Le 12 Heures 30 de RTI 2 du 24 septembre 2023 par May Sako Gayé

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Transcript
00:00 [Musique]
00:16 Bonjour et merci de suivre le 12h30. Voici les titres.
00:20 [Musique]
00:23 Nous irons à l'entrée de la ville de Grand Bassam pour y découvrir les vendeurs d'objets artisanaux.
00:28 Que font-ils, quelle est leur clientèle et comment arrivent-ils à joindre les deux bouts ?
00:33 Des réponses dans notre rubrique Escale 225.
00:36 [Musique]
00:38 Dans le sud du Bénin, un incendie dans un dépôt de gaz a causé la mort de 34 personnes.
00:44 [Musique]
00:48 Le village artisanal de Grand Bassam est réputé pour ses œuvres d'art qui mettent en valeur les différentes cultures africaines,
00:54 en particulier la culture ivoirienne.
00:56 Dans ce village, on y trouve des articles de tous genres,
01:00 tels que des canapés, des chaises royales, des paillotes, des masques, des statuettes et des vases.
01:05 Des objets qui attirent des touristes, des décorateurs et des responsables d'hôtels.
01:10 Nos reporters Asitandia Ra, Farida Sissé et Enza Traoré sont allés à la découverte de ce village, suivant leurs points.
01:18 Ici, c'est le village artisanal de Grand Bassam, un village situé à l'entrée de la ville.
01:24 Il est réputé pour la magnificence, la qualité et l'originalité de ses objets d'art.
01:30 Abdul Nassirou est spécialisé dans la fabrication de paniers, de tables et de veilleuses.
01:35 Des objets beaucoup prisés par de nombreux décorateurs, des gérants et responsables d'hôtels, mais aussi par des touristes.
01:43 Les tripules, ça saute beaucoup.
01:46 C'est ça, les gars prennent beaucoup pour faire les décorations.
01:49 Tu déposes déjà une affaire, une décoration, même si tu n'as pas mis quelque chose à côté.
01:54 On travaille beaucoup avec les femmes.
01:56 Non loin de chez Nassirou, Laurent La Trentaine Révolue a plusieurs codes à son arc.
02:00 Il fabrique et commercialise des tableaux d'art et des statuettes faites à base de cocotiers.
02:06 Des statuettes et des tableaux qui, à coup d'œil, attirent les passants de par leur histoire.
02:12 Sa maman l'a envoyé, il ne veut pas faire ce qu'il veut. Sa maman ne voulait pas lui donner à manger.
02:19 Il demande pardon à sa maman.
02:21 Dans son magasin, on y trouve moules créations et objets physiques d'une valeur esthétique,
02:27 représentant la Côte d'Ivoire dans toute sa splendeur.
02:30 Celui-là, c'est un chasseur.
02:33 C'est un chasseur, un couchon.
02:35 Ça, c'est une poteuse.
02:37 Elle a l'épuisée, l'eau, le marigot.
02:40 C'est l'éléphant. Ça représente la Côte d'Ivoire.
02:42 Ceux qui quittent l'Europe, quand ils voient ça, c'est facile à transporter.
02:47 Voilà, c'est pour ça que beaucoup d'hommes aiment ça.
02:49 Artiste lui aussi, Wilfrid est connu pour la confection des vases et du pot de fleurs.
02:54 Moi, je suis à Caen, donc je fais beaucoup de trucs à Caen.
02:58 Ça, c'est à Blapoko.
02:59 Ça, c'est la cour royale qui est là-bas, en fonction du poids qu'ils sont dessus.
03:02 La couleur, en un sens, le jaune, celui-là, c'est la couleur or, qui fait partie de la cour royale.
03:07 Tout ce qui est or vient de la cour royale.
03:10 Quand on dit la famille à Caen, c'est l'or.
03:12 Mes clients, ce sont les Européens, plus aussi les Africains.
03:16 Tout le monde vient, quoi.
03:18 Ceux qui viennent le plus, ce sont les particuliers.
03:21 Le mariage, le baptême, l'anniversaire, juste pour décorer une coupe, pour une cérémonie.
03:28 Non loin de Wilfrid, dans cette boutique, la particularité de Maudibon,
03:32 en plus des bracelets, des colliers et des sacs artistiques qu'ils confectionnent,
03:36 on y découvre une autre facette de lui, la fabrication des chaussures avec des pots d'animaux.
03:42 Ça, c'est fabriqué avec des poils de cerf.
