Benoit Ochs.

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Alors l'homme qui rit devant nous avec une fleur dans la bouche est le docteur Benoît
00:08 Hoax.
00:09 Tu peux garder ta fleur dans la bouche, docteur Benoît Hoax.
00:13 Et tu viens de m'apprendre, alors là je suis tombé des nues, tu viens de m'apprendre
00:17 un rebondissement dans la procédure qui est en cours au Luxembourg contre toi.
00:22 Alors dans mon histoire, j'ai été condamné il y a… en 2021, je suis passé deux fois
00:28 au tribunal, première instance, deuxième instance, pour prise de parole et pour avoir
00:35 fait des traitements pour ne pas avoir obéi à l'article 12 du code de déontologie
00:39 où il devait suivre la politique de santé du pays.
00:42 J'ai été condamné pour un an de suspension.
00:44 Ça se terminait le 15 avril cette année.
00:47 Et surprise, l'ordre des médecins m'a remis au tribunal pour me resuspendre cette
00:54 fois pour deux ans pour des prises de position concernant surtout le vaccin pour les enfants
00:57 où j'ai dit que si le vaccin était plus dangereux que la maladie, les médecins encouraient
01:02 une responsabilité personnelle.
01:03 On est allé au tribunal le 1er mars 2023.
01:06 Je me suis retrouvé avec des experts médicaux choisis par l'ordre des médecins, un juge
01:11 qui est choisi par l'ordre des médecins, copain, le juge est parti, et on se retrouve
01:19 au tribunal.
01:20 Donc je me suis retrouvé avec le même juge qui m'avait jugé il y a un an et qui m'avait
01:26 traité de complotiste dans une autre affaire et qui m'avait même dit que j'étais le
01:31 chef des complotistes luxembourgeois et qui m'avait traité de prévenu.
01:35 Un prévenu, c'est dans le cadre d'un tribunal pénal pour une affaire criminelle.
01:42 Donc c'est assez grave quand même.
01:44 On a fait un appel en récusation et cette affaire a été jugée par la cour d'appel
01:47 de justice.
01:48 La cour d'appel, surprise, déjà qu'ils acceptent de juger cette affaire parce que
01:55 tout est politique et on pensait que la cour d'appel allait suivre sur le plan politique
01:58 et qu'ils allaient mettre l'affaire à la poubelle.
02:01 On va en cour d'appel, on se retrouve devant trois juges, un procureur, un greffier, et
02:10 aux surprises le procureur dit "oui, il faut récuser le juge".
02:14 Et puis ils vont plus loin, ils disent "il faut aussi récuser la composition du tribunal
02:19 telle qu'il a été composée par l'ordre des médecins".
02:21 Et ils parlent d'un déni de justice.
02:24 La cour d'appel m'a donné des arguments pour aller plus loin, peut-être pour attaquer.
02:28 Le juge ne peut plus rien faire contre moi et si le juge fait quelque chose, j'imagine
02:37 que d'autres magistrats puissent faire quelque chose contre le juge qui ferait quelque chose
02:40 contre moi parce qu'ils ont considéré que c'était un déni de justice et qu'il n'était
02:43 pas impartial pour me juger.
02:44 Mais si je comprends bien, c'est une situation complètement bloquée.
02:46 C'est une situation complètement insolite au Luxembourg.
02:50 Si je comprends bien, il n'était pas...
02:52 C'est déjà arrivé ?
02:53 C'est jamais arrivé.
02:54 Jamais arrivé ?
02:55 Jamais arrivé.
02:56 Le procureur dans la cour d'appel nous a dit, parce que mon avocat est allé voir le procureur
03:02 avant que les magistrats rentrent dans la salle, et le procureur lui dit "je ne sais pas ce
03:05 qui va se passer parce qu'on ne l'a jamais vu, on ne l'a jamais fait".
03:07 En fait, on s'est retrouvé avec des magistrats qui devaient juger un juge.
