceux-là, la plupart, ils arrivent,
35:22 ils essaient de s'adonner à ce genre de métier pour juste mettre un peu de sous de côté
35:26 et puis peut-être aller passer d'autres concours ou même pourquoi pas émigrer.
35:30 Mais ça fait partie des chimères de notre société. C'est à nous de tenter d'y mettre fin.
35:36 On va y mettre fin parce qu'on peut prendre les jeunes, on peut les former,
35:40 on peut les insérer professionnellement et qu'ils deviennent dignes par le travail.
35:44 S'ils gagnent de la dignité par le travail, ils resteront.
35:49 Les 250 bénéficiaires, combien de femmes ?
35:52 20 % de femmes. C'était les plus motivés. Sur... Je repartis des 1 200 qui ont été présélectionnés,
36:01 il y avait à peu près 10 % de femmes. Mais à la fin, il y a eu 20 %.
36:05 Ça veut dire qu'elles étaient les plus combatives et se sont battues jusqu'au bout.
36:09 Est-ce qu'elles sont de plus en plus présentes parce que la pénibilité de ces métiers-là
36:14 n'est plus la même qu'on leur connaissait hier ?
36:19 Oui. De toute façon, les métiers manuels sont devenus moins pénibles au 21e siècle qu'ils l'étaient au 19e ou au 20e siècle.
36:26 On a développé beaucoup de machines pour aider l'homme dans ces travaux-là.
36:30 Mais je rappelle que dans les métiers manuels, il y a des métiers qui ont un petit sens artistique.
36:35 Dans le bâtiment, la peinture, le faux plafond, la pose de carrelage demandent un certain niveau de goût.
36:42 Le crevissage, l'enduit... Voilà. Ils ne demandent pas beaucoup d'efforts manuels.
36:48 Ce sont ces métiers-là qui intéressent beaucoup les femmes ?
36:51 Pour l'essentiel, elles sont parties du côté de la peinture et du carrelage.
36:55 Donc un peu moins difficile. Et le test de sélection, il porte sur quoi ce test ?
37:01 Il était en quatre étapes. La première étape, ils ont posté leur candidature sur la plateforme.
37:08 Ensuite, on a analysé les dossiers. Quand les dossiers ont été analysés, il y avait 800 qui étaient éligibles.
37:16 Et les 800 ont participé à des tests. Et les tests ont permis de sélectionner 300.
37:23 Les 300 sont passés à l'examen médical. Et l'examen médical a révélé que 250 étaient en capacité de faire les métiers pour lesquels ils se projetaient.
37:33 Il n'y a pas eu de test écrit, de test psychotechnique ?
37:36 Il y a eu des tests écrits, il y a eu des tests psychotechniques. Et on a vérifié leur motivation et leur projet professionnel.
37:42 Et justement, j'ai envie de comprendre pourquoi on peut faire, on peut chercher quelqu'un qui sait écrire et lire ou calculer alors qu'il ne s'en va faire de la peinture ?
37:52 Mais, Monsieur Diaby, tous les métiers manuels ont un effort intellectuel.
37:58 Vous savez, aujourd'hui, si vous voulez être maçon ou vous voulez être peintre, vous devez lire des plans.
38:04 Vous devez pouvoir lire des notices techniques. Et puis demain, ces jeunes-là vont devenir des entrepreneurs.
38:12 Ils vont devoir faire des propositions à leurs clients. Ils vont devoir faire des factures à leurs clients quand ils finissent la prestation.
38:19 Ils vont devoir tenir leur comptabilité. Aujourd'hui…
38:22 Ils vont être chefs d'entreprise.
38:23 Il n'y a aucun métier qui peut se faire si vous ne lisez pas et si vous n'écrivez pas.
38:28 Et j'invite nos jeunes qui ont des déficits sur ces niveaux-là à se faire former.
38:36 D'accord. Et la formation, elle se fait en combien de temps, Monsieur le Directeur général ?
38:40 Huit mois. Deux mois de formation théorique. Et puis six mois de formation pratique sur nos chantiers-école.
38:48 Et pendant tout ce temps-là, ils perçoivent un PQ, une sorte de prime de…
38:52 Une prime de stage de 60 000.
38:53 60 000 francs. 60 000 francs, c'est… Et ce projet, il est prévu de durer combien de temps ?
38:58 Il va durer trois ans. Pendant trois ans, chaque année, on va faire une nouvelle promotion.
39:04 Un minimum de 250 personnes. Et en fonction de l'évolution, peut-être monterons-nous les effectifs.
39:11 D'accord. Et j'ai cru comprendre que les prochaines promotions peuvent concerner d'autres secteurs.
39:16 Ce ne sera pas forcément les métiers du BTP, comme actuellement.
39:20 Non. Nous allons aller vers des secteurs sur lesquels nous pouvons garantir l'insertion.
39:24 Donc, c'est les métiers sur lesquels le groupe a une influence. Le bâtiment, les infrastructures et les télécoms.
39:31 D'accord. Après la formation, après le stage pratique, est-ce que le tout sera sanctionné par un CQP ?
39:38 Vous l'avez dit, un certificat de qualification professionnelle. Est-ce que Cayden a l'exclusivité sur ces jeunes ?
39:44 Est-ce qu'ils sont tenus par Cayden ? Ils n'ont pas le droit d'aller ailleurs ?