03:44 Il y en a qui ont fabriqué avec des poils de samouraï.
03:46 Les gens, ils sont contents de ça. Il y en a qui viennent immédiatement à cause de ça.
03:49 Les artisques qui s'arrachent comme des petits pain par visiteurs et touristes.
03:53 Nous, différents clients, c'est des touristes.
03:55 Les vacances, tout le monde vient à Abidjan ici.
03:58 On dit merci, on arrive sans sortie, un peu, un peu, un peu.
04:02 C'est pour ça que je l'ai fabriqué avec la carte de Côte d'Ivoire.
04:05 Parce que les touristes qui sont quittés ailleurs pour venir ici,
04:07 où soit un Sénégalais, où soit quelqu'un qui est quitté ailleurs pour venir à Abidjan,
04:11 s'il veut retourner dans son pays, il préfère prendre un cadeau d'Abidjan pour retourner chez lui.
04:16 Donc, pour les pannes ivoiriennes avec la carte de Côte d'Ivoire,
04:19 fabriquées en même temps avec les raffias.
04:21 La tifarée sortissante guinéenne vivant en Côte d'Ivoire est en compagnie des sécheurs.
04:27 Au nom des jeunes de la Guinée Konakry, elles entendent retourner avec de beaux souvenirs dans leur pays.
04:33 Elles optent alors pour des objets d'art de la ville balnéaire.
04:37 - J'accompagne mes sœurs qui sont en vacances.
04:39 Elles veulent acheter des souvenirs de la Côte d'Ivoire, d'Abidjan.
04:44 Donc, on était de passage, on s'est arrêtés.
04:47 On regarde des choses intéressantes qu'elles pourraient ramener avec elles.
04:52 - De l'argent de Sam au village artisanal, ce marasé est réputé pour la vente de masques.
04:57 Une façon pour les responsables de cette boutique de rendre hommage aux différents peuples de la Côte d'Ivoire.
05:02 C'est le cas de ce masque Zaouli du peuple Gouraud, peuple du centre-ouest de la Côte d'Ivoire.
05:08 - C'est un masque Gouraud, c'est le visage d'une femme porté par un homme.
05:13 Il devait poser une femme et la femme a décédé aussitôt, donc par son amour.
05:17 C'est le plus grand sculpteur du village, c'est un sculpteur le visage de la femme.
05:22 Il a porté le masque pour sa vengeance de joie, en fait.
05:26 C'est un masque de réjouissance.
05:28 En fait, il s'occupe d'apporter un assaisonnement dans toutes les cérémonies de joie.
05:33 C'est un masque international qui est même reconnu par le patrimoine mondial de l'UNESCO.
05:38 - Ici, chaque artisan a sa spécificité.
05:42 Le chef Anou utilise des rôtés et des lianes pour la confection des canapés, des chaises royales, des tables et bien d'autres créations.
05:51 - C'est un métier que j'ai aimé.
05:53 Depuis tout jeune, j'ai aimé ça.
05:56 Le métier nourrit son homme.
05:58 Toutes choses, il faut les prendre au sérieux.
06:00 Parce que peu importe le métier, tu les prends au sérieux, franchement, ça va t'envoyer loin.
06:05 On est quatre.
06:06 Moi, je fais souvent le montage et je donne aux autres de faire la finition.
06:10 Ça va gratter la liane, ça va gratter le rôtin, ça va faire l'attachement, maintenant, ça va faire le tissage.
06:18 Parce que le client vient avec un modèle, tu ne sais pas comment il faut le faire.
06:21 C'est un peu compliqué.
06:23 Des créations qui mettent l'eau à la bouche de ses clients.
06:26 - Ma patronne a un salon de coiffure.
06:28 Elle fait tout en africain.
06:29 Elle aime bien les trucs en rôtin.
06:32 Il nade très bien.
06:33 Moi, j'aime beaucoup ses fauteuils.
06:34 C'est vraiment joli.
06:36 - Ça signifie que vraiment, le travail est très beau.
06:38 - Le travail est très, très bien.
06:40 J'aime bien me récupérer ici.
06:43 - Les clients saluent non seulement son professionnalisme, mais apprécient également l'esthétique et la qualité de ses oeuvres.
06:51 - Ça a été bien fait, surtout les détails par rapport à la finition.
06:55 Je vois qu'en tout cas, c'est propre.
06:57 Il n'y a rien à dire.