03:10 Oui, c'est ça.
03:11 C'est-à-dire que la cour d'appel, si je comprends bien, parce que vous êtes sûr de
03:14 comprendre, c'est énorme.
03:15 La cour d'appel, en quelque sorte, risque de faire que le juge ait hors la loi.
03:21 Le juge d'arrondissement est hors la loi.
03:24 Tout à fait.
03:25 Si le juge recommence à faire un procès contre moi, il peut être jugé hors la loi.
03:29 L'ordre des médecins ne veut plus prendre le risque de faire quelque chose contre moi
03:33 et entreprendre le risque de perdre cette fois, parce que, autant l'affaire était politique
03:39 avant et j'étais condamné parce que l'affaire est politique, parce que si je gagnais, tout
03:43 le monde perdait derrière.
03:44 L'ordre des médecins perdait, le ministère perdait, le conseil scientifique perdait,
03:49 le gouvernement perdait et même la presse perdait dans cette histoire, parce que la
03:53 presse a été totalement contre moi.
03:54 Donc là, il y a des magistrats qui n'ont pas suivi sur le plan politique.
04:02 Des magistrats, ceux de la cour d'appel ?
04:03 Ceux de la cour d'appel.
04:04 Et pour moi, tout est ouvert.
04:07 Je ne sais pas ce que je vais faire, on ne sait pas exactement ce qu'on va faire, mais
04:11 probablement je ne vais pas laisser cette histoire comme ça.
04:12 Je vais en profiter, quitte à faire un scandale, parce que moi, je n'ai rien à perdre dans
04:17 cette histoire, j'ai tout à gagner.
04:18 C'est la première fois, et donc un précédent, en France, Belgique, Luxembourg, que des
04:24 juges qui attaquent des médecins soi-disant complotistes risquent d'avoir des problèmes.
04:28 Ce qui peut faire réfléchir de futurs juges.
04:31 On pourrait même dire qu'il y a une jurisprudence où un juge, maintenant, n'a plus le droit
04:34 de traiter quelqu'un de complotiste.
04:36 Parce que s'il traite quelqu'un de complotiste, il peut fermer la porte, il peut sortir.
04:39 Oui, c'est une diffamation.
04:40 C'est de la diffamation, il peut être accusé.
04:43 Donc en somme, si peu à peu la science montre, la dite science, les consensus scientifiques
04:48 qu'on a tellement entendu parler dans tous les sens, montre qu'au fond, vous aviez
04:51 raison.
04:52 Tout d'un coup, le fait de traiter quelqu'un de complotiste sur cette base-là devient
04:57 la diffamation.
04:58 Donc les juges peuvent avoir des problèmes.
04:59 Tout à fait.
05:00 En France, en Belgique, au Luxembourg.
05:01 Tout à fait.
05:02 C'est énorme.
05:03 Je n'arrête pas de le dire.
05:05 On a un combat à mener, on a vraiment une vérité à faire exploser, on a un scandale
05:11 à démontrer.
05:12 Parce que, je le répète, cette histoire du Covid, cette histoire du vaccin, était
05:16 un véritable scandale.
05:17 C'est peut-être le plus gros scandale de la médecine.
05:19 On doit le révéler, on a encore du travail à faire et on a encore plein de projets,
05:24 on a plein de paquets cadeaux à leur apporter.
05:26 On ne va pas les laisser comme ça.
05:28 Merci Benoît.
05:29 Merci Michel.
05:30 Et merci Abam.
05:30 Merci Benoît.
05:31 Merci Michel.
05:32 Et merci Abam.
05:32 Et merci Abam.
05:33 Merci.
05:35 Merci.
05:35 Merci.
05:36 Merci.
05:36 Merci.
05:37 Merci.
05:37 Merci.
05:38 Merci.
05:38 Merci.
05:39 Merci.
05:39 Merci.
05:40 Merci.
05:40 Merci.
05:41 [SILENCE]