39:48 Non. Ils ne sont pas tenus. La réalité, c'est que la convention qu'on a signée avec le ministère de l'Enseignement technique,
39:55 la formation professionnelle, on leur garantit l'emploi à la fin de leur diplôme. Après, c'est le marché qui décidera.
40:03 S'ils considèrent qu'ils ont une meilleure opportunité en dehors de chez nous, ils iront voir ailleurs.
40:09 Et c'est un challenge qui va être important pour nos cadres, à eux de construire un environnement professionnel
40:15 pour que ces apprentis considèrent que la meilleure expérience, c'est chez nous.
40:20 Je vais vous poser cette question. Ce sera peut-être à la dernière ou l'une des dernières.
40:24 Avec la force que vous avez, qu'on connaît de Cayden, avec votre puissance,
40:30 est-ce que 250 jeunes sur des milliers, des milliers qui ont répondu par exemple à votre appel,
40:37 est-ce que ce n'est pas une coute d'eau dans la mer, est-ce que ce n'est pas insuffisant ?
40:40 Pour Cayden, ça devrait être 1 000, 2 000 par an, non ? 250, monsieur le directeur général.
40:46 Monsieur David, je suis parfaitement d'accord avec vous, mais il faut commencer quelque chose.
40:51 L'école des talents, c'est la quatrième empreinte du groupe Cayden comme entreprise citoyenne.
40:58 On a commencé par la caravane de l'entrepreneur. On partait d'école en école pour booster les jeunes à se lancer dans l'entreprenariat.
41:06 On a développé des capsules de motivation à l'entreprenariat qu'on a faites avec la RTI.
41:13 On finance l'Institut de formation pour la recherche qui délivre des bourses.
41:19 Donc, c'est le premier pas de l'école des talents.
41:22 Pendant cette année, qu'est-ce que nous allons développer ?
41:24 Nous allons développer les interactions entre nous et puis le ministère de l'enseignement technique et la formation professionnelle.
41:30 On va valider le contenu de ces QP.
41:32 On va commencer à identifier les enseignants qui ont à la fois des qualifications dans le métier et des qualifications pédagogiques.
41:40 Une fois que toutes ces interactions seront correctement validées, ce pays présente d'énormes potentiels.
41:45 Si demain, le potentiel est devant nous et nous sommes capables de récruter, de former et d'intégrer, on pourra augmenter les effectifs sans crainte.
41:57 Sans problème, on pourrait peut-être aller à 1000 jeunes par an.
42:00 On ne va pas être trop prétentieux. Mais si Dieu nous en donne la force, on va le faire.
42:05 Vous en avez... Donc, tout le monde est concerné, tous les jeunes. Il y a une tranche d'âge qui est bien comprise.
42:10 18-27 ans.
42:12 18-27... Pourquoi spécialement ?
42:14 18-27 ans parce que, vous savez, en Côte d'Ivoire, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans.
42:21 Il y a un statut de l'apprenti, un statut juridique des stagiaires et des apprentis pour lequel il faut faire.
42:28 Après, passé 27 ans, nous pensons que ces jeunes-là peuvent être pris en charge par d'autres types de mécanismes.
42:34 En tout cas, ce sont deux très beaux métiers dont vous avez parlé, des métiers qui, à l'avenir, nourriront bien les hommes et femmes qui vont les exercer.
42:44 Et vous, aujourd'hui, Kaidan, vous permettez à ces centaines de jeunes de s'accomplir et de s'assumer.
42:50 Ça a démarré ? Ça se passe bien, comme vous l'entendez ?
42:53 Ça se passe bien, ça se passe très bien. Les jeunes qui sont, pour certains, nos enfants, nos petits frères, sont des gens motivés.
43:00 À nous de trouver, de tracer les sillons et de les y accompagner. Demain, ils nous étonneront.
43:07 Demain, ils nous étonneront. Grâce à Kaidan, entreprise citoyenne, donc. Merci, M. le directeur général.
43:14 Merci, M. Afro. Stéphane Afro, directeur général de Kaidan Group.
43:19 Merci d'avoir mis en place ce projet de l'École des talents, ce projet porté par votre entreprise qui, je le rappelle, est une des plus grandes dans l'immobilier et la construction.
43:30 D'aucuns disent même que vous êtes la plus grande. En tout cas, vous êtes un acteur majeur du secteur avec vos 420 collaborateurs, si je ne m'abuse.
43:39 Je vous comprends.
43:40 C'est ça. 420 collaborateurs, 2 000 emplois directs. Directeur, c'est cela ?
43:44 Oui.
43:45 2 000 emplois directs. C'est absolument énorme. Sans oublier la fondation Kaidan que vous avez aussi mise en place pour promouvoir l'esprit entrepreneurial.
43:54 L'esprit entrepreneurial en Côte d'Ivoire, fondation qui a par exemple à son actif, vous l'avez dit tout à l'heure, la caravane de l'entrepreneur et même les bourses,
44:04 les bourses de la recherche universitaire sur l'entrepreneuriat. Ça fait beaucoup. Merci encore, M. Afro, M. le directeur général.
44:11 Et bien de choses au président de Kaidan Group, M. Alain Coaddio. À très bientôt.
44:16 Merci.
44:17 Merci à vous aussi, chers téléspectateurs. On se retrouve le week-end prochain pour d'autres bons moments de télévision.
44:23 (Générique)

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