06:58 - Quant à Draman, il a lu le secret de la fabrication des paillotes, le rideau et des hamacs.
07:04 - C'est des paillotes.
07:05 On met ça au bout de la main.
07:06 Par rapport à lui, on ne peut pas le chaler.
07:08 Il a même des chaussures.
07:10 Il a des salons en bambou.
07:12 J'aime bien le tout.
07:13 - Créé en 1976 par des gourauds, des baoulés et des cénouphaux, le village artisanal de Grand Bassam est aujourd'hui devenu le plus grand village artisanal d'Afrique de l'Ouest.
07:24 Et il est bon de préciser qu'on y trouve des objets qui mettent en valeur et font la promotion des différents peuples d'Afrique.
07:31 (musique)
07:38 - Merci Asitandiara et pourquoi pas un petit détour par l'entrée de Grand Bassam.
07:43 La reprise des cours est effective dans les écoles ordinaires ainsi que les écoles confessionnelles islamiques.
07:50 Notre reporter Asitandiara s'est rendu dans les communes d'Abobo et de Trècheville pour faire son constat. Suivons.
07:57 - Au cœur de la commune d'Ajame, le lycée moderne nangia-brogoua, les élèves de cet établissement scolaire sont plongés dans leurs cours en cette deuxième semaine de la rentrée scolaire.
08:08 L'occasion est belle et précieuse pour l'approviseur qui arpente assidûment les différentes salles de classe afin de s'assurer de la reprise effective des cours.
08:18 - Les cours ont repris normalement. Les enseignants sont à leur poste. Les élèves également.
08:22 Évidemment, il y a quelques-uns encore que nous n'avons pas encore vus, mais nous espérons qu'ils vont venir rejoindre les autres pour pouvoir ensemble suivre le cours.
08:31 - Dans une similitude avec les écoles publiques, les élèves des établissements confessionnels islamiques ont également repris le chemin de l'école.
08:39 À Abobo, Zeynab élève en classe CE2, cours élémentaire, deuxième année, s'apprête pour sa journée d'école avec l'aide de sa mère.
08:47 - Je suis très heureuse pour la rentrée des enfants. C'est mieux qu'ils laissent à la maison pour s'amuser. Cette année, il faut être bon chanteur pour tous.
08:55 - Quelques instants plus tard, elle est enfin dans sa salle, déterminée à rélever tous les défis qui se dressent devant elle.
09:02 - Ce matin, je suis contente qu'à ta classe, elles suivent leurs cours.
09:06 - Dans un autre établissement confessionnel islamique situé à Abobo, Avocatier, l'heure est au contrôle.
09:13 À l'entrée de l'école, les enseignants veillent à l'adéquation de la tenue vestimentaire des élèves.
09:18 À l'intérieur de la salle de classe, Fatma Konaté, institutrice, assiste les plus jeunes à mettre leur voile avant le début de cours.
09:27 La concentration règne à présent, laissant place à la suduité. En terminale, Fatia Tousse réjouit, elle, de l'application stricte des règles de l'école et de la détermination inébranlable des enseignants.
09:42 - Il y a certains élèves qui viennent non coiffés, il y a certaines filles qui viennent avec leurs voix sales.
09:46 Donc, c'est les jeunes, elles sont chassées de l'école pour qu'elles soient encore plus responsables d'elles-mêmes.
09:51 Au niveau des courses, nous avançons. Et ce qui est plus intéressant, on va commencer un nouveau programme plus tôt. On fait une révision.
09:59 - Depuis le 11 septembre, les élèves ont réintégré les bancs de l'école, marquant ainsi le début d'une nouvelle année scolaire en Côte d'Ivoire.
10:09 Dans un autre domaine, la journée du transport public est célébrée chaque année le 20 septembre. Cette année, elle a été transformée en une semaine qui se tient du 16 au 22 septembre.
10:20 Dans les communes d'Abobo et de Trècheville, les responsables du secteur ont profité de cette célébration pour sensibiliser les conducteurs des taxis communaux ainsi que ceux des minicars,
10:30 sans manquer de dresser le bilan des actions menées dans le domaine pour le bonheur des transporteurs et des passagers.
10:36 C'est reparti avec Asiton Diarra.
10:39 - La journée du transport public est célébrée chaque 20 septembre. Cette année, elle a été transformée en semaine, dénommée rentrée du transport public.
10:49 Elle se déroule du 16 au 20 septembre. Une journée méconnue par les acteurs du transport. C'est le cas de Paul Kwasi, conducteur des taxis communaux dans la commune d'Abobo.
11:01 Il ignore l'existence de la journée du transport public.
11:05 - Le président de la fédération des syndicats des chauffeurs professionnels et routiers de Côte d'Ivoire profite de cette journée pour inciter les conducteurs à adopter des bons comportements au volant.
11:17 - Le bon comportement, c'est une éducation de soi-même. Le passager qui te donne de l'argent, normalement, il faut un couteau envers lui.
11:25 Si il n'y a pas de coutoisie, il y a problème. Nos jeunes frères aussi, ils apprennent le métier de chauffeur. Ils pensent que c'est un faux métier, ça nourrit pas son homme.
11:34 Ça nourrit son homme, mais il faut une bonne éducation de base.
11:37 - Dans cette gare de la commune d'Etrecheville, les transporteurs démontrent l'amélioration de leurs conditions de vie et la réorganisation du secteur.
11:45 - Il faudrait que l'État crée d'abord un cadre sain pour pouvoir faciliter le travail. Ensuite, permettre aux transporteurs, sinon aux chauffeurs, d'adhérer à la CNPS. Et il faut que l'État subventionne aussi.
12:03 - Les clients, eux, se plaignent des mauvaises habitudes des conducteurs.
12:08 - Il faut apprendre à respecter les clients. C'est l'essentiel. Souvent, tu viens, ils s'occupent pas de toi. Tu te promènes à chercher les gars.
12:16 Ils sont là pour ça. Il y a des Sénégalais aussi qui sont là pour ça, mais ils font pas leur travail.
12:19 À tout moment, les transports, à tout coup, en Etreville, c'est 500. Tu as moins de 1000 francs. Souvent, ils te disent qu'il n'y a pas de monnaie.
12:26 Ah non, mais comment? Il faut essayer de voir ça aussi. Il faut essayer de voir les manières de rouler, l'état de leurs véhicules aussi souvent.
12:33 - Ibrahim Diaby, directeur du Haut conseil patronat des entreprises des transports, dresse le bilan des actions menées en faveur des transporteurs.
12:42 Il évoque les perspectives.
12:44 - Il y a eu de la part du ministère des Transports une grosse opération de lutte contre l'incivisme pour freiner les questions des accidents qui ont un impact négatif sur la vie de nos populations.
12:57 Nous sommes aujourd'hui à plus de 12 000 acteurs du secteur du transport formé. Les défis que nous avons aussi, ce sont les défis de la conquête de routes.
13:07 Donc, il faut que nous nous préparons à nous équiper. D'autres défis que nous avons à élever, ce sont les défis sur le plan des infrastructures.
13:15 Le gouvernement a un gros plan d'action en ce qui concerne les constructions des gares routières. Ce sont de gros défis qui se dressent devant nous.
13:23 - En 2007, en France, la journée du transport public vise à inciter la population à utiliser le transport public.
13:30 - À l'étranger, un incendie est survenu samedi, un peu vers 9 heures, dans un dépôt de carburant dans la commune de Semekodji, dans le sud du Bénin, a fait des dizaines de morts, pour la plupart calcinées.
13:44 L'incendie se serait déclenché lors du déchargement de bouteilles d'essence.
13:48 Le procureur a annoncé l'ouverture d'une enquête complète sur les circonstances entourant cet incendie tragique.
13:54 Une équipe du gouvernement s'est rendue sur les lieux du drame.
13:57 Un peu plus loin du Bénin, au Ghana, plusieurs personnes appartenant au mouvement Democracy Hub ont battu le pavé pendant trois jours pour faire entendre leur voix face à la cherté de la vie.
14:09 Sous l'hashtag #OccupyJubileeHouse, ils ambitionnaient de manifester près du palais présidentiel, la Jubilee House, avec un message clair, nous ne sommes que des Ghanéens.
14:21 Et loin du Ghana, un attentat suicide perpétré avec un camion rempli d'explosifs lancé sur un checkpoint a fait samedi au moins 13 morts et plus de 40 blessés à Beledouine, dans le centre de la Somalie.
14:34 La déflagration a provoqué des dégâts considérables sur les bâtiments aux alentours, dont certains se sont effondrés.
14:41 Les secours s'employaient à extraire les décombres des habitants pris au piège.
14:46 Cette édition est à son terme. Merci de votre attention. Très bonne suite de programmes sur RTI 2.
14:52 (Générique)